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"La situation est électrique et le diable est déchaîné de tous les côtés"

Lors d'une cérémonie d'ordinations de 11 nouveaux prêtres à Ecône, Mgr Bernard Fellay est revenu sur la reconnaissance canonique :

"«Même si nous devons souffrir avec la Rome actuelle il ne faut pas renoncer à Rome, tête de l’Eglise. Il ne faut pas se laisser dégoûter par tout ce qui se passe au point  de tout envoyer promener si j’ose dire. Sur nos relations avec Rome il n’y a pas grand-chose à dire. Les choses sont au point mort. Il y a un va et vient d’échanges de courriers, mais nous sommes revenus au point de départ et nous ne pouvons pas signer».


Supprimer des fêtes chrétiennes : une atteinte à la laïcité

Un prêtre défend la caractère férié desz fêtes chrétiennes. Extraits :

"On va me dire – et je l’entends déjà – : « encore un prêtre qui veut défendre son pré carré!». D’ailleurs, certains chrétiens le disent : les chrétiens ne seraient pas propriétaires du calendrier national ; nous sommes dans une République laïque. Eh bien justement ! Nous sommes dans une République laïque et c’est à cette cohérence-là que j’en appelle ! C’est cette laïcité-là que je voudrai défendre aujourd’hui, non pas de manière paradoxale comme certains me diront !

Quels problèmes posent cette fausse bonne idée ? Certes, on nous sert l’argument du respect des diverses religions … certes, les chrétiens sont aujourd’hui minoritaires dans la société française et la question est posée : de quel droit maintiendrait-on des fêtes religieuses pour une minorité de personnes qui pratiquent encore (c’est sûr qu’à l’Ascension, les cathos eux-mêmes sont plus enclin à faire le pont qu’à se préparer à la Pentecôte …) ? Certes, les chrétiens ne sont pas propriétaires d’un calendrier qui, aujourd’hui, va au-delà des seules croyances religieuses.

Oui … mais non … Et, permettez-moi de le dire sans détour : ceux qui s’arrêtent à ce genre d’argument ne veulent pas défendre l’homme tout simplement, et je les invite à y regarder de près … Derrière ce débat des jours fériés se posent en fait deux autres questions : qu’est-ce qui se cache derrière un jour férié ? Et, deuxième question : quelles conséquences quant à la liberté de l’homme ? Rien que ça !

Qu’est-ce qui se cache derrière un jour férié, au-delà du jour de congé individuel ?

Nos sociétés occidentales, nous le savons, deviennent de plus en plus individualistes. Or, un jour férié est aussi, et peut-être avant tout, un moment de communion nationale. C’est avant tout un peuple qui chôme ensemble, pour se retrouver en famille, entre amis, en nation. [...] Supprimer des jours fériés du calendrier pour les remplacer par des jours de congé que l’on prendrait quand on veut, c’est encore donner plus de place à cet individualisme croissant en laissant de côté ce qui est au fondement de la nature humaine : la société dans laquelle il vit !

La deuxième question est, à mon sens, plus grave : supprimer des jours fériés pour les remplacer par des jours de congé dont, dit-on, ils pourront être prévus pour les fêtes religieuses pose la question de la déclaration de notre foi. Ainsi les citoyens français seraient obligés de déclarer leur religion pour avoir tel jour de congé ou tel autre. La CNIL s’emballera sans doute face à un tel projet … Mais cela ne ferait-il pas naitre d’autres discriminations ? Ainsi, votre administration de tutelle, dans la fonction publique, acceptera-t-elle que vous ne veniez pas travailler en invoquant des raisons religieuses ? Permettra-t-on à un professeur ou un instituteur de prendre congé pour une raison religieuse alors que sa classe, elle, dans un établissement public, devrait venir travailler ? Le chef d’entreprise qui serait d’une confession différente de celle de ses employés sera-t-il contraint de choisir un jour férié pour son entreprise en fonction d’une majorité qui le réclame ? Les personnes non croyantes, que feront-elles ?

Et, in fine, une personne qui aurait réussi à obtenir un jour de congé pour une raison religieuse sera-t-elle obligée d’aller au culte, à la messe, à la mosquée, à la synagogue, pour prouver sa bonne foi ou pourra-t-elle prier comme bon lui semble, au risque de se faire accuser de prise de congé pour simple convenance, sans moyen de preuve ? Je vois déjà les curés ressortir leurs preuves de communion tels qu’on les distribuait aux enfants sages et pratiquants il y a plus de 50 ans !

Oui, la question est capilotractée … mais dans notre nos sociétés bien pensantes et surtout procédurières comme jamais, nous ne serons pas trop prudent ! Regardez ce qui se passe à la Cour Européenne des Droits de L’homme, si vous avez besoin d’en être convaincu … [...]

Derrière cette question se cache en fait la liberté de l’homme à pratiquer ou non une religion. Le droit de le dire de manière publique, ou non. Dans d’autres pays européens, la déclaration officielle de la religion pose des problèmes. N’ouvrirait-on pas les yeux ? Cette proposition risque d’empiéter tout simplement sur un droit fondamental de l’homme de pratiquer ou non une religion. Ne pas être obligé de dire que l’on s’est converti à une autre religion quand le cas se présentera nécessairement … Bref, d’être un homme libre de ses croyances et de ses pratiques religieuses. [...]

Quant à l’histoire de ces fêtes et leur origine dans notre calendrier, il faudrait être aveugle pour voir qu’elles font aujourd’hui un consensus de toute une nation et pas seulement des chrétiens. Les manuels d’histoire sont là pour le prouver. Je peux filer une bibliographie …"


Fribourg : une basilique pour la Fraternité Saint-Pierre

Le nouvel évêque de Lausanne, Genève et Fribourg (nommé il y a 6 mois), le dominicain Mgr Charles Morerod, a confié à partir du 1er septembre prochain la charge pastorale de la Basilique Notre-Dame, à Fribourg, à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre. La messe dans la forme extraordinaire du rite romain, célébrée jusqu’ici en l’église du Collège Saint-Michel et en d’autres endroits de la ville de Fribourg, ainsi que toutes les autres activités pastorales assurées par la FSSP à Fribourg, seront transférées à la Basilique Notre-Dame.


Le gouvernement affiche son intention de détruire le mariage

Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a assuré :

"A l'occasion de la marche des fiertés organisée samedi, le premier ministre souhaite réaffirmer que le gouvernement a inscrit à son programme de travail des prochains mois la mise en oeuvre des engagements pris pendant la campagne présidentielle, en matière de lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre. "Le droit au mariage et à l'adoption pour tous sera institué et les outils de lutte contre les discriminations seront renforcés".

Le ministre de la Famille Dominique Bertinotti était présente pour le début du défilé de l'exhibitionnisme homosexuel.


Une guerre scolaire subreptice

Lu sur Itinerarium :

"La région Ile-de-France va diminuer ses aides aux lycées privés, décision qui prendra effet à la rentrée 2013 avec l’arrêt de la prise en charge de la gratuité des manuels scolaires, en revenant à ce que lui impose “strictement la loi”, a indiqué vendredi Henriette Zoughebi (Front de Gauche), vice-présidente en charge des lycées. Contrairement à 1984, la guerre scolaire ne sera pas menée frontalement, mais subrepticement, afin de ne pas “rallumer la guerre scolaire”, qui serait la meilleure façon d’unifier et de renforcer l’opposition.

