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Bel exemple de mobilisation pour une vraie bioéthique

Jeanne Smits nous informe :

"La Corporation des avocats catholiques d'Argentine a publié vendredi un argumentaire en treize points contre la loi autorisant la fécondation artificielle qui vient d'être approuvée en ce pays par la chambre des députés. Belle synthèse, non confessionnelle dans ses arguments, mais précisément appuyée sur la loi naturelle et le bien de l'enfant qui devrait éclairer chacun, croyant ou non.

A ce titre elle n'est pas seulement d'intérêt local pour l'Argentine, même si elle s'intéresse de près aux dispositions particulières de cette loi. Je vous donne ici une traductuion succincte de la déclaration signée par Eduardo A. Sambrizzi et Cosme Maria Beccar Varela, respectivement président et secrétaire de la Corporacion de Abogados Catolicos" (les 13 points développés ici).


Amazon soutient les revendications des lobbies gays

De Jeanne Smits :

"Le fondateur d'amazon.com, Jeff Bezos, et sa charmante épouse Mackenzie viennent de faire un don de 2,5 millions de dollars pour faire avancer la cause du « mariage » homosexuel, rapportent diverses sources américaines. Les dollars du couple multi-millionaire vont servir au financement de la campagne en vue du prochain référendum sur le sujet en l'Etat du Washington, sur la côte ouest des Etats-Unis. C'est la dernière étape qui manque à l'entrée en vigueur de la loi instituant le « mariage » gay dans cet Etat en février dernier, faisant de l'Etat du Washington le 7e Etat à l'avoir légalisé. C'est la pression des « anti » qui a permis finalement d'imposer la tenue d'un référendum. Après quoi, seule une décision de la Cour Suprême pourrait défaire le texte.

C'est une ancienne employée du vendeur de livres (et de tout le reste) en ligne, Jennifer Cast, aujourd'hui présidente d'une association de financement pour la cause homosexuelle en vue de ce référendum, qui a sollicité la bienveillance du couple en leur suggérant de faire un don de 100.000 ou de 200.000 dollars. Elle ne s'attendait pas à être éconduite, mais de là à « toucher » 10 ou 20 fois plus, il y a une marge. La réponse est pourtant venue quasi par retour de courriel : « Jen, cela est juste pour tant de raisons. Nous nous engageons pour 2,5 millions », signé : Jeff & Mackenzie.

Enfoncé, Bill Gates, qui n'avait donné « que » 100.000 $ pour la même œuvre, tout comme son collègue Steven A. Ballmer…" (suite).


Nouvelle boulette d'un ministre de ce Gouvernement

Pour le ministre des sports, Valérie Fourneyron, Laura Flessel ne serait pas épéiste, mais judoka...

C'est peut-être pour crattraper cette situation que le Chef de l'Etat, mélangeant sport et politique, s'est risqué hier à Londres à faire de l'ironie plus que douteuse sur son hôte du jour, le Premier ministre britannique.


La zone euro, sur le radeau de la méduse

"Un scénariste paresseux de sitcom n’oserait pas écrire un tel script. Depuis deux ans et demi, les sommets s’enchaînent, les déclarations se suivent, avec une ressemblance troublante, sans qu’aucune solution ne parvienne à être trouvée pour faire fonctionner la zone euro. Nouvel exemple cette semaine...

Mercredi soir, c’était la catastrophe.Les marchés étaient devenus fiévreux depuis la fin de semaine dernière et les manifestations en Espagne. Le taux des obligations espagnols avait alors passé le cap des 7,5%, renchérissant dangereusement le coût de la dette du pays et compliquant encore davantage le plan d’austérité annoncé par Mariano Rajoy. Au sommet de la crise, un communiqué sortait exigeant l’application immédiate des annonces du dernier sommet.
 
Las, cette initiative de Madrid, qui associait Rome et Paris à cette demande, semble avoir été un peu trop précipitée et a été désavouée dans les deux autres capitales, ajoutant à la confusion ambiante. Des rumeurs de sortie prochaine de la Grèce de la zone euro (du fait du FMI) commençaient à circuler. Mercredi, Moody’s plaçait la note de l’Allemagne et du fonds de secours européen sous surveillance négative. Tout semblait réuni pour une répétition des crises précédentes (suite)".

Ils sont sanctionnés pour ne pas avoir respecté leur contrat de travail

Il s'agit de moniteurs de colonies de vacances qui n'appliquent pas une clause du contrat qu'ils ont signé. Ils sont suspendus par leur employeur, la mairie de Gennevilliers. Rien d'extraordinaire. Mais voilà : ces moniteurs sont musulmans, la clause les oblige à s'alimenter mais ils se privent de nourriture pour suivre le Ramadan. Toujours rien d'extraordinaire, mais la presse se saisit de l'affaire.


Appel de monseigneur Vingt-Trois à prier pour la France le 15 août

NdfLu ici :

"Compte tenu de la situation et des probables projets législatifs du gouvernement sur la famille, il me semble opportun de donner un signe national à l’occasion du 15 août qui rassemble des foules de catholiques à travers le pays. C’est pourquoi je vous propose une formule de prière des fidèles à utiliser lors des célébrations du 15 août 2012. L’unité de la formule devrait faire signe et on peut espérer que certains de nos fidèles seront sensibilisés, même parmi des parlementaires...
"Je vous serais donc reconnaissant de bien vouloir transmettre cette proposition à vos curés et de leur demander de l’utiliser en insistant sur l’impact d’une formule unique à l’échelon national.

