Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



Previous month:
mai 2012
Next month:
juillet 2012

L'autre concours de légende

Plus jeune député de l'Assemblée nationale, Marion Maréchal-Le Pen a tenu le rôle de scrutateur de l'urne pendant l'élection du président de l'Assemblée. Malaise pour les députés venus, chacun leur tour, déposer leur vote, et ne sachant pas s'il fallait saluer, serrer la main ou ignorer le député du FN. A voir ici.

Lorsque Nathalie Kosciusko-Morizet a déposé son bulletin de vote dans l'urne, un regard glacial a été échangé :

N


Concours de légendes !

Aujourd'hui, les députés ont tenu leur première session à l'Assemblée nationale. En attendant l'élection du président (Claude Bartolone -PS- a été élu président de l'Assemblée Nationale avec une courte majorité de 298 voix) et la constitution officielle des groupes parlementaires, les nouveaux députés étaient positionnés par ordre alphabétique.

A
Que se sont-ils dit ?


Le président de tous les Égyptiens ?

Communiqué de l'AED :

M"Mohamed Morsi a promis dimanche d'être le président de "tous les Égyptiens", en appelant à l'unité nationale et en promettant de respecter les traités internationaux signés par son pays.

« Nous nous en réjouissons » déclare Marc Fromager, Directeur de l’AED (Aide à l’Église en Détresse), « puisque c’est l’expression de la volonté du peuple égyptien, mais nous espérons simplement que ce programme l’emportera sur celui de sa campagne électorale où il déclarait vouloir « rester dans l'Histoire comme celui qui aura réalisé la deuxième invasion arabe de l'Égypte et faire convertir tous les chrétiens à l’islam, ou leur faire payer la jeziya (impôt islamique que subissent les dhimmis), ou les obliger à quitter l'Égypte ».

« Nous serons particulièrement attentifs » rajoute Marc Fromager, « à l’évolution de la situation dans ce pays et aux premières mesures qui seront prises par le nouveau gouvernement, notamment son attitude vis-à-vis des chrétiens ».

La minorité copte d’Égypte est généralement estimée entre 6% et 10% des quelque 80 millions d’Égyptiens. L’Église copte, elle, parle de 10 millions de fidèles. On estime que 100 000 chrétiens ont déjà fui le pays depuis le début du « printemps arabe », et que cet exil se poursuit."


Robert Hossein primé au 3e Festival international du film catholique

UfnmLu ici :

"Le film de Robert Hossein intitulé "Une femme nommée Marie", qui avait été projeté le 13 août 2011 à Lourdes devant 30.000 personnes et diffusé en direct à la télévision, fera l’ouverture du Festival, le 2 juillet à 21h.

Robert Hossein recevra également le prix du "Poisson d'Argent" (du nom du Prix du festival, en hommage aux premiers chrétiens dont le poisson était le symbole) à Rome, au cours du dîner de gala et de remise des Prix au Musée du Vatican, le 5 juillet.

Le Festival international du film catholique « Mirabile Dictu» ("Merveilleux à dire"), est une initiative placée sous l’égide du Conseil pontifical de la culture, qui a pour but de « donner de l’espace aux producteurs et réalisateurs de films, documentaires, docu-fictions, séries télévisées, court-métrages qui promeuvent des valeurs morales universelles et des modèles positifs »".


Pas de financement pour les trotskistes du NPA

Lu dans Les 4 vérités :

"Les dernières législatives n’ont pas apporté que des mauvaises nouvelles ! Le Nouveau Parti Anticapitaliste du fameux facteur Besancenot n’a réussi à dépasser 1 % des suffrages exprimés que dans 18 circonscriptions. Il a donc perdu tout droit au financement public des partis (alors qu’il recevait un peu moins d’un million d’euros par an au cours de la précédente mandature)."


La campagne de droite de Nicolas Sarkozy ne lui a pas nui

De Jean Rouxel dans les 4 Vérités :

"L’échec aux législatives était à peine passé que, déjà, les principaux ténors de l’UMP se tournaient vers le prochain congrès qui doit désigner, à l’automne, le futur « patron » du principal parti de droite. Deux candidats principaux se sont signalés : François Fillon et Jean-François Copé. [...] Cependant, pour un électeur de droite non adhérent à l’UMP, la question prioritaire n’est pas une question de personne. Ce qui nous intéresse, c’est de rebâtir la droite – avec une stratégie et un programme nouveaux. Du point de vue du programme, le moins que l’on puisse dire, c’est que la « droitisation » de Nicolas Sarkozy ne lui a pas nui. Il faut continuer dans la même ligne, en étant plus à droite sur tous les sujets. Et, du point de vue stratégique, il faut envisager sérieusement des accords électoraux avec le Front national. Le « ni, ni » de Jean-François Copé est très insatisfaisant. Il n’est même pas tenable à moyen terme. Mais une victoire de François Fillon serait comprise comme un retour aux années Chirac et au front républicain. À l’heure actuelle, malgré le peu de sympathie que m’inspire Jean-François Copé, je dois donc dire qu’il me semble plus solide que son adversaire. Il est urgent, en tout cas, que l’UMP se « droitise ». Le PS et ses alliés ont déjà commencé leur oeuvre de démolition."


FSSPX : Benoît XVI nomme un nouvel intermédiaire (actualisé)

AdpLu sur ce site vaticaniste réputé, cet article qui vient de paraître (traduction Google corrigée. Une meilleure traduction proposée par un lecteur est toujours possible - Merci à DG pour sa traduction visible dans les commentaires) :

"Le jour où le siège des lefebvristes fuite les nouvelles de l'éventuel rejet de la proposition de la réconciliation du Vatican, le pape Benoît XVI a décidé de renforcer de son propre homme avec la Commission pontificale «Ecclesia Dei», chargée de traiter avec les groupes traditionalistes à l'intérieur et hors de l'Eglise.

Le pape a choisi de créer ce nouveau poste de vice-président de la Commission - qui est dirigée par le cardinal William J. Bureau Levada, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui se fonde la Commission. Pour exercer la fonction, le pape Ratzinger a appelé un homme qu'il connaît bien, l'archevêque dominicain Augustine Di Noia, jusqu'à présent secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin.

Di Noia, né à New York en 1943 de parents d'origine italienne, a été nommé en 2002 sous-secrétaire à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, alors dirigée par le cardinal Ratzinger. Celui-ci, une fois pape, l'a muté en 2009 à la Congrégation pour le Culte Divin.

