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Hongrie : le bal des Tartuffe bat son plein.

Extrait d'une tribune de Bruno Gollnisch :

ImagesCAZ3I3FG" Il paraît qu’il y a une référence à Dieu. Cela se trouve dans au moins un tiers des Constitutions du monde. Il est vrai que la Constitution commence par l’ancien adage « Dieu bénisse les Hongrois » et qu’elle fait remonter l’origine de la nation hongroise au baptême du roi Saint-Etienne en l’an Mil. Quelle horreur pour nos Eurocrates de tous bords ! Ils ne sont pas choqués par les « God bless America » qui sont l’ordinaire ponctuation des discours politiques américains. Ni par l’inscription qui figure sur chaque billet de banque aux USA : « In God we trust« . Ni par la devise de S.M. la Reine Elizabeth : « Dieu et mon droit ». Ni par les Constitutions de tous les pays musulmans commençant par « Au nom d’Allah, le tout-puissant, le miséricordieux ». Non. Mais ces pauvres Magyars ! « Cachez, cachez ce Dieu que nous ne saurions voir » leur crie-t-on de partout, en feignant de voir dans ces quelques phrases la marque d’une intolérance inacceptable à l’égard d’abord des autres religions. Sauf que la Constitution hongroise dit explicitement (dans son préambule) qu’elle reconnaît aussi les valeurs de celles-ci. J’attends avec intérêt que la Constitution d’un Etat musulman nous dise la même chose : « l’Etat reconnaît la valeur des religions autres que l’Islam« . Voilà un vaste champ d’actions pour nos professeurs de démocratie…..

Il paraît aussi qu’on y met à mal l’autonomie octroyée par les Traités européens aux Banques centrales. Il paraît encore qu’on y garantit la protection de la vie innocente dès la conception. C’est si conforme aux valeurs de l’Europe que c’était déjà un principe de droit romain : « infans conceptus pro nato habetur » (l’enfant conçu est tenu pour né). Il paraît enfin qu’on y proclame l’importance de la famille comme résultant – horreur ! – de l’union d’un homme et d’une femme (...)

Faut il donc en conclure que les nouvelles « valeurs » de l’Europe de Bruxelles sont 1. l’athéisme, 2. l’avortement, 3. l’homosexualité, 4. l’absence de contrôle des banques centrales ? Sans doute…. Et nombre de groupes politiques ne se sont pas privés de la proclamer haut et fort.

Et tout ce dégueulis à prétention universaliste est le fait de forces politiques qui n’ont pas bronché quand le peuple hongrois a été écrasé par les chars soviétiques (...)

Mais tout cela est de la poudre aux yeux. Le fond du problème, comme l’ont répété à satiété les nombreux orateurs, tient à l’esprit du texte : l’importance donnée aux racines chrétiennes du pays, à l’identité de la Nation, au rôle fondamental de la famille… Suprêmes abominations pour une caste politique qui rêve d’un homme « européen » nouveau sans racines, sans Histoire, sans spiritualité, sans identité autre que l’appartenance à l’espèce humaine ; des individus et groupes interchangeables, mûrs pour le mondialisme matérialiste et mercantile (...)"


De l'islam radical au terrorisme

Lu sur Eglises d'Asie :

"Dans un rapport publié ce 26 janvier, International Crisis Group (ICG) s’interroge sur les frontières qui séparent en Indonésie les terroristes islamistes des tenants d’un islam radical. Selon l’organisation internationale basée à Bruxelles, ces frontières sont devenues floues au point que des militants de l’islam radical sont passés des opérations coup de poing dont ils étaient coutumiers à des attentats à la bombe ou à l’arme à feu. ...


Mgr Chaput appelle à militer en faveur du bon scolaire

Jeanne Smits a traduit un texte de Mgr Charles Chaput, archevêque de Philadelphie, en faveur du bon scolaire :

C"Nous devons faire pression sur nos législateurs, avec respect mais vigoureusement, pour qu’ils inscrivent dans la loi le [libre] choix de l’école. D’abord, nous devons être clairs. Le bon scolaire, ce n’est pas « un soutien public pour les écoles confessionnelles ». Cet argument est tout bonnement faux. Aucun bon ne va à aucune école, qu’elle soit confessionnelle ou non. En revanche, le bon scolaire rend le pouvoir du choix de l’éducation aux parents, à qui précisément il appartient. Ce faisant, le bon scolaire rend toutes les écoles plus responsables de la qualité de l’éducation qu’elles offrent. Les parents reçoivent le bon scolaire. Les parents choisissent l’école. Cela est parfaitement sensé. Si une école offre une éducation de piètre qualité aux jeunes, les parents, très justement, voteront avec leurs pieds – et leurs bons. Evidemment, la plupart des écoles catholiques font l’inverse : elles offrent une éducation forte, dans un environnement sûr, en focalisant sur le développement d’un bon caractère moral. Voilà pourquoi les parents sont si malheureux de les voir fermer. [...]

Au cours de la semaine qui vient j’écrirai à chaque sénateur d’Etat et à chaque représentant du territoire de cet archidiocèse pour faire pression pour qu’ils adoptent le bon scolaire. Et je continuerai de le faire jusqu’à ce que le bon scolaire devienne la loi. J’espère que mes frères évêques et pasteurs de tout l’Etat en feront autant. Plus important encore : notre peuple catholique doit faire la même chose. Mais si, les élus écoutent ! Et ils agissent lorsque le bruit devient suffisamment fort. [...]"


Les attaques du gouvernement contre le patrimoine

La Tribune de l'Art dresse le bilan "désastreux" de Nicolas Sarkozy en matière de patrimoine :

"L’annonce que vient de faire le Président de la République dès le début de son intervention télévisée le 29 janvier, que «tout terrain, toute maison, tout immeuble verra ses possibilités de construction augmenter de 30 %», ce qui revient à augmenter le coefficient d’occupation des sols et donc de construire plus haut, ou le coefficient d’emprise au sol, donc plus large, partout en France, sans souci de l’esthétique et de l’urbanisme de nos villes et de nos villages, n’est qu’une ultime attaque contre notre patrimoine.