Cardinal André Vingt-Trois"

Frères et Soeurs,
En ce jour où nous célébrons l’Assomption de la Vierge Marie, sous le patronage de qui a été placée la France, présentons à Dieu, par l’intercession de Notre-Dame, nos prières confiantes pour notre pays :

1. En ces temps de crise économique, beaucoup de nos concitoyens sont victimes de restrictions diverses et voient l’avenir avec inquiétude ; prions pour celles et ceux qui ont des pouvoirs de décision dans ce domaine et demandons à Dieu qu’il nous rende plus généreux encore dans la solidarité avec nos semblables.

2. Pour celles et ceux qui on été récemment élus pour légiférer et gouverner ; que leur sens du bien commun de la société l’emporte sur les requêtes particulières et qu’ils aient la force de suivre les indications de leur conscience

3. Pour les familles ; que leur attente légitime d’un soutien de la société ne soit pas déçue; que leurs membres se soutiennent avec fidélité et tendresse tout au long de leur existence, particulièrement dans les moments douloureux. Que l’engagement des époux l’un envers l’autre et envers leurs enfants soient un signe de la fidélité de l’amour.

4. Pour les enfants et les jeunes ; que tous nous aidions chacun à découvrir son propre chemin pour progresser vers le bonheur ; qu’ils cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère.

Seigneur notre Dieu, nous te confions l’avenir de notre pays. Par l’intercession de Notre-Dame, accorde-nous le courage de faire les choix nécessaires à une meilleure qualité de vie pour tous et à l’épanouissement de notre jeunesse grâce à des familles fortes et fidèles. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur".

A diffuser sans modération.


Une entrée remarquée à Fontgombault

TdgLu ici :

"Tristan de Genouillac, le lad du cheval Ready Cash, double vainqueur du Prix d’Amérique, entre dans les ordres, annonce Paris-Turf. Il s’occupait depuis deux ans du cheval que l’entraîneur ornais Thierry Duvaldestin a mené au sommet.

Tristan de Genouillac, 25 ans, entre le 13 août à l’abbaye de Fontgombault (Indre)".


Cette pseudo charité qui doit rapporter des dividendes

Merci à Benoît-et-moi pour la traduction de cet article :

"Il y a quelques jours, lors d'une rencontre organisée à Londres par la Fondation Bill & Melinda Gates, l'Organisation des Nations Unies et le Gouvernement britannique, l'épouse du fondateur de Microsoft a annoncé qu'au cours des huit prochaines années, elle dépensera 450 millions d'euros pour rechercher de nouvelles techniques de contrôle des naissances, améliorer l'information sur la contraception et rendre disponibles des instruments et des services dans les pays les plus pauvres de la planète, l'Afrique en tête.
Dans une interview à CNN, Melinda Gates a déclaré que pour elle, catholique, donner aux femmes un meilleur accès à la contraception est un engagement à temps plein. Et au «Guardian», elle a confié sa situation difficile en tant que croyante, consciente que les 450 millions représentent un défi pour la hiérarchie ecclésiastique.

En réalité, la philanthrope américaine est quelque peu à côté de la plaque, obnubilée par la désinformation et les stéréotypes qui persistent à ce propos. Croire encore à une Eglise catholique qui, opposée au préservatif, laisse mourir les femmes et les enfants par intransigeance misogyne est une lecture sans fondement et à peu de frais.

Comme l'a écrit Paul VI dans Humanae Vitae (peut-être la victime la plus évidente de ce type de distorsion), l'Église est favorable à la régulation naturelle de la fertilité, c'est-à-dire à ces méthodes basées sur l'écoute des signes et des messages fournis par le corps. Pour montrer qu'il ne s'agit pas d'abstractions byzantines, mais de mesures concrètes et efficaces, rappelons les époux Australiens John et Evelyn Billings, découvreurs de la méthode de régulation naturelle de la fertilité appelé BOM (Billings Ovulation Method): les femmes peuvent savoir si elles sont fertiles ou non, et à partir de cette réalité peuvent choisir leur comportement sexuel. Un exemple -méconnu, mais spectaculaire - du succès de la métode BOM a été son application en Chine. Le gouvernement communiste de Pékin était en effet très intéressée par une approche régulée qui ne coûtait rien et ne nuisait pas à la santé des femmes, une méthode considérée comme sûre à 98 pour cent.

A côté des accusations infondées d'échec ou de rare de succès, aujourd'hui encore la méthode Billings et entourée de scepticisme généralisé, si ce n'est d'un sourire de condescendance pour un retour considérée comme a-scientifique, pré-scientifique, primitif et terriblement naïf. Toutes accusations infondées, et probablement diffusées pas par hasard.
Le fait est qu'aux yeux d'une certaine partie du monde, la BOM a un double inconvénient.Tout d'abord, c'est une méthode simple à comprendre et facile à adopter, gérable en toute autonomie et conscience par les femmes elles-mêmes, même celles analphabètes, sans aucune forme de médiation. Mais d'autre part - et surtout - son péché originel et impardonnable, c'est d'être un remède tout à fait gratuit. Un aspect qui, bien sûr, est hautement répréhensible à l'industrie pharmaceutique, qui avec la contraception chimique, obtient au contraire des gains énormes. Comment cela sera du reste le cas grâce à la philanthropie de Mme Gates.

Chacun est libre de faire la charité à qui il le souhaite. Moins, cependant, de persister dans la désinformation, présentant les choses comme elles ne sont pas. Sinon, on court le risque de s'exposer (bien que parfois naïvement) à des politiques à la manière de Nestlé. Comme il est tristement notoire, la multinationale a offert aux femmes africaines, de façon hypocrite et malhonnête, du lait en poudre pour leurs bébés, aussi longtemps que nécessaire pour laisser le lait de la mère se tarir naturellement. À ce moment, la mère est obligée d'acheter: à travers des campagnes de publicité qui présentent l'allaitement maternel comme barbare et celui artificiel comme moderne et civilisé, grâce à des pressions psychologiques de toutes sortes aux mains de médecins et infirmières fantomatiques. Créant ainsi une nécessité, au nom de la charité et dans la perspective du gain".


