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Les Suisses vont remercier François Hollande

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"L’annonce par François Hollande d’une taxation à 75% des revenus dépassant le million d’euros par an n’est pas passée inaperçue en Suisse.

En raison des limitations apportées au secret bancaire, il ne s’agit plus de comptes en Suisse, mais d’expatriation. Le mouvement a déjà commencé. Un avocat de Genève dit au journal Le Temps avoir reçu, au cours du seul mois de janvier, une quinzaine de dossiers de Français candidats à l’expatriation. Alors qu’en temps normal il «aide entre vingt et trente clients par an à se délocaliser, dont une moitié de Français».

Et le journal suisse note que les milieux immobiliers de la région du Léman se frottent les mains. En 2010, un rapport de l’Administration fédérale des contributions estimait à 2,3 millions de francs le prix moyen qu’un expatrié est prêt à débourser pour un bien immobilier."


Attaque homosexualiste contre l'enseignement catholique en Angleterre

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Le leader du plus important groupement syndical britannique, Brendan Barber du Trades Union Congress (TUC), accuse le gouvernement britannique de laisser diffuser du matériel « homophobe » dans les écoles confessionnelles, dans une affaire qui est en train de créer une atmosphère de « peur » dans les écoles catholiques, qui sont nommément dans le collimateur du puissant syndicaliste.

Tout a commencé en décembre, rapporte LifeSite, lorsque Barber s’est ému dans une lettre adressée au Secrétaire (ministre) de l’Education Michael Gove de la distribution dans les écoles catholiques d’un livret exposant le caractère immoral des actes homosexuels. S’appuyant sur l’ubuesque « Equality Act » de 2010, il affirmait : « Les écoles ont désormais l’obligation légale de récuser tout type de préjugé. De telles publications vont directement à son encontre. » Il faut donc, a-t-il ajouter, appliquer la loi de 2010 qui condamne toute « discrimination à raison de l’orientation sexuelle ».

Le ministre a répondu en disant que les dispositions de la loi « Sexual Orientation régulations » de 2007 ne visent pas les programmes des écoles confessionnelles, précisant que « tout matériel qui y est utilisé dans le cadre de l’éducation sexuelle n’y sera pas soumis aux dispositions concernant la discrimination ».

[...] les écoles confessionnelles britanniques ont désormais le sentiment de devoir « marcher sur des œufs », comme l’a confié un prêtre de paroisse et professeur de théologie londonien, Father Timothy Finigan, à LifeSite. Les responsables des écoles et les enseignants vivent avec la peur « de pouvoir être accusés d’homophobie s’ils expriment l’enseignement catholique sur la condition homosexuelle ou sur les actes homosexuels ». Fr Finigan ajoute que « ce n’est pas seulement une marotte du “New Labour” : beaucoup de conservateurs se sont joints à la fête, y compris David Cameron qui a maintenant pris l’engagement public, au nom de son parti, de légaliser le mariage gay »."

Pas la peine de demander si le TUC avait posé les mêmes récriminations contre les écoles coraniques en Grande-Bretagne...


MPF : Bruno Retailleau rejoint l'UMP

RBruno Retailleau, Sénateur MPF et Président du Conseil Général de la Vendée rejoint l'UMP. C'est officiel depuis ce matin. Il devient membre du comité de campagne de Nicolas Sarkozy et secrétaire national du parti chargé de la compétitivité et des PME.

Addendum jeudi 1er mars : Dans un communiqué, Bruno Retailleau précise :

"Une décision logique, pour celui qui avait fait le choix, en septembre dernier, d’être rattaché au groupe UMP du Sénat, afin de travailler de manière plus étroite et plus efficace avec ses collègues de la majorité présidentielle. Bruno Retailleau rappelle que l’engagement politique a d’abord une dimension collective, mais aussi d’exemplarité : « Comment demander aux Français de se rassembler si nous ne sommes pas capables de nous rassembler ? Comment convaincre de l’importance de s’engager si les responsables publics ne prennent pas eux-mêmes des engagements fermes ?

[...] Pour éviter que demain la gauche n’entraine notre pays dans une voie sans issue, Bruno Retailleau compte s’engager dans cette campagne avec son énergie, son attachement à la France et ses convictions dans trois valeurs fortes : l’économie entrepreneuriale, la famille, l’enracinement territorial."


Faut-il débaptiser les collèges nommés "Aragon" ?

On se souvient qu'Aragon avait chanté les louanges de la police criminelle de l'Union Soviétique : le GPU.

Mais non, ce n'est pas de cela qu'il s'agit, mais de collèges nommés "Roger Vercel". Cet écrivain n'a jamais été condamné. La famille de Roger Vercel a toujours démenti avec véhémence ceux qui mettaient en cause l'écrivain pour son rôle sous l'Occupation.


Loi pro-vie en Virginie

Le Sénat de l’Etat de Virginie a voté hier une loi obligeant les femmes souhaitant avorter à effectuer, au préalable, une échographie. Une campagne pro-avortement (un peu hystérique) a monté en épingle le fait que certaines échographies se font par méthode "vaginale", comparant l'obligation de faire une échographie de ce type à un viol (!) - donc un amendement a explicitement exclu cette méthode pour couper court à la campagne. Un autre amendement prévoit également une dispense d’échographie pour les femmes avortant après un viol ou un inceste.

Il n’en reste pas moins que ce texte constitue une victoire pour les pro-vie. Le but est en effet de dissuader les femmes d’avorter en leur proposant une échographie.

La loi adoptée en Virginie doit maintenant retourner devant la Chambre de représentants, où elle devrait être facilement adoptée. Elle doit être ensuite promulguée par le gouverneur Bob McDonnell, lui-même républicain et pro-vie.


Victoire d'associations catholiques : l'enfance préservée

Lu ici :

"Placée à moins de 200 mètres d'une école, une boutique de sextoys parisienne a été contrainte de fermer. 

Quatre-vingt dix mètres. Voici la distance qui sépare une boutique de sextoys et une école dans le centre de Paris. Le Tribunal Correctionnel de la capitale a été saisi par une plainte d'une association de familles catholiques. Mercredi, le tribunal a contraint le sex shop de fermer ses portes.  

Le "Love Shop" a ouvert ses portes en 2008 tout près d'une école élémentaire dans le centre de la capitale. Son gérant, Nicolas Busnel, a été reconnu coupable de ne pas avoir respecté la loi sur la protection de l'enfance, rapporte le site internet de 20 Minutes".


La liberté d’expression ne permet pas de bafouer l’honneur

Eric de Rus, professeur agrégé de philosophie dans l’enseignement catholique, a écrit un texte reproduit sur le site de l'archevêché de Paris, à propos de la pièce de Rodrigo Garcia, Golgota Picnic. Extraits :

"Ni une conception purement subjectiviste de l’art, ni l’histoire personnelle de l’artiste ne dégagent ce dernier de sa responsabilité à l’égard d’objets culturels dont le sens n’est pas entièrement à sa disposition. Car même en admettant que ce sens n’est jamais clos ni figé, ce qui suscite l’interprétation, cette dernière n’est pas pour autant un acte sauvage. Comme l’a montré Gadamer le sens compris n’en reste pas moins le sens de l’œuvre qui en constitue le point d’ancrage, le fond indisponible et non l’alibi.