VOn ne pourra être exhaustif, dans cet éditorial, sur les mesures scandaleuses prises sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il suffit de parcourir sur ce site les articles consacrés aux menaces patrimoniales pour constater l’étendue des dégâts. Cette mesure ne vient que s’ajouter à l’ « urbanisme de projet » de Benoist Apparu ; aux attaques contre les Architectes des Bâtiments de France qui ont abouti à la suppression des ZPPAUP [Zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager] remplacées par les AVAP [Aires de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine], beaucoup moins protectrices et de mise en œuvre extrêmement complexe, que Frédéric Mitterrand a pourtant osé célébrer lors de ses vœux à la presse ; la volonté de développer l’énergie éolienne sans aucune considération pour les monuments historiques, ce qui maintenant menace jusqu’au Mont-Saint-Michel ; les innombrables agressions contre des monuments qui laissent le ministère de la Culture impuissant devant les enjeux politiques qui y sont attachés (château d’Ancenis, rue des Carmes à Orléans…). [...]


Encore un sommet européen

EAujourd'hui. Il portera notamment sur le nouveau traité budgétaire, qui est très loin d'être signé par les 27. Contrairement à ce qu'écrivent certains journaux, il n'y a pas que la Grande-Bretagne qui refuse de le signer. La Pologne, la Suède, la République Tchèque ont déjà exprimé leur opposition. En Irlande, il faudra certainement un référendum...

Ce traité devra être ratifié par au moins 12 États membres avant son entrée en application, prévue en janvier 2013. Les nouvelles règles exigent que le budget de chaque pays devra être équilibré, avec un déficit autorisé de 0,5 % (1 % pour les moins endettés). Cette obligation devra être gravée dans les constitutions via une « règle d'or ».

Le sommet européen devrait porter sur le Mécanisme européen de stabilité (MES), qui remplace le Fonds européen de solidarité financière (FESF). Normalement opérationnel en juillet, il sera doté de 500 milliards d'euros.


La Tribune tourne la page

TLa Tribune, deuxième quotidien économique français, publie aujourd'hui son dernier numéro en édition papier. Après France-Soir en décembre, c'est le deuxième quotidien national à disparaître.

Le tribunal de commerce de Paris doit rendre lundi son verdict sur deux offres de reprise. La première est soutenue par le PDG du groupe de médias en ligne Hi-Media, Cyril Zimmermann, associé au groupe de presse régional France Economie Régions. Elle prévoit le maintien d'une édition papier mais sous forme d'un "tabloïd" hebdomadaire publié le vendredi, couplé à un site Internet. Cette offre est en concurrence avec celle de la Financière patrimoniale d'investissement, dirigée entre autres par Jérôme Balladur, fils de l'ancien premier ministre.


Interpellé 50 fois

Un délinquant déjà interpellé à 49 reprises, notamment pour trafic de stupéfiants, a été arrêté samedi avec 5 kilos de résine de cannabis et 63 000 euros.

Le multirécidiviste, déjà condamné pour trafic de stupéfiants et blanchiment, a été placé en garde à vue, laquelle pourrait être prolongée dimanche.

Que fait la justice ?


Autorité signifie service, humilité et amour

Hier, avant l'angélus, Benoît XVI a déclaré :

"Pour l’homme, l’autorité signifie souvent possession, pouvoir, domination, et succès. Pour Dieu, en revanche, l’autorité signifie service, humilité, et amour ; cela signifie entrer dans la logique de Jésus qui s’incline pour laver les pieds des disciples (cf. Jn13,5), qui cherche le vrai bien de l’homme, qui guérit les blessures, qui est capable d’un amour si grand qu’il donne la vie, parce qu’il est l’Amour. Dans une de ses lettres, sainte Catherine de Sienne écrit : «Il faut que nous comprenions et sachions, en vérité, avec la lumière de la foi, que Dieu est l’amour suprême et éternel, et qu’il ne peut rien vouloir d’autre que notre bien» (Ep. 13 in: Le Lettere, vol. 3, Bologna 1999, 206)."


"Elles veulent rester dans la maison du Pape"

 

Comme de coutume le dernier dimanche de janvier, le Saint-Père a libéré deux colombes, symboles de la paix. La première colombe s'est arrêtée sur le rebord, et la seconde est rentrée dans le bureau, avant d'en ressortir peu après. Le Saint-Père s'en est amusé: "Elles veulent rester dans la maison du Pape".


Législatives : l'UMP ménage ses futurs alliés [Addendum]

Le conseil national de l'UMP a entériné hier les investitures aux législatives de juin, décidées par la commission du parti présidentiel, donc sans primaires. La Commission nationale d'investiture de l'UMP a désigné des candidats UMP dans 501 circonscriptions sur 577. Les 76 restantes sont "réservées", en raison notamment de négociations. Voici quelques décisions :

  • Paris 2e : François Fillon, malgré Rachida Dati, qui entend encore décrocher une investiture dans la capitale
  • Boulogne-Billancourt : Claude Guéant (son fils François investi dans le Morbihan)
  • les villepinistes Jean-Pierre Grand (Hérault) et Marc Bernier (Mayenne),
  • Jean-Frédéric Poisson dans son ex-circonscription des Yvelines
  • l'ex-circonscription de Nicolas Sarkozy (Neuilly) est "réservée. Le DVD Christophe Fromantin, qui a battu l'UMP aux élections municipales et cantonales, s'y présente et il est probable que l'UMP ne souhaite pas répéter son échec et préfère le soutenir.
  • L'UMP n'a pas investi de candidat face à Hervé Morin (Eure), ni face à la plupart des députés NC sortants
  • De même, il n'y a pas de candidat UMP face à François Bayrou (Pyrénées-Atlantiques).