Dans un communiqué, l'ancien Saint-Office, explique que «la nomination d'un prélat de haut niveau" dans les rangs des «Ecclesia Dei» est «un signe de la sollicitude pastorale du Saint-Père pour les traditionalistes catholiques en communion avec le Saint-Siège et son grand désir de réconciliation avec les communautés traditionalistes ne sont pas unis avec le Siège de Pierre. "Parmi ceux-ci il ya bien sûr la société Lefebvre de Saint-Pie X.

La Congrégation pour la Doctrine de la Foi souligne également «le respect dont jouit Mgr. Di Noia dans la communauté juive, »qui« va aider à résoudre certains des problèmes qui ont surgi dans la relation judéo-catholique avec la poursuite du voyage vers la réconciliation de la communauté conservatrice. "

Mgr Di Noia, grâce à son «expérience» dans la liturgie, "facilitera le développement de certaines mesures souhaitées pour la célébration liturgique de l'Romanum 1962 Missale", celui en vigueur avant les réformes de Vatican II. Di Noia a été impliqué dans la réorganisation de la Congrégation pour le Culte Divinet dans la préparation du Règlement sur ​​l'application du Motu Proprio de 2011 Quaerit toujours qui a redéfini les compétences.

La note de l'ancien Saint-Office a également mis l'accent sur ​​la compétence de ce prélat dans le domaine des "questions doctrinales" en cours de discussion entre le Saint-Siège et les léfebvristes, y compris le thème d' «importance fondamentale» de la priorité "de l'herméneutique de continuité et la réforme dans l'interprétation correcte du Concile Vatican II (manque dernier paragraphe)".

Lu sur le VIS 15h10 :

"Voici la note diffusée ce jour par la Congrégation pour la doctrine de la foi: "Benoît XVI a nommé Mgr.Augustine Di Noia, OP, Vice Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, en signe de sa sollicitude pastorale envers les fidèles traditionalistes en communion avec le siège apostolique, mais aussi de son vif désir de voir réconciliées les communautés non en communion".

En 2009 cette commission, instituée en 1988 pour les traditionalistes restés fidèles au Pape après le schisme de Mgr.Lefebvre, a été intégrée à la Congrégation que dirige le Cardinal William Joseph Levada. Elle est en charge des questions doctrinales dans le cadre du dialogue engagé avec la Fraternité sacerdotale St.Pie X.

"Mgr.Di Noia est un théologien très attentif à ces questions doctrinales, à la primauté de l'herméneutique de la continuité dans une correcte interprétation du Concile Vatican II, sujet délicat dans le dialogue avec la Fraternité. Les trois dernières années, ce dialogue a été constamment conduit par le Cardinal Levada, assisté du Secrétaire de la Ecclesia Dei, Mgr.Guido Pozzo. Secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, il a aidé le Cardinal Préfet Antonio Cañizares a réorganiser le dicastère et à préparer un nouveau règlement conforme au Motu Proprio Quaerit Semper du 20 août dernier.

Son expérience à la Congrégation pour le culte, facilitera Mgr.Di Noia dans la mise au point de certaines dispositions liturgiques du missel de 1962. Le crédit dont il jouit auprès du monde hébraïque aidera par ailleurs à résoudre les malentendus nés de l'avancement de la réconciliation avec les traditionalistes".


Un évêque français à la tête des Archives et de la Bibliothèque Vaticanes

JlbLu ici :

"Mgr Bruguès va réaliser un rêve du pape. Lorsqu’il y a deux mois Benoît XVI l’a reçu pour lui confier sa future, et prestigieuse, charge, le pape lui a confié : « Avant d’être élu, j’avais un rêve : je voulais aller à la Bibliothèque Vaticane. Et cela aurait été en quelque sorte le couronnement de ma vie. À travers vous, je vais réaliser ce rêve. »

Français, dominicain et théologien moraliste, Mgr Jean-Louis Bruguès sera à l’aise tant à la tête des Archives dites « secrètes » du Vatican que de la prestigieuse Bibliothèque du Vatican. Cet homme de culture classique, âgé de 68 ans, apprécie en connaisseur sa nouvelle mission : « Je vais passer du ministère du futur, l’éducation catholique, au ministère de la mémoire. » Car pour lui, il est clair que « notre capacité à faire face à l’avenir dépend de la qualité de notre mémoire ».

Il va donc gérer le trésor de connaissances diplomatiques, théologiques, culturelles, artistiques accumulé par l’Église depuis plus de mille ans. « La plus vieille institution la plus continue au monde, la mémoire de l’humanité », souligne-t-il. En témoigne l’extraordinaire exposition consacrée aux archives, jusqu’au 9 septembre 2012, aux Musées du Capitole à Rome. Les visiteurs peuvent découvrir, à travers des pièces rarissimes sorties des 85 km de rayonnages, à quel point le pouvoir papal a façonné, jusque récemment, le visage du monde, et pas seulement de l’Italie".


Dénaturation du mariage et de la famille : Dominique Bertinotti huée à Toulon

Lu ici :

"Dominique Bertinotti, la ministre déléguée à la Famille, s'est fait huer samedi à Toulon par l'assemblée générale de l'Union nationale des associations familiales de France (Unaf), alors qu'elle défendait lors d'une conférence l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe, rapporte Var Matin.

La majorité des associations familiales sont en effet opposées à cette proposition défendue par François Hollande pendant sa campagne. En marge de l’assemblée, Dominique Bertinotti a rappelé à Var Matin qu’elle est «ministre de toutes les familles». Refusant de donner un calendrier pour cette promesse du président Hollande, elle a indiqué qu’un «débat parlementaire aura lieu».

La famille ne répond qu'à une seule définition (compendium de la doctrine sociale de l'Eglise) :

"la famille, qui naît de l'intime communion de vie et d'amour conjugal fondée sur le mariage entre un homme et une femme,463 possède une dimension sociale spécifique et originelle en tant que lieu premier de relations interpersonnelles, première cellule vitale de la société: 464 elle est une institution divine qui constitue le fondement de la vie des personnes, comme prototype de tout ordre social".

"Le fondement de la famille réside dans la libre volonté des époux de s'unir en mariage, dans le respect des significations et des valeurs propres à cette institution, qui ne dépend pas de l'homme, mais de Dieu lui-même: « En vue du bien des époux, des enfants et aussi de la société, ce lien sacré échappe à la fantaisie de l'homme".


"il n'y a pas de différence entre une vie qui dure 30 minutes et une vie qui dure 100 ans"

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Ils étaient radieux, rayonnants de joie lorsqu'ils ont pu parler au Pape, début mai, à la fin d'une audience du mercredi. Chiara et Enrico Petrillo Corbella étaient venus lui présenter leur petit Francesco, né il y a un peu plus d'un an. Et dire que Chiara allait mourir. Bientôt. Car elle avait refusé les traitements lourds qui auraient pu la sauver d'un cancer très agressif pour ne pas risquer de porter atteinte à la vie de leur troisième enfant. Benoît XVI en avait été profondément ému, caressant l'enfant, les touchant avec tendresse.