"J’ai toujours pensé qu’un cadavre devrait être confié à la terre... Bien des choses iraient mieux pour nous après"

C'est sur ces belles paroles que se décide l'enterrement du corps de Lénine, "ce monstre impie, créateur du système de camps du Goulag et responsable de la mort de millions d’innocents".

Il s'en suivra sûrement le démantelement du mausolée de la Place Rouge. Et ce sera heureux. Il pourrait être remplacé par un monument aux 100 millions de mort du communisme. Pour que nul n'oublie. Pour que nul ne falsifie l'histoire. Pour que tous sachent ce qu'est cet autre totalitarisme.


Espagne : supprimer le droit de tuer les handicapés in utero

Lu ici :

"Victoire du droit à la vie pour les anti-avortement, retour à l'ère franquiste pour les autres, le gouvernement Espagnol de droite a amplifié la polémique sur l'avortement, en envisageant d'interdire l'IVG dans les cas de malformation.

Une manifestation pro-avortement était prévue dimanche à Madrid, à l'initiative d'un collectif d'associations pour le droit des femmes.

Le gouvernement de droite a confirmé vendredi vouloir modifier à la rentrée la loi votée en 2010 sous le pouvoir socialiste (2004-2011) qui autorise toute femme à avorter jusqu'à 14 semaines.

Elle permet aussi une IVG jusqu'à 22 semaines dans les cas de risque pour la vie et la santé de la mère ou de grave malformation du foetus et sans limite de temps, sur avis d'un comité d'éthique, dans les cas les plus graves.

Mais les propos récents du ministre de la Justice Alberto Ruiz-Gallardon ont fait l'effet d'une bombe au sein des associations de défense des droits des femmes et pro-avortement.

Je ne comprends pas que l'on prive un foetus de la vie en permettant l'avortement, pour le simple fait qu'il souffre de handicap ou de malformation, a déclaré M. Ruiz-Gallardon dans une interview dimanche dernier au quotidien de droite La Razon.

Vendredi, il a enfoncé le clou, se référant aux textes de l'ONU et à l'article 10 de la Convention des droits des personnes handicapées qui réaffirme la nécessité d'adopter toutes mesures nécessaires pour garantir leurs droits aux personnes handicapées.

C'est le comble du cynisme, rétorque Santiago Barambio, président de l'association des cliniques spécialisées dans l'IVG, Acai, et l'un des pères de la loi de 2010 sur l'avortement.

Au contraire, les Nations unies dans toutes les conférences internationales, toutes les agences sanitaires de l'ONU, l'Organisation mondiale de la Santé, le Conseil de l'Europe, disent de ne pas restreindre l'avortement, affirme-t-il à l'AFP.

Ce que Gallardon veut, c'est interdire, de fait, l'avortement, dans la droite ligne de l'Irlande, la Pologne ou Malte. Ce n'est pas une surprise quand on sait que c'est Gallardon père qui avait contesté la précédente loi de 1985 autorisant l'avortement en cas de viol, malformation du foetus ou danger pour la santé de la mère, ajoute-t-il.

Selon M. Barambio, le ministre occupe le terrain de l'extrême droite ultra-catholique qui est peut-être minoritaire mais très puissante économiquement, comme par exemple l'Opus Dei, organisation catholique implantée dans les hautes sphères politico-économiques de l'Espagne.

La réforme renvoie la législation à une époque proche de la dictature franquiste et éloigne l'Espagne de la plus grande partie de l'Europe en matière de droits des femmes, écrit le collectif d'associations qui appelle à manifester dimanche.

C'est une contre-réforme qui implique de revenir 35 ans en arrière, estime la secrétaire de la politique sociale du parti socialiste Trinidad Jiménez.

Faux, répond le Forum de la Famille, dénonçant la dictature des pseudo-progressistes de salon qui s'agenouillent servilement devant le politiquement correct artificiellement défini par des lobbys idéologiques et économiques de bas étages.

Interdire l'avortement pour malformation est au contraire un pas en avant pour la protection des droits à la vie, affirme pour sa part à l'AFP Gador Joya, porte-parole de Droit à vivre.

Mais ce n'est pas suffisant car il y a quasiment 97% d'autres cas d'avortements pour ce que nous pensons être de fausses excuses, affirme cette pédiatre qui demande au gouvernement de passer des paroles aux actes.

Reste qu'interdire l'avortement aboutirait à ce que les femmes qui ont de l'argent aillent à l'étranger et celles qui ont n'en ont pas recourent à l'avortement clandestin avec des risques sanitaires très élevés pour la femme, affirme M. Barambio".


"L'enseignant, voire l'école, ne sont pas à l'origine de la construction ou transmission des savoirs"

Voici une analyse intéressante du rôle de l'école. Elle a au moins le mérite de proposer une alternative au dogmatisme sur lequel repose le système éducatif français qui se révèle chaque jour comme un des plus grands échecs qui soient. Mais rien de change, l'idéologie prime.


Nouvelle évangélisation : "La vraie question aujourd'hui est la question de la vérité"

Monseigneur Fischella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, répondait à InfoCatho.be :

Fsa"Les sociétés occidentales, qui ont été formées par la culture chrétienne, ne connaissent plus ni la présence du Christ ni les contenus fondamentaux de la foi. C'est pourquoi la nouvelle évangélisation signifie être capable d’un nouvel enthousiasme, d’un nouveau langage, mais surtout la nécessité de dire aux hommes d’aujourd’hui que la vie est vraiment digne d’être vécue, que l’on ne peut défendre pleinement la dignité de l’homme que s’il y a un lien avec le Christ (...)