Addendum : Face au MPF, l'UMP a décidé ceci :

  • Dans la cinquième circonscription de Vendée (Fontenay-le-Comte), Joël Sarlot (UMP) affrontera Dominique Souchet (MPF) qui s’est déjà déclaré candidat.
  • Dans le Bocage/Les Herbiers, Véronique Besse (MPF) aura l’appui de l’UMP.

Des dizaines de familles coptes attaquées par les musulmans

Lu sur le blog de la christianophobie :

"Au motif allégué qu’un jeune copte avait sur son téléphone portable la photo d’une jeune musulmane, plus de 3 000 mahométans ont attaqué, hier après-midi, les maisons et les boutiques des coptes du village de Kobry-el-Sharbat (el-Ameriya) dans la province d’Alexandrie. Après les avoir pillées, les attaquants y ont mis le feu. Il y aurait au moins deux blessés mais le nombre de maisons et de commerces détruits n’était pas connu hier après-midi. Des témoins affirment que beaucoup de ces agresseurs portaient la barbe et de longues robes blanches ce qui les identifient comme des salafistes. Les pompiers ont été empêchés d’accéder aux maisons en feu, car leurs camions ont été bloqués par les musulmans. Des dizaines de familles coptes de ce village sont désormais sans toit."


L'UMP a osé

Dans son clip de campagne, "Le courage donne la force", composé d'images d'archives (de De Gaulle à Nicolas Sarkozy) associées à des verbes (résister, protéger...), l'UMP a mis (à 1mn15 environ) sous le terme "oser" quelques images de Simone Veil à la tribune de l'Assemblée nationale, en train de défendre la loi sur l'avortement.


Mgr Minnerath dénonce l'utilisation commerciale du mariage

L'archevêque de Dijon, Mgr Roland Minnerath, a publié un communiqué dénonçant vigoureusement l'utilisation commerciale et consumériste du mariage chrétien et le refus par la presse locale de rétablir la vérité : 

M"Le site internet d'un quotidien local a annoncé du Mardi 24 Janvier au Jeudi 26 Janvier 2012 qu'une cérémonie religieuse de mariage allait être célébrée dans un Centre commercial du nord de Dijon. Pour le Centre commercial, il s'agissait d'une opération purement publicitaire que le journal a présentée comme une information.

La prétendue information répercutée par plusieurs médias nationaux, est restée 48 heures en ligne donnant lieu à près de 10 000 visites et à la publication de commentaires désagréables vis-à-vis du prétendu prêtre célébrant et de l'Eglise en générale.

Nous protestons énergiquement contre l'utilisation abusive de l'institution du mariage religieux a des fins commerciales d'un gout douteux et nous déplorons que le quotidien n'ait pas, malgré notre insistance, jugé utile de rétablir la vérité."


Age de départ à la retraite : et pourquoi pas la liberté de choix ?

RJean-Marie Le Pen a admis être en désaccord avec sa fille Marine au sujet des retraites. Elle prône un retour de l'âge légal de la retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisation. Jean-Marie Le Pen - qui avait fait campagne pour la retraite à 65 ans en 2007 - n'a pas changé d'avis sur le sujet. Il déclare toutefois :

"Je pense que si Marine Le Pen a pris cette décision, c'est qu'elle pense sérieusement qu'elle est utile aux travailleurs et au pays et qu'elle s'insère dans le cadre général d'une politique qui s'appuie plus sur la croissance que sur la répartition du peu qu'il nous reste de jour en jour".

Dans sa proposition 18, François Hollande propose :

"Je ferai en sorte que tous ceux qui ont 60 ans et qui auront cotisé la totalité de leurs annuités retrouvent le droit de partir à la retraite à taux plein à cet âge-là : ce principe sera mis en œuvre immédiatement. [...]"

Nous savons bien que le problème du financement des retraites demeure problématique en raison de la faible natalité de la France. Pour sauver le système de retraite par répartition, il est donc nécessaire de favoriser la famille et la natalité. Mais au-delà de ce sujet, c'est l'idée selon laquelle c'est à l'Etat de décider de l'âge du départ à la retraite qu'il faut contester.


Renaud Donnedieu de Vabres vs Guillaume Peltier

DL'ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres s'est insurgé contre la désignation de Guillaume Peltier pour les prochaines législatives à Tours, "symbole d'une droitisation suicidaire de l'UMP".

"Cette désignation, sans consultation de la base à Tours, est même pire qu'une erreur de stratégie, c'est un signal de mépris, de sectarisme et d'intolérance adressé aux Tourangeaux".

En matière de sectarisme et d'intolérance, Renaud Donnedieu de Vabres s'y connaît bien : il avait demandé l'expulsion de Christian Vanneste de l'UMP, soutenu financièrement (avec notre argent) le quotidien marxiste L'Humanité, voulu censurer l'Internet...

Il se plaint aujourd'hui du manque de consultation de la base du mouvement : il est sans doute un peu tard pour militer en faveur de primaires à l'UMP. Que n'a-t-il fait plus tôt ?


Espagne : violences des pro-avortements contre les pro-vie

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Le 25 janvier dernier, rapporte LifeSite, comme tous les mois depuis mai dernier, un groupe de catholiques pour la vie manifeste et prie aux abords d'un hôpital catholique de Barcelone où, avec une forme de complicité de la hiérarchie catholique locale, l'on pratique l'avortement volontaire. Le groupe parcourt pacifiquement les rues avant d'achever sa prière en la basilique de la Sagrada Familia. Et cette fois, il a essuyé les tirs de projectiles, les insultes et les blasphèmes d'un peu moins de 200 contre-manifestants décidés à « chasser les ultracatholiques » des rues de leur quartier, comme ils disent.

Des tomates, des œufs, des bouteilles de plastique pleines, puis de verre, et même une pierre ont été balancés sur les manifestants : la pierre, assure l'un d'eux qui l'a aussitôt ramassée pour la montrer aux forces de l'ordre protégeant la marche, « n'était pas tombée de la façade de la Sagrada Familia », puisqu'elle était tombée à la verticale  : « Ce n'était pas un accident  et encore moins une météorite. » La trajectoire et la distance parcourue par la pierre indiquent même qu'un engin a probablement été utilisé pour la lancer. Heureusement elle n'a pas abouti dans un œil mais sur le bras d'un avocat priant avec les priants et protégé par son gros pardessus hivernal.