Chiara est morte le 13 juin. Dans la paix de Dieu qui dépasse toute intelligence.

Ses obsèques ont été célébrées en l'église Sainte-Françoise-Romaine de Rome, le 16 juin, par le vicaire général de Rome, le cardinal Vallini. Il a souligné combien l'histoire de Chiara ressemblait à celle de sainte Gianna Beretta-Molla qui s'est sacrifiée pour laisser vivre sa fille Gianna, aujourd'hui une ambassadrice émouvante du respect de la vie. [Lire la suite]"


FSSPX : L’accord reporté et Mgr Williamson suspendu

A lire l'article très important de NDF qui n'apporte pas du tout les nouvelles espérées :

" Bis repetita placent », dirait-on. Alors que les négociations semblaient terminées, que tout le monde s’attendait à ce qu’un document scellant la réconciliation soit signé par Mgr Fellay le 13 juin dernier, un nouvel épisode vient de se dérouler.

Dans les milieux bien informés, on savait que Rome souhaitait conclure la réconciliation avec la Fraternité Saint Pie X avant l’été et plus précisément avant les ordinations sacerdotales qui auront lieu à Econe le 29 juin prochain. Un accord était programmé au début du mois de mai, puis à la Pentecôte et enfin dans la première quinzaine de juin.

Alors que Mgr Fellay,  Supérieur général de la Fraternité Saint Pie X avait remis, le 15 avril dernier, un texte qui, d’un point de vue doctrinal, semblait satisfaire les exigences romaines, tout le monde croyait que le retour à la pleine communion des fidèles de Mgr Lefèbvre était acquis. Toutefois, en matière ecclésiale comme ailleurs, il est sage de ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. On se souvient que déjà, en 1988, le Cardinal Ratzinger avait réussi à faire signer un protocole d’accord à Mgr Lefèbvre avant que celui-ci ne revienne sur sa décision. Quelles sont les raisons qui ont conduit à cette situation ?

Trois évêques qui se désolidarisent :

Alors que le Supérieur général Mgr Fellay est considéré comme étant favorable aux accords entre Rome et la FSSPX, ce n’est pas le cas des trois autres évêques ordonnés par Mgr Lefèbvre. Ceux-ci ont exprimés leurs divergences avec Mgr Fellay dans une lettre privée qui a été diffusée sur la toile. « N’engagez pas la Fraternité dans un accord purement pratique », avaient-ils alors écrit. Les conséquences de cette publication ne se sont pas faites attendre. Si celle-ci a conforté Rome dans l’idée que Mgr Fellay signerait un accord, elle a néanmoins eu pour effet de différer la signature d’un accord initialement programmé aux alentours de la Pentecôte et de permettre à Rome de traiter « séparément et individuellement », la situation des trois autres évêques.

Mgr Fellay trop confiant :

Peut-être trop confiant dans l’idée que le retour à la pleine communion n’offrait pas d’obstacles si délicats, Mgr Fellay a notamment déclaré dans un entretien à DICI« que Rome ne fait plus d’une acceptation totale de Vatican II une condition pour la solution canonique. ». Une déclaration qui, semble-t-il, n’a pas été du goût de ceux qui craignent que le concile Vatican II puisse être remis en question, voir rejeté par la FSSPX. Le résultat a été que le 13 juin dernier, le Cardinal Levada, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a remis à Mgr Fellay un projet de prélature personnelle (structure canonique envisagée pour la réintégration de la FSSPX) qui ne semble pas poser de problèmes d’une part et un texte qui a été « amendé » et qui reprend une partie de la réponse aux questions doctrinales fournie par Mgr Fellay le 15 avril dernier d’autre part. Alors que les vaticanistes estimaient en masse que le Supérieur général de la FSSPX venait au palais du Saint-Office pour conclure l’accord, celui-ci est reparti en demandant un nouveau délai de réflexion afin d’étudier les nouvelles dispositions prévues par Rome.

Le 25 juin, une lettre « confidentielle et interne », diffusée sur internet et que nous reproduisons ci après, a été envoyée par la Maison généralice de la FSSPX aux supérieurs de districts des séminaires et des maisons autonomes de la Fraternité. Celle-ci indique que le nouveau document proposé par le Cardinal Levada à Mgr Fellay est « clairement inacceptable » et que le supérieur de la FSSPX « ne pourrait pas le signer ». C’est donc la réunion du prochain chapitre général de la Fraternité en juillet prochain qui permettra de faire le point sur ces discussions qui semblent n’en point finir.

(suite et document officiel)"


Accès au toit de l'église : le Conseil d'Etat donne tort à l'archevêque

Par un arrêt en date de mercredi 20 juin, le Conseil d’Etat, saisi par le maire (UMP) des Saintes-Maries-de-la-Mer, Roland Chassain, sur fond d’application des lois de 1905 et de 1907 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat, a « rejeté la requête de l’abbé de Vregille (ancien curé de l’église, à l’origine de la procédure judiciaire, ndlr) et de l’association diocésaine ».

Depuis 1963, la commune a ouvert au public, moyennant deux euros, le toit-terrasse de l’église qui offre une vue sur la Camargue, confiant la gestion de cette activité à une société d’économie mixte (SEM). Mais l’accès s’effectue par une tour faisant partie de l’édifice affecté au culte. Et la chapelle Saint-Michel où sont conservées les reliques des Saintes n’étant accessible que par le toit, son accès ne peut être considéré comme libre et gratuit, avait argué l’archevêque, Mgr Christophe Dufour.

Le Conseil d’Etat a considéré que

« la terrasse et le chemin de ronde situés sur le toit de cet édifice constituent, eu égard notamment (…) à la circonstance que les visiteurs accèdent à la terrasse par une tour et un escalier indépendants dépourvus de toute communication avec les parties internes de l’église, des éléments fonctionnellement dissociables de cet édifice cultuel ».

L’arrêt ajoute qu’il ne ressort pas des pièces du dossier que « les modalités d’organisation de ces visites touristiques (conduisent) à perturber l’exercice du culte à l’intérieur de l’église ».

« L’arrêt de la cour administrative d’appel de Marseille du 27 mai 2010 (qui avait confirmé le caractère indivisible d’un édifice cultuel, toit-terrasse compris, ndlr) est annulé ».