Cette délibération a été adoptée en séance plénière de l’Assemblée régionale jeudi en fin de soirée avec la plupart des voix des groupes de la majorité de gauche (PS, EELV, FG, MRC), l’UMP francilienne (groupe Mouvement populaire) votant contre, tandis que l’Ares (centre), le Front de gauche et Alternatifs et le PRG-MUP s’abstenaient. [...]"


Rendez-nous le Minitel

Commercialisé en 1982 par France Télécom, le Minitel voit ses derniers codes désactivés aujourd'hui.

Le même jour, Aurélie Filippetti a annoncé que le gouvernement examinerait en 2013 une possible extension de la redevance audiovisuelle aux écrans d'ordinateur. Cette taxe s'appliquerait aux foyers n'ayant pas de télévision.

A quand une taxe sur les tablettes, les IPhone, les calculettes, les bouliers ...?


Fort risque de contamination du Sida dans les bars homosexuels

Lu sur Nouvelles de France :

"l’étude Prévagay publiée ce 29 juin dans la revue en ligne, PLoS ONE, confirme que tous les ans, 4 % des hommes fréquentant les bars et boîtes de nuit homosexuels sont contaminés par le virus du sida. Cette étude a été réalisée dans 14 établissements parisiens par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS). L’objectif de cette étude était principalement  » d’estimer la prévalence biologique de l’infection à VIH et son incidence chez des HSH qui fréquentent les lieux de convivialité gay parisiens ». Alors que 60 % des hommes sollicités dans ces bars ont accepté un prélèvement sanguin, 157 échantillons sur 886 se sont révélés séropositifs pour le virus du sida, soit près de 17,7 %. La multiplication du nombre de partenaires augmentant le risque de contamination, ce résultat n’est pas surprenant puisque 50% des hommes testés et interrogés avaient plus de 10 partenaires par an et un tiers en avait même plus de 20. Stéphane Le Vu, épidémiologiste à l’InVS a donné l’explication suivante : «Si l’on considère un groupe de 100 hommes séronégatifs qui fréquentent ces lieux, on estime qu’environ 4 d’entre eux seront infectés au bout d’un an.» En d’autres termes, les personnes qui fréquentent ces établissements sont sujettes, dans de très fortes proportions, à un risque de contamination."


Le patriarche maronite à Antioche

Lu sur L'Orient-le-jour :

"Le patriarche maronite Béchara Raï a célébré hier, 29 juin, la fête Saints-Pierre-et-Paul sur un ancien autel situé dans une église rupestre datant du Ier siècle de l’ère chrétienne, et que certains font remonter à saint Pierre lui-même. La messe est symbolique à plus d’un titre. C’est la première fois, en effet, depuis 1 500 ans, qu’un patriarche maronite, qui porte le titre de patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, célèbre un office divin dans cette ville qui fut, au temps de sa splendeur, l’une des gloires de l’Empire romain d’Orient.

C’est à Antioche, en effet, que pour la première fois les disciples du Christ ont été appelés « chrétiens ». C’est d’une Antioche éclairée par la philosophie d’Aristote que le message chrétien a gagné le monde romain, encore marqué par le paganisme, après s’être heurté, à Jérusalem, au rigorisme des Pharisiens, qui voulaient imposer à tout baptisé l’observance intégrale de la loi juive. C’est à Antioche que la doctrine chrétienne s’est articulée, avec saint Paul et saint Ignace d’Antioche, deuxième successeur de saint Pierre, qu’elle s’est déployée dans la vie monastique, avec saint Maron, dans la vie pastorale, avec saint Jean Chrysostome, et dans la vie liturgique, avec saint Ephrem, auteur d’hymnes dont la beauté est demeurée inaltérée jusqu’à nos jours.

C’est dans une chaleur suffocante, à l’intérieur d’une petite église creusée dans le roc, ne contenant qu’un autel, un trône en pierre et des restes de mosaïque au sol, que le patriarche a célébré la messe. Des détails protocolaires ont dû être réglés pour lui permettre d’officier. L’église, en effet, est classée monument historique, et il a fallu une autorisation des autorités civiles turques pour que la messe puisse être dite. [...]"


Syrie : Réponses aux erreurs de M. Cannuyer publiées dans La Vie

Suite à l'article de Christian Cannyer publié dans La Vie, des chrétiens de Syrie lui répondent, point par point. Vous trouverez la réponse ici : pdf 14 pages.

Par ailleurs, l'hebdomadaire La Vie n'est toujours pas revenu sur ses graves propos à l'encontre de Mgr Tournyol du Clos. Bien au contraire il récidive en estimant que votre blog est "proche de l'extrême-droite", hochet facile à lancer quand l'argumentation est absente.


Marine Le Pen défend les fêtes chrétiennes fériées

Marine Le Pen s’oppose résolument à la proposition de l’Association nationale des DRH visant à neutraliser 3 jours fériés d’origine chrétienne :

"C’est à l’ensemble de nos compatriotes de se conformer à la laïcité et non l’inverse.  L’adoption d’une telle mesure marquerait la soumission de la République aux particularismes religieux et sa faiblesse face au communautarisme. Les chefs d’entreprise ont au contraire besoin d’être soutenus très énergiquement dans leur combat pour la laïcité au travail. Marine Le Pen demande au gouvernement de rejeter cette proposition. Le gouvernement doit au contraire défendre avec beaucoup plus de vigueur nos valeurs républicaines et assumer pleinement l’héritage chrétien de la France, une réalité historique dont nous n’avons aucune raison d’avoir honte."


Décès d'un député PS, patron de Terra Nova

Lu ici :

"Olivier Ferrand, fondateur du think tank proche du PS Terra Nova, qui venait d'être élu député socialiste de la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône, est décédé samedi matin à Velaux (Bouches-du-Rhône) d'un arrêt cardiaque, à 42 ans, au retour d'un jogging."

C'est Terra Nova qui a fixé la doctrine actuelle du Parti socialiste en matière d’immigration. Dans son rapport « Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ? », paru en mai 2011, Terra Nova était formel : le Parti socialiste doit s’appuyer sur les immigrés extra‑européens s’il veut gagner les élections. Une prédiction qui s’est superbement réalisée en mai et juin derniers.

Aux législatives, Olivier Ferrand l'avait emporté de justesse avec 40,48% des suffrages face à l'UMP Nicolas Isnard (39,91%) et au FN Gérald Gérin (19,61%). M. Ferrand sera remplacé sur les bancs de l'Assemblée par son suppléant, M. Maggi, 68 ans. RIP


L’homoparentalité, contraire à un principe essentiel du droit français de la filiation

Brève de Mélina Douchy-Oudot, Professeur à l’Université du Sud Toulon-Var :

"Un enfant ne peut être déclaré né de deux personnes de même sexe : l’homoparentalité, par voie d’adoption internationale, est jugée contraire à un principe essentiel du droit français de la filiation.

Par deux décisions rendues le même jour (Civ. 1ère, 7 juin 2012, n° 11-30262 et n° 11-30261), la Cour de cassation refuse l’exequatur de jugements étrangers prononçant l’adoption d’un enfant par deux personnes de même sexe. Deux hommes de nationalités française et canadienne, ayant obtenu un jugement d’adoption de la Cour du Québec d’un petit Brandon, qu’ils avaient accueilli à l’âge de trois ans, se sont vu refuser l’exequatur de la décision en France. Accorder la reconnaissance de cette décision aurait conduit, dit la Cour de cassation française, à porter atteinte à un principe essentiel du droit français de la filiation, en permettant la transcription de la décision sur les registres de l'état civil français, valant acte de naissance, et emportant inscription d'un enfant comme né de deux parents du même sexe.