Au fait, quand deux ou trois excités balancent des œufs ou de l'huile de vidange à l'occasion d'une manif contre une pièce de théâtre blasphématoire, le monde entier en entend parler (j'ai vérifié, c'était une info d'envergure internationale sur les sites des gros médias de l'internet à l'automne dernier). Le caillassage systématique de catholiques pro-vie ne remue que les sites pro-vie qui rament à contre-courant. Tout un symbole."


Le Haut Comité des célébrations nationales a oublié Jeanne d'Arc

De Jean de Viguerie dans L'Homme nouveau :

J"On observe en France le devoir de mémoire. Le Haut Comité des célébrations nationales publie une « première liste » d’anniversaires officiels pour 2012. Trente-trois évènements y figurent. Voici un échantillon : la mort de Blaise Pascal (1662), la naissance de Jean-Jacques Rousseau (1712), la naissance de l’abbé Pierre et celle de Michel Debré (1912). Le choix est varié. Un évènement n’y figure pas : la naissance de Jeanne d’Arc, le 6 janvier 1412, il y a six cents ans. Le Haut Comité doit publier une seconde liste. Son président est un éminent spécialiste de l’Histoire du Moyen-Âge. L’omission sera réparée. À moins que le monde officiel ne s’y oppose.

Qu’apprend-on à l’E.N.A. sur Jeanne d’Arc ? En 2011, un préfet déclarait (en privé) la cérémonie de la fête nationale contraire à la laïcité. Ce préfet n’avait pas tout à fait tort. L’hommage à Jeanne est susceptible d’offenser la laïcité, du moins la laïcité à la française. Car la laïcité dans notre pays signifie la non-reconnaissance du fait religieux. La République ne peut pas ne pas connaître le fait religieux, mais elle ne le reconnaît pas. Or, Jeanne est une héroïne religieuse. Elle est reliée au Ciel. « Je parlerai peu des voix », dit un grand écrivain annonçant sa biographie du personnage. Comment s’y prendra-t-il ? Jeanne entend des voix célestes qui la guident et qui la réconfortent. Sa mission est divine. Elle dit au petit roi de Bourges : « Je viens vous secourir de la part de Dieu. » Mieux, sa conception du pouvoir politique est religieuse. « Vive Dieu, dit-elle, qui est Roi de France ». Il y a bien ici-bas un roi qui porte la couronne, mais il n’est que le « lieutenant de Dieu ». Le royaume de France est le « saint royaume », et le roi n’est roi que s’il a été sacré à Reims. [...] En 1456, vingt-cinq ans après sa mort, au procès en nullité de sa condamnation, un témoin, la dame Marguerite La Touroulde, dépose ainsi à son sujet : « Elle vint de la part de Dieu, car il n’y avait d’autre espoir que venant de Dieu. » Comme les Français d’alors, nous n’avons pas d’autre espoir que celui-là."

Addendum : La célébration a été ajoutée.


A la sortie d'une mort cérébrale, il témoigne devant une caméra

LmcmltLes faits remontent en 2002 lorsque le petit Luca, 7ans, émerge d'un coma de 3 mois et d'une mort cérébrale dans lesquels il est tombé après son agression. Devant une caméra, il se réveille et va jusqu'à parler de la neige qu'il y avait au sol le fameux jour... Impressionnant.

Cette semaine de janvier 2012, le juge ne veut rien entendre et ne veut pas porter aucun crédit aux paroles de l'enfant. La vidéo est rendue publique et les faits sont détaillés ici.

Un des enseignements : un être humain peut sortir d'une mort cérébrale, pourtant considérée aujourd'hui comme suffisante pour autoriser le prélèvement d'organes.


Création d'un collège à Saint-Etienne en septembre 2012

En septembre 2012, le collège Sainte-Anne démarrera son activité par l’ouverture d’une classe de 6ème. Concernant le projet pédagogique, il reposera sur :

  • Une équipe enseignante expérimentée et motivée ;
  • Une pédagogie réaliste et de bon sens ;
  • Des programmes basés sur une culture classique offrant notamment une initiation au latin dès la sixième à raison de 2 heures par semaine ;
  • Un rythme scolaire adapté au rythme biologique des élèves, avec l’enseignement des matières fondamentales le matin et des activités techniques, culturelles, artistiques et sportives l’après-midi, le tout reposant sur un emploi du temps régulier avec une présence quotidienne de 8 heures à midi et de 14 heures à 17 heures.

EL’environnement éducatif fera appel à :

  • Un code vestimentaire où nul ne pourra chercher à se distinguer socialement par les vêtements. En effet, toutes les familles n’ayant pas les moyens d’habiller leur enfant comme la norme, une tenue correcte et le port de la blouse seront de mise au collège.
  • Un enseignement en classe restreinte avec des effectifs limités permettant de donner une attention plus personnalisée à chaque élève.
  • Une activité en classes mixtes pour des raisons d’organisation pratique, en sachant que selon le potentiel évolutif de l’établissement, une transition vers la non mixité pourra être ultérieurement à l’ordre du jour.
  • Des locaux au centre ville situés au 22, rue Elisée Reclus à Saint Etienne. Ce choix se justifie notamment par un accès facile pour les élèves, proche des lignes de tramway et de bus et la proximité d’infrastructures adéquates pour les activités périscolaires.

La formation chrétienne sera mise en avant avec des cours d’instruction religieuse, transmis par un prêtre de la Fraternité Saint-Pierre et inscrits dans les programmes pédagogiques de chaque classe. Seront assurés une préparation à la profession de Foi et à la Confirmation, un enseignement sur l’histoire de l’Eglise, les principaux dogmes et des notions de morale.