Espagne : le lobby gay fait taire un journaliste

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

E"Le groupe de médias espagnol Vocento vient de remercier son critique de télévision, José Javier Esparza, après vingt ans de collaboration, ou plus exactement il l'a expulsé de la rédaction où il rédigeait ses chroniques quotidiennes pour plusieurs journaux régionaux, au motif de son soutien à Mgr Reig Pla.

L'affaire qui dure depuis le mois d'avril oppose l'évêque au lobby gay qui le poursuit pour avoir dénoncé la prostitution homosexuelle et les souffrances qu'elle entraîne. Vocento est entré dans la bataille il y a un mois lorsque la RTVE (télévision publique expagnole) a décidé de soumettre Mgr Reig Pla à un « procès » : l'agence d'informations qui dépend du groupe, Colpisa, distribuait alors à tous les journaux de Vocento un éditorial prenant clairement fait et cause pour le lobby gay. José Javier Esparza avait alors immédiatement critiqué le procédé dans un article qui fut censuré.

Une semaine plus tard, ses autres « papiers » ne passaient plus. Il vient d'être purement et simplement renvoyé, sans autre formalité. La rubrique de José Javier Esparza était pourtant l'une des plus lues des journaux du groupe Vocento, selon Religion en Libertad."

Le bouclier fiscal n’a rien « coûté » à l’État

BLa presse annonce que le bouclier fiscal a "coûté" 735 M€ en 2011. Ce dispositif visait à limiter à 50 % de ses revenus les impôts d’un contribuable. C’est bien la preuve qu’il ne s’agit pas d’un manque-à-gagner par l'Etat, mais d’un trop-perçu, dont il est légal que l’État le rembourse. Le bouclier fiscal n’a donc rien « coûté » à l’État.

Le « bouclier fiscal », contrairement à ce que son appellation donne à penser, n’est pas une arme mise à la disposition des riches pour se défendre des excès du fisc, mais le simple remboursement d’un trop-perçu, en application du fait qu’au delà de 50% de prélévements sur les revenus il y a lieu de parler de spoliation fiscale. Nicolas Sarkozy n’ayant pas voulu supprimer l’ISF avait donc trouvé ce moyen pour freiner la fuite des fortunes, des talents et des cerveaux.

En disant que le bouclier fiscal a coûté 735M€ à l'Etat, on oublie de dire ce que l’on ne voit pas : cet argent a permis de créer des entreprises, de l'emploi, des richesses...


Le budget de l'Etat sous la surveillance de la Commission européenne

ULes débats parlementaires de l'automne sur la loi de finances pour 2013 pourraient se faire sous haute surveillance de Bruxelles. Dans la marche vers plus de fédéralisme et moins de souveraineté étatique, la Commission a préparé un projet de règlement qui lui donnera un pouvoir important sur les décisions économiques prises par chaque État membre.

Chaque État de la zone devra consulter la Commission européenne et les autres pays avant de prendre des décisions économiques ou budgétaires pouvant avoir des conséquences sur ses voisins. Cela se traduira par une intervention de Bruxelles dans l'élaboration des lois de finances des pays membres. Le gouvernement devra lui communiquer en amont son projet de loi de finances. Impôts, dépenses, effectifs de fonctionnaires… tout sera scruté à la loupe. La Commission pourra en demander la révision dans un délai de quinze jours.


Pour Le Monde, Souleymane s'appellera Vladimir

Lu sur Polémia :

Kylian avait 13 ans. Vladimir (le prénom a été changé), 16 ans. » Pourquoi diable changer le prénom de Souleymane ? Sinon pour cacher qu’il est musulman et tchétchène ? Sinon pour tenter de camoufler que ce qu’on appelle la violence scolaire, en tout cas l’ultra-violence scolaire, est liée aux quartiers de l’immigration ? Pourquoi choisir Vladimir comme prénom de substitution ? Sinon pour donner à ce beau prénom russe une image négative et noircir au passage celui du président Poutine ?

Ainsi en trois lignes Le Monde (26/06/2012) fait d’une pierre deux coups et satisfait ses deux principaux propriétaires : le mondialiste Matthieu Pigasse, de la banque Lazard, et Pierre Bergé, co-fondateur de SOS-Racisme. [...]"


« L’Humanité Jetable » au cœur de l’isolement croissant des Français

Communiqué de Paroles de catholiques :

"Une étude réalisée en janvier 2012 pour la Fondation de France (1) révèle que globalement près de 5 millions de personnes souffrent d’isolement, soit une augmentation de 20 % en deux ans. De quoi s’interroger sur les raisons de cette montée de la solitude.

  • Les jeunes : l’intégration sociale est problématique du fait de la mobilité géographique pour suivre des études ou trouver un emploi. La nécessité d’avoir un réseau d’amis, confirmée par l’usage croissant des réseaux sociaux numériques, est cruelle : être un « nouveau », un « étranger » quelque-part est un handicap de plus en plus difficile à surmonter.
  • L’emploi n’offre plus la garantie d’une intégration sociale : plus d’un quart des travailleurs n’ont aucune relation amicale dans leur milieu de travail. Le temps de travail n’est vécu que comme une pénible obligation et pas comme une occasion de découverte d’autres milieux, d’autres personnes : le repli sur soi s’intensifie.
  • La solitude augmente pour les plus de 75 ans surtout s’ils sont démunis : ce constat nous encourage à développer les soins palliatifs pour accompagner la fin de vie, car la solitude est la plus grande source de souffrance chez les plus âgés.

Pourquoi cette montée de la solitude ?

Nous constatons que la désacralisation de la vie humaine, est grandissante dans notre société. Le parallèle n’est pas fortuit. Les personnes sont considérées comme des produits de consommation : si la personne ne correspond pas à l’idée de performance qu’on s’en fait (santé, réussite sociale, beauté), si elle ne « nous apporte rien, à priori », elle n’a plus sa place à nos yeux. Pire, les relations sont jetables comme des mouchoirs de papier : on ne s’embête plus, par simple ’’devoir social’’, à cultiver des relations avec les gens qu’on n’aime pas ou plus : quand on ne veut plus d’eux, on coupe les liens.

La culture de mort, dénoncée par Jean-Paul II, dont les symptômes les plus évidents dans nos sociétés sont la banalisation de l’avortement, la promotion de l’euthanasie, les ruptures familiales et le repli sur soi, montre ses ravages ; personne n’en sera indemne. [...]"


