Christian Vanneste quitte l'UMP
19 juin 2012
Car il n'en avait pas été formellement exclu :
"Inscrit au RPR dès 1977 puis à l’UMP en 2002, j’ai toujours fait preuve d’une grande fidélité à ma famille politique.
En 2007, l’UMP m’a privé de l’investiture sous prétexte qu’une condamnation avait été prononcée contre moi. La Cour de Cassation a annulé sans renvoi cette décision. J’ai pour ma part rejoint le parti et le groupe à l’Assemblée dès ma réélection. J’ai pu constater que mon ami Éric ZEMMOUR dont la condamnation est devenue définitive avait été lui accueilli très chaleureusement par le groupe à l’Assemblée Nationale, par la suite.
Toujours en raison du même sujet, mon opposition à la reconnaissance sociale d’une prétendue orientation sexuelle, génératrice d’identité et de communautarisme, j’ai à nouveau été privé d’investiture en 2012 et cette fois l’UMP a présenté un candidat contre moi.
Ma présence sur le terrain, mes interventions locales m’avaient valu le soutien des Maires divers-droite. Mon activité à l’Assemblée a été soulignée dans plusieurs classements, même si le groupe ne m’a guère favorisé dans ce domaine, puisqu’en tant que Président vous m’avez privé d’un rapport auquel je tenais énormément. Plusieurs de mes propositions demeurent d’actualité, et se trouvaient souvent en phase avec vos thèses : je pense à la Burka ou de manière plus essentielle à la TVA Sociale. [...]
Je n’ai pas été exclu de l’UMP parce que rien dans ses statuts ne m’empêchait de défendre des idées qui sont présentes chez beaucoup de nos adhérents et de nos sympathisants. J’ai, cependant, été méthodiquement assassiné politiquement : oublié des visites ministérielles, étroitement limité dans mes interventions, et privé d’une investiture d’une manière totalement injustifiée. [...]
Il me semble que le traitement que j’ai subi depuis 7 ans, et tout particulièrement depuis 4 mois de la part de l’UMP est assez unique dans son iniquité. Le parti a annoncé mon exclusion qui n’a jamais eu lieu, puis un retrait d’investiture, enfin mon intention de quitter la vie politique, dans le but évident de porter atteinte à la légitimité acquise aux yeux des électeurs sans qu’à aucun moment je n’ai pu être entendu par aucune instance, ni par vous-même. J’ai enduré ce traitement parfois avec colère. Aujourd’hui que vous avez assuré l’élection d’un jeune professionnel de la politique dans ma circonscription en m’écrasant sous le poids du papier, je crois nécessaire de vous annoncer ma démission d’un parti qui n’a plus rien de commun avec celui au sein duquel je m’étais engagé lorsque le gaullisme signifiait encore quelque chose."
Bon courage à vous Mr VANNESTE , bientôt vous reviendrez sur la scène avec la nouvelle droite et vous en tête avec des principes vrais et représentatifs des catholiques français .
Rédigé par : crockett | 19 juin 2012 à 08:45
Il reste à franchir le Rubicon...
Rédigé par : HS | 19 juin 2012 à 08:51
"lorsque le gaullisme signifiait encore quelque chose" Peut-être un problème originel ?
Rédigé par : LB | 19 juin 2012 à 09:00
Bienvenue chez lez parias de la politique française, M. Vanneste. Mais que diable alliez-vous faire chez les gaullistes, le RPR et l'UMP ?
Rédigé par : Jonas | 19 juin 2012 à 09:37
ALors, partant pour construire qque chose en unifiant PCD, MPF CPNT et CNIP ?
Le pardon (vis à vis du CNIP qui n'a pas voulu que vous en soyez le Psdt) vous grandirait encore.
A suivre avant le congrès de l'UMP, ou après, pour espérer récupérer qques ex Droite Populaire ?
Rédigé par : militantisme | 19 juin 2012 à 10:16
Je ne comprends pas que M. Vanneste ne se soit pas rendu-compte plus tôt que le RPR-UMP n'avait plus rien à voir, et de puis longtemps, avec le Général de Gaulle.
Venez chez les souverainistes, quels qu'ils soient, il y a de la place.
Rédigé par : YannH | 19 juin 2012 à 10:35
Ce que ces individus prétendument de droite lui ont fait subir ne sera pas oublié. Tellement facile...
Rédigé par : hypemc | 19 juin 2012 à 11:39
En 2008, Monsieur Christian Vanneste a bien, je crois, voté la ratification du Traité de Lisbonne ...
Rédigé par : papy | 19 juin 2012 à 12:26
Rien à voir avec le sujet mais intéressant quand même :
"Pédophilie à deux vitesses
16 juin 2010, 9:45 Auteur : Jean 4
Depuis de nombreux mois (pour ne pas dire années), nos chers médias ne cessent de nous abreuver en révélations sur la pédophilie pratiquée par l’Eglise catholique. Pourtant, la différence avec la médiatisation de la pédophilie en dehors de cette Eglise semble disproportionnée. Analysons si tel est le cas, et voyons quelles conséquences peuvent en être tirées." (...)
http://www.enquete-debat.fr/archives/pedophilie-a-deux-vitesses
Rédigé par : SD-vintage | 19 juin 2012 à 14:25
Il a mis du temps à comprendre, voire à faire semblant.
Il faut espérer,que s'il revient il ne va pas nous ressortir le concorde entre autres "visionnaires" cocoricos gaulliens.
Rédigé par : Sancenay | 19 juin 2012 à 15:15
Il en a mis du temps !
Rédigé par : gangan | 19 juin 2012 à 16:02
Monsieur VANNESTE, Vous avez été un militant politique remarquable de courage et de pertinence, un homme prophétique, mille bravos... que Dieu bénisse la suite de vos jours...
Rédigé par : vicenzo | 19 juin 2012 à 16:41
Un bel exemple de lucidité.
Bonne retrait à vous, M. VANNESTE, avec vos enfants et petits-enfants.
Rédigé par : Anne | 19 juin 2012 à 18:04
Je suis triste pour M. Vanneste qui est un homme de conviction, honnête et courageux. Le traitement dont il a été l'objet de la part de ses "amis" est une honte pour l'UMP. Triomphe de la lâcheté ! La France a besoin d'hommes comme lui. J'espère qu'il lui sera donné de servir encore notre pays.
P.G.
Rédigé par : GASTAL | 20 juin 2012 à 09:29