Il faut rejoindre tous les baptisés qui sont devenus indifférents, qui ne connaissent plus les contenus fondamentaux de la Foi. Je peux dire qu'il y a un analphabétisme impressionnant et dramatique parce qu'on ne les connait pas et on a la prétention de vivre comme si on connaissait quelque chose (...)

La vraie question aujourd'hui est la question de la vérité (...)

Les laïcs ont un rôle déterminant parce que je peux voir un grand enthousiasme chez les laïcs dans les communautés, dans les mouvements. Il y a vraiement une vitalité, une dynamique à être engagé dans la nouvelle évangélisation et c'est un don de grâce. C'est l'Esprit qui pousse.

Mais j'aimerais aussi dire : un rôle très particulier est donné aussi par les femmes. Pas seulement par les laïcs  mais par les femmes. Je pense surtout à la transmission de la Foi dans la famille, la transmission de la Fo pour la catéchèse des enfants, pour la préparation à la première communion. Je pense aux grandes possibilités qui sont données aux femmes pour exercer avec le langage, avec l'esprit, avec la douceur qu'elles possèdent la nouvelle evangélisation".


Interdire ou sanctionner les familles nombreuses. Une idée anglaise?

Pas seulement, tant la portée de cette idée est intrinsèquement pervers et tournée contre la famille en général.  De Jeanne Smits :

"Louise Casey, responsable d’une agence publique britannique chargée de suivre les familles à problèmes à la suite des émeutes de Londres, a proposé que l’on sanctionne les mères de famille nombreuse si elles retombent enceintes. Elle plaide pour une « ingérence » de l’Etat, qui devrait selon elle faire comprendre à ces femmes qu’elles sont irresponsables et devraient « avoir honte » des dégâts qu’elles causent au sein de la société en ayant « trop d’enfants », rapporte Thaddeus Baklinski, sur LifeSite.

« Il y a plein de gens qui ont des familles nombreuses et qui fonctionnent incroyablement bien, et bonne chance à eux, ça doit être génial. Le problème en ce qui me concerne, pour les familles que j’ai rencontrées, c’est que ce ne sont pas des familles géniales qui fonctionnent », a-t-elle déclaré. Et d’expliquer que sur les 120.000 familles en dysfonctionnement identifiées par son agence – et qui coûtent 9 milliards de livres par an au contribuable, un cinquième a plus de cinq enfants. Ce serait donc aux mères de prendre leurs responsabilités en arrêtant de tomber enceintes".
Vous noterez que lâchement n'est évoquée dans ce tissu d'inepties que la mère de famille qui serait seule responsable de ses grossesses. Rien sur le chef de famille, le père. sur l'entrisme de l'Etat et la déconsidération du Père, on est exactement à l'opposé de ce qu'enseigne l'Eglise.
Dans un premier temps sur les droits de la famille et sur le rôle de l'Etat, soutien des familles :
"En même temps grandit la conscience de l’éminente dignité de la personne humaine, supérieure à toutes choses et dont les droits et les devoirs sont universels et inviolables. Il faut donc rendre accessible à l’homme tout ce dont il a besoin pour mener une vie vraiment humaine, par exemple : nourriture, vêtement, habitat, droit de choisir librement son état de vie et de fonder une famille, droit à l’éducation, au travail, à la réputation, au respect, à une information convenable, droit d’agir selon la droite règle de sa conscience, droit à la sauvegarde de la vie privée et à une juste liberté, y compris en matière religieuse (...)
Que le pouvoir civil considère comme un devoir sacré de reconnaître leur véritable nature, de les protéger et de les faire progresser, de défendre la moralité publique et de favoriser la prospérité des foyers. Il faut garantir le droit de procréation des parents et le droit d’élever leurs enfants au sein de la famille. Une législation prévoyante et des initiatives variées doivent également défendre et procurer l’aide qui convient à ceux qui, par malheur, sont privés d’une famille" (Gaudium et spes).
Dans un second temps sur la primauté du père et de la famille sur la société civile :
"Aussi bien que la société civile, la famille, comme Nous l'avons dit plus haut, est une société proprement dite, avec son autorité propre qui est l'autorité paternelle. C'est pourquoi, toujours sans doute dans la sphère que lui détermine sa fin immédiate, elle jouit, pour le choix et l'usage de tout ce qu'exigent sa conservation et l'exercice d'une juste indépendance, de droits au moins égaux à ceux de la société civile. Au moins égaux, disons-Nous, car la société domestique a sur la société civile une priorité logique et une priorité réelle, auxquelles participent nécessairement ses droits et ses devoirs.
Si les citoyens, si les familles entrant dans la société humaine y trouvaient, au lieu d'un soutien, un obstacle, au lieu d'une protection, une diminution de leurs droits, la société serait plutôt à rejeter qu'à rechercher.

C'est une erreur grave et funeste de vouloir que le pouvoir civil pénètre à sa guise jusque dans le sanctuaire de la famille" (Rerum Novarum).


Egypte : la persécution des Coptes par les musulmans continue

Lu ici :

"Des Egyptiens musulmans ont incendié des habitations de chrétiens coptes dans un village proche du Caire, après une dispute entre un musulman et un blanchisseur chrétien qui avait brûlé sa chemise en la repassant.

Ces affrontements, au cours desquels musulmans et Coptes ont lancé des cocktails Molotov, ont fait au moins un blessé, ont précisé des responsables de la police".

Le formidable essor des religieuses en France après la Révolution

RIl se dit parfois que notre époque connaît une recrudescence de fondations de communautés nouvelles. Mais c'est sans commune mesure avec ce qu'a connu le XIXe siècle, après la saignée de la Révolution française. Gérard Cholvy, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université Paul-Valéry (Montpellier-III), montre dans son ouvrage Le XIXe, Grand siècle des religieuses françaises, que ce siècle a connu plus de 200 congrégations anciennes et nouvelles.