Orientations pastorales pour la promotion des vocations au ministère sacerdotal

Ce matin au Vatican a été présenté le document intitulé Orientations pastorales pour la promotion des vocations au ministère sacerdotal. Le Cardinal Zenon Grocholewski, Préfet de la Congrégation pour l'éducation catholique, a expliqué que ce document a été sollicité après l'assemblée plénière de cette congrégation en 2005, et élaboré à partir de 2008, grâce aux réponses et suggestions des conférences épiscopales. Le document est divisé en trois parties:

  1. la première est un examen de la situation actuelle des vocations au sacerdoce dans le monde et de la pastorale qui en est chargée : baisse démographique et crise de la famille, diffusion d'une mentalité sécularisée, conditions de vie difficile du ministère du prêtre. "Tenant compte de ces difficultés, le document énumère les conditions nécessaires pour que la grâce de l'appel trouve un terrain fertile dans l'Eglise et l'ouverture des jeunes à la vocation sacerdotale: un terrain fertile de vie chrétienne dans la communauté ecclésiale, la fonction irremplaçable de la prière, la valeur de la pastorale intégrée, un nouvel élan d'évangélisation et de mission, le rôle central de la famille, le témoignage de vie cohérent et joyeux des prêtres, l'efficacité éducative des expériences de volontariat, et la valeur des écoles et des universités".
  2. La deuxième analyse traite de l'identité du ministère sacerdotal. Mgr Bruguès, secrétaire, a dénoncé une "tendance à une transformation progressive du sacerdoce en profession ou métier" qui peut conduire à "la dangerosité de l'activisme exaspéré, à un individualisme croissant qui enferme souvent le prêtre dans une solitude négative et déprimante, et à la confusion des rôles dans l'Eglise qui apparaît lorsqu'on perd le sens de la différence de compétences et de responsabilités et que tous ne convergent pas dans la collaboration à l'unique mission confiée au Peuple de Dieu".
  3. la troisième avance des suggestions pour l'animation pastorale des vocations.

Syrie : le Pentagone aurait programmé une intervention militaire

Ron Paul, ex-candidat aux primaires républicaines aux Etats-Unis, vient de déposer une proposition de loi visant à interdire au gouvernement, en l’absence d’une déclaration de guerre par le Congrès, d’apporter un soutien, direct ou indirect, à toute action militaire ou paramilitaire en Syrie. Il explique [v.o. traduction d'Henri Hude]:

P"Cela fait plusieurs mois que nous vivons au milieu de plans, de rumeurs et de propagande de guerre pour attaquer la Syrie et déposer Assad. Cependant, la semaine dernière, il a été rapporté que le Pentagone avait terminé sa programmation militaire à cette fin.

Mon opinion est que tous ce qui est présenté à l’appui de cette attaque, et pour la justifier, n’est que du vent. Ce n’est pas plus crédible que le prétexte donné en 2003 pour l’invasion de l’Irak ou pour l’attaque de 2011 sur la Libye. Or, ces guerres ont été un gaspillage complet. [...]

Nous jouons au chat et à la souris avec la Russie, ce qui représente une bien plus grande menace que la Syrie pour notre sécurité. Comment pourrions-nous tolérer [pour prendre une analogie,] une Russie qui exigerait au Mexique une solution humanitaire à une violence qui se produirait sur la frontière américano-mexicaine ?  Nous considérerions qu’il y aurait là un légitime souci de sécurité pour nous. Or notre engagement en Syrie, où les Russes possèdent en vertu d’un traité une base navale, est [pour les Russes] l’équivalent de ce que serait pour nous leur présence dans notre arrière cour, au Mexique.  

Nous sommes hypocrites, lorsque nous condamnons les Russes qui protègent leurs intérêts de voisinage, alors que nous n’avons cessé de faire exactement de même, et à des milliers de milles à distance de nos frontières. [...] Blâmer faussement le gouvernement d’Assad pour un prétendu massacre perpétré en réalité par une faction rebelle violente, ce n’est rien moins que de la propagande de guerre. Les gens les mieux informés et les plus instruits reconnaissent maintenant que la guerre planifiée contre la Syrie est seulement un pas de plus à l’encontre du régime iranien. C’est quelque chose que les néoconservateurs admettent ouvertement. [...]"


Un jeune catholique, assistant parlementaire de Marion Le Pen

BDirecteur de campagne de Marion Maréchal-Le Pen, Maxime Ango-Bonnefon, qui a également assuré la communication de la candidate, devient son assistant parlementaire.

Catholique, âgé d'un an de plus qu'elle, candidat en Bretagne lors des dernières élections régionales et cantonales, soutien de Bruno Gollnisch lors de la campagne de succession de Jean-Marie Le Pen, il a travaillé à la direction des Jeunes avec Marine, puis a collaboré avec Yann Le Pen, mère de Marion, à la direction nationale des grandes manifestations du FN avant la campagne des législatives.

Ce n’est qu’en 2005 que Maxime Ango-Bonnefon commence à militer au sein du FN. Il explique :

«A ce moment-là, j’étais en Bretagne pour faire mes études afin de devenir officier dans la marine marchande. Je me suis senti en phase avec les réactions du patron du Front national.»

Maxime s’oriente finalement vers un BTS de conception de produit industriel :

"Mes professeurs avaient vu mon nom sur la liste FN aux régionales de Bretagne ; ils me faisaient la guerre mais mes camarades de classe, puis l’ensemble des étudiants de mon établissement, ont fini par m’élire à 80% aux élections étudiantes pour être justement président de l’association des étudiants de Morlaix. La plupart connaissaient mes engagements au FN. Cela consternait mes professeurs."


"Aujourd'hui, les jeunes choisissent un séminaire comme on choisit une école de commerce"

Entretien donné par Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, dans le Monde de samedi :

"Votre diocèse est, avec celui de Paris qui procède dimanche à dix ordinations, le seul diocèse de France à fournir autant de nouveaux prêtres. Comment s'explique cette situation ?

RFace à un clergé qui avait du mal à se renouveler, mes prédécesseurs ont cherché des vocations ailleurs. Cela semblait à certains une entreprise risquée, mais je me suis inscrit dans ce sillage : j'ai développé la présence de communautés nouvelles pour enrichir et féconder le terrain local. A présent, il y a dans le diocèse une cinquantaine de ces mouvements, venus d'autres univers, dont 25 forment des prêtres.

Quelle que soit leur origine, les futurs prêtres reçoivent un tronc commun de formation au séminaire diocésain, lieu fédérateur. Il accueille 80 séminaristes, dont une douzaine sont originaires du diocèse, d'autres viennent du reste de la France pour rejoindre des mouvements installés dans le Var, d'autres arrivent de l'étranger. Ils reçoivent un accompagnement pour favoriser l'inculturation au diocèse, et cela ne se limite pas à des cours de français ! Le séminaire prend en compte leur identité particulière, leur charisme.