Ici, au contraire, l’iconographie chrétienne de la crucifixion est purement et simplement identifiée à une exaltation morbide de la souffrance, au mépris de son sens théologique intrinsèque : le Christ qui aime jusqu’au bout et assume toute l’épaisseur de la condition humaine. Plus encore, tirant quelques paroles du Christ hors de leur contexte, Rodrigo Garcia interprète arbitrairement, unilatéralement, et donc malhonnêtement, son message d’amour comme un appel à « la guerre contre tous ». [...]

En vérité, à aucun moment le propos de Rodrigo Garcia ne nous hisse jusqu’au Golgotha. Cette pièce fait le choix de ramper dans l’univers clos et glauque où elle se meut, où chacun ausculte sa propre agonie avec délectation, où nul n’en finit plus de mourir et de se repaître de laideur. Elle est bien là la grande douleur : que nous manquions ce Golgotha pourtant nommé, mais manifestement méconnu et trahi. Lieu où pourrait s’élever en chacun la question cruciale énoncée par le poète anglais John Done au XVIIè siècle : « Pourquoi ne meurt-on plus d’amour ? ». Pourquoi en est-il ainsi ? La pièce en est la pénible confirmation : faute d’un sens à donner à la vie, en l’absence duquel donner sa vie n’a plus de sens. [...]"


Une boutique d'objets pronographiques condamnée

Le tribunal correctionnel de Paris a déclaré coupable le gérant d'un love-store dont la boutique est située à 90 mètres d'une école, contre les 200 mètres réglementaires. Les sex-toys sont ainsi des objets pornographiques. Néanmoins, le tribunal correctionnel de Paris a dispensé de peine le gérant. Ce dernier veut faire appel.

L'établissement était poursuivi par une association de familles catholiques, qui invoquait la loi sur la protection de l'enfance de 1987, réformée en 2007, qui interdit "l'installation à moins de 200 mètres d'un établissement d'enseignement, d'un établissement dont l'activité est la vente ou la mise à disposition du public d'objets à caractère pornographique".

Cette information est issue d'un site d'un hebdomadaire qui illustre son article, par provocation, d'une photo des objets en question.


Le chiffre du jour

ATrouvé dans Minute :

"500 millions d’euros par an, soit 1,37 million par jour, dimanches et jours fériés inclus, c’est ce que nous coûte l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé). Ce chiffre a été fourni le 15 février par le gouvernement lors de l’annonce de la création d’un poste de délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme – ça manquait… –, placé sous la tutelle du ministère de l’Intérieur."


Le Nigéria bientôt purifié de ses chrétiens ?

Alexandre del Valle, auteur de La Nouvelle christianophobie, pourquoi on tue les chrétiens dans le monde aujourd’hui ?, décrypte pour le Salon Beige les évènements au Nigéria :

N"Depuis des années déjà, sur fond de réislamisation des 12 Etats du Nord du pays à majorité musulmane, le Nigéria premier producteur de pétrole d'Afrique, peuplé de 150 millions d’habitants, est le théâtre de violences ethno-religieuses de plus en plus meurtrières qui menacent l’unité même du pays. Ces violences intercommunautaires opposent grosso modo les ethnies musulmanes du Nord du pays, plus pauvre, aux ethnies chrétiennes originaires du Sud, plus riche. Elles ont déjà fait des milliers de morts et elles pourraient même, à terme, dégénérer en guerre civile. Il est vrai que cet antagonisme islamo-chrétien n’est pas nouveau. Mais il s’est nettement intensifié depuis le début des années 2000, lorsque la Loi islamique, la charià, a été imposée dans 12 Etats nordistes - gérés par des gouverneurs musulmans - aux minorités animistes et chrétiennes, qui refusent de devenir des citoyens de seconde zone. L’intensité du conflit est encore montée d’un cran à l’occasion de l’élection présidentielle d’avril 2011, lorsque le candidat de l'opposition, le général Buhari, musulman, originaire du Nord, a été battu par le président chrétien sortant, Goodluck Jonathan, originaire du Sud, élu avec 57% des suffrages. Loin de calmer le jeu, le candidat musulman, mauvais perdant, a mis de l’huile sur le feu en dénonçant les soi-disant « graves fraudes électorales dans le Sud chrétien » et en déplorant que le président n’ait pas renoncé à sa candidature au profit d’un candidat musulman, ceci au titre d’une coutume « d’alternance confessionnelle » contestée. Mais le président Goodluck Jonhatan n’a violé aucun point de la constitution et les observateurs internationaux ont salué la régularité de l’élection. Cette dénonciation des fraudes imputées au camp chrétien a contribué à attiser la haine des groupes islamistes du Nord, qui exigent la pleine application de la charià, contestent l’élection de « l’infidèle chrétien » Goodluck et appellent maintenant à « purifier » le Nord musulman de toute présence chrétienne et animiste.

Le principal artisan de cette déstabilisation interne et de cette vague de christianophobie éradicatrice, est le mouvement terroriste nigérien Boko Haram. Son seul nom est tout un programme, puisqu’il signifie littéralement "l'éducation occidentale est pêché". Lié à la fois à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI, implantée dans toute la région saharo-sahélienne), aux Talibans afghans, puis aux Shabbab somaliens, qui luttent eux aussi contre « tout ce qui vient de l’Occident chrétien » et qui ont fait de la Somalie une place forte de la piraterie, Boko Haram est une pièce centrale de l’internationale islamo-terroriste en Afrique sahélienne et saharienne. Et elle n’a pas fini de faire parler d’elle. La secte islamiste a en effet revendiqué la plupart des attentats terroristes qui ont visé les chrétiens et l’Etat fédéral depuis une dizaine d’année. Elle a également à son « actif » l’attentat-suicide perpétré en août 2011 contre le siège de l'ONU, à Abuja (25 morts), ceci alors même qu’elle avait été « détruite » en 2004 par l’armée nigérienne et que son chef avait été tué, ce qui en dit long sur sa puissance et ses ramifications au sein de la société…

Lire la suite "Le Nigéria bientôt purifié de ses chrétiens ?" »


Les étranges liens entre les frères Guérini, Squarcini et Sarkozy

Nicolas Sarkozy avait nommé son ami Bernard Squarcini (photo), le 27 juin 2007, patron de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), le contre-espionnage français. Mais ce dernier est rattrapé par l’affaire des frères Guérini. Jean-Noël, président socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône, et Alexandre, homme d’affaires, intéressent le juge Charles Duchaine. Minute enquête :

S"Sur recommandation de Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, Bernard Squarcini a été préfet de police à Marseille de 2004 à 2007. Il y a fréquenté Jean-Noël et Alexandre Guérini. [...] un élu marseillais, membre de l’UMP, avait confié à « Minute » que les deux enfants de Bernard Squarcini étaient employés au Conseil général, présidé par le socialiste Jean- Noël Guérini… [...] Jean-Baptiste [Squarcini], chargé de mission depuis décembre 2005 à «Treize Développement», une structure dépendant du Conseil général, et Anne-Sophie [Squarcini] employée au service communication de ce même Conseil général depuis 2008.