Le Collège étant fondé par des parents et éducateurs n’est donc pas diocésain. Les relations avec le diocèse sont néanmoins parfaitement cordiales et suivies.

Mercredi 8 février à 20h15 : Rencontre Parents / Professeurs

Vendredi 2 Mars 16h30  / 18h et Samedi 3 Mars 9h30 / 12h : Journées Portes Ouvertes


Pierre-Olivier Arduin vs François Hollande, le candidat de la mort

Dans son article paru aujourd'hui, le spécialiste de la bioéthique dénonce le "choix mortel de l'euthanasie" qu'a prononcé le candidat du parti socialiste :

Eut2"Alors que l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe vient d’adopter ce 25 janvier  une résolution condamnant solennellement dans ses 47 Etats membres « l’euthanasie dans le sens de l’usage de procédés par action ou par omission permettant de provoquer intentionnellement la mort d’une personne » (Res n. 1859), François Hollande a décidé d’inscrire dans son programme présidentiel le choix mortel de la mort administrée médicalement : « Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour finir sa vie dignement.» (Proposition 21)

Il s’agit une nouvelle fois de nous faire croire que certains malades en fin de vie n’ont d’autre alternative que subir l’acharnement thérapeutique et son lot de souffrances ou obtenir l’euthanasie qui les ferait paisiblement passer de vie à trépas. Le parti-pris idéologique du candidat socialiste témoigne d’une profonde méconnaissance de la question. Par la loi du 22 avril 2005 relative à la fin de vie et aux droits des malades, la France a su faire le choix de la sollicitude humaine envers les plus fragiles en refusant d’une part l’obstination thérapeutique déraisonnable et d’autre part un geste ayant pour but de provoquer délibérément la mort d’un malade. Notre pays s’est également engagé dans la diffusion d’une médecine palliative moderne et compétente permettant d’accompagner les patients en fin de vie et de traiter leur douleur sans qu’il ne soit à aucun moment nécessaire d’accélérer leur décès. 

Eut1Autoriser la piqûre létale signerait la destruction de l’essence même de la médecine et le délitement des soins palliatifs comme on l’observe malheureusement déjà aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg, des Etats victimes de la multiplication de dérives redoutables et incontrôlables malgré l’encadrement législatif sensé les limiter (euthanasie des nouveaux-nés handicapés, des patients atteints de démence cérébrale, non recueil du consentement du malade,…).

Mais peut-être que le candidat socialiste à la présidentielle espère engranger de substantielles économies en ces temps de crise budgétaire en précipitant la mort des malades en fin de vie ? Il est vrai qu’une injection mortelle de chlorure de potassium coûte en effet moins d’un euro tandis qu’une journée d’hospitalisation en réanimation atteint 1500 euros".


Le jargon politique...

Bel exemple de Frédéric Mitterand, ministre de la culture (eh si...) s'en prenant aux détracteurs de l'HADOPI, qui fonde "l'écosystème de la création" (sic) :

"Par delà les ambiguïtés savamment entretenues, je m'étonne de cette remise en cause des fondements mêmes de l'écosystème de la création".

Certains préparent-ils leurs discours ou leurs interventions avec ces fameux "générateurs automatiques de phrases savantes", autrement appelés "pipotron" (ici ou )?


Politiciens et journalistes : ça chauffe!

Hier, Marine Le Pen a été l'objet d'un article particulièrement insidieux sur RFI. En lisant ces lignes et même s'il ne m'a pas fait rire, je me suis rappelé la conclusion de ce sketch :

 

Aujourd'hui, c'est Henri Guaino qui pique une colère mémorable sur France 2 en s'emportant contre un journaliste de Marianne :


 


Désinformation

Je lis ces propos de l'abbé Grosjean dans le dernier numéro de L'Homme Nouveau :

"Je prends l’exemple de la Marche pour la Vie. Au départ, c’était des fleurs de lys partout, une image politisée, des slogans hurlés… « Avorteurs, assassins ». C’était caricatural et cela limitait la participation. Les organisateurs ont eu l’intelligence et le mérite de se poser la question de la forme pour que la façon de porter le message ne nuise pas au message lui-même. Résultat : aujourd’hui, le cardinal Vingt-Trois appelle à y participer, nous, prêtres diocésains, allons pouvoir y emmener nos paroissiens, et tous pourront s’y retrouver."

L'abbé Grosjean aurait mieux fait de venir aux marches pour la vie en 2005, 2006, etc... plutôt que de reprendre la désinformation des dépêches AFP de l'époque. [L'abbé me précise qu'il était pourtant bien présent. C'est tout à son honneur. Mais pourquoi raconter une telle chose ?]

En fait, la Marche pour la vie, depuis 2005, n'a pas foncièrement changé : les pancartes sont les mêmes, les slogans sont les mêmes, les banderoles aussi. La Marche a pris de l'ampleur, en nombre et en soutiens.


François Hollande répond aux questions de Civitas

Civitas a cherché les réponses à ses questions dans le discours du candidat socialiste au Bourget :

"François Hollande, candidat socialiste à l'élection présidentielle, vient ces jours-ci de répondre au questionnaire (10 questions fondamentales) adressé par Civitas à tous les candidats à l'Elysée. Entendons-nous, François Hollande n'a pas encore envoyé un courrier à Civitas. Mais ses récentes déclarations nous en livrent déjà les réponses. Ainsi, alors que Civitas interrogeait chaque candidat sur la place qu'il comptait accorder à Dieu dans la société, François Hollande a déclaré lors du meeting tenu dimanche dernier au Bourget que, s'il était élu, il ferait inscrire la séparation de l'Eglise et de l'Etat dans la Constitution, puisque selon lui « présider la République, c’est être viscéralement attaché à la laïcité ».
La séparation de l'Eglise et de l'Etat gravée dans la Constitution ? Rappelons que c'est dans une volonté de déchristianiser la France que la loi de séparation a été imposée en 1905. A cette époque, l'anticléricalisme servait de ciment politique aux partis exerçant le pouvoir et les catholiques étaient écartés de toutes les instances dirigeantes du pays. La République avait osé utiliser la troupe pour expulser les congrégations religieuses. Les officiers catholiques étaient fichés. Loin de conduire à une prétendue "neutralité" de l'Etat, cette loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat donna lieu en 1905 à une véritable campagne d'oppression de l'Eglise par l'Etat. Parmi les mesures vexatoires de l'époque, on se souviendra des "inventaires" qui furent suspendus après quelques heurts violents entre gendarmes et catholiques.
Cette mesure préconisée par François Hollande et largement applaudie par les milliers de militants socialistes venus l'écouter est révélatrice de la hargne à l'égard du catholicisme.
Mais François Hollande ne s'arrête pas là. La présentation des soixante points qu'il préconise pour assurer le "changement" promet effectivement quelques bouleversements et apporte d'autres réponses au questionnaire de Civitas. En effet, François Hollande l'annonce : s'il est élu, il autorisera le mariage homosexuel, l'adoption d'enfants par les homosexuels et l'euthanasie."