En 1790, le royaume compte 55 500 religieuses. En 1808, après les massacres, il n'y en a plus que 12 300. En 1900, ce sont 135 000 religieuses qui sont dénombrées.

En moins d'un siècle, les fondations se sont multipliées à travers le pays, chacune ayant sa vocation propre. Outre les religieuses cloîtrées, la France voit fleurir des fondations de religieuses séculières, venant apporter gratuitement leur dévouement pour les pauvres, les enfants (en 1863, les congrégations féminines fournissent 63 à 65% des institutrices et en 1900, un grand nombre décoles communales publiques sont tenues par des soeurs), les personnes âgées... Alors qu'aujourd'hui, la fin de vie constitue un problème pour les personnes seules, le XIXe siècle a vu l'essor des religieuses venant accompagner les mourants dans leurs derniers instants :

"Entre 1820 et 1880, ce ne sont pas moins de vingt congrégations spécialisées au soin des malades à domicile qui sont nées en France. La finalité est sociale et spirituelle, préparer, le cas échéant, à "une bonne mort". N'oublions pas que l'hôpital n'a pas très bonne réputation. Il serait réservé aux indigents, aux vieillards délaissés, sinon aux prostituées : l'expression "pâle comme un enfant de l'hôpital" est significative."


Benoît XVI rappelle la trève olympique

Lu ici :

"Dans quelques jours, a rappelé le pape, la XXXe édition des Jeux Olympiques commencera à Londres. Les Olympiades sont le plus grand événement sportif mondial auxquels participent des athlètes de très nombreuses nations, et en tant que telles, elles revêtent aussi une haute valeur symbolique. C’est pourquoi l’Eglise catholique regarde vers elles avec une sympathie et une attention particulières », a déclaré le pape.

Il a invité les catholiques à prier pour que, « selon la volonté de Dieu, les Jeux de Londres soient une vraie expérience de fraternité entre les peuples de la Terre ».

Le pape a réitéré ses vœux de trêve olympique - de paix et de réconciliation - en disant en anglais: « J’adresse mes salutations aux organisateurs, aux athlètes et aux spectateurs, et je prie pour que, dans l’esprit de la Trêve olympique, la bonne volonté engendrée par cet événement sportif international porte des fruits, en promouvant la paix et la réconciliation dans le monde ».

« Sur tous ceux qui participent aux Jeux olympiques de Londres, j’invoque les abondantes bénédictions du Dieu tout-puissant, a conclu le pape.

Le site officiel du Mouvement olympique proclame son attachement à cette tradition de la Trêve Olympique, instituée par la Grèce antique au IXe siècle avant J.-C., et aujourd’hui promue par le Comité International Olympique (CIO) « dans le but de préserver les intérêts des athlètes et du sport en général et pour encourager la recherche de solutions pacifiques et diplomatiques aux conflits qui sévissent dans le monde ».

La tradition de l’"Ekecheiria" a été instituée par la signature d’un traité entre trois rois : pendant la trêve, les athlètes, les artistes et leur famille, ainsi que les simples pèlerins pouvaient voyager en toute sécurité pour participer ou assister aux Jeux Olympiques puis retourner dans leurs pays respectifs.

A l’approche des Jeux, la trêve sacrée était proclamée et annoncée par les citoyens d’Elis, qui voyageaient à travers le monde grec pour en diffuser le message".


30 ans "en arrière" ?

Une certaine presse fustige la volonté de l'Espagne de revenir sur la loi sur l'avortement, avec le titre :

"Avortement: l'Espagne va-t-elle retourner trente ans en arrière?"

Ce qu'oublient ces incultes, c'est que les lois permettant l'avortement nous ont fait revenir à l'Antiquité, soit plusieurs centaines d'années en arrière. Et c'est l'Eglise, déjà, qui a permis l'avancée vers le respect de la vie. Mgr Chaput écrivait en 2007 :

"Je souhaite esquisser rapidement pour vous l’image de la culture d’une société non précisée. Mais tout ce que je vais vous dire, ce sont des faits vérifiables. Cette société est très avancée dans les sciences et dans les arts. Elle possède une économie complexe et une puissante force militaire. Plusieurs religions coexistent en son sein, mais la religion à plutôt tendance à devenir une affaire privée ou un simple ornement pour des cérémonies officielles. Cette société particulière doit aussi affronter de gros problèmes. Parmi eux, sa fécondité dont le taux ne permet pas de renouveler les générations. Il n’y a pas assez d’enfants qui naissent pour combler le nombre des adultes et pour occuper les emplois nécessaires au bon fonctionnement de la société. Le gouvernement offre des avantages pour encourager les gens à avoir plus d’enfants. Mais cela ne semble pas marcher. Le concubinage est généralisé et accepté. Comme le sont la bisexualité et l’homosexualité. Et la prostitution de même. Le contrôle des naissances et l’avortement ont été légalisés, ils sont largement pratiqués et justifiés par les intellectuels reconnus par la société. De temps à autre, un législateur fait passer une mesure pour promouvoir le mariage, au motif que le bon état et le futur de la société dépend des familles stables. Mais ces mesures ne débouchent très exactement sur rien. Parfait. De quelle société suis-je en train de parler ? Notre pays, évidemment, semblerait, de façon générale, correspondre à cette description. Mais ce n’est pas de nous que je parle. Je viens juste de donner un aperçu des conditions qui prévalaient dans le monde méditerranéen au temps du Christ."

"On ne se figure habituellement pas Platon ou Aristote comme des soutiens d’un État favorisant l’avortement et l’infanticide. Pourtant, ils le furent. Hippocrate, ce grand pionnier de la médecine, est aussi célèbre pour avoir créé une trousse d’avortement qui comportait des lames affûtées destinées à démembrer le fœtus et un crochet pour l’arracher de l’utérus. On n’a pas l’habitude de relier cela au Serment d’Hippocrate. Pourtant, voici quelques années, des archéologues ont découvert les vestiges de ce qui semble être une “clinique” où se pratiquaient des avortements et des infanticides à l’époque romaine : une canalisation d’égout remplie des os de plus d’une centaine de nourrissons."