Aujourd'hui, les jeunes choisissent un séminaire comme on choisit une école de commerce, par Internet ; ils recherchent un parcours significatif. La référence territoriale n'agit plus. Cette approche correspond à ce qui se passe dans la société civile, caractérisée par un fonctionnement en réseaux et une mondialisation des échanges.

Certains de vos confrères ont vu dans ces choix une politique du chiffre, fragile pour la vie des diocèses. Quel bilan en tirez-vous ?

Il y a toujours une suspicion face à ce qui dérange les habitudes, ce qui sort du bien-pensant. On sera jugé dans vingt ou trente ans ! En Europe, on fait face à un fort déclin des vocations religieuses. Quand on n'a plus dans un diocèse qu'une quinzaine de prêtres, dont la moyenne d'âge est de 72 ans, on ne peut tenir le terrain. Cela accélère le décrochage de la vie de foi. Si on veut mettre en place de nouvelles logiques, il faut de nouvelles ressources. J'ai pu lancer des campagnes d'évangélisation parce que j'ai un nombre suffisant de prêtres et de religieux mobilisés. L'installation d'une communauté nouvelle peut revitaliser une paroisse, à condition que ce ne soit pas vécu comme un parachutage. Le diocèse affiche un certain dynamisme. La pratique religieuse et le nombre d'enfants catéchisés y connaissent une décélération moins forte qu'ailleurs. Mais on est conscient que, plus le clergé est diversifié, plus il faut travailler pour éviter la juxtaposition de chapelles. Ici, les visions peuvent être différentes, mais on partage des fondamentaux, comme la nouvelle évangélisation. Par ailleurs, des communautés, pleines de zèle mais fragiles, n'ont pas réussi leur inculturation ; elles sont reparties dans leur pays.

Vous privilégiez la " nouvelle évangélisation ", en développant notamment une présence dans des quartiers musulmans. Comment cela se passe-t-il ?

Une composante de cette nouvelle évangélisation a en effet consisté à installer une communauté de prêtres traditionalistes dans un quartier de centre-ville à majorité musulmane. Certains de ces prêtres ont reçu une formation au monde musulman. L'évangélisation ne doit pas être de la provocation, mais peut se faire à travers des rencontres, en toute délicatesse. Dans ce quartier, nous organisons des processions, et cela se passe très bien. Ces rencontres peuvent entraîner un questionnement puis un itinéraire vers un baptême. Mais le but n'est pas d'ordre statistique. Dans une société sécularisée où la présence chrétienne est effacée, l'important est de lui donner une visibilité. La foi n'est pas seulement quelque chose d'intime, c'est aussi une manifestation collective. L'Eglise doit être aussi un signe pour ceux qui sont à l'extérieur. Il nous faut mettre en place des outils spécifiques en fonction des publics que l'on veut toucher : premier cercle des chrétiens, "saisonniers" - de l'Eglise - , croyants du parvis ou ceux qui sont les plus éloignés du catholicisme."


Gendarmes assassinés : la responsabilité des juges

De Robert Ménard :

"Si la peine plancher avait été appliquée à celui qui devait les tuer quatre jours plus tard, les deux jeunes femmes gendarmes abattues à Collobrières, dans le Var, auraient été sauvées. Et oui, Abdallah Boumezaar, jugé le 13 mai en comparution immédiate pour des violences sur sa mère, n’a été sanctionné que de… six mois de prison avec sursis et trois ans de mise à l’épreuve. Au lieu des deux années qu’une peine plancher appliquée avec rigueur lui aurait values ! Aujourd’hui, si les magistrats n’avaient pas fait preuve d’une telle mansuétude, Alicia Champlon et Audrey Berthaut seraient en vie. Et deux enfants ne pleureraient pas leur mère.

Six mois de prison avec sursis pour un homme déjà condamné pour trafic de drogue, vol, violence. Six mois de prison avec sursis pour un voyou déjà détenu pendant six années derrière les barreaux. Six mois de prison avec sursis pour un multirécidiviste qui venait de s’en prendre à sa propre mère : « Il est malade, mon fils » a-t-elle raconté, « il m’a frappée, fracassé la tête contre une porte. J’ai porté plainte. Il voulait me tuer. » [...]"


L’Action française invite Nathalie Kosciusko-Morizet à son Université d’été

L'Action française réagit aux derniers propos de Nathalie Kosciusko-Morizet :

"Il fallait que Nathalie Kosciusko-Morizet, qui n’a pas manqué de commettre ou de proférer bêtises sur bêtises comme porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy, termine en apothéose, c’est-à-dire en franchissant le mur du çon. « Le principal reproche que je fais à Patrick Buisson, a-t-elle déclaré, c’est que son objectif, à mon avis, n’était pas de faire gagner Nicolas Sarkozy, il était de faire gagner Charles Maurras. » Outre le fait qu’une fois de plus Charles Maurras est utilisé comme repoussoir (sans qu’on cherche jamais à préciser ce qui, dans sa pensée, le justifierait...), NKM tente surtout de se défausser de sa propre incompétence sur Buisson et ... Maurras (lequel doit se retourner dans sa tombe quand il se découvre responsable des défaites présidentielles soixante ans après sa mort).

Il faudrait d’abord que NKM nous dise ce qu’elle sait de Maurras : probablement pas grand-chose... Peut-être, après un examen, un stage au prochain CMRDS, l’Université d’été de l’Action Française, se révélerait-il nécessaire... Nous l’y invitons cordialement. Le moins informé des participants sait au moins qu’il était royaliste et rien n’indique que Patrick Buisson le soit. Il est certain également que Maurras n’aurait jamais travaillé pour un président antipatriote, qui aurait, par exemple, fait adopter le Traité de Lisbonne au mépris à la fois de la volonté légalement exprimée et de l’intérêt des Français. [...]"