Le budget de l'Etat

L'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon poursuit ses analyses avec le budget de l'Etat. Extraits :

D"Avant tout, l'État doit être un exemple de bonne gestion et d’honnêteté pour les citoyens. La recherche d’une plus grande sincérité des comptes publics, de la sobriété dans les dépenses de l'État et de ses administrations, et l’objectif d’une responsabilité budgétaire accrue permettront de diminuer la charge de l’impôt et donc de favoriser la liberté et l’épanouissement de la population. [...]

Le recours à l’endettement a été pendant des années le choix de la facilité : il a uniquement permis de compenser, à tous les niveaux de l’Etat, une gestion insuffisamment rigoureuse des dépenses publiques. Même si la nécessité d’un retour rapide à l’équilibre budgétaire requiert de trouver de nouvelles recettes, la réduction du déficit et de l’endettement doit être financée principalement par des économies structurelles (via la Réforme de l’Etat, la réduction des échelons et du nombre de fonctionnaires) et fonctionnelles (via par exemple la refonte du code des marchés publics). [...]

Ainsi, le code des marchés publics, qui régit les dépenses de l’administration en France, se caractérise par un important manque de souplesse et de réactivité dans son application. Les délais importants consécutifs engendrés par cette situation sont également la conséquence d’une mise en concurrence inadéquate des produits ou des services recherchés, de l’étude, procédurière et analytique des devis avant autorisation de dépense et de l’addition des échelons de contrôle avant signature. Des procédures assouplies, pour des dépenses de premier niveau, augmenteront la réactivité de l’Etat (et donc sa compétitivité comme payeur) face à ses interlocuteurs issus du monde de l’entreprise, configurés économiquement à des décisions rapides.

En contrepartie, le fonctionnaire prenant décision doit devenir juridiquement responsable de l’engagement financier de l’Etat, ce qui diminuerait les risques de fraude ou de mauvaise gestion. Par exemple, aujourd’hui, un fonctionnaire mauvais gestionnaire mais respectant « à la lettre » les règles de dépense publique ne sera jamais inquiété, puisqu’il est « protégé » par le code des marchés publics qu’il a observé.


Les prix de la désinformation médiatique : les Bobards d'or 2012

BLa troisième édition des BOBARDS D’OR sera organisée le 20 mars 2012 par Polémia. Cette cérémonie distingue et honore les journalistes les plus habiles ou les plus audacieux, ces désinformateurs du totalitarisme «doux» dans lequel nous baignons (avec sa sélection d'informations), ce système où les mensonges répétés à l’infini finissent par s’imposer dans les esprits et dictent les politiques de «droite» comme de «gauche».

Polémia a ouvert une brèche, dans laquelle certains acteurs de la vie publique commencent à s’engouffrer. Certains osent, à sa suite, dénoncer la tyrannie médiatique, que ce soit Jean Quatremer avec son ouvrage à paraître sur les mensonges des médias dans l’affaire DSK,  Francis Puyalte, un ancien du Figaro qui vient de publier L’inquisition médiatique ou encore le film Les nouveaux chiens de garde.

Vous avez jusqu’au 1er mars pour nous envoyer vos suggestions. En plus des trois catégories traditionnelles (presse écrite, radio et télévision), il y aura cette année « un Bobard de guerre ». Car, en temps de guerre, les médias se surpassent pour bombarder l’opinion publique d’énormes mensonges. Parmi les propositions, Polémia retiendra les cinq meilleurs mensonges des journalistes au service de la désinformation pour les soumettre à un vote sur internet. Les trois premiers de chaque catégorie seront annoncés quelques jours avant la cérémonie du 20 mars, où le public les départagera.

Envoyez vos propositions à: [email protected] 


La "délivrance" par la mort, de sinistre mémoire

Le Dr Dickès commente à son tour la proposition de François Hollande sur l'euthanasie :

Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d'une assistance médicalisée pour finir sa vie dignement. » François Hollande le 25 janvier 2012.

« Le Reichsleiter Bouhler et le docteur en médecine Brandt sont sous leur responsabilité, chargés d'étendre l'autorité de certains médecins, à désigner personnellement à l'effet d'accorder la délivrance par la mort, aux personnes qui dans la limite du jugement humain et à la suite d'un examen médical approfondi, auront été déclarées incurables ». Signé Hitler. 1er septembre 1939

BAjoutons que le Dr Brandt cité déclarera à son procès à Nuremberg : « Il n'y a pas de médecin aujourd'hui qui ne donnerait à un malade qui souffre un anesthésique et qui ne rendrait la mort plus facile... ».

Ces deux textes, légalisant l'euthanasie l'un comme l'autre, ont strictement le même sens général. Passons le fait que dans les deux cas, des médecins dont la vocation est de soigner, sont chargés d'accomplir un geste de mort. Et aussi que M. Hollande va « proposer », histoire de diluer sa responsabilité.  De plus, apparemment il n'a pas entendu parler des soins palliatifs.