En outre, l'auteur de l'article écrit :

"Avec la crise qui frappe leur pays, les Espagnols ont d'autres soucis que les questions de société."

Ben voyons. Quand Zapatero a légalisé le mariage homosexuel, je n'ai pas souvenir d'avoir lu ce type d'argument.


Saint-Cyr représente la France à la Coupe du Monde des Cerveaux

Lu ici :

"La Brain World Cup, émission télévisée japonaise qui existe depuis l’année dernière, est un quizz international. C’est l’équivalent de Question Pour Un Champion avec les meilleures universités mondiales. Cette année, 16 équipes représentaient 11 pays répartis sur les 5 continents, les invités de marque étant l’université d’Harvard pour les Etats-Unis, Oxford pour les Britanniques, ou encore l’université de Zürich, dont Einstein a fait la renommée.

L’émission est menée en langue japonaise, avec une traduction simultanée pour l’ensemble des candidats. Les questions se réfèrent donc à de la culture historique et géographique mondiale, à des connaissances scientifiques ou à de la logique pure. Les différentes épreuves se font en équipe de quatre et font appel à la fois à la rapidité et à la réflexion, parfois même au sens pratique.

Découvrez les résultats de cette compétition le 4 août prochain".


La naturalisation, une course d'obstacles, vraiment ?

De Robert Ménard :

"Encore un chiffre stupéfiant, avancé par la démographe Michèle Tribalat : en Seine-Saint-Denis « 19 % des moins de 18 ans étaient d’origine étrangère en 1968, ils étaient 57 % en 2005 et probablement encore plus aujourd’hui. » Et que fait le ministre de l’Intérieur face à ce qu’il faut bien appeler une immigration de peuplement ? Il annonce qu’il va revenir sur les critères de naturalisation mis en place par son prédécesseur afin que l’acquisition de la nationalité française cesse d’être, dit-il, une « course d’obstacles ». Regrettant que le nombre de naturalisations soit « en chute libre », il se propose d’en finir avec la loi de juin 2011 qui exige notamment une maîtrise de la langue équivalent à un niveau de troisième, une connaissance minimale de la culture et de l’histoire de la France, et la signature d’une charte « des droits et des devoirs du citoyen ».

Des critères qui ne me semblent pas le moins du monde « scandaleux » ni même « arbitraires », et ne relevant aucunement d’une sorte de loterie comme voudrait nous le faire croire le locataire de la place Beauvau. [...]

Est-ce opportun à l’heure où – certains diront, bien sûr, qu’il n’y a aucun rapport – le nombre de demandeurs d’emploi a encore progressé, en juin, de 0,8%. Soit 23.700 chômeurs supplémentaires. Mais pas de problème, continuons à ouvrir nos frontières, à naturaliser, à accueillir et à régulariser les sans-papiers !"


Journée mondiale du tourisme 2012 : un message clair et net du Saint-Siège

Il est signé du cardinal Antonio Maria Vegliò, président du Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et de monseigneur Joseph Kalathiparambil, secrétaire. Morceaux choisis :

"Le Saint-Siège a adhéré à cette initiative de l'Organisation mondiale du tourisme dès sa première édition, considérant qu'elle constitue une occasion de dialoguer avec la société. Y apportant une contribution basée sur l'Evangile, il y voit une occasion de sensibiliser l'ensemble de l'Eglise sur l'importance sociale et économique de ce secteur, en particulier dans le contexte de la Nouvelle Evangélisation (...)

 Cette croissance, qui comporte certainement des effets positifs, peut avoir un sérieux impact environnemental dû, parmi d'autres facteurs, à la consommation démesurée de ressources énergétiques, à l'augmentation d'agents polluants et à la production de déchets. Le tourisme joue un rôle important en vue des Objectifs du Millénaire pour le développement, notamment celui d'assurer un environnement durable... Par conséquent, il doit s'adapter aux conditions du changement climatique, en réduisant ses émissions de gaz serre, qui représentent actuellement 5% du total. Toutefois, le tourisme contribue non seulement au réchauffement global, mais il en est lui-même victime.

Le concept de développement durable est d'ores et déjà enraciné dans notre société et le secteur touristique ne peut ni ne doit demeurer marginal. Quand nous parlons de tourisme durable, nous ne nous référons pas à une modalité parmi d'autres, comme pourrait l'être le tourisme culturel, celui des plages ou de l'aventure. Chaque forme et expression du tourisme doit nécessairement être durable, et ne peut pas être autrement. Dans cette voie, il est indispensable de tenir compte des problèmes énergétiques. Il est erroné de penser qu'il existe une quantité illimitée d'énergie et de ressources utilisables, que leur régénération est possible dans l'immédiat et que les effets négatifs des manipulations de l'ordre naturel peuvent être facilement absorbés (...)

On ne saurait séparer l'écologie environnementale de la préoccupation pour une écologie humaine appropriée, conçue comme intérêt du développement intégral de l'être humain. De même, nous ne pouvons pas scinder notre vision de l'homme et de la nature du lien qui les unit avec leur créateur. Dieu a confié à l'être humain la bonne gestion de la création. Il faut tout d'abord réaliser un grand effort éducatif, afin de promouvoir un véritable changement de mentalité et d'adopter de nouveaux styles de vie. Cette conversion de l'esprit et du cœur doit permettre d'arriver rapidement à un art de vivre ensemble qui respecte l'alliance entre l'homme et la nature. Il est juste que nos habitudes quotidiennes soient en train de changer et qu'il y ait une plus grande sensibilité écologique. On risque cependant d'oublier ces motivations durant les vacances, en quête de commodités auxquelles nous croyons avoir droit, sans toujours bien réfléchir à leurs conséquences. Il est nécessaire de cultiver l'éthique de la responsabilité et de la prudence, en nous interrogeant sur l'impact et sur les conséquences de nos actes.

