On y voit effectivement plus claire, 3 positions relativement claires :
1) La ligne Longuet-Hortefeux d'alliance UMP-FN, ou au moins d'entente coridale (semblable aux relations entre le PCF et la SFIO de 1962 à 1973 : pas d'accord programmatique, pas de candidature unique ou de liste commune, mais des désistements réciproques et "pas d'ennemi à gauche") : on tendrait alors à une évolution à l'italienne, le FN nouveau (et renommé) devant l'aile droite d'un bloc de droite, tout comme le MSI devenu Alliance Nationale devint l'aile droite du bloc de droite italien.
2) La ligne NKM : le maintien du cordon sanitaire et de la diabolisation du FN, logiquement suivi d'un alignement total sur le programme de gauche notamment sur les "nouvelles mœurs" et l'immigration : suite logique, un effondrement de l'UMP, supplanté par un FN à 25%, un éclatement de l'UMP et plusieurs décennies de gauche au pouvoir ;
3) Entre les deux une ligne Sarkozy 2007 : aucune alliance avec le FN, mais sans diabolisation : l'UMP reprend à 99% les idées FN mais en montrant qu'elle est la seule à pouvoir les mettre en pratique : peut marcher comme en 2007, mais plus difficile de refaire le même coup au même électorat.
Il leur a fallu se mettre à combien autour de la table et combien d'années pour arriver à ce brillant diagnostic "Il faut une armature idéologique à un parti" ?
C'est d'ailleurs là que ça va se compliquer pour l'UMP car le principal trait marquant de ce parti aujourd'hui c'est d'être une auberge espagnole des idéologies : pro/anti Europe fédérale, pro/anti mariage + adoption homo, pro/anti euthanasie, pro/anti euro, pro/anti liberté scolaire, pro/anticléricaux, pro/anti IVG, pro/anti politique d'immigration, etc.
On y voit effectivement plus claire, 3 positions relativement claires :
1) La ligne Longuet-Hortefeux d'alliance UMP-FN, ou au moins d'entente coridale (semblable aux relations entre le PCF et la SFIO de 1962 à 1973 : pas d'accord programmatique, pas de candidature unique ou de liste commune, mais des désistements réciproques et "pas d'ennemi à gauche") : on tendrait alors à une évolution à l'italienne, le FN nouveau (et renommé) devant l'aile droite d'un bloc de droite, tout comme le MSI devenu Alliance Nationale devint l'aile droite du bloc de droite italien.
2) La ligne NKM : le maintien du cordon sanitaire et de la diabolisation du FN, logiquement suivi d'un alignement total sur le programme de gauche notamment sur les "nouvelles mœurs" et l'immigration : suite logique, un effondrement de l'UMP, supplanté par un FN à 25%, un éclatement de l'UMP et plusieurs décennies de gauche au pouvoir ;
3) Entre les deux une ligne Sarkozy 2007 : aucune alliance avec le FN, mais sans diabolisation : l'UMP reprend à 99% les idées FN mais en montrant qu'elle est la seule à pouvoir les mettre en pratique : peut marcher comme en 2007, mais plus difficile de refaire le même coup au même électorat.
Rédigé par : Thibaud | 15 juin 2012 à 15:46
Il leur a fallu se mettre à combien autour de la table et combien d'années pour arriver à ce brillant diagnostic "Il faut une armature idéologique à un parti" ?
C'est d'ailleurs là que ça va se compliquer pour l'UMP car le principal trait marquant de ce parti aujourd'hui c'est d'être une auberge espagnole des idéologies : pro/anti Europe fédérale, pro/anti mariage + adoption homo, pro/anti euthanasie, pro/anti euro, pro/anti liberté scolaire, pro/anticléricaux, pro/anti IVG, pro/anti politique d'immigration, etc.
Rédigé par : Olivier Saumur | 16 juin 2012 à 10:33
il serait temps de se mettre d'accord!
mais pour qui prend-on les électeurs??
Rédigé par : incongru | 16 juin 2012 à 20:12