[...] le juge Duchaine [...] veut sa voir si l’embauche des Squarcini au Conseil général n’aurait pas enclenché un amical renvoi d’ascenseur… [...] Une écoute téléphonique réalisée le 27 avril 2009 laisse à penser que les Guérini ont bénéficié d’un mystérieux informateur, très haut placé. Ce jour-là, Jean-Noël appelle ainsi son frère Alexandre et lui confie qu’un « ami », depuis Madrid où il est en déplacement, lui a promis de les tenir informés de tous les développements de l’enquête: « Voilà je l’ai eu au téléphone… Il est allé voir la ministre de la Justice (Rachida Dati, ndlr) qui ouvre l’enquête sur toi, tu sais sur les marchés… » Alexandre s’étrangle: « Ho fan la fitche! C’est vraiment une salope! » Mais Jean-Noël le rassure, leur « ami » n’est pas n’importe qui: « Il maîtrise tout, c’est lui le patron… » Or ce 27 avril, le président Nicolas Sarkozy était en voyage officiel dans la capitale espagnole, à la tête d’une délégation où figurait notamment le patron de la DCRI, Bernard Squarcini. [...]"


Reynald Secher censuré par France Culture

Lu dans Présent :

S"L’émission était programmée pour jeudi dernier, 15 h 30, sur France Culture, et c’était un événement sans précédent : Reynald Secher, jadis éjecté de l’université française et d’une brillante carrière de professeur d’histoire pour avoir mis le doigt sur la réalité du génocide vendéen, était l’invité de Monique Canto, directrice de l’Ecole normale supérieure, pour parler de son dernier ouvrage. Où il enfonce le clou. Ayant eu accès à des documents d’archives jusqu’ici inédits, Reynald Secher a montré dans Vendée, du génocide au mémoricide : mécanique d’un crime légal contre l’humanité que les grands noms de la République, les Carnot, les Barère, les Robespierre, les Billaud-Varenne, ont personnellement dirigé et fait mettre en œuvre l’extermination des Vendéens alors qu’ils étaient déjà militairement battus. Ce « génocide par petits bouts de papier » commence à faire parler de lui, d’autant que le livre, publié au Cerf, a été préfacé par William Goldnadel et comporte une postface de Stéphane Courtois.

Après de nombreuses recensions dans la presse (la « nôtre » mais aussi l’autre) et des passages à la radio (Radio Courtoisie, bien sûr, mais encore bien d’autres, de Radio Notre-Dame à Europe 1 en passant par France Bleue Rennes) Reynald Secher était donc invité par une grande radio publique de portée nationale. L’interview était enregistrée, annoncée. Elle a été déprogrammée à la dernière minute, tard mercredi soir ; cela a été fait de manière si maladroite que la page internet annonçant l’émission de remplacement de « Questions d’éthique », avec une autre invitée, Antonela Capelle-Pogacean (sur la Hongrie…) la barre d’identification comportait toujours les mots : http://www.franceculture.fr/emission-questions-d-ethique-vendee-du-genocide-au-memoricide-avec-reynald-secher-2012-02-23."

Comme le précise Reynald Secher à Présent, l'émission avait même déjà été enregistrée :

"j’ai été invité par madame Canto-Sperber le jeudi 16 février dernier, à 17 heures à la maison de la Radio. Je suis venu spécialement de Rennes où j’habite. L’émission s’est très bien passée. Mme Canto-Sperber ayant lu mon ouvrage m’a posé des questions en conséquence avec l’intelligence et le charisme qui la caractérisent. Son assistante, Mme Marie Dalquié, m’a bien précisé que l’émission devait être diffusée la semaine suivante, le jeudi 23 février, à 15 h 30, ce qu’ont confirmé la radio et les programmes, y compris sur le site de France-Culture. Ce n’est que la veille, très tard, que nous avons constaté cette déprogrammation. [...] Non seulement je n’ai pas été prévenu de cette déprogrammation, mais depuis lors personne, y compris l’assistante de Mme Canto-Sperber, Mme Marie Dalquié, ne m’a donné le moindre signe de vie malgré mes sollicitations, ce qui est plus que choquant. [...]

Si vous allez au Panthéon, au chœur, vous avez un ensemble dédié à la Convention entouré de députés la main levée en l’air. Le mensonge est tel qu’en  France, on honore des criminels. Prenons le cas de Carnot : il est lui-même au Panthéon, tout comme Marceau et combien d’autres. Nous sommes exactement dans la même situation que les Turcs vis-à-vis des Arméniens et France-Culture, radio officielle a joué son rôle que je qualifie de mémoricidaire."


Les séminaristes doivent apprendre le latin

Lu sur Riposte catholique :

S"Le 22 février 1962 – il y a juste cinquante ans – le Pape du Concile, le bienheureux Jean XXIII publiait la constitution apostolique Veterum Sapientia, consacrée à l’usage et à l’étude du latin. Elle préconisait notamment, comme le rappelle Messainlatino, la création  de l’Académie Latinitatis qui sera créé par l’autre pape du Concile, le pape Paul VI, par la lettre apostolique du 22 février 1964. Pour fêter les cinquante ans de Veterum Sapientia, cet institut organise un colloque pour déterminer sa réception et sa nécessité pour l’Église. Dans cette constitution [signée dans la basilique Saint-Pierre, ce qui est asse rare, NDMJ], Jean XXIII écrivait :

"le Siège apostolique a toujours veillé jalousement à maintenir le latin, et qu’il a toujours estimé que ce splendide vêtement de la doctrine céleste et des saintes lois  était digne d’être utilisé dans l’exercice de son magistère, et devait également être utilisé par ses ministres. Les ecclésiastiques en effet, de quelque nationalité qu’ils soient, peuvent aisément, grâce au latin, prendre connaissance de ce qui vient du Saint-Siège, et communiquer avec celui-ci ou entre eux. Cette langue est unie à la vie de l’Église, et sa connaissance, acquise par l’étude et l’usage, intéresse les humanités et la littérature, mais plus encore la religion, pour reprendre les termes de Notre prédécesseur d’immortelle mémoire, Pie XI, qui indiquait, en donnant des arguments à l’appui, trois qualités rendant cette langue particulièrement adaptée à la nature de l’Église : En effet, l’Église qui groupe en son sein toutes les nations, qui est destinée à vivre jusqu’à la consommation des siècles… a besoin de par sa nature même d’une langue universelle, définitivement fixée, qui ne soit pas une langue vulgaire.

Après avoir argumenté en faveur du latin, langue immuable et langue catholique, le pape Jean XXIII décidait notamment :

§1. Les évêques et les supérieurs généraux des ordres religieux veilleront à ce que dans leurs séminaires ou leurs écoles, où des jeunes gens se préparent au sacerdoce, tous aient à cœur d’obéir à la volonté du Saint-Siège sur ce point et observent scrupuleusement Nos prescriptions ici énoncées.

§2. Ils veilleront avec une paternelle sollicitude à ce qu’aucun de leurs subordonnés, par goût de la nouveauté, n’écrive contre l’usage de la langue latine, soit dans l’enseignement des sciences sacrées, soit dans la liturgie, ou bien, par préjugé, n’atténue la volonté du Siège apostolique sur ce point ou n’en altère le sens.