A cet égard, le Saint-Père affirme que la façon dont l'homme traite l'environnement influence les modalités avec lesquelles il se traite lui-même et réciproquement. C'est pourquoi la société doit reconsidérer son mode de vie qui, en de nombreuses régions du monde, est dominée par l'hédonisme et le consumérisme, indifférents aux dommages qui en découlent (...)

Ces idées de fond doivent nécessairement se traduire en actions concrètes (...)

A cet égard, il est fondamental que les structures touristiques ecclésiales ou les propositions de vacances recommandées par l'Eglise soient reconnues pour leur respect de l'environnement (...)

La Doctrine sociale de l'Eglise nous rappelle que la protection de l'environnement constitue un défi pour l'humanité tout entière. Il s'agit du devoir, commun et universel, de respecter un bien collectif. Un bien dont l'être humain n'est pas le maître, mais un administrateur auquel Dieu l'a confié pour qu'il le gère correctement. Le Pape affirme aussi que la Nouvelle Evangélisation exige pour chacun de tenir compte des nombreuses occasions qu'offre le tourisme pour présenter le Christ comme la réponse suprême aux questions de l'homme d'aujourd'hui. Nous invitons donc tout le monde à promouvoir et à utiliser le tourisme d'une façon respectueuse et responsable, pour lui permettre de développer toutes ses potentialités, certains qu'en contemplant la beauté de la nature et des peuples nous pouvons parvenir à la rencontre avec Dieu".


Arabie : un Libanais arrêté suite à la conversion d'une Saoudienne

Lu ici :

"Les autorités saoudiennes ont arrêté mardi un ressortissant libanais et un Saoudien dans la ville de Khobar pour avoir aidé une jeune Saoudienne à se convertir au christianisme, rapporte le site d’information saoudien Sabak. Les deux suspects ont ensuite été relâchés sous caution hier, précise encore le site. Le ressortissant libanais serait toutefois interdit de quitter le territoire saoudien, toujours selon Sabak. « Le Saoudien et le Libanais sont accusés d’avoir aidé la jeune fille de 28 ans à fuir le royaume vers le Bahreïn puis le Liban où elle aurait trouvé refuge dans une église », affirme le site, citant les parents de la Saoudienne."


La crise syrienne ne fait que commencer

De Frédéric Pichon, Docteur en Histoire contemporaine :

"Et quand les massacres commenceront, visant les alaouites, mais aussi les chrétiens (feu Daoud Rajha le ministre de la Défense était chrétien), que diront les chancelleries et les rédactions ? qu’ils l’ont bien mérité ? Ne sera-t-il pas trop tard pour regretter de n’avoir pu ni su faire émerger une opposition pacifique pourtant bien présente sur la scène syrienne et connue des chancelleries ?

Et quand le Kurdistan syrien deviendra autonome et tentera de se rapprocher de son homologue irakien, croit on que la Turquie laissera faire ? Sur un autre front, l’Iran et le Hezbollah, déjà à l’oeuvre sans doute dans l’attentat qui a visé des touristes israéliens en Bulgarie, vont-ils rester inactifs ? Bahreïn toujours occupé par les chars saoudiens s’embrasera probablement à nouveau et le Golan, jusqu’ici fermement tenu par la police et l’armée syrienne laissera déferler les djihadistes bientôt orphelins du terrain de jeu afghan, en direction de la Galilée… La crise syrienne ne fait que commencer et les Cassandre se feront une fois de plus vilipender."


La sortie de la Grèce de la zone euro évoquée par Barroso lui-même

Lu ici :

"La Grèce restera dans la zone euro à condition qu'elle fournisse "des résultats, des résultats, des résultats" à ses créanciers, a martelé le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, à Athènes jeudi 26 juillet.

"La Grèce appartient à la famille européenne et à la zone euro et nous voulons que cela continue" a déclaré José Manuel Barroso. Mais pour cela, "le mot-clé est résultats, résultats, résultats" a-t-il ajouté, en faisant allusion aux objectifs de réduction du déficit budgétaire et de réformes structurelles que le pays en crise s'est engagé à respecter en échange d'une aide.

Pour que la Grèce "garde la confiance de ses partenaires européens et internationaux, les retards doivent prendre fin. Les mots ne sont pas suffisants, les actes sont plus importants" a dit José Barroso dans une courte allocution aux côtés du Premier ministre qu'il a rencontré pendant une heure et demi environ".


L'erreur démocratique corrigée

Ouf, l'honneur de la démocratie est sauf : l'article de loi sur l'alourdissement des droits de succession a été représenté et voté dans le sens du Parti dominant du moment, grâce à une meilleure mobilisation de ses sénateurs. Il aurait été inadmissible qu'il en fut autrement dans une république démocratique où le rôle du Parlement est réduit à celui d'une chambre d'enregistrement.


Euthanasie : "Chaque minute offerte à l'irréversibilité de la mort est arrachée à la liberté de l'homme"

A lire cette tribune d'un médecin parue dans le Monde :

"Avançant avec prudence sur le difficile dossier de la fin de vie, le président François Hollande a confié au professeur Didier Sicard une mission chargée d'évaluer la nécessité de modifier la législation actuelle. Si, en effet, "la question de la fin de vie n'appartient pas aux médecins", la manière dont l'ancien président du comité consultatif national d'éthique, dans un entretien au journal Le Monde, aborde cette nouvelle "mission" ne peut manquer de les interpeler.