La nuance est donnée par le fait que M. Hollande est prêt à faire voter l'acte de mort à condition qu'il soit « demandé ». Mais si la personne concernée le demande alors qu'elle n'est pas en réalité consciente des implications ? C'est le cas des dépressifs, des trisomiques, de la majorité des maladies mentales, des déliriums, les malades atteints d'Alzheimer, les vieux qui commencent doucement à perdre la raison ou le goût de vivre etc. Notons au passage que de telles demandes tiennent du suicide assisté comme il est accordé actuellement en Hollande et toléré en Suisse. Quoi qu'il en soit, il y aura des médecins qui accepteront de mettre fin à la vie de leurs contemporains alors que ceux-ci ne sont pas réellement conscients de la nature de leur demande.

Le Dr. Brandt sera condamné à mort le 20 août 1947 et pendu le jour même."


PS : la proposition sur l'euthanasie décryptée

Voici la mesure n°21 du programme de François Hollande :

« Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. »

Alliance Vita commente :

H"Pas de mot « euthanasie », pas même « mort » ou « mourir ». Mais juste l’expression « assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Une formulation ouatée et anesthésiante qui vise à rassurer. Ou à entretenir le flou. Cette formule utilise le mot dignité dans son acception restrictive, laissant entendre que tuer peut être un geste d’assistance, une façon d’éviter l’indignité. C’est particulièrement pernicieux. Jamais aucun patient n’est indigne, indigne d’être soigné ou aimé. On pourrait presque se demander, naïvement, si ce genre de texte ne fait pas la promotion des soins palliatifs… Ne constituent-ils pas la véritable « assistance médicale pour terminer sa vie dans la dignité » ? Mais les mobiles avancés ne laissent aucun doute et font froid dans le dos. L’euthanasie, version Hollande, est faussement molle :

« Phase avancée ou terminale d’une maladie incurable » : cela signifie qu’il n’est pas nécessaire d’être en fin de vie !

« Souffrance physique ou psychique insupportable » : La souffrance physique, c’est la douleur qu’on apaise très largement– heureusement – par les protocoles analgésiques modernes. La souffrance psychique, c’est la peine ou l’angoisse qui doivent toujours être écoutées et accompagnées. Mais elles sont plus subjectives. Rendre l’euthanasie légitime à cause de la souffrance psychique, c’est ouvrir très largement la porte. Il suffira que quelqu’un dise que sa peine est insupportable !

Insupportable, c’est bien le mot qui tue. C’est celui qui explique le résultat des sondages. Quelque chose d’insupportable, qui oserait demander à quelqu’un de le supporter ? La notion emporte les dernières résistances alors qu’elle n’a rien de rigoureux ni de vérifiable. Avec ce type de critère, éliminer le patient qui se plaint et dit qu’il n’en peut plus devient vite la solution de facilité…

Tout cela est donc annoncé en trompe l’œil, dans un vocabulaire édulcoré. Jusqu’à cette formulation : « Je proposerai que toute personne majeure […] puisse demander. » Mais qui se permettrait d’interdire à une personne de « demander » ? Un patient doit pouvoir exprimer librement un désir de mourir. Les soignants et accompagnants le savent. C’est un appel à entendre, qui permet de mieux accompagner. C’est à partir du moment où il risque d’être pris au mot qu’un patient tend à s’interdire ce type de plainte.

Bien sûr le texte socialiste évoque un cadre qui se veut rassurant : « dans des conditions strictes et précises » ; et il affirme réserver l’euthanasie aux personnes majeures. Il ne faut pas être grand clerc pour imaginer ce joli cadre dériver, comme c’est le cas dans les rares pays qui ont transgressé cet interdit fondateur. Quand le pied est mis dans la porte, il est facile de l’ouvrir davantage !"

Devant ce danger, Alliance Vita lance un "carton rouge" à signer.


Comment s’orienter dans la littérature Jeunesse ?

Une solution : le Guide de lecture « Lire, c’est élire » édité par l’Association Familiale Catholique de Versailles. La 7e édition, augmentée de 300 titres et d’une réflexion sur la lecture et les enfants, vient de sortir. Elle rassemble près de 1400 livres destinés aux lecteurs assidus ou occasionnels de 7 à 17 ans. Des classiques aux plus récents, ils sont lus, relus et évalués par une équipe expérimentée, puis classés par âge et par thème (policier, fantastique et imaginaire, histoire...). Sa nouvelle présentation reliée est d’un format pratique à glisser dans son sac. Son but : rendre service aux familles en les aidant à se frayer un chemin parmi les innombrables publications destinées à la jeunesse. Le Guide est aussi utilisé par des enseignants, des bibliothécaires et des libraires. Il s’adresse surtout aux enfants, afin qu’ils puissent éprouver la joie que suscitent des lectures de qualité, qu’elles soient enrichissantes ou seulement distrayantes.

Le Guide « Lire c’est élire » peut être obtenu contre 7,50 euros port compris à : AFC de Versailles – 33 rue des Chantiers – 78000 Versailles Chèques à l’ordre d’AFC de Versailles. Contact courriel : [email protected]


Amnesty International s'attaque aux mesures pro-vie de la Constitution hongroise

Lu sur C-Fam :

H"La Hongrie a promulgué une loi protégeant la famille traditionnelle, ce faisant elle a défié les critiques de sa nouvelle constitution, qui réprouvaient le fait que celle-ci mettrait un frein à l’avortement et l’homosexualité.

La nouvelle législation dispose que la famille, fondée sur le mariage entre un homme et une femme, qui a pour objet d’élever des enfants, est une « communauté autonome… établie avant l’émergence du droit et de l’Etat » et que l’Etat se doit de la respecter pour une question de survie nationale. Elle dispose « La vie embryonnaire et fœtale a droit à protection et respect à partir de la conception » et que l’Etat devrait promouvoir l’éducation des enfants dans « le milieu domestique ». Elle oblige les média à respecter le mariage et l’éducation des parents, et assigne aux parents plutôt qu’à l’Etat la responsabilité première de protéger les droits de l’enfant. La loi énumère les responsabilités des mineurs, qui incluent le respect et le soin de leurs parents âgés. [...]

