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Mgr Fellay à Rome : « Nous sommes prêts »
Impossible de revenir sur la légalisation de l'avortement?

Trucage des chiffres sur "l'homoparentalité"

Lu ici, suite au refus de François Fillon d'accepeter le "mariage" homosexuel :

"Rappelant qu'aujourd’hui, selon l'Insee, 55,8% des enfants naissent hors mariage et que, selon ses propres chiffres, 300.000 enfants vivent dans un foyer homoparental, l'association [les Enfants d’Arc En Ciel - L’Asso!] se demande, sur le mode de l'ironie, si François Fillon compte interdire les divorces et les naissances hors mariage et s'il a l'intention de retirer ces 300.000 enfants des foyers homosexuels "qu'il considère dangereux"."

Comme d'habitude, le lobby homosexualiste grossit les chiffres pour les besoins de son argumentaire. Sur le site de l'Institut National de la Démographie, on peut lire :

"Selon l’Institut National des Etudes Démographique, en 1999, 0,3 % des couples sont constitués de deux personnes de même sexe déclarant une vie en couple, à quoi s'ajoutent 0,6 % d'« amis » de même sexe qui ne se disent pas explicitement en couple mais en constituent vraisemblablement un (Digoix, Festy, Garnier, 2004 ; Festy, 2006). Au total, les couples corésidents de même sexe avoisineraient 1 % du nombre total des couples, chiffre analogue à celui des pays voisins.

En posant qu'un couple de même sexe sur dix vit avec des enfants et que ces couples ont en moyenne deux enfants (à l'instar des couples de sexe différent), P. Festy aboutit en 2005 à une estimation situant le nombre d'enfants résidant avec un couple de même sexe dans une fourchette de 24 000 à 40 000, la grande majorité vivant avec un couple de femmes."

A ce chiffre, l'Association des Familles Homoparentales invente celui-ci :

"Mais cette estimation privilégie la configuration la plus facile à saisir dans un recensement : le couple de même sexe vivant dans le même logement. En revanche, les couples non cohabitants et les enfants qui vivent ailleurs ne sont pas recensés. L’ADFH et les autres associations homoparentales françaises établissent à 250.000, le nombre d’enfants vivant avec au moins l’un des parents homosexuel."
Et voilà comment on arrive à multiplier par 7 ou 8 la réalité ! 

Commentaires

C.B.

D'où l'intérêt
1) de toujours citer ses sources, et de préférer celles qui sont communicables à celles qui sont obscures
2) autant que possible d'en chercher plusieurs, d'inspiration différente (par exemple; s'il y a convergence entre une estimation provenant de l'industrie, basée sur des calculs relevant des habitudes de consommation, et une provenant d'études sociologiques, basées sur des enquêtes demandant aux intéressés de décrire leurs pratiques, on a plus de chance d'avoir une donnée assez fiable, ne prenant pas pour argent comptant les avis ou opinions des uns ou des autres).
"L’ADFH et les autres associations homoparentales françaises établissent à 250.000"
quelles sont leurs méthodes pour aboutir à cette valeur: les opinions de cinquante lobbyistes auto-proclamés experts?

Saint-Plaix

Les statistiques sont une discipline redoutable qui permet d’habiller à peu près n’importe quoi d’une justification en matière de démonstration scientifique car elles reposent sur une ossature mathématique complexe - dont les spécificités ne sont jamais évoquées – ce qui permet de faire dire ce qu’on veut de façon « démontrée » pour peu que le cadre des hypothèses évoquées dépasse un tant soit peu les impératifs de la modélisation...ce que bien entendu les protagonistes de la chose se gardent bien de souligner...
Winston Churchill, qui avait bien compris tout le parti que l’on pouvait politiquement en tirer, soulignait déjà il y plus de soixante ans: « Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même manipulées »...Quel aveux !
L’ignorance en matière de méthodologie conduit à des âneries redoutables...
L’exemple qui suit (hélas parfaitement véridique) a fait longtemps la joie de mes élèves...
Un célèbre proctologue californien du début des années soixante ayant constaté que sur 34 cas de cancer du colon inopérable, 27 patients étaient opérés de l’appendicite, énonça doctement dans une note que "l’appendicectomie était un facteur cancérigène".(sic!)
Bien entendu la parution de ce monument d’imbécillité dans des revues médicales internationales lui conféra une certaine notoriété, avérée par la « démonstration » statistique de la chose...
Evidemment personne ne souligna qu’un effectif de 34 personnes ne constitue en rien un échantillon représentatif de la population, ce qui rend déjà toute référence statistique totalement usurpée, ni surtout - à une époque où cette opération était fort à la mode - que 27 / 34 représentaient une proportion d'environ 80%, soit la proportion de la population opérée alors de l’appendicite !
Si ce brillant praticien avait été nutritionniste, nul doute qu’il aurait expliqué que puisque 80% des obèses présentant une addiction aux hamburgers étaient opérés de l’appendicite...L’appendicectomie conduisait à cette addiction !!!
Dans l’article qui nous occupe, la brillante manipulation qui conduit à la « démonstration statistique » repose sur une petite phrase qui passe quasiment inaperçu dans l’énoncé des hypothèses énoncées pourtant par l’autorité suprême en la matière : l’INED
Nous lisons bien : « En posant qu'un couple de même sexe sur dix vit avec des enfants et que ces couples ont en moyenne deux enfants (à l'instar des couples de sexe différent), P. Festy aboutit en 2005 à une estimation... »
D’où sort ce fait « posé » en préalable que 10% des familles (seulement) auraient des enfants - et en auraient deux!!!
Là on pourait effectivement se faire du souci pour la natalité!!!
Tout autre commentaire serait superflu...
Il est évident que partant de là, on arrive « statistiquement » à n’importe quoi...

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