La même solution est reprise à l’identique, dans la seconde affaire, à propos de l’adoption par deux hommes, l’un britannique, l’autre français, d’un garçon âgé de dix ans.

On retiendra ici la première étape du raisonnement dans laquelle il est d’abord affirmé que l’adoption conjointe par des personnes non mariées ne heurte aucun principe essentiel du droit français. En France, il faut, pour établir un double lien de filiation avec l’enfant que l’on adopte, passer par la case « mariage », des concubins, des personnes pacsées ne peuvent adopter conjointement un enfant, alors même qu’elles seraient de sexes différents. Cette disposition nationale apprend-on n’est pas d’ordre public. Cela signifie clairement que la revendication au mariage par des personnes de même sexe pour avoir accès à l’adoption perd de sa pertinence. La plupart des enfants faisant l’objet d’une adoption internationale, faute d’enfants adoptables juridiquement en France, l’absence de mariage possible entre personnes de même sexe n’est pas, en soi, un obstacle aujourd’hui dirimant à l’adoption et à sa reconnaissance en France. L’obstacle réel tient à ce principe essentiel du droit de la filiation, principe d’ordre public, qui veut qu’un enfant ait un lien de filiation maternel et un lien de filiation paternel. Il s’ensuit que même si les couples homosexuels obtenaient en France la possibilité de se marier, la difficulté resterait entière : ils ne pourraient en l’état du droit établir un double lien de filiation paternel ou, selon le cas maternel, à l’égard de l’enfant. A quoi sert alors de reconnaître le mariage entre personnes de même sexe, puisque la revendication tenait principalement à un pseudo « droit à l’enfant » propre aux couples mariés ?"


La question de la vie humaine est devenue la nouvelle question sociale

Du père Guitton sur l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon :

"Une fois les campagnes électorales passées, force est de constater que bien des thèmes importants, dit de société, n’ont pas fait recette. Un rapide regard sur le paysage politique suffit pour comprendre qu’ils risquent de ne pas revenir sur le devant de la scène avant un certain temps, si ce n’est sous la forme de tsunamis médiatiques, qui ne feront sûrement pas dans la nuance. C’est une chose vue et entendue : on ne revient généralement pas sur des réformes présentées comme des victoires contre les discriminations de toutes sortes (« mort dans la dignité », bioéthique, redéfinition de la famille…), alors on nous l’annonce déjà : autant ne pas tarder sur ces points ! ... Il est donc probable que les catholiques français en seront pour leurs frais. La question n’est pourtant pas de savoir s’il faut mener le combat ou pas, mais de cultiver d’autres ambitions qu’un Camerone catho pour les prochaines échéances législatives (euthanasie, mariage gay…).

Dans ma circonscription, aux dernières législatives, on comptait pas moins de quatre candidats -sur une douzaine- se réclamant de partis dits ouvriers, sans parler de celui du Front national, qui se dit le premier parti ouvrier de France. Loin de moi l’idée de penser que la défense des ouvriers serait sans importance, mais il est légitime de s’interroger si cette question doit toujours être placée aujourd’hui au cœur du débat politique. Si la défense de la classe ouvrière, opprimée dans ses droits fondamentaux, méritait effectivement d’être considérée comme la question sociale au siècle dernier, il semble bien qu’aujourd’hui une autre catégorie de personne est bafouée dans ses droits fondamentaux : la question de la vie humaine est devenue la nouvelle question sociale. C’est ce qu’affirmait avec force le Bienheureux Jean-Paul II dans son Encyclique Evangelium vitae il y a un peu plus de quinze ans. [...]"


La victoire de l'ObamaCare pourrait favoriser celle de Romney

Cette analyse rejoint celle que votre blog a publiée hier :

"les analystes démocrates ont rapidement repris leur calme. Il existe en effet pour eux de nombreux motifs d’inquiétude : les arguments ne manquent pas pour montrer que la bataille n’en est peut-être qu’à ses débuts.

Premièrement, la prudence de la Maison-Blanche s’explique par le fait que la décision ne peut que galvaniser plus encore les républicains autour de leur candidat, Mitt Romney. Sorti vainqueur des primaires sans panache, l’ancien gouverneur du Massachusetts pourra visiblement compter sur une participation massive de son électorat en novembre. Déjà, hier, sa campagne a levé 300.000 dollars dans les deux heures ayant suivi le verdict de la plus haute cour juridictionnelle américaine.

Plus inquiétant encore pour le président, les électeurs centristes qui décideront du sort de l’élection dans des États clés comme la Floride, l’Ohio ou la Virginie n’ont jamais été séduits par ObamacareMalgré des portions très populaires dans le texte de la loi, sa pierre angulaire, le « mandat individuel », n’est approuvé que par 30% des Américains. Les Républicains ne manqueront pas de souligner ce point dans leur campagne de publicités négatives à venir, laquelle s’annonce aussi massive que féroce grâce à l’appui des SuperPACs.

Avec cette bataille du message politique commence officiellement la campagne présidentielle. Les Républicains feront valoir avec force à la majorité d’Américains qui sont en désaccord avec la loi sur la santé que leur dernier recours pour empêcher son application est de voter pour Mitt Romney. Dans une démarche symbolique, la majorité républicaine à la Chambre des représentants votera le 11 juillet pour l’abolition du plan de couverture-santé universelle.

Aucune surprise donc à voir Mitt Romney se précipiter, seulement une heure après le verdict, vers les caméras de télévision pour mettre en avant le contraste entre le président et lui-même. « La seule solution pour se débarrasser d’Obamacare est de se débarrasser du président Obama », a déclaré le candidat mormon.

Dans la pratique, les choses sont un peu plus compliquées. En effet, il faudrait aux républicains remporter la Maison-Blanche et le Sénat, ainsi que conserver leur majorité à la Chambre en novembre pour espérer agir sur Obamacare. Une réelle possibilité aujourd’hui, puisque les sondages entre Obama et Romney montrent un net resserrement entre les deux candidats. Même tendance entre les deux partis pour le contrôle du Sénat.

Le jugement de la Cour suprême a sans conteste apporté une dimension dramatique à la campagne présidentielle. En novembre, les Américains auront devant eux deux solutions bien distinctes : un plan de santé universel ou… rien. Malgré le slogan « Abolir et remplacer », Romney n’a pas encore expliqué quelle solution alternative à Obamacare il mettrait en place s’il entrait à la Maison-Blanche. Ce qui pourrait se révéler très problématique pour les Républicains."


L'Etat PS : avec ou sans Sénat ?

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a décidé de ne pas demander aux sénateurs d'approuver sa déclaration de politique générale, la semaine prochaine. Parce qu’il n’aurait sans doute pas la majorité : les communistes n’ont pas l’intention de lui faire de cadeaux. Et cela va se voir très vite malgré cette esquive. Il va falloir adopter le collectif budgétaire, or à la commission des Finances la gauche est majoritaire d’une voix grâce à trois sénateurs communistes…"


Rio : les féministes enragent

Lu sur C-Fam :

"Les leaders politiques, reconnaissant la cinglante défaite de la cause du droit des femmes à Rio, se sont joints aux militants pour exprimer leur révolte après l’élimination des termes « droits reproductifs » des conclusions de la conférence de l’ONU sur le développement durable.