§3. Comme il est dit dans le Code de droit canon (can. 1364) ou dans les prescriptions de Nos prédécesseurs, les séminaristes, avant de commencer les études proprement ecclésiastiques, doivent apprendre le latin [...]. Personne en effet ne sera admis à faire des études de philosophie ou de théologie s’il n’est pleinement et parfaitement formé dans cette langue et s’il n’en possède l’usage. [...]"


11 novembre : journée « en hommage à tous les morts pour la France »

Lu dans Daoudal Hebdo :

A"Le Parlement a adopté la loi instaurant le 11 novembre comme une journée « en hommage à tous les morts pour la France ». Les socialistes étaient opposés au texte en première lecture, et ont finalement voté pour, parce que le Sénat a ajouté que « cet hommage ne se substitue pas aux autres journées de commémoration nationales ». Mais la précision ne fait que souligner la malignité de cette innovation. Les autres journées de commémoration garderont intacte leur raison d’être, seul le 11 novembre perd la sienne. Or elle était assez spécifique pour être conservée. L’argument selon lequel le dernier poilu est mort est ahurissant: s’il n’y a plus de vivant il n’y a plus de mémoire? La Première Guerre mondiale fut une effroyable boucherie européenne, et il serait bon de toujours se souvenir de cette sauvagerie dont furent capables des peuples dits civilisés. D’autant que cette hécatombe a détruit la chrétienté qui restait vivace dans de nombreuses campagnes, tout en détruisant également ce qui restait de l’empire catholique."


Conjuguer vie contemplative et engagement politique

Mgr Marc Aillet a rédigé la préface d'un nouvel ouvrage intitulé Hommage à Jeanne d'Arc, écrit par Jérôme Arnauld des Lions (pour le commander, cliquer sur l'image). Ce livre est composé de quarante textes introduits chacun par une présentation historique. Il retrace toute l’épopée de Jeanne d’Arc, de sa naissance à sa réhabilitation, illustrée par une iconographie riche et variée. Voici la préface :

J"Célébrer le sixième centenaire de la naissance de sainte Jeanne d’Arc, c’est faire un acte d’espérance. Il ne s’agit pas de rappeler le souvenir d’une femme d’un autre âge, ni d’exhumer les restes incertains d’une nouvelle Lucy, médiévale cette fois… Non, ce n’est pas de paléontologie dont il est question mais de politique et même de théologie politique. La mission de sainte Jeanne d’Arc continue. Plus que jamais celle-ci doit intercéder auprès de Dieu pour les Français, comme jadis. Ecoutons Benoît XVI : "Au début de 1429, Jeanne entreprend son aventure et parvient à rencontrer le Dauphin, le futur roi de France Charles VII, qui la fera interroger par ses théologiens, lesquels émirent un jugement positif, ne voyant en elle qu'une bonne chrétienne. (…) Le moment culminant de son action politique fut le couronnement de Charles VII à Reims le 17 juillet, rapidement suivi du début de sa passion. » [Audience du 26 janvier 2011]

En cette période sombre que traverse la France en 2012, l’heure est venue de conjuguer vie contemplative et engagement politique, au nom de Jésus et de l’Eglise, à la manière de Jeanne. Le Saint-Père ajoute : « Le lien étroit entre expérience mystique et mission politique est un des aspects original de la sainteté de Jeanne. » C’est surtout aux fidèles laïcs qu’il revient de prendre le flambeau et de saisir d’une main la bannière bien connue de la Pucelle d’Orléans. Au plus fort de la bataille, les doux noms de Jésus et Marie apporteront certainement la victoire, comme Dieu voudra, mais aussi la passion, à l’image du Crucifié.

La bergère de lorraine a fait de la Royauté sociale du Christ l’objet de son engagement politique. A ce sujet, écoutons encore Benoît XVI : « Jésus est contemplé par Jeanne comme le "Roi du Ciel et la Terre." Ainsi, sur son étendard, Jeanne avait fait peindre l'image de "Notre-Seigneur, qui tient le monde": icône de sa mission politique. La libération de son peuple est une œuvre de justice humaine, que Jeanne accomplit dans la charité, par amour de Jésus. Son exemple est un bel exemple de sainteté pour les laïcs engagés dans la vie politique, en particulier dans les situations les plus difficiles. »

Le drame du procès et de la mort de Jeanne ajoute à la grandeur de sa sainteté : immergée dans le mystère de l’Eglise, par amour, elle choisit de boire le calice jusqu’à la lie. La sentence des théologiens qui la condamnèrent au bûcher, loin d’atténuer la beauté de son sacrifice, la rapproche davantage de Jésus, lui-même trahi par les siens jusqu’en ses derniers instants.

La victoire définitive, sainte Jeanne d’Arc l’a obtenue et la connaît maintenant dans l’éternité bienheureuse ; puisse-t-elle intercéder pour la France et pour l’Eglise. Nous pouvons ainsi espérer un renouveau spirituel, moral et politique de notre pays, et, comme le suggérait Marthe Robin à plusieurs siècles de distance, l’action débordant de la prière portera alors vraiment son fruit.

Dans les pages qui vont suivre, le lecteur trouvera de quoi faire monter son action de grâce vers le Ciel. Un grand merci [à] Jérôme Arnauld des Lions pour son beau livre, qui est aussi un magnifique témoignage d’espérance."


Le principe de la solidarité est indissociable des 3 autres concepts de la DSE : bien commun, subsidiarité et dignité humaine

Le Cardinal Agelo Scola, archevêque de Milan, a donné la première conférence de Carême à Notre-Dame de Paris, sur le thème « Éthique chrétienne et vie en société ? ». Le Cardinal a redéfini le sens du terme solidarité, trop souvent galvaudé :

S"Parler de manière crédible de la solidarité [...] signifie contourner deux obstacles majeurs, qui sont désormais des lieux communs du discours dominant : d’une part, la solidarité comme un terme purement rhétorique, sentimental, une invitation à « faire du bien », et, d’autre part, la solidarité comme un faux nez du capitalisme, une sorte d’étiquette destinée à maquiller un modèle économique souvent brutal, en échangeant des richesses contre des «aides humanitaires». Il est bien évident, dans un cas comme dans l’autre, qu’il ne se trouve aucune exigence éthique, et encore moins d’espérance spirituelle [...].

Les principes de la doctrine sociale de l’Église, comme le rappelle le Compendium (§ 162-163), principes au nombre desquels se trouve évidemment la solidarité, doivent toujours être compris dans leur unité, leur interaction et leur articulation. Considérer à part le seul concept de solidarité est donc déjà une erreur : c’est pour cela que le pape Benoît XVI, à la quatorzième session de l’Académie pontificale des sciences sociales, a souligné que la solidarité était indissociable de trois autres concepts fondamentaux de la doctrine sociale : le bien commun, la subsidiarité et la dignité humaine.