La prière des catholiques américains pour la liberté de l'Eglise

Traduction par Daniel Hamiche du texte de la prière distribuée par la Conférence épiscopale américaine à l’occasion de la campagne Fortnight for Freedom qui se déroule dans tous les États-Unis depuis le 21 juin et jusqu’au 4 juillet. La citation qui apparaît dans le texte de cette prière, est tirée du Serment d’allégeance au drapeau des États-Unis :

Ô Dieu, notre Créateur, Par la puissance et l’œuvre de votre Esprit Saint, vous nous appelez à vivre notre foi au milieu du monde, pour apporter la lumière et la vérité salvifique de l’Évangile dans chaque recoin de la société. Nous vous demandons de nous bénir [et de bénir] notre vigilance pour le don de la liberté religieuse. Donnez-nous la force d’âme et d’esprit de défendre volontairement nos libertés quand elles sont menacés ; donnez-nous le courage de faire entendre notre voix au nom des droits de votre Église et de la liberté de conscience pour tous les croyants. Accordez-nous, nous vous en supplions, Ô Père des Cieux, de parler d’une seule et claire voix à tous vos fils et filles rassemblés dans votre Église en cette heure décisive de l’histoire de notre nation, afin que, résistant à toute épreuve et surmontant tout danger, pour le bien de nos enfants, de nos petits-enfants et pour tous ceux qui viendront après nous, ce grand pays demeure « une nation unie sous l’autorité de Dieu, indivisible, avec la liberté et la justice pour tous ». Nous vous le demandons par le Christ notre Seigneur. Amen."


Législatives : la proportionnelle pour enrayer l'abstention

Frédéric Rouvillois analyse dans l'Action Française 2000 le phénomène de l'abstention :

"Le phénomène de l'abstention est évidemment complexe - plus encore que celui du choix du candidat. On peut ne pas aller voter pour d'innombrables raisons, parfois futiles, lorsqu'il fait beau, trop mauvais, ou qu'on est parti en vacances, parfois plus sérieuses - et la science politique oppose ainsi une abstention de consensus à une abstention contestataire de refus du système. Mais avec le cas particulier de l'abstention aux élections législatives, il y a tout de même un élément significatif, qui permet d'éclairer le phénomène : c'est le fait qu'il se répète et qu'il amplifie à chaque consultation. Au début de la Ve République, la participation à la présidentielle et aux législatives était à peu près équivalente, avec un avantage pour ces dernières : même si le président a déjà pris une place prépondérante, les Français sont encore habitués à considérer, comme sous la IIIe et la IVe républiques, les élections législatives comme les seules vraies élections politiquement déterminantes : les élections par excellence. Mais à partir des années soixante-dix et quatre-vingt, les Français perdent cette habitude, tout en prenant de plus en plus conscience que le pouvoir n'est plus au Palais-Bourbon, mais à l'Élysée. Voilà pourquoi la participation aux législatives commence de décliner, alors qu'ils continuent de voter massivement à la présidentielle : on va voter lorsqu'il y a un véritable enjeu. Lorsque que ça n'est pas le cas, on préfère rester chez soi devant Michel Drucker, ou aller à la pêche. [...]

Dès lors, quand l'élection présidentielle et les législatives sont décalées dans le temps, la participation à ces dernières peut encore être relativement importante – précisément parce qu' il y a un enjeu politique, comme en 1997. En revanche, lorsque les deux élections sont rapprochées, la présidentielle l'emporte nécessairement en termes de participation, comme en 2007 et en 2012. [...] Il est intéressant d'observer aussi que ce phénomène est en contradiction avec le discours politique officiel, qui ne cesse de réclamer une restauration des pouvoirs du Parlement, à laquelle concourent du reste, depuis 1995, toutes les révisions constitutionnelles, notamment celle de 2008. D'un côté, le petit monde politique réclame plus de parlement, et corrélativement, moins de présidence ; de l'autre, les Français continuent d'estimer, au contraire, que l'exécutif présidentiel est l'organe le plus important, le Parlement n'étant plus qu'une institution annexe. Une institution dont la crédibilité et la légitimité démocratique s'émoussent progressivement : qu'en sera-t-il en effet le jour où la participation aux élections législatives tombera en dessous de 50 % ? [...]

Nous sommes dans le même cas de figure pour les élections européennes. Les Français ont en effet parfaitement compris que si l'Europe a acquis un poids considérable, ce n'est pas au Parlement européen que se prennent les décisions, mais au Conseil et au sein de la Commission. D'où, là aussi, un effet mécanique sur la participation : cette dernière a perdu 20 points entre les élections européennes de 1979, les premières du genre, en pleine euphorie européiste, et celle de 2009, où l'abstention frôle les 60 %. [...]

[L]e scrutin actuel repose sur une ambiguité : s'agit-il de désigner les représentants de la nation ou ceux des circonscriptions, destinés à aller défendre à Paris les intérêts de leurs mandants (l'"assistante sociale" évoquée par Maurras) ? La proportionnelle intégrale avec une circonscription nationale unique (une liste de 577 candidats par formation, chacune ayant un nombre de députés proportionnel au nombre de voix obtenu) mettrait évidemment fin à une telle ambiguité en repolitisant fortement les législatives. Elles redeviendraient comparables à la présidentielle puisque chaque élu l'aurait été, comme le président, par l'ensemble du corps électoral et non plus par 1/577e de celui-ci. [...]"


La sécurité du président

Lu sur Marianne :

"les membres du GSPR chargés de protéger François Hollande durant son bref déplacement à Rio de Janeiro, pour la conférence des nations unis sur le développement durable, n’étaient pas armés. Un membre du GSPR, déjà en poste sous Sarkozy, avait en effet chargé la mallette contenant les armes des policiers français dans un mauvais avion, lors de l’étape mexicaine du président de la république."


L'Ecole Polytechnique épinglée par la Cour des Comptes

La Cour critique la comptabilité insuffisamment fiable pour connaître le "coût complet de la scolarité (qui) reste difficile à évaluer" et dénonce "une gestion des personnels enseignants trop laxiste". La Cour relève également "le recrutement coûteux d'élèves étrangers", qui à cause des exonérations de frais de scolarité, des bourses et des organisations de concours, est estimé à plus de 7,5 millions d'euros, "soit 75 000 € par ingénieur". Enfin, la Cour préconise "le nécessaire rétablissement de la pantoufle", (remboursement des frais de scolarité imposé à l'élève qui n'intègre pas la fonction publique), qui représente "un manque à gagner d'au moins 300 000€".


"L'échec de RIO est en quelque sorte une victoire de la liberté"

De Michel de Poncins :

"Les médias se lamentent sur l'échec de la conférence de RIO, censée marquer le vingtième anniversaire du premier sommet de la terre. Elle réunissait moins de participants que les parlottes antérieures. Selon la vulgate officielle, la planète serait en danger et faute d'accord international le danger perdurerait. En fait il n'y a pas eu d'accord sinon à minima. Réjouissons nous de cet échec qui éloigne le vrai danger, en vue, à savoir les progrès d'un pouvoir dictatorial mondialiste.