Le dernier jour de la conférence, dans son adresse aux chefs d’Etats, la Secrétaire d’Etat des Etats-Unis Hillary Clinton a clairement indiqué où le combat avait été perdu lors de la conférence. « Bien que je sois très satisfaite que les conclusions de la conférence de cette année soutiennent la santé sexuelle et reproductive, nous n’atteindrons nos objectifs en matière de développement durable qu’en garantissant les droits reproductifs des femmes. »

Bien qu’il soit fait mention de la santé reproductive à six reprises et dans trois paragraphes différents, nombreux sont ceux qui se sont plaints de l’absence de mention des droits reproductifs, expression synonyme de « IVG » pour les militants: sans cette mention, le document ne peut être considéré comme une victoire, ni pour les droits des femmes ni pour le développement durable.

Le groupement féministe le plus important, qui représente plus de 200 organisations féministes des Nations Unies, est allé jusqu’à considérer que « les deux ans de négociations dont le point culminant devait être les négociations de Rio+20, n’ont eu pour résultat que des conclusions qui ne sont pas un progrès pour les droits des femmes ni pour les droits des futures générations [concernées par] le développement durable. »

[...] Go Harlem Brundland, ancien premier ministre norvégien, et l’une des inventrices de la notion de développement durable il y a vingt-cinq ans, n’a pas eu honte d’affirmer que « la seule réponse à la croissance démographique humaine et à la diminution des ressources [naturelles] est l’émancipation des femmes ». Elle a déploré la « regrettable omission des droits reproductifs  - un pas en arrière par rapport aux accords passés » et conclu que « la Déclaration Rio+20 n’a pas fait assez pour placer l’humanité sur un chemin durable ». [...]"


Les décisions du pape dans l'exercice de sa fonction ecclésiale valent aussi devant Dieu

En cette solennité des Saints Pierre et Paul, lors de la traditionnelle remise du pallium aux archevêques métropolitains, le Pape médite sur l'évangile de Matthieu, ch 16. Et cela semble s'appliquer à ce que lui-même vit, en ce moment :

"Dans le passage de l'Evangile de saint Matthieu que nous venons d'entendre, Pierre fait sa propre confession de foi en Jésus, le reconnaissant comme Messie et Fils de Dieu; il le fait au nom des autres Apôtres. En réponse, le Seigneur lui révèle la mission qu'il a l'intention de lui confier, celle d'être «la pierre», le «roc», le fondement visible sur lequel est construit tout l'édifice spirituel de l'Eglise (cf. Mt 16,16 à 19). Mais de quelle façon Pierre est-il le roc? Comment doit-il mettre en œuvre cette prérogative, que naturellement il n'a pas reçu pour lui-même?

Le récit de l'évangéliste Matthieu nous dit d'abord que la reconnaissance de l'identité de Jésus prononcée par Simon au nom des Douze ne provient pas «de la chair et du sang», c'est-à-dire de ses capacités humaines, mais d'une révélation particulière de Dieu le Père.
Mais au contraire, peu de temps après, quand Jésus annonce sa passion, sa mort et sa résurrection, Simon-Pierre réagit justement à partir « de la chair et du sang»: il commence à « morigéner le Seigneur: ... cela ne t'arrivera jamais». (16:22) Et Jésus à son tour lui répond: « Arrière, Satan! Tu es un obstacle pour moi ... » (v. 23).

Le disciple qui, par le don de Dieu, peut devenir roc solide, se manifeste aussi pour ce qu'il est, dans sa faiblesse humaine: une pierre sur la route, une pierre sur laquelle on peut trébucher - en grec skandalon. Apparaît évidente ici la tension qui existe entre le don qui vient de Dieu et les capacités humaines; et dans cette scène entre Jésus et Simon Pierre, nous voyons en quelque sorte anticipée l'histoire dramatique de la papauté elle-même, précisément caractérisée par la coexistence de ces deux éléments: d'abord, grâce à la lumière et à la force qui viennent d'en haut, la papauté est le fondement de l'Eglise en pèlerinage dans le temps; de l'autre, au cours des siècles émerge aussi la faiblesse des hommes, que seule l'ouverture à l'action de Dieu peut transformer.

Et dans l'Évangile d'aujourd'hui émerge avec force la promesse claire de Jésus: «les portes de l'enfer», c'est à dire les forces du mal, ne pourront pas avoir le dessus, «non prevalebunt » . Vient à l'esprit le récit de la vocation du prophète Jérémie, à qui le Seigneur, en lui confiant sa mission, dit: «Voici, aujourd'hui j'ai fait de toi comme une ville fortifiée, une colonne de fer et un rempart de bronze contre la terre entière, contre le roi de Judée et ses chefs, contre ses prêtres et le peuple tout entier. Ils vont te faire la guerre, mais ils ne te vaincront pas, car je suis avec toi pour te sauver»(Jr 1:18-19).

En réalité, la promesse que Jésus a faite à Pierre est encore plus grande que celle faite aux anciens prophètes: ceux-ci, en fait, n'étaient menacés que par des ennemis humains, tandis que Pierre devra être défendu des «portes de l'enfer», de la puissance destructrice du mal. Jérémie reçoit une promesse qui le concerne lui, sa personne et son ministère prophétique; Pierre est rassuré sur le futur de l' Eglise, la nouvelle communauté fondée par Jésus-Christ et qui s'étend à tous les temps, au-delà de l'existence personnelle de Pierre lui-même.

Passons maintenant au symbole des clés, que nous avons entendu dans l'Evangile. Il renvoie à l'oracle du prophète Isaïe sur le serviteur Eliakim, dont il dit: «Je lui mettrai sur les épaules la clé de la maison de David; s'il ouvre, nul ne fermera; s'il ferme, nul ne pourra ouvrir» (Esaïe 22.22). La clé représente l'autorité sur la maison de David. Et dans l'Évangile, il y a une autre parole de Jésus adressée aux scribes et aux pharisiens, à qui le Seigneur reproche de fermer le royaume des cieux aux hommes (cf. Mt 23:13). Cela aussi nous aide à comprendre la promesse faite à Pierre: à lui, comme intendant fidèle du message du Christ, il revient d'ouvrir la porte du Royaume des Cieux, et de juger s'il convient d'accepter ou de rejeter (cf. Ap 3,7). Les deux images, celle des clefs et celle de lier et délier - expriment donc des significations similaires et se renforcent mutuellement.

L'expression «lier et délier» fait partie du language rabbinique et fait allusion d'une part aux décisions doctrinales, de l'autre à l'autorité disciplinaire, c'est-à-dire à la faculté d'imposer et de lever l'excommunication. Le parallélisme « sur la terre.. dans le cieux» assure que les décisions de Pierre dans l'exercice de sa fonction ecclésiale vaut aussi devant Dieu. [...]"


300 000 visiteurs pour la Sainte Anne de Léonard de Vinci

L'exposition autour de la "Sainte-Anne" fraîchement restaurée de Léonard de Vinci, qui a fermé ses portes lundi, a attiré près de 305.000 visiteurs, a annoncé ce matin le musée du Louvre. Cette exposition "dossier", bâtie autour de l'oeuvre-testament de Léonard de Vinci (1452-1519), est "la première de son genre à attirer un public si nombreux", avec une fréquentation moyenne de 3.954 visiteurs par jour. 