L'humble praticien que je suis éprouve quelque scrupule à devoir nuancer les propos d'un confrère aussi éminent et respecté que le professeur Sicard pour rappeler que les médecins ne sont pas seulement "exécutants du soin", mais qu'ils en sont les maîtres d'œuvre. C'est cela qui les distingue de simples "techniciens de santé", chargés d'appliquer des "protocoles" préétablis ou les prescriptions des autres. Le délicat arbitrage entre le désir de guérir et le souci de ne pas nuire, entre la volonté de soulager la souffrance et le devoir de préserver la vie, entre le respect de la liberté du malade et la prévention de l'irréparable est, en deçà même du contexte douloureux des derniers instants, au cœur de chaque acte médical ; il est, entre science et humanité, l'essence de ce métier, il en fait la difficulté et la grandeur.

Le souhait des professionnels de ne pas paraître "confisquer le débat", d'ouvrir celui-ci à une dimension "sociétale", de donner à leur décision, dans les cas difficiles, un caractère plus collégial, ne doit pas les conduire à se déprendre de leurs prérogatives. Car la médecine ne récolte jamais en ce domaine que la rançon de ses propres succès. Ce sont ses progrès, porteurs d'un fallacieux sentiment de toute puissance, conjugués à l'effacement d'autres médiations, notamment religieuses, qui ont fait naître chez nos contemporains des exigences nouvelles, face à la crainte millénaire de la souffrance, au refus de la déchéance et au désir de maîtriser intégralement leur destin dans une société dont le plaisir serait la seule loi. Et si tous, patients, familles, militants associatifs, magistrats, responsables politiques ou religieux, voudraient aujourd'hui prendre part au débat et à la décision, ou imposer leur conception de la "dignité", c'est bien du médecin que tous attendent, en définitive, la "solution" et c'est sur lui que tous feront peser l'ultime responsabilité.

Le professeur Sicard juge "intéressantes" les "expériences" menées en Belgique, aux Pays-Bas ou en Suisse, comme si l'interdit fondamental de donner la mort qui s'impose au médecin et à tout homme pouvait être relativisé et subordonné à des différences de "culture". Si des candidats au suicide assisté ont pu, en effet, franchir nos frontières pour mettre leur funeste projet à exécution dans ces pays où la loi l'autorise, ne voit-on pas, à l'inverse, des ressortissants de ces mêmes pays venir se réfugier sur notre sol dans la crainte d'être victime chez eux d'un excès de zèle compassionnel ? Cette disparité des législations européennes sur une matière aussi fondamentale porte atteinte à la notion même de "droits de l'homme" dont notre continent se réclame ; elle n'est pas une richesse mais une tache, elle n'est pas une légitime diversité de "cultures", elle constitue une fracture morale.

La judiciarisation croissante du champ médical, l'intrusion de plus en plus fréquente de tiers délibérant ou jugeant dans la relation de soin, la prolifération des normes, des procédures ne sont pas source d'apaisement et ajoutent au contraire à des situations éprouvantes par nature la nécessaire complexité de leur mise en œuvre. Elles conduisent patients, médecins et familles à des anticipations anxiogènes et culpabilisantes, elles les enferment dans des positions de principe qui, paradoxalement, entravent leur liberté. La première n'est-elle pas celle de changer d'avis ? Quel crédit accorder alors aux "volontés" exprimées préventivement lorsque l'intéressé n'est plus en état de les valider hic et nunc ? Chaque minute offerte à l'irréversibilité de la mort est arrachée à la liberté de l'homme.

Il serait à déplorer qu'à peine – et pas encore partout – chassée de l'arsenal répressif, la mort administrée retrouve place dans nos lois sous un masque "compassionnel". Craignons de voir un jour instaurés des tribunaux "citoyens" de la fin de vie et des médecins devenir les exécuteurs de leurs sinistres sentences".


Dieu ne règne plus partout en France : 1500€ de PV pour une messe dans le Mercantour

Affaire hallucinante :

"Les zélés gardes du parc national du Mercantour, en verbalisant une association qui avait organisé une messe sans autorisation dans le parc, ont provoqué l'incompréhension des fidèles et déclenché le courroux de plusieurs élus dont le maire de Nice, Christian Estrosi.

Depuis une quinzaine d'années, l'association Aléa, basée à Saint-Dalmas-le-Selvage (Alpes-Maritimes), célèbre à la lisière du parc une messe souvenir pour les défunts. Mais cette année, l'association et le curé qui menait l'office ont été... verbalisés, ont indiqué aujourd'hui des sources concordantes.

Début juillet, les gardes du parc ont ainsi dressé un PV de 1.500 euros au président de cette association pour avoir organisé, sans autorisation, cette messe sur le plateau de Sestrières, sur la commune de Saint-Dalmas-le-Selvage. De surcroît, le lendemain, les gardes croisent sur la place du village le maire de cette commune, Jean-Pierre Issautier. Le ton monte et les gardes portent plainte à la gendarmerie pour menaces !

Celui-ci n'en revient toujours pas : ce PV de 1.500 euros, "c'est un peu navrant", confie-t-il. "Tout le monde est favorable au parc et à la préservation de la nature", mais il faut savoir "assouplir la loi par rapport aux populations locales", défendant l'exercice du culte à l'air libre.

Dans un communiqué, le maire de Nice, Christian Estrosi, s'indigne de cet "affront" fait à l'élu et apporte son soutien à Jean-Pierre Issautier.

"J'ai toujours défendu la place de l'homme au sein de ce territoire protégé, ainsi que la nécessité de trouver un juste équilibre entre le maintien des activités et la protection de l'environnement", écrit Christian Estrosi, qui est également vice-président du parc.

"Les restrictions imposées pour ces célébrations religieuses et traditionnelles me heurtent, poursuit-il, et vont à l'encontre des principes que je défends pour la vie dans nos villages".