 La chimère du réchauffement climatique affirme qu'il y a un réchauffement et qu'il est dû aux activités humaines et non au soleil ou autres manifestations de la nature. Cette double affirmation est contraire aux faits. Des milliers de savants américains ont envoyé une pétition à Obama pour le mettre en garde contre les erreurs ainsi formulées et les conséquences dévastatrices qu'elles pourraient avoir pour l'économie américaine ; Obama, d'ailleurs, n'est pas venu à RIO, ni Angela Merkel. [...]

Une chimère reposant sur un pur mensonge au départ, peut se consolider au fur et à mesure du temps jusqu'à devenir du béton ; nul, alors, ne se soucie plus d'aller aux sources pour vérifier. Les personnes qui tirent avantage de la chimère du prétendu réchauffement sont très nombreuses. Il n’est pas possible de faire une carrière paisible dans un domaine scientifique, quel qu'il soit, si l'on marque du scepticisme vis-à-vis du réchauffement climatique et de ses causes humaines : les éditeurs se dérobent et les postes intéressants vous échappent.

[...] Chaque réunion est l'occasion de belles vacances pour les milliers de participants. Ces vacances ont lieu dans des lieux prestigieux, ceci, aux frais des contribuables du monde entier, transportés à grand renfort de CO2.

A l'abri de la chimère, les efforts pour l'installation d'un pouvoir totalitaire mondial sont manifestes. Avant RIO, l'ONU a affirmé que c'était pour la communauté internationale « une opportunité historique », permettant de définir « des voies plus sûres » pour s'acheminer « vers un monde plus propre, plus écologique et plus prospère pour tous ». C'était les termes du Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires économiques et sociales, Sha Zukang, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU, à New York.

Il a rappelé que les États membres de l'ONU s'étaient entendus par une résolution de l'Assemblée générale sur les trois objectifs prioritaires de Rio 2012 -renouveler l'engagement politique international en faveur du développement durable, évaluer les progrès réalisés et les lacunes qui persistent dans la mise en œuvre des engagements préalablement convenus, et relever les nouveaux défis qui ont émergé. [...]

Derrière toute ces manigances, c'est bien l'installation d'un pouvoir totalitaire mondial qui est visé avec l'ONU au centre de la toile. Ce n'est, certes, qu'un des aspects de ce mouvement, mais il est déterminant. Les effets sont dévastateurs. Les coûts gigantesques engagés dans la chimère dépassent l'imagination. Il s'ajoute les dégâts occasionnés par les interventions étatiques. En effet, tous les États, même plus ou moins réticents, sont poussés par la propagande pour agir dans le sens de la chimère mondiale.

La seule façon de réagir aux changements du climat, s'ils existent, est de créer de la richesse. Cette richesse permet aux gens de s'adapter et elle ne peut se créer que dans la liberté. L'échec de RIO est en quelque sorte une victoire de la liberté."


La gauche de l'UMP se cherche

Alors que Nathalie Kosciusco-Morizet s'en est prise à Patrick Buisson, et que Chantal Jouanno plaide pour une rupture (sic) à l'UMP, un article du Monde montre à quel point la gauche de l'UMP est mal à l'aise :

"Les rescapés de la défaite hésitent.  Ils tournent autour du pot, invoquent un gros malaise sur « les valeurs » , s’en prennent à la lâche règle du « ni ni » qu’ils avaient pourtant collectivement édictée il y a moins d’un mois pour tenter de sauver les meubles. Ils réclament une clarification face au Front national, s’en prennent à ceux qui, comme Nadine Morano, ont vainement tenté de sauver leur siège de député en reconnaissant « beaucoup de talent » à Marine Le Pen.

Mais dans ce jeu de quilles qui est un grand classique des lendemains de défaite, ils évitent soigneusement de s’en prendre au totem : Nicolas Sarkozy, l’homme qui les avait fait gagner en 2007 en portant haut les couleurs de la droite et qui les a conduits cinq ans plus tard à la double défaite présidentielle et législative.

C’est qu’au fond, ils ne sont pas très à l’aise avec eux-mêmes tous ces élus UMP de tendance chiraquienne, radicale ou centriste qui en avaient gros sur le cœur lorsque Nicolas Sarkozy flirtait dangereusement avec les valeurs du Front national mais n’ont jamais osé faire dissidence. [...] Il aurait gagné le 6 mai, sûr qu’ils auraient tout gobé et c’est cela qui rend l’exercice post défaite si délicat à mener : aucun ne peut proclamer la rupture, car tous sont complices à des degrés divers. Obligés de composer avec le passé pour tenter de construire l’avenir. Avec, en outre, la menace de recevoir un coup de griffes mortel du vaincu qui, tout retiré qu’il est de la vie politique, ne perd pas une miette de ce qui se passe dans les bureaux de l’UMP."


Toutes les droites à la fête de Radio Courtoisie

Lu sur Nouvelles de France :

"Dimanche 24 juin 2012, se tenait à l’Espace Champerret la Fête de la Courtoisie organisée chaque année par Radio Courtoisie, une radio associative ouverte à toutes les droites. Y furent notamment aperçus Paul-Marie Coûteaux, Robert Ménard, Jean Raspail, Jean Sévillia, Oskar Freysinger, tous venus dédicacer leurs livres et rencontrer les auditeurs de la station présents… mais aussi Thierry Mariani, député UMP nouvellement élu par la 11e circonscription des Français établis hors de France (anciennement par la 4e circonscription du Vaucluse) et chef de file du Collectif parlementaire de la Droite populaire.


Cantonale partielle dans le Var : le PCF devant le FN et l'UMP

Le maire de Brignoles (Var), Claude Gilardo (PCF), est arrivé hier en tête du premier tour de l'élection cantonale partielle, devant le candidat du Front national, Jean-Paul Dispard, qui avait été élu en mars 2011 avant de voir son élection invalidée à la suite d'un recours de M. Gilardo, suite à "des discordances dans les listes d'émargement".

Seul candidat à gauche, M. Gilardo a obtenu 39,6% des suffrages, contre 34,9% pour M. Dispard. Avec 25,4% des voix et moins de 12,5% des inscrits, la candidate UMP, Annie Giusti, n'est pas en position de se maintenir au second tour. L'abstention a atteint 61,89%.


Pression des revendications gays dans l'impunité

Lu ici :

"deux jeunes femmes ont célébré samedi après midi leur union civile en mairie de Mainvilliers (Eure-et-Loir), dans la proche banlieue de Chartres, alors que le gouvernement a annoncé que le texte sur le mariage homosexuel serait adopté au printemps 2013.

Entourées de leur famille et de leurs amis, devant une adjointe au maire qui avait revêtu son écharpe tricolore, Sophie Fortin et Alice Hallais ont officialisé le Pacs qu'elles avaient signé trois jours plus tôt au tribunal d'instance de Chartres".