L’idée est en effet la suivante : pour qu’on puisse parler de solidarité, il faut reconnaître un bien social commun, qui est surtout le bien de l’être-ensemble (en commun). La solidarité est l’expression du partage de ce bien commun dans les profits et les charges sociaux. D’autre part, si nous voulons jouir de ce bien commun sans léser la dignité humaine, il convient de ne pas mépriser (de façon paternaliste) les acteurs sociaux : c’est à cela que sert la subsidiarité, qui exprime l’initiative (personnelle ou collective), fondamentale, et ne pouvant pas se réduire à la société prise dans son ensemble. La construction articulée qui en ressort est en forme de croix ; Benoît XVI a même dit : «Nous pouvons tracer les interconnections entre ces quatre principes en plaçant la dignité de la personne au point d’intersection de deux axes, un axe horizontal qui représente la « solidarité » et la « subsidiarité », et un axe vertical, qui représente le bien commun ».

Ce schéma contient donc deux axes que nous devons suivre si nous voulons abolir les lieux communs du discours sur la solidarité.

  1. sur l’axe horizontal : on ne peut pas respecter la dignité humaine (autre lieu commun ) si l’on n’est pas solidaire de ceux qui sont en difficulté : mais une solidarité authentique doit respecter la liberté d’initiative des personnes. Si la subsidiarité est la garantie du droit irréductible de la personne à être un acteur et non pas un objet dans la société, la solidarité est la garantie de l’appartenance à cette société : c’est une double dimension, qu’il convient d’exprimer et de respecter si l’on veut garder à la personne humaine toute sa dignité dans les relations sociales.
  2. sur l’axe vertical : le bien commun est le bien partagé dans l’agir social, qui n’est pas directement perçu comme un bien possédé, mais qui doit être voulu et recherché : la société est maxime opus rationis, elle est principalement une œuvre de la raison. Au fondement de la société se trouve un bien personnel qui fonde et excède à la fois le bien commun : le bien commun des personnes, ainsi compris, ne s’épuise pas dans un bien historique, mais il reste ouvert en permanence comme le bien des personnes considérées en tant que telles ! De sorte qu’on ne peut pas respecter la dignité humaine dans son intégralité sans esquisser une perspective eschatologique d’achèvement de la personne et de toutes les personnes. [...]"

 

 


Toutes les images de campagne sont fournies par les candidats

Dans Minute, Jean-Marie Molitor dénonce la collusion entre la télévision et les politiques :

M"C’est Nicolas Sarkozy, qui, en 2007, avait inauguré la méthode: lors de ses réunions publiques, les seules images retransmises à la télévision – celles de ses discours comme celles des assistances – étaient celles fournies par l’équipe technique du candidat. TF1, France 2 et toutes les autres télévisions, notamment les « chaînes d’information » comme LCI et iTélé, s’étaient pliées à cette exigence, se bornant à se faire les propagateurs d’une image contrôlée [...]. Durant son quinquennat, Nicolas Sarkozy a usé et abusé de la méthode: la totalité des images de ses discours, la quasi-totalité des images de ses déplacements elles-mêmes furent mises en scène, filmées, cadrées, millimétrées par son équipe – TF1, France 2, France 3 et les autres n’ayant pas le droit d’installer leurs caméras, juste celui de reprendre et de montrer aux Français la belle imagerie officielle…

On aurait pu penser que, las d’être ainsi instrumentalisées, les chaînes de télévision se seraient rebellées (...] au nom, comme le stipule la Charte d’éthique des journalistes, du « droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste », droit « rappelé dans la Déclaration des droits de l’homme et la Constitution française ». [...] Or non seulement les directions de toutes les chaînes de télévision ont capitulé devant les diktats des hommes politiques, mais les journalistes et leurs syndicats sont restés muets et la pratique s’est propagée. [...] Parfois, le téléspectateur en est informé, comme dimanche dernier pour le meeting de Marine Le Pen à Châteauroux où BFM TV a eu « l’honnêteté » de faire figurer cette mention à l’écran: « Images fournies par l’équipe de la candidate ». Le plus souvent, rien ne vient informer le téléspectateur/ électeur qu’il suit un programme de communication – pour ne pas dire de propagande [...]"


Usines à gaz électoralistes

Michel de Poncins dénonce les usines à gaz bricolées qui ne créeront pas d'emploi :

U"Sarkozy veut augmenter certains bas salaires par l'équivalent d'un treizième mois. Pour payer, il faudra alléger les cotisations salariales et supprimer la prime pour l'emploi (PPE). Les ordinateurs ont tourné et il paraît que tout s'équilibre dans les tuyaux. Les textes seront évidemment bourrés de complications. Bien entendu, l'adversaire Hollande conteste les chiffres et chacun s'efforce de calculer les gagnants et les perdants, sur la base de statistiques tronquées. En tous cas, l'intérêt économique est nul car aucun accroissement de richesse ne se pointe à l'horizon.

Voici quelques éléments du programme de Hollande : création d'une banque publique d'investissement pour favoriser le développement des PME ; possibilité pour les régions de prendre des participations dans les entreprises stratégiques au niveau local, une partie des financements sera orientée vers l’économie sociale et solidaire, livret d'épargne industrie dont le produit sera entièrement dédié au financement des PME et des entreprises innovantes ; mise en place de 3 taux d'impositions sur les sociétés : 35% pour les grandes, 30% pour les PME, 15% pour TPE, modulation de la fiscalité locale en fonction des bénéfices réinvestis.

Rappelons aussi l’usine à gaz fabriquée par Borloo, à la suite de deux parlottes dénommées « Grenelle de l'environnement ». Ayant obtenu au nom de l'idéologie mensongère de l'écologie une sorte pouvoir absolu et illimité, il démolit l'économie et la société. Le mot fétiche est « développement durable », expression dont personne ne connaît la signification exacte.

A quoi attribuer cette multiplicité d'usines à gaz s'abattant aussi pestilentielle qu'un nuage de Tchernobyl ? Il est des causes multiples qui se surajoutent en se renforçant. Voici une liste non exhaustive : jeu démocratique quotidien, avidité du personnel politique et des compagnons de route, lobbies, corruption, bureaux immenses, administrations pléthoriques, pyramide insensée des collectivités locales ; les cent codes qui écrabouillent les Français et dont le raccordement est une tâche impossible, les idéologies régnantes et mensongères comme, parmi d'autres, la fausse « religion » de l'éolien, etc.

Le facteur commun mérite d'être énoncé ; C'est le principe des calamités, qui est une des bases de la « République Fromagère (RF) » et s'écrit comme suit : « Les Hommes de l'État par leur activisme coupable et incessant créent sans s'arrêter de nouvelles calamités. Dès lors qu'une calamité devient trop gênante ou apparente, ils adoptent de nouveaux dispositifs pour prétendument la corriger. Ce sont de nouvelles calamités qui comme une chaîne d'avalanches s'abat sur le pays » ; les explications listées ci-dessus trouvent un aliment permanent dans le principe des calamités.

Personne ne s'étonnera du champ de ruines qui résulte de la galaxie d'usines à gaz. Cela commence par les coûts insupportables de leur construction avec les lois, les décrets d'application et les circulaires. S’y ajoute tout le temps des fonctionnaires et des privés consacré à la compréhension et à la traduction des hiéroglyphes administratifs. Puis s’enchaînent les contentieux tellement nombreux que personne n'est jamais sûr de la loi. L'exemple parfait est celui du logement. Le principe des calamités fait qu'aucun dispositif ne marche ; les dispositifs s'entassent donc et les candidats à la présidentielle en promettent une couche supplémentaire. En arrière fond se trouve le principe totalitaire de l'abus de droit : celui qui connait si bien l'usine à gaz qu'il en tire profit peut être frappé à tout moment."


