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220 000 avortements par an, ce n'est pas encore assez pour le PS

C'était une promesse de François Hollande: faciliter l'accès à l'avortement. En mars dernier, il s'est engagé à doter tous les établissements hospitaliers publics d'un centre IVG et à rembourser l'IVG à 100%, contre 70% à 80% aujourd'hui.

Le ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, explique que l'accès à l'avortement serait compliqué :

"Il faut mettre fin à une situation insupportable avec des femmes qui se retrouvent contraintes d'aller avorter à l'étranger. Ceci implique de veiller à ce que la loi sur les délais légaux soit appliquée".

 

Commentaires

PK

Bon courage pour trouver du personnel : même dans les centres existants, il n'y a pas assez...

À moins d'aller importer des internes au rabais en Afrique du nord ? Ça marche bien dans les services d'urgence et ailleurs...

Yvon

Une belle chanson du groupe québécois "Dégénération"

"Et puis toi ma petite fille, tu changes de partenaire tout le temps
Quand tu fais une c...ie, tu t'en sors en avortant ..."

Pour écouter la chanson, cliquer sur le lien ci-dessous
http://www.youtube.com/watch?v=Z1eUMVjwuAE

l'anarcho

Pourquoi faire un ministre des droits des femmes ? Elles ont droit à tout les femmes d'aujourd’hui... si bien qu'elles deviennent comme des hommes... jusqu'à vouloir faire porter le bébé dans le ventre du père pour l'égalité...

Sancenay

Autrefois "les hussards noirs de la républiques" qui avaient conservé tant bien que mal quelques liens avec la loi naturelle enseignaient qu'une population jeune et croissante assurait à un pays un marché intérieur dynamique et profitable à son économie.

Pour nos "modernes" échappés de l'Ena , la crise ne doit sans doute pas être encore suffisamment sensible pour prendre en compte cette donnée naturellement incontournable.

Il est vrai que lorsque l'on fait ( en gros, en très gros même ) dans "l'export" de la révolution on peut sans doute se passer de marché intérieur!

Ainsi en tout cas se vérifie-t-il chaque jour que la religion du progrès pour l'humanité a ses dogmes partagés tant par les figurants de droite que de gauche de cette divine comédie de dieux manifestement tombés sur la tête.

Denis Merlin

Invoquer les droits de l'homme pour les bafouer, c'est toujours la même rengaine. Tuer les filles en invoquant le droit des femmes, il fallait y penser !

Oktavius

@ Yvon ; merci de me faire connaître cette chanson !

Estran

Une information que vous ne retrouverez quasiment jamais reprise par les médias : François Mitterrand n'était pas favorable au remboursement de l'avortement.

senex

Chaque avortement alourdit la dette de la France devant la Justice Divine.Quelle agence nous donnera la cote actuelle de la "fille ainée "?Parce Domine.

incongru

enfants Français ou enfants immigrés?

vouters beatrice

Je comprends mal comment vous pouvez affirmer que François Mitterrand n' était pas favorable au remboursement de l'avortement alors que cette mesure figurait à la fois parmi celles prévues par le programme commun de la gauche rompu en 1977,dans les propositions de gouvernement du parti socialiste en 1981 et dans le programme électoral de Mitterrand.En outre,le remboursement à70% fut effectif dès la loi Roudy,ministre des droits de la femme de Mitterrand en 1983.

vouters beatrice

Il s'agit non pas d'un remboursement Sécurité Sociale à 70% mais à 80%.

Estran

Le remboursement de l'avortement ne figurait pas dans les 110 propositions du candidat Mitterrand en 1981. Je n'ai pas pu vérifier pour ce qui était de la campagne des Législatives de la même année, et n'ai pas cherché à le faire pour le programme commun (qui, rappelons-le, précédait la loi Veil).

L'opposition - certes timide (du moins pour ce que le grand public est en mesure de savoir) mais réelle - de François Mitterrand à cette mesure a été révélée, il y a quelques années, pas son premier ministre d'alors, Pierre Mauroy.

En marge d'une réunion ministérielle, le Président lui avait fait remettre un papier sur lequel il avait inscrit son souhait en la matière.

L'information a d'abord paru dans le quotidien Le Monde, avant d'être reprise par l'hebdomadaire Valeurs Actuelles.

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