Le défi de l'immigration au XXIème siècle
30 janvier 2012
Claude Valleix, préfet honoraire, et Pierre Mérand, ancien procureur se demandent dans Valeurs Actuelles comment affronter la déferlante migratoire qui se prépare en Europe d'ici 2050 :
"(...) La terre comptera 9,5 milliards d’habitants en 2050, c’est à dire demain. L’Afrique aura doublé sa population. Ce continent, à une encablure de nos côtes, est parcouru de profonds soubresauts politiques (...) La conjugaison de ces facteursva amplifier le mouvement de populations, déjà commencé, vers l’Europe dont le mode de vie les fait rêver.(...) Nombreux déjà sont les candidats qui risquent leur vie pour franchir la Méditerranée. Ce flux a peu de chance de s’affaiblir (...)
Ces mouvements procèdent d’initiatives d’ordre individuel et ne répondent pas à des stratégies collectives. Le temps des grandes invasions où les peuples entiers se déplaçaient avec plus d’armes que de bagages est révolu. Les flux d’aujourd’hui s’organisent parce que les portes de l’Europe sont ouvertes et que sa libéralité facilite l’installation des populations nouvelles.
En France, principal pays d’immigration, une crise morale explique cette attitude. Notre pays doute de lui-même. Il ne parvient pas à assumer sa réalité nationale qui se délite dans une approche individualiste de la société. Le nationalisme fait peur. Jugé responsable des tueries du siècle dernier, dénoncé pour ses facteurs d’exclusion, porteur de germes de racisme, suspecté pour ses réflexes identitaires, il arbore une bannière couverte de flétrissures. Le cadre national vacille sous le feu des anathèmes qui rejettent dans l’indignité tous ceux qui s’en réclament. Il en résulte un dangereux déni de dialogue.
Le sentiment national est consubstantiel aux peuples. Vouloir le détruire est aussi vain que de vouloir interdire aux hommes d’aimer, car se reconnaître dans sa nation, c’est aimer son pays. (...)
Tout individu est porteur de celles de la civilisation dont il est issu. Les pays d’émigration sont en majorité des terres d’Islam, à la civilisation riche et puissante, éminemment respectable, mais dont les principes ne sont pas totalement compatibles avec nos modes de pensée. Or, si l’immigration est individuelle, les masses déplacées se reconstituent dans les pays d’accueil et portent des revendications collectives à la mesure de leur importance. Le risque de voir notre cadre de vie se modifier n’est pas une vue de l’esprit. Des tensions s’exercent déjà dans notre quotidien par le jeu des rites et pratiques traditionnelles ou religieuses.
Alors que notre histoire témoigne de notre capacité à accepter une immigration qui épouse nos règles, la greffe de populations qui éprouvent des réticences à les respecter est hypothétique. Indépendamment des questions soulevées par l’accueil annuel de 200 000 immigrants alors que notre industrie a perdu plus de 1,5 million emplois en trente ans, la nature de l’immigration d’aujourd’hui est un problème majeur. Il ne saurait être traité sans un consensus national dont il faudra rechercher les bases dans une aide significative au développement des pays concernés et une diplomatie active avec le monde musulman."
Tout est dit dans la phrase: "civilisation riche et puissante éminemment respectable". Si cette barbarie est respectable alors pourquoi la combattre? Pourquoi ne serait-elle pas compatible avec nos modes de pensées, qui sont tournés depuis Platon vers le Beau, le Bon, le Bien, et depuis le Christ vers la vérité, l'amour et la vie?
Parce que l'islam n'est tourné vers aucun de ces objets de civilisation et qu'il nie la liberté même de l'Homme.
Alors faut-il attendre, même des "lucides", un quelconque recours à la résistance?
Rédigé par : Clément | 30 janvier 2012 à 09:16
Que de précautions oratoires et d'irénisme! "Affronter une telle déferlante"? Autant "affronter" un tsunami à répétition!
Rédigé par : Exupéry | 30 janvier 2012 à 10:57
"Le nationalisme fait peur. Jugé responsable des tueries du siècle dernier..."
Il est fort "bizarre" que personne n'évoque jamais, ou si rarement, le nombre morts à l'actif de l'idéologie communiste internationaliste.
Ceci dit, il est impossible "d'intégrer" des gens qui n'en ont aucune intention. Qui n'ont aucune intention ni de s'adapter à nos coutumes ni de les respecter et dans la plupart des cas ne pourront pas travailler.
L'islam est une religion de conquête.
Nous courrons au drame avec la politique immigrationniste actuelle.
On ne peut plus se payer de mots et de bonne intentions. Le réveil risque malheureusement d'être terriblement dur.
D'ailleurs, est-ce un service à rendre aux pays d'émigration que d'inciter leurs populations dans la force de l'âge à venir vivre ici dans la misère ? Les milliards déversés pour l'aide au développement auront servi à quoi ? ou à qui ?
Nota : 200 000 entrées régulières.
Mais aussi entre 200 et 400 000 entrées irrégulières.
et 75% seulement des reconduites mises en oeuvre. (de l'ordre de 30 000 dont une grande partie à partir de Mayotte)
Rédigé par : Blandine | 30 janvier 2012 à 13:15
dans l'avant-dernier n° de la NRH, Bernard Lugan montre très clairement comment l'immigrationnisme des Africains est en fait un néo-colonialisme dont personne, ni l'Afrique ni la France, ne peut sortir gagnant. Mais qui a intérêt à mettre le désordre là où il y avait de l'ordre, à détruire ce qui avait été patiemment construit, à nous transformer en masses informes quand nous étions des peuples soudés et fiers?
Rédigé par : ODE | 30 janvier 2012 à 14:04
"Le sentiment national est consubstantiel aux peuples. Vouloir le détruire est aussi vain que de vouloir interdire aux hommes d’aimer, car se reconnaître dans sa nation, c’est aimer son pays." : pourtant, les élites françaises y sont parvenues
Rédigé par : SD-Vintage | 30 janvier 2012 à 14:57
A faire suivre au Père Turck.
Rédigé par : Albin | 30 janvier 2012 à 15:11
Il est temps de relire et méditer "le Camp des Saints" ....
Rédigé par : nemo | 30 janvier 2012 à 15:51
le camp des Saints ? plutot les champs Catalauniques
Rédigé par : incongru | 30 janvier 2012 à 21:14