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Des troupes syriennes à la frontière turque

La tension monte : des troupes syriennes (2500 soldats secondés par 170 véhicules et chars) se sont massées cet après-midi à 15 km de la frontière avec la Turquie. La veille, la Turquie a envoyé un convoi de véhicules militaires et une batterie de missiles sol-air à la frontière syrienne, après la perte d'un de ses avions de combat abattu par la Syrie. L


La France est à la pointe de l’eugénisme

Dans son intervention à la table-ronde d'hier, Jean-Marie le Méné a déclaré :

"La France est à la pointe de l’eugénisme parce qu’elle ne se demande plus pourquoi elle élimine 96 % des enfants trisomiques 21 dépistés. [...] D’autre part, les institutions françaises ne se demandent pas davantage pourquoi. [...]  De même, la dernière loi de bioéthique française, celle de 2011, a fait dorénavant une obligation à tous les médecins d’informer toutes les femmes enceintes sur un dépistage anténatal de la trisomie 21 qui peut conduire à interrompre la grossesse à tout moment, jusqu’au jour de la naissance. Et qui conduit toujours à l’élimination d’une population entière d’individus sélectionnés sur la base de leur génome, ce qui est la définition même de l’eugénisme.

« Hier ist kein warum » : « Ici, il n’y a pas de pourquoi ». Au contraire, la France se demande même, pour reprendre les propos d’un député de l’Assemblée nationale, pour quoi il reste encore 4 % d’enfants trisomiques qui naissent.

Mais la France est surtout à la pointe de l’eugénisme parce qu’elle se demande comment éliminer 96 % des enfants trisomiques dépistés.

1°) En témoignent les études coûts/bénéfices qui ont été produites en France dans les années 1990 et qui tendent à mettre en avant la nécessité de faire disparaître une source de charges pour la société. Ainsi, « L’analyse coût-bénéfice, quand elle se contente d’opposer le coût collectif des amniocentèses et des caryotypes et celui de la prise en charge des enfants handicapés qui n’auraient pas été dépistés, et sous l’hypothèse qu’un diagnostic positif est suivi systématiquement d’une interruption médicale de grossesse qui évite le handicap, montre que l’activité de diagnostic prénatal est tout à fait justifiée pour la collectivité ». Faire abstraction, dans le raisonnement, de la destruction de foetus sains du fait de l’amniocentèse dans 1% des cas, comme s’ils ne comptaient pour rien, confirme l’exigence économique qui sous-tend la stratégie de dépistage. En effet, « si l’on accorde à la perte d’un foetus sain une valeur équivalente au fait d’éviter un cas de trisomie 21, le résultat de l’analyse coût-bénéfice est inversé ».

2°) En témoignent les arguments qui tendent à mettre en avant la réconciliation avec le bonheur ou l’innocence. Ainsi : « Le diagnostic prénatal a souvent une connotation péjorative, au moins pour ceux qui n’y voient qu’une possible condamnation à mort pour des foetus mal formés. Il est préférable d’y voir une procédure qui a pour objectif de permettre à des parents porteurs d’une tare génétique ou appartenant à un groupe à risque, d’avoir les enfants normaux qu’ils désirent». Ou encore : « L’exercice de l’euthanasie foetale fonde sa décision sur l’appartenance à une catégorie, à un groupe, celui des enfants malformés ou génétiquement malsains. Rien, effectivement, ne distingue dans ses modalités d’exécution ni dans ses modes opératoires un eugénisme médical d’un eugénisme criminel ou génocidaire, sinon la pureté de l’intention, la sincérité de la motivation et la qualité de la finalité poursuivie».

Si l’enfant trisomique porte en lui le principe du malheur et du désordre, ce qui est généralement admis en France puisque notre pays dépense 250 M€/an dans le dépistage anténatal, alors c’est le sacrifice de sa vie qui va rétablir l’ordre et le bonheur. La victime trisomique va d’abord faire l’unanimité contre elle puis autour d’elle. Ainsi s’explique qu’on puisse passer de la détestation à l’admiration. Et que les personnes trisomiques soient plus présentes sur les tréteaux que dans les berceaux. Que faisons-nous pour aider les Hommes à rester des Hommes ?"


Aujourd’hui c’est l’élimination systématique des enfants trisomiques en Europe qui constitue une vraie violation des droits de l’homme

Suite à la table-ronde qui s’est tenue hier au Conseil de l’Europe sur le thème « Eugénisme et Droits de l’Homme, les enjeux du dépistage prénatal », la mobilisation d’associations « Stop Eugenics Now » - dont la Fondation Jérôme Lejeune fait partie, et mise en place suite à l’Affaire Krüzmane - communique :

"Supprimer son bébé à naitre en raison de sa trisomie 21 doit-il être considéré comme un droit de l’homme ? Tel est le grave enjeu de l’affaire en cours de jugement au niveau de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH), qui s’apprête à déterminer si des parents ont un droit fondamental à recourir à la procédure de dépistage et d’élimination prénatale des enfants malades ou handicapés.

Un jugement positif reviendrait à reconnaître un droit fondamental à l’eugénisme à l’encontre des personnes handicapées.

La Cour est appelée à se prononcer sur la plainte (KRUZMANE contre Lettonie) d’une femme contre son médecin qui ne lui aurait pas prescrit durant sa grossesse un test de dépistage de la trisomie, test qui lui aurait appris la trisomie de son enfant et lui aurait permis d’avorter.

Face au danger de voir la procédure de dépistage et d’élimination prénatale systématisée et consacrée comme un droit de l’homme, les signataires de cette déclaration, associations, familles et proches de personnes trisomiques et handicapées, en appellent à la conscience de la Cour et des institutions européennes afin qu’elles reconnaissent l’humanité et protègent le droit à la vie des personnes trisomiques et handicapées.

Reconnaître comme droit de l’homme celui de supprimer la vie des enfants trisomiques avant leur naissance conduit à stigmatiser un groupe humain sélectionné sur la base de son génome, à nier purement et simplement l’humanité des personnes souffrant de cette pathologie, et à instaurer le mécanisme de leur élimination.

Aujourd’hui c’est l’élimination systématique des enfants trisomiques en Europe qui constitue une vraie violation des droits de l’homme, et non que certains d’entre eux aient échappé à cette sélection.

Nous, associations, personnes handicapées et leur famille, nous demandons à la Cour de réaffirmer le principe de l’interdiction de l’eugénisme ainsi que l’obligation des Etats de protéger la vie de toute personne, y compris celle des personnes handicapées avant leur naissance. C’est un enjeu d’humanité pour notre société européenne."


Patrick Buisson a contribué à décomplexer l'électorat de l'UMP

Marine Le Pen, a déclaré, à propos de Patrick Buisson :

"Il a contribué à décomplexer une grande partie de l'électorat UMP qui en réalité pense la même chose que nous mais n'osait pas encore le dire. Voilà, c'est un fait et c'est une avancée, c'est incontestable".

"Je pense qu'il a défendu ses idées et il se trouve qu'une grande partie de ses idées sont également les nôtres. Il n'y a qu'un malheur, c'est qu'il n'a pas réussi à obtenir de Nicolas Sarkozy qu'au-delà des mots, ses idées soient réellement mises en application".