La Loi Fondamentale a annulé la constitution hongroise datant de la période communiste. [...] La Constitution appelle à protéger la vie dès la conception, et interdit la torture, la traite des personnes, l’eugénisme, et le clonage humain. Elle reconnaît le mariage qu’elle définit comme « l’union conjugale d’un homme et d’une femme ».

Amnesty International déclarait dans un article que la protection de la vie dès la conception pourrait « amoindrir les droits des femmes et des jeunes filles » qui sont « sauvegardés dans plusieurs traités signés et ratifiés par la République Hongroise, telles la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), le Pacte International des droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) et la Convention des droits de l’Enfants (CDR) ». Le groupe prétend que l’article définissant le mariage «  pourrait ouvrir la voie à la mise en œuvre de législations interdisant explicitement le mariage homosexuel, ce qui est contraire aux standards internationaux et européens qui interdisent la discrimination… protégés par l’article 23 du PIDCP [Pacte international des droits civils et politiques]. »

Human Rights Watch a aussi invoqué les traités de l’ONU protégeant les droits de l’homme dans une lettre demandant au président hongrois d’ « amender la constitution pour assurer le respect des droits procréatifs des femmes ». Le Goliath des droits de l’homme a exprimé son inquiétude du fait que la clause de non-discrimination pour raison «  de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation » ne contient aucune référence à l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, qui seraient pourtant, selon eux, protégées par le Pacte.

Les experts en droit international ont rejeté les prétentions des groupements de protection des droits de l’homme et ont affirmé que la Hongrie a le droit de promulguer une constitution sans interférence. Ils soulignent qu’aucun traité de l’ONU ne fait mention de l’avortement, de l’orientation sexuelle, ou de l’identité de genre, et que l’Assemblée Générale de l’ONU n’a jamais accepté de telles redéfinitions."


Pour l'Allemagne, la Grèce doit perdre sa souveraineté nationale au profit de l'UE

Lu ici, cette avancée officielle de la dictature européenne :

"L'Allemagne veut que la Grèce abandonne sa souveraineté en matière de politique fiscale à un commissaire européen avant de bénéficier d'un second plan de sauvetage financier, rapporte le Financial Times, qui s'est procuré une copie de la proposition allemande.

Selon le FT, un commissaire désigné par les ministres des Finances de la zone euro aurait le pouvoir d'opposer son veto à des décisions budgétaires prises par le gouvernement grec.

Ce projet circule alors que des discussions sont actuellement menées à Athènes sur la dette de la Grèce entre le gouvernement et les créanciers privés, et que les dirigeants européens doivent se réunir lundi à Bruxelles pour adopter un nouveau traité budgétaire européen.

"La consolidation du budget doit être accompagnée d'une direction stricte et d'un système de contrôle", indique le texte mentionné par le quotidien britannique et envoyé vendredi par Berlin aux autres capitales de la zone euro.

"Au vu de son adaptation jusqu'à présent décevante, la Grèce doit accepter un déplacement de sa souveraineté budgétaire vers un échelon européen pour un certain temps", estime le gouvernement allemand."


Audace 2012 à Toulouse le 1er Février

François Billot de Lochner, le Président du collectif qui propose aux candidats 12 mesures concrètes (que vous pouvez soutenir), rejoint par plus d'un million de sympathisants et 109 associations, se rendra à Toulouse pour une Conférence Débat le 1er février, de 20h45 à 22h30, au couvent des Dominicains - Espace saint Thomas - Salle Albert le Grand 1 impasse Lacordaire, Toulouse (M° Faculté de pharmacie, parking assuré sur place).

A


Le traumatisme post-avortement

La télévision suisse consacre un reportage (56 mn environ) sur les femmes qui décident d'avorter. Pour la première fois, une équipe a filmé le quotidien d’un des principaux centres hospitaliers de Suisse romande où les femmes viennent avorter. Elle a recueilli le témoignage souvent poignant des patientes, mais aussi le récit des infirmières et des médecins qui pratiquent l’interruption de grossesse. Pour eux également, c’est un moment souvent éprouvant. En Suisse, depuis 2002, les femmes peuvent avorter pendant les 12 premières semaines de grossesse.

Pendant six semaines, Temps Présent s'est immergé dans le service du CHUV à Lausanne, qui traite les demandes d’interruptions de grossesse. 850 femmes y ont choisi d'avorter. Une majorité a eu recours à la méthode médicamenteuse, la pilule abortive, autorisée jusqu’à 9 semaines de grossesse. Les autres ont subi une aspiration-curetage, méthode chirurgicale sous anesthésie complète. Ce reportage montre que les avortements ne sont jamais anodins.

Une nouvelle brèche dans ce tabou ?


Utilisation de fœtus et de cellules embryonnaires humaines dans les aliments

Lu sur Gènéthique :

"Le 26 janvier 2012 à Chicago, Ralph Shortey, sénateur d'Oklahoma, a déposé une loi visant à interdire l'utilisation de fœtus et de cellules embryonnaires humaines dans les aliments. D'après une enquête menée depuis un an, des entreprises utiliseraient des "cellules souches embryonnaires humaines" et des "reins de fœtus avortés" comme "exhausteurs de goût" de saveurs artificielles.

Déjà accusée il y a un an par des groupes américains pro-vie, la société Pepsi est soupçonnée d'avoir recours à de telles techniques, que le sénateur a d'ailleurs qualifiées d' "immorales" et de contraire à l'éthique. Si l'entreprise américaine a rejeté ces accusations via un communiqué, affirmant que "Pepsico ne conduit aucune recherche utilisant des tissus humains ou des cellules issues d'embryons", de son côté l'agence américaine du médicament et de la sécurité alimentaire (FDA) a préféré garder le silence."

Voilà le retour du cannibalisme. Qu'en pense Jacques Attali : ce sera l'objet d'une prochaine campagne de légalisation ?