Beaucoup de problèmes sont liés à l'avortement

De Jeanne Smits dans Présent à propos des principes non négociables :

"Aucun grand parti politique ayant aujourd’hui quelque chance d’accéder au pouvoir ne les défend. Aucun.

SLa question de l’avortement n’est pas une monomanie. C’est un problème crucial. Un génocide. 220 000 morts par an avec la complicité de l’Etat, et toute l’organisation fournie. On n’y reviendra sans doute pas d’un seul coup législatif ; mais s’il n’y a pas un langage de vérité sur ce massacre sans précédent, il ne faut même pas espérer les « petits pas » qui pourraient inverser le cours des choses, pour mettre peu à peu fin à l’horreur. Affirmer le « droit à l’avortement » est une erreur philosophique et morale, une aberration qui justifie au fond toutes les violences dès lors que droit de vie et de mort sur l’enfant est reconnu à sa mère elle-même (comme l’affirmait Mère Teresa) ; c’est aussi le signe psychologique d’une incompréhension de ce que signifient ces milliers d’assassinats. [...] Nous payons le prix aujourd’hui de ce qui est en train de devenir un suicide national. Beaucoup de questions y sont liées [...] Mais comment y répondre si pèse sur leurs causes un tabou qui permet de reléguer leur exposition dans le champ d’action des grenouilles de bénitier ?"


Eurofédéralisme : 2 traités qui violent le traité de l'UE

Lu dans Daoudal Hebdo :

M"L’Assemblée nationale a voté le 21 février le « projet de loi autorisant la ratification de la décision du Conseil européen modifiant l’article 136 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne en ce qui concerne un mécanisme de stabilité pour les États membres dont la monnaie est l’euro » (ouf…), et le « projet de loi autorisant la ratification du traité instituant le mécanisme européen de stabilité ». Ces textes ont été votés dans l’indifférence générale. Une indifférence voulue et cultivée. Si certains citoyens voulaient vraiment savoir de quoi il s’agit, on leur dira qu’il s’agit simplement d’officialiser ce qui se fait déjà, à savoir l’aide des pays européens à un pays en difficulté. Le principe de cette aide n’est évidemment pas contestable, et le mécanisme est une affaire purement technique. Circulez, il n’y a rien à voir…

Or il s’agit de deux traités. Et de deux traités qui modifient radicalement la construction européenne, du moins telle qu’elle était définie dans les textes jusqu’à présent. Et comme ils modifient radicalement la construction européenne, on ne va surtout pas demander l’avis des citoyens, l’avis des peuples, l’avis des nations dépouillées de leur souveraineté. Laissez faire ceux qui savent : les parlementaires qui sont prêts à toutes les lâchetés, à tous les reniements, à tous les abandons de souveraineté pourvu qu’ils aient leur traitement en fin de mois et une belle retraite assurée. Pour instituer un mécanisme d’aide aux pays en difficulté, il faut en effet un premier traité qui modifie le traité européen, et un second traité qui institue le mécanisme. Pourquoi? Parce que c’est quelque chose qui est contraire au traité européen. Comme chacun le sait, le « mécanisme » existe déjà, et on l’a déjà fait fonctionner, deux fois, pour la Grèce. En faisant cela, on a violé ouvertement le traité de l’Union européenne, comme le reconnaissait Christine Lagarde. Et pour éviter les violations perpétuelles, on régularise la violation par un traité modifiant le traité. En effet, le traité de l’Union européenne (du traité de Rome au traité de Lisbonne) interdit que les pays membres viennent, en tant que tels, et en groupe, au secours d’un pays en difficulté financière. Parce que s’il en est ainsi, on n’est plus dans une Europe de nations souveraines, on est dans une Europe fédérale. Le « mécanisme européen de stabilité » est le premier traité techniquement fédéral de l’histoire de la construction européenne. Et on le fait passer grâce à la crise. Ce crime contre les nations ne soulève aucune contestation parmi les peuples, puisqu’il est travesti en geste d’altruisme, de solidarité européenne."


Pas de congé supplémentaire pour les catholiques de la fonction publique

Lu dans Minute :

S"François Sauvadet, ministre de la Fonction publique, a renouvelé une circulaire clairement discriminatoire, favorisant le communautarisme le plus échevelé. Dans son texte, paru le 10 février, il rappelle en effet aux préfets et sous-préfets que les employés de la fonction publique peuvent prendre des jours de congés correspondant à leurs fêtes religieuses. Ainsi, les juifs et les musulmans bénéficient-ils de trois jours chômés, tout comme les orthodoxes, alors que les bouddhistes n’en ont qu’un seul, pour la fête du Bouddha. La circulaire autorise encore trois autres journées pour « les fêtes arméniennes » (deux célébrations religieuses et la commémoration du génocide arménien, le 24 avril). Rassurez-vous, les adorateurs de l’oignon, eux, ne sont pas compris dans la circulaire… Et les catholiques, dans tout ça ? Comme toujours, ce sont les dindons de la farce, puisqu’ils n’ont droit à rien, la circulaire précisant que leurs principales fêtes « sont prises en compte au titre du calendrier des fêtes légales »… dont bénéficient également les juifs, musulmans, bouddhistes et autres."

Tout le monde n'a pas le lundi de Pentecôte par exemple. De même si l'on souhaite faire un chemin de croix le vendredi saint, il faut poser un congé.


Le Sénat vote les 2 traités créant le MES

Le Parlement français a donné son feu vert au Mécanisme européen de stabilité (MES), suite au vote du Sénat aujourd'hui. Le premier texte, qui modifie un article du traité de l'Union européenne, autorise la création d'un tel mécanisme, tandis que le second traité fixe ses modalités de fonctionnement.

Ces deux traités sont juridiquement distincts du pacte de stabilité budgétaire conclu entre 25 pays de l'UE, qui doit être officiellement signé le 1er mars mais un lien existe entre les deux car les prêts du MES ne pourront être accordés qu'à des pays membres du pacte.


Une équipe de France 3 Ile-de-France agressée par des voyous

France 3 détaille dans un communiqué :

"Ce matin, deux journalistes en reportage pour le 12/13 de France 3 Paris Ile de France à la cité de la Grande Borne à Grigny, accompagnées de leur opérateur de prise de son, ont été agressées par des individus cagoulés et munis de barres de fer. Elles ne sont pas blessées mais très choquées et ont déposé plainte au commissariat. La caméra leur a été volée".

Cette agression survient après celle d'une autre journaliste dimanche à la cité de La Grande-Borne, travaillant pour RMC. 


"La loi visant à réprimer la contestation de l'existence des génocides reconnus par la loi est contraire à la Constitution"

Telle est la décision rendue ce jour du Conseil constitutionnel.

Il s'agissait de la loi réprimant la négation du génocide arménien. Il reste à savoir si cette décision vaut également pour les lois antérieures.


Irlande : un référendum sur le pacte budgétaire

Contrairement à la France, les Irlandais seront consultés par référendum sur le nouveau traité européen concernant la discipline budgétaire. Le Premier ministre Enda Kenny a déclaré au Parlement :

"Le peuple irlandais sera invité à autoriser par référendum la ratification du traité de stabilité européen".