"Il faut lui dire à Mme Kosciusko-Morizet que Maurras est mort parce que sinon elle va continuer de se ridiculiser".

"Je ne suis pas dans la tête de Patrick Buisson, je l'ai rencontré une seule fois, mais après tout, se battre pour ses idées c'est plutôt noble, c'est mieux que de se battre pour une place comme Mme Kosciusko-Morizet".


Menace sur l'Ascension, l'Assomption et le Lundi de Pentecôte

L'Association nationale des directeurs des ressources humaines propose de permettre aux salariés de remplacer des jours fériés chrétiens par d'autres, à leur convenance. La proposition indique ni plus ni moins que trois jours fériés instaurés en raison de fêtes chrétienne (jeudi de l'Ascension, lundi de la Pentecôte et Assomption) seraient «banalisés». En vertu de cette proposition, resteraient donc Noël, le lundi de Pâques et la Toussaint comme jours fériés communs.

Présent au congrès, le ministre du Travail, Michel Sapin a recommandé aux entreprises «d'agir sur ce sujet avec beaucoup de prudence».

De son côté, Monseigneur Bernard Podvin, porte parole de la conférence des évèques de France a assuré que «les catholiques ne se sentent nullement propriétaires d'un calendrier».

«La République est laïque. C'est elle qui, en fonction du droit du travail, a posé les jours fériés. La signification religieuse, nous y sommes attachés, mais le respect de la diversité, c'est certainement une des sources de paix de la société».

C'est une démission en rase campagne ! Les jours fériés chrétiens témoignent de la visibilité chrétienne dans le calendrier civil. Ce sont ces racines chrétiennes, qui ont fait la France, que l'Eglise nous demande de préserver. Comme l’a dit Benoît XVI en septembre 2010 à Westminster devant les parlementaires britanniques, « même dans des nations qui mettent si fortement l’accent sur la tolérance », les chrétiens doivent se battre en permanence pour que leur foi ne soit pas « reléguée à la seule sphère privée ».


Vincent Montagne, nouveau président du Syndicat national de l'édition

Vincent Montagne, PDG du groupe Média-Participations, leader européen de l'édition de bandes dessinées mais aussi propriétaire de l'hebdomadaire Famille chrétienne, a été élu jeudi à l'unanimité président du Syndicat national de l'édition (SNE), qui fédère près de 600 éditeurs français.

A 52 ans, Vincent Montagne, qui était déjà vice-président du SNE, remplace Antoine Gallimard, PDG des Editions Gallimard.

Issu d'un groupe créé en 1986 par son père Rémy Montagne, Vincent Montagne a repris les rênes de Média-Participations en 1991 à la mort de son fondateur. Au 39e rang de l'édition mondiale et à la quatrième place en France, Média-Participations est le numéro un de la BD en Europe avec des marques comme Dargaud, Le Lombard, Dupuis ou Kana et le premier pôle européen de production de dessins animés. Le groupe s'est aussi développé dans l'édition numérique et le jeu vidéo (Anuman Interactive). Il est aussi présent dans l'édition religieuse, la jeunesse et le livre pratique (groupe Fleurus). La presse magazine, avec notamment Rustica, représente 18% de son chiffre d'affaires qui s'élevait en 2011 à 340 millions d'euros.


Rachida Dati se rallie à la gauche contre le mariage

Rachida Dati, l'ancienne garde des Sceaux a déclaré que l'UMP "n'a jamais dit non au mariage homosexuel. Il ne faut pas nous prendre pour des réac".

"C'est une évidence que les couples homosexuels aient les mêmes droits aujourd'hui".

"il faut un débat apaisé et long. C'est important de ne pas dissocier le mariage et l'adoption".

Non, ce n'est pas une évidence, car associer "couple" et "homosexuel", c'est un oxymore.

"Le mariage n'est pas une union quelconque entre personnes humaines. Il a été institué par le Créateur avec sa propre nature, doté de finalités et de propriétés essentielles. Aucune idéologie ne peut effacer de l'esprit humain cette certitude: le mariage n'existe qu'entre deux personnes de sexe différent qui, par le moyen de la donation personnelle réciproque, propre et exclusive, tendent à la communion de leurs personnes. Ainsi, elles se perfectionnent mutuellement pour collaborer avec Dieu à la génération et à l'éducation de nouvelles vies. [...]

Dans les unions homosexuelles, sont complètement absents les éléments biologiques et anthropologiques du mariage et de la famille qui pourraient fonder raisonnablement leur reconnaissance juridique. Ces unions ne sont pas en mesure d'assurer, de manière adéquate, la procréation et la survivance de l'espèce humaine. L'éventuel recours aux moyens mis à leur disposition par les découvertes récentes dans le champ de la fécondation artificielle impliquerait de graves manquements au respect de la dignité humaine et ne changerait rien à cette inadéquation. Dans les unions homosexuelles, est absente aussi la dimension conjugale, par laquelle les relations sexuelles prennent une forme humaine et ordonnée. En effet, ces relations sont humaines lorsque et en tant qu'elles expriment et promeuvent l'aide mutuelle des sexes dans le mariage et restent ouvertes à la transmission de la vie. Comme le montre l'expérience, l'absence de la bipolarité sexuelle crée des obstacles à la croissance normale des enfants, éventuellement insérés au sein de ces unions, auxquels manque l'expérience de la maternité ou de la paternité. Insérer des enfants dans les unions homosexuelles au moyen de l'adoption signifie en fait leur faire violence, en ce sens qu'on profite de leur état de faiblesse pour les placer dans des milieux qui ne favorisent pas leur plein développement humain. Certes, une telle pratique serait gravement immorale et serait en contradiction ouverte avec le principe, reconnu également par la Convention internationale de l'ONU sur les droits de l'enfant, selon lequel l'intérêt supérieur, à défendre dans tous les cas, est celui de l'enfant, la partie la plus faible et sans défense. [...]

Le droit civil confère aux couples mariés une reconnaissance institutionnelle parce qu'ils remplissent le rôle de garantir la suite des générations et sont donc d'un intérêt public majeur. Par contre, les unions homosexuelles n'exigent pas une attention spéciale de la part du système juridique car elles ne jouent pas ce rôle en faveur du bien commun. L'argumentation selon laquelle la reconnaissance juridique des unions homosexuelles serait nécessaire pour éviter que des homosexuels vivant sous le même toit ne perdent, par le simple fait de leur vie ensemble, la reconnaissance effective des droits communs qu'ils ont en tant que personnes et en tant que citoyens, n'est pas vraie. En réalité, ils peuvent toujours recourir – comme tous les citoyens et sur la base de leur autonomie privée – au droit commun pour régler les questions juridiques d'intérêt réciproque. Ce serait par contre une injustice grave que de sacrifier le bien commun et le droit de la famille, pour obtenir des biens qui pourraient et devraient être protégés par des moyens non nocifs pour l'ensemble du corps social." [source]


Dénaturation du mariage : le ministre veut tenir cette promesse

A la veille de la manifestation phare du lobby homosexuel (où les chiffres sont artificiellement gonflés), Dominique Bertinotti, ministre délégué à la famille réitère dans Le Parisien, la promesse de François Hollande :

« Dans un an, les personnes du même sexe pourront se marier »

Néanmoins, cela ne passera pas forcément avec aisance :

"Car le débat, même s’il débouche sur une égalité de droit, promet d’être au moins aussi passionné que lors du vote sur le pacte civil de solidarité, en 1999. Le droit au mariage pour tous ouvre en effet un autre droit : celui pour les personnes homosexuelles de fonder une famille.