Paris Normandie en faillite : sauver un journal ou le transformer ?

Après France Soir et La Tribune, c'est au tour des quatre quotidiens normands du groupe Hersant (GHM) de déposer le bilan : Paris Normandie, Havre Libre, Havre Presse et Le Progrès de Fécamp. Selon l'OJD (qui certifie la diffusion, la distribution et le dénombrement des journaux, périodiques et de tout autre support de publicité), la diffusion totale des quatre quotidiens et de leurs suppléments a atteint 76 000 exemplaires en 2011, soit une baisse de 26 % depuis cinq ans.

Il a été demandé sur Facebook pourquoi il fallait sauver Paris Normandie. Seules 2 personnes ont voté à la proposition “ce journal est indispensable pour se tenir informé”. Les commentaires sont franchement critiques :

“Ce n’est qu’aux emplois et à l’activité économique que je pense, c’est-à-dire aux humains. Je ne vais pas m’apitoyer sur un journal qui ne livre aucune analyse critique (un édito, ça ne suffit pas !), et qui n’a pas su prendre le tournant de l’époque”

“Ce qui est dommageable dans cette éventuelle disparition, c’est la perte de travail pour certains. Pour le reste, je ne vais pas regretter Paris Normandie, son contenu indigent et son absence d’esprit critique.”

Une BONNE presse quotidienne régionale est indispensable

“Et pour ce, il faut qu’elle soit libre en ayant des lecteurs.”

Sauver Paris-Normandie, pour ses salariés, sans doute. Mais, pour ses lecteurs, il semblerait qu’il faille surtout changer Paris-Normandie.


Ingérence de la CEDH dans l'organisation de l'Eglise orthodoxe

De Massimo Introvigne (traduit par Benoît-et-moi):

"La Cour européenne des Droits de l'Homme à Strasbourg - qui ne fait pas partie de l'Union européenne, mais d'une institution différente, plus ample, le Conseil de l'Europe, qui comprend également des pays géographiquement européens mais qui ne sont pas dans l'Union - a rendu public les motivations d'une sentence concernant l'Eglise orthodoxe, mais qui est potentiellement très dangereuse pour la liberté religieuse.

Dans son arrêt Sindicatul Pastorul cel Bun c. Roumanie, publié le 31 janvier dernier, la Cour [...] a pris en considération le cas d'un syndicat de prêtres orthodoxes en Roumanie, que les autorités roumaines ont refusé de reconnaître, pour trois raisons.
La première est que dans le droit du travail roumains, les dirigeants, en particulier ceux de la fonction publique, ne sont pas autorisés à former des syndicats, et les prêtres orthodoxes sont assimilés à cette catégorie.
La seconde est que, dans une certaine mesure, le système civil de Roumanie post-communiste reconnaît l'ordre canonique de l'Église orthodoxe, lequel exclut la possibilité pour les prêtres de s'organiser en syndicats.
La troisième est que le principe de liberté religieuse doit donner la priorité à la liberté de l'Eglise orthodoxe de s'organiser comme elle l'entend en ce qui concerne le principe - important, mais hiérarchiquement inférieur à la liberté de religion - de a liberté d'association.

Les prêtres syndicalistes roumains ont porté l'affaire devant la Cour de Strasbourg, qui leur a donné raison. [...] la Cour précise également que «le statut du Syndicat [de prêtres] ne contient rien qui soit contraire à la foi de l'Église [orthodoxe]». Une affirmation de ce type présuppose que la Cour a compétence pour connaître ce qui est ou n'est pas contraire à la foi du Patriarcat de Roumanie, ce qui est manifestement absurde.

Mais c'est sur le point de la liberté religieuse que l'arrêt suscite une alarme particulière. Les juges de Strasbourg affirment que les prêtres orthodoxes roumains reçoivent un salaire du Patriarcat: donc, sont des employés. Et «la relation fondée sur un contrat de travail ne peut pas être "cléricalisée" au point d'échapper aux règles normales du droit civil». En réalité, c'est le contraire qui est vrai. Le sacerdoce n'est pas un simple travail comme un autre. Ceux qui choisissent de devenir prêtres savent bien que ce choix impose des renoncements, y compris celui d'interagir avec son "employeur" - l'Église - selon les paramètres habituels du droit qui s'applique à ceux qui travaillent dans un bureau ou une usine.

Comme l'a observé Grégor Puppinck, directeur de l'European Centre for Law and Justice, un centre spécialisé dans la protection de la liberté religieuse, [...]  [i]l s'agit [...] d'un pas en arrière par rapport à l'arrêt d'appel dans l'affaire du crucifix en Italie, où il a été reconnu qu'il n'existe pas un droit unique européen en matière de religion et que la Cour doit reconnaître les spécificités nationales, en particulier dans les cas où une religion - le catholicisme en Italie, mais aussi l'orthodoxie en Roumanie - apporte une contribution particulière à l'identité nationale, qui ne peut manquer de trouver une reconnaissance juridique particulière."


La Nouvelle évangélisation passe d'abord par la famille

Le Conseil ordinaire du Secrétariat général du Synode des évêques vient de tenir sa septième réunion, en vue de la XIII Assemblée générale ordinaire d'octobre, consacrée à la nouvelle évangélisation. Dans un communiqué, le Secrétaire général Mgr. Nikola Eterovic rappelle que

« le lieu premier de la transmission étant la famille, il faut expliquer aux jeunes la nécessité d'apprendre à vivre la foi chrétienne dans le cadre de l'expérience familiale. La mission de la famille doit être prolongée par les institutions ecclésiales, puis dans la liturgie, les sacrements et la prédication. Il faut développer les missions paroissiales et la piété populaire, et donner leur place aux mouvements et nouvelles communautés ecclésiales ».


Le Père Noël revient en février, mais juste pour les banques

De Philippe Herlin :

"Mercredi la Banque Centrale Européenne (BCE) va en effet ouvrir ses guichets "sans limite" pour proposer des prêts à 3 ans à 1 % l’an. Toutes les demandes des banques seront satisfaites. Lors de la précédente opération, et première du type, le 22 décembre dernier, 523 banques avaient ainsi emprunté 489 milliards d’euros ! [...]

Le bilan des banques reste problématique, les créances pourries sont nombreuses, la solvabilité de nombre d’entre elles reste posée. Mais en empruntant à 1 % pour acquérir ensuite des emprunts italiens rapportant 3 à 4 %, la banque peut refaire un peu ses marges. C’est facile, beaucoup le font, d’où la baisse des taux sur les emprunts d’État en zone euro. [...]

Dans trois ans, il faudra rembourser… Sur les 523 banques qui se sont présentées au guichet en décembre, combien seront capable de le faire, ou simplement encore en vie ? [...] Nous sommes dans une fuite en avant, mais au ralenti, on ne s’en rend pas bien compte. Ces prêts géants se rajoutent à d’autres opérations que mène la BCE (rachat de dette souveraine sur le marché secondaire, prêts en dollars aux banques en difficulté qu’elle emprunte elle-même à la réserve fédérale américaine). La montagne de dette continue de grandir, les risques d’augmenter, la période actuelle n’est qu’une rémission."