[...] Dominique Bertinotti s’est copieusement fait huer lors du congrès de l’Union nationale des associations familiales, samedi dernier, lorsqu’elle a évoqué « l’égalité entre toutes les familles ». Il y aura donc des résistances… Et des questions compliquées à trancher. Les enfants adoptés par des célibataires pourront-ils être adoptés une deuxième fois par les conjoints de ces derniers? La procréation médicalement assistée sera-t-elle ouverte aux célibataires? En cas d’enfant conçu par arrangement (fréquent) entre deux couples femmes-hommes, y aura-t-il quatre parents légaux? « On demande un mariage avec filiation et une filiation hors mariage », explique Fatiha Archerchour, porte-parole de l’Association des parents gays et lesbiens."


La soutane, une prédication publique incontournable

Lu sur le blog de Jean Mercier :

"En mars 1962, l'assemblée des cardinaux et archevêques se penche sur la question, mais n'arrive pas à se mettre d'accord. Le cardinal-archevêque de Paris, Maurice Feltin, édicte le 29 juin 1962 de nouvelles règles pour son diocèse, qui vont donner le signal d'un changement historique. Le prélat prend acte d'une mutation sociétale. « Considérant que les mentalités, les modes de vie et les moyens de déplacement se sont profondément transformés ces dernières années ; Considérant qu'il convient d'adopter, pour habit ecclésiastique, la tenue qui répond le mieux aux exigences de la vie du prêtre, de ses de­voirs pastoraux et de sa mission apostolique ; Considérant, enfin, que la tenue dite de "clergyman" est, autant que la soutane, un habit ecclésiastique reconnu dans l'Eglise », l'archevêque de Paris autorise à partir du 1er juillet « la tenue de clergyman (noir ou gris sombre), avec le col romain comme signe distinctif du clerc ». Le texte ajoute néanmoins deux conditions : «  Le port de la soutane demeure obligatoire à l'église et pour tous les actes cultuels. Le costume civil est absolument interdit aux clercs, sauf autorisation personnelle écrite de l'Ordinaire du lieu d'origine et du lieu de séjour. » La plupart des diocèses suivront le mouvement au cours de l'année 1962. [...]

En 2012, les jeunes prêtres portent habituellement le col romain, et utilisent la soutane en « variante », selon certaines circonstances et convenances – (je rappelle que les prêtres traditionalistes des instituts Ecclesia dei ne sont pas dans mon périmètre, même s'ils exercent en la matière une influence réelle, d'un point de vue stylistique). De plus en plus de jeunes prêtres non affiliés à des groupes traditionalistes la portent sans complexes. Ces trois dernières années, j'ai constaté que le phénomène est exponentiel. « Aujourd'hui, la question n'est plus de savoir si on porte le col romain, mais si on assume de porter la soutane » m'a confié l'un d'eux. Ils sont très nombreux, ceux de moins de 40 ans, à avoir une soutane dans leur garde-robe et à la porter occasionnellement, pour des ordinations, des fêtes d'Eglise, et systématiquement lorsqu’ils vont à Rome. Lors de la clôture de l'année sacerdotale, à Rome, en juin 2010, les jeunes prêtres français qui étaient venus s'étaient lâchés en ce domaine...

Le phénomène est d'autant plus fameux qu'il a un goût de défendu. Car la soutane est associée au traditionalisme voire à l’intégrisme. Des prêtres ont, ici et là, semé la panique en sortant leur soutane au lendemain de l'ordination, comme s’ils révélaient au grand jour un positionnement idéologique jusque là soigneusement caché. [...] Ce sont souvent les mêmes qui portent de temps en temps la soutane et qui apprennent en catimini à dire la messe selon « la forme extraordinaire » [...].

Il y surtout la question de la communication : une soutane, c'est encore plus parlant qu'un col romain, c'est une prédication publique incontournable. Cette question identitaire va de pair avec l'argument missionnaire. Une soutane attire le regard et peut susciter l'intérêt, au même titre que le col romain, mais un cran au dessus. Tel prêtre me disait qu'elle attirait vers lui des jeunes musulmans, pleins de questions. [...]

J’ai encore de nombreux autres témoignages de jeunes prêtres qui me racontent qu’ils passent inaperçus lorsqu’ils portent le col romain, mais, qui, le jour où ils mettent leur soutane, passent leur temps à se faire arrêter dans la rue par des passants. Il n’en faut pas plus pour les convaincre qu’il s’agit d’un outil magique en matière d’évangélisation. [...]"


Mangez des tomates !

En voyant cette information, j'ai d'abord pensé à un hoax, mais visiblement, c'est très sérieux :

T"Selon le blog Now Lebanon, repris par Courrier international via le site du quotidien turc Hürriyet, un groupe salafiste intitulé Association islamique populaire égyptienne a mis en garde sur Facebook contre la consommation de tomates, parce que c’est un aliment chrétien, comme on le voit sur la photo. « Manger des tomates est interdit, parce qu’elles sont chrétiennes. Elle louent la croix au lieu d’Allah et disent qu’Allah est trois. Je vous en conjure, faites circuler cette photo, car il y a une sœur de Palestine qui a vu le Prophète d’Allah dans une vision et il pleurait, mettant en garde sa nation contre le fait de manger des tomates. Si vous ne la faites pas circuler, sachez que c’est le diable qui vous en empêche. »

Faces aux vives réactions, le groupe salafiste (toujours selon Now Lebanon) a précisé dans un addendum : « Nous ne vous avons pas dit que vous ne pouviez pas manger de tomates. Nous avons dit : ne les coupez pas de façon à ce qu’elles révèlent la forme de la croix. »"


Comment accueillir un million de personnes ?

Marine Le Pen a estimé que la gauche et la droite menaient dans le domaine de l'immigration "exactement" la même politique, au lendemain des déclarations du ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

"30 000 régularisation de clandestin par an, c'est ce que faisait le gouvernement Sarkozy, 200 000 entrées par an, c'est ce que fera le gouvernement socialiste, c'est ce que faisait le gouvernement Sarkozy".

"Ils travaillent où ces gens-là?" "la situation économique et sociale exige l'arrêt de l'immigration". "Tant qu'on ne m'expliquera pas comment dans un quinquennat on loge un million de personnes nouvelles, comment on soigne un million de personnes nouvelles, comment on éduque les enfants, parce qu'il y a les enfants qui viennent aussi et ils ne sont pas calculés, tant que M. Valls ne m'expliquera pas ça, je remarque que la politique d'immigration droite-gauche, c'est exactement la même chose".


Sommet européen : les banques encore gagnantes

La zone euro veut mettre en place d'ici à fin 2012 un mécanisme qui permettra de recapitaliser les banques directement via son fonds de secours, sous certaines conditions, a indiqué le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy. Il a également indiqué que la zone euro veut se donner les moyens de rassurer les marchés en permettant au fonds de secours d'acheter directement des titres de dette des pays membres qui en feraient la demande.

Et après on s'étonne de trouver des traders fous au sein des banques. Mais s'ils sont certains que leurs pertes seront recapitalisées, ils pourront continuer à prendre tous les risques.


Les malpolis, des stades de foot à l'assemblée nationale

De David Desgouilles :

M"Samir Nasri a mal parlé à deux journalistes. Jérémy Ménez a fait de même avec l’arbitre et son capitaine. Ils font honte à leur maillot, ils n’en sont pas dignes, a-t-on répété sur toutes les onde [...].

Mais certaines personnalités, qui n’ont pas quitté l’école à 16 ans pour jouer au foot, peuvent elles aussi se comporter en malpolis. Il y en a même certains qui sont diplômés de l’Ecole Nationale d’Administration ou de Polytechnique et qui ont été plusieurs fois ministres. Jean-François Copé, François Fillon et Nathalie Kosciusko-Morizet, par exemple. Mardi, ils votaient pour élire le nouveau président de l’Assemblée Nationale. Et lorsqu’ils sont montés à la tribune pour déposer leur bulletin dans l’urne, ils n’ont pas, contrairement à leurs collègues Christian Jacob et Henri Guaino, pris la peine de saluer la benjamine de l’Assemblée Nationale, Marion Le Pen-Maréchal, qui tenait le rôle d’assesseur. Copé a fait piteusement semblant de ne pas la voir, a salué le doyen d’âge Scellier et a passé son chemin. Quant à NKM, elle a effectué une feinte de corps que n’auraient pas reniée Ménez ou Nasri afin d’éviter la présence et le regard de la députée du Vaucluse.

[...] Si Marion Le Pen-Maréchal n’a pas été saluée par un grand nombre de ses collègues, c’est tout simplement parce qu’elle est Marion Le Pen-Maréchal, qu’elle est considérée comme une galeuse, une pestiférée, une intouchable. Pourtant, elle a reçu, de la même manière que ses 576 collègues, l’onction du suffrage universel. Faut-il avoir si peu de conviction personnelle pour donner à croire que ne pas saluer une adversaire constitue un geste politique, pour croire que le seul contact d’une main pourrait nous “contaminer” ? [...] Copé, Fillon, NKM, et la flopée de députés socialistes, écologistes ou UMP qui les ont imités, croient, pour leur part, qu’un même contact provoque des maladies politiques graves, rappelant les heures les plus sombres de notre histoire. A ridicule, ridicule et demi. Cet évitement malpoli vaut bien les turpitudes de Ménez et Nasri samedi dernier et du grand-père de Marion Le Pen-Maréchal au temps de sa splendeur. [...]


CEDH : action contre l'eugénisme

La justice européenne ne doit pas reconnaître un droit au dépistage prénatal de la trisomie, car cela laisserait libre cours à l'eugénisme, ont mis en garde jeudi une trentaine d'associations de défense des handicapés, issues de 16 pays. La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) doit "reconnaître l'humanité et protéger le droit à la vie des personnes trisomiques et handicapées", ont plaidé ces associations, venues faire part de leur inquiétude concernant une affaire actuellement pendante devant la CEDH.

Celle-ci concerne une Lettone, Anita Kruzmane, mère d'une fillette trisomique aujourd'hui âgée de 10 ans. Devant les tribunaux de son pays, elle a reproché à ses médecins de ne pas lui avoir proposé de test prénatal, dont elle aurait tiré les conséquences en avortant si elle avait su que son enfant était porteur d'une anomalie génétique. La justice lettone lui ayant donné tort, elle s'est tournée vers la CEDH.

Pour Jean-Marie Le Mené, président de la Fondation Jérôme Lejeune, cette affaire s'inscrit dans un contexte général où "la liberté de choix des parents" de garder ou non leur enfant trisomique est "menacée par une politique eugénique". Cette politique, qui tend à proposer un dépistage quasi-systématique aux familles, se conclut par un avortement dans la quasi totalité des cas où l'enfant est diagnostiqué trisomique.


Victoire (à la Pyrrhus?) pour l'Obamacare

La Cour suprême des États-Unis a déclaré aujourd'hui compatible avec la Constitution la principale réforme instituée par Obama pendant son mandat: le contrôle de l'assurance-santé par l'Etat fédéral. Le principal point d'achoppement de cette loi était l'obligation faite d'acquérir une assurance-santé, sous peine d'amende.

C'est donc une victoire pour Obama, mais une victoire qui pourrait s'avérer pyrrhique.

En effet, la Cour ne parvient à sauver la loi qu'en déclarant que l'amende en cas de défaut d'assurance n'est pas une amende mais une taxe.

Le tour de passe-passe est manifeste, et a pour effet d'indigner et de mobiliser les opposants à la loi (qui sont majoritaires dans le pays) autour de Romney, puisque seule la victoire de ce dernier peut maintenant bloquer son application. A contrario, une invalidation de la loi aurait privé Romney d'un des sujets les plus mobilisateurs dans son électorat.

De plus, la logique retenue par la Cour attire d'autant plus l'attention sur les contradictions d'Obama lui-même: il avait juré avec véhémence que les amendes de l'Obamacare n'étaient pas des taxes, puis ses représentants devant la Cour avaient plaidé qu'elles l'étaient.

Il reste que cette décision (comme une autre sur l'immigration il y a quelques jours) indique un glissement à gauche de la Cour, et notamment de son Président, le Juge Roberts (bien entendu, l'AFP continue à dire que la Cour est "de tendance conservatrice"...). Une évolution inquiétante, qui affaiblit un des seuls obstacles à l'extension du pouvoir fédéral face aux Etats comme face aux individus.


Le ministère des Affaires étrangères répond à l'Observatoire de la christianophobie

On trouvera la réponse du directeur de cabinet, Denis Pietton, sur le blog de l'Observatoire.Dans son commentaire, Daniel Hamiche note :

1. Le ministre des Affaires étrangères fait répondre à nos deux courriels (8 juin, puis courriel de rappel le 18 juin). Contrairement donc à ce qu’a insinué le 18 juin avec malveillance le Père Christophe Roucou (« Le courrier qui aurait été adressé à Mr Fabius comme ministre des affaires étrangères n’est, semble-t-il, jamais arrivé au Quai d’Orsay »), nos courriels avaient bien été reçus par les services de Laurent Fabius. Nous attendons, sur ce point, des excuses du Père Roucou.

2. Le ministère des Affaires étrangères ne semble pas disposer de plus d’informations que nous sur l’abomination que nous avons dénoncée. Il n’infirme ni ne confirme le fait qu’il s’agit d’un chrétien égorgé. Cette déclaration officielle du Quai d’Orsay, assortie de deux conditionnels, ne qualifie pas ce document de « faux », contrairement à l’imprudente affirmation du Père Roucou laissant entendre que nous étions des faussaires. Nous attendons, sur ce point aussi, des excuses du Père Roucou.

3. Cette réponse officielle prudente ne confirme pas les informations péremptoires que le Père Roucou dit avoir obtenu « après enquête auprès des services du Quai d’Orsay ». Le Père Roucou n’a pas cité sa source. Nous vous communiquons la nôtre. Chacun jugera ainsi des « méthodes » du Père Roucou et de celles de L’Observatoire de la Christianophobie. Nous attendons, sur ce point encore, des excuses du Père Roucou.

On notera enfin l’affirmation que la politique de l’actuel gouvernement français sur les chrétiens d’Orient demeure inchangée. Nous nous en félicitons et nous saurons nous en souvenir.