Et tout ceci avec la connivence de nos hommes politiques.


Réticences de l'Allemagne sur le MES : un sommet de la zone euro annulé

Le sommet des dirigeants de la seule zone euro prévu le 2 mars a été annulé. Le président du Conseil de l'UE, Herman van Rompuy, avait prévu de réunir les dirigeants des 17 pays de la zone euro afin de lancer les discussions sur la dimension du Mécanisme européen de stabilité (MES). Mais le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a prévenu qu'une décision ne serait pas nécessairement prise à cette réunion.  Les réticences de l'Allemagne sèment le doute.


La fin de vie n'est plus un problème d'ordre législatif

Louis Puybasset, directeur de l'unité de neuro-réanimation chirurgicale du groupe hospitalier Pitié-Salpétrière, et Claude Evin, ancien ministre des affaires sociales et de la santé, écrivent dans Le Monde :

"Soyons clairs : la fin de vie n'est plus aujourd'hui en France un problème d'ordre législatif. C'est un problème culturel qui concerne aussi bien les soignants que les soignés. Nommons les choses par leur nom. Se prononcer en faveur de l'euthanasie consiste désormais à vouloir légaliser l'injection létale de barbituriques et de curares. Il s'agit en pratique d'exiger du personnel soignant qu'il donne activement la mort, c'est-à-dire qu'il arrête le cœur du malade pour traiter sa souffrance. Si les Français demandent légitimement et majoritairement à mourir dans la dignité, peut-on pour autant imaginer qu'ils adhèrent en masse à cette démarche ? Contrairement à l'idée largement répandue, l'euthanasie ne renforce pas le droit des malades mais augmente encore, paradoxalement, le pouvoir des médecins. C'est en réalité un geste d'une grande violence qui n'apaise pas la fin de vie des patients et de leurs proches mais qui, au contraire, multiplie les deuils pathologiques et génère une division des équipes soignantes. Ce que l'on présente comme une idée progressiste, qui pouvait encore faire illusion dans les années 1970, lorsque les moyens de lutte contre la douleur étaient limités et les médecins souvent enfermés dans la toute-puissance, est un concept devenu archaïque.

Quant à la Belgique et aux Pays-Bas souvent érigés en modèles sur le sujet, il est faux de prétendre que leur système ne connait aucune dérive. La légalisation de l'euthanasie remet en cause dans ces pays les interdits, fondements de toute civilisation, qui s'effacent peu à peu au profit des habitudes prises. Ainsi la proportion des euthanasies non voulues y est-elle élevée. Les médecins hollandais avouent eux-mêmes que les traitements sont arrêtés parfois très rapidement dans leur pays pour des raisons purement économiques. Les euthanasies pratiquées sont d'ailleurs souvent suivies de prélèvements multi-organes en Belgique flamande. De plus, la tombée d'un tabou génère toujours une nouvelle revendication. L'ordre des médecins hollandais défend ainsi à présent l'euthanasie des patients âgés "souffrant de la vie" ou victimes de démences. On le voit, l'euthanasie légalisée entraîne un changement complet de la culture du soin et du rôle social de la médecine. Voici ce qui arrive quand on a la naïveté d'autoriser par la loi un acte qui doit rester une transgression. [...]"


La justice française décourage l'esprit d'entreprise

Lu sur Hashtable :

"Régulièrement (et particulièrement en période électorale) revient la question de savoir ce qui fait qu’en France, le taux de chômage est aussi élevé. Bien sûr, on peut trouver une explication dans la conjoncture économique actuelle, particulièrement rude. La structure des charges qui pèsent sur l’emploi forment une autre raison souvent invoquée. Ces deux facteurs sont, clairement, les plus visibles. Pour ma part, j’en identifie un troisième, plus profond. [...]

Suit une récente affaire dans laquelle la justice, en donnant tort au patron d'une PME, condamne toute la société. Dans une autre, la justice interdit à 2 sociétés de mettre en oeuvre une plan social.

"En réalité, il règne maintenant en France un esprit si farouchement opposé à l’entrepreneur, si résolument opposé au patronat, si viscéralement en contradiction avec la volonté de laisser les plus courageux d’entre nous fonder des sociétés que, petit à petit, la création d’entreprise s’étiole. Le maillage des PME s’effiloche pour ne plus laisser que des grands groupes, français ou étrangers, avec des reins juridiques suffisamment solides pour répondre à toutes les demandes farfelues, incessantes et changeantes de l’administration.

Fondamentalement, tout en France a été organisé pour saper les volontés. Créer une entreprise, devenir patron, c’est, avant tout, prendre un risque et désirer valoriser son savoir-faire en dehors des structures balisées du salariat. Mais voilà, en France, créer une entreprise est d’abord ressenti comme une façon de faire son intéressant, de se démarquer, pour, essentiellement, s’enrichir. Dès lors, le patron est vu systématiquement, par la Justice, l’administration fiscale et territoriale, comme un fieffé loustic qui fera tout ce qu’il peut pour dissimuler ses revenus et éviter le juste impôt. Le patron est, par défaut, celui qui fera régner l’oppression sur le salarié. Le chef d’entreprise est ressenti, systématiquement, comme le Goliath que chaque petit David, qu’il soit bureaucrate ou syndicaliste, se sentira le devoir de dézinguer. Mais là où le David biblique décocha un caillou bien ajusté à Goliath, en France, ce sont des millions de Davids qui décochent, sans arrêt, des millions de grains de sable, de cailloux et de fourberies à chacun des Goliath qui se sera dressé, un peu naïf, sur leur chemin.

À force, non seulement entreprendre devient un véritable calvaire ou seule la connivence avec les politiciens locaux permet de s’en sortir, mais elle épuise tant de monde que chaque entreprise qui ferme décourage plusieurs autres vocations qui ont vu les obstacles absurdes, lamentables et/ou ubuesques jetés par les administrations, les syndicats, la justice et le reste.

[...] Et là, c’est superbe : si l’entreprise marche, le peuple des jaloux, toujours fort de ses millions de membres, jettera à la face du patron qui a réussi tout ce que le socialisme peut produire de gentilles incitations à se départir de cette réussite qui pour aider les pauvres, les sans-grades, les tristes, les malheureux. Et pan la taxe, et pan l’impôt, et pan le redressement, et pan les contrôles multiples. Fallait pas se lancer, mon canard."


Frédéric Mitterrand se prend pour un artiste

Lundi sur Europe 1, Frédéric Mitterrand a expliqué, suite aux Oscars remportés par le film The Artist :

"Je pense aussi qu'il y a eu quelque chose qui a du jouer auprès de l'Académie américaine du cinéma, c'est que lorsque je suis allé les voir il y a six mois, ils n'ont pas arrêté de me poser des questions sur Hadopi, pour savoir comment ça marchait, comment on protégeait les droits des créateurs et en vérité leurs questions c'étaient des encouragemets. Et je pense que les membres de l'académie du cinéma, qui ont tous été à un moment ou à un autre des créateurs, qui veulent protéger leurs droits, sont très sensibles au fait qu'un fllm qui fait l'éloge d'Hollywood est un film fait par des Français qui sont précisément des gens qui sont en tête pour la portection du droit d'auteur".