Le politique décide de ne plus vendre de véhicules en Iran : PSA perd son premier marché mondial et... licencie
16 juillet 2012
Ce marché portait sur 450 000 véhicules... Pavé dans la mare d'un Président de la République et d'un gouvernement qui est déjà monté sur ses grands chevaux pour pointer du doigt la gestion de l'entreprise :
source : http://www.egaliteetreconciliation.fr/PSA-avait-fait-une-croix-sur-le-marche-iranien-450-000-vehicules-par-an-12822.html
Rédigé par : Pierre | 16 juillet 2012 à 16:02
Dans les années 50 un cas semblable s'est déroulé en France. Citroën dut en effet renoncer à développer un moteur V8 sous les pressions US de diverses natures. Citroën n'a pas pu trouver de moteur "maison" pour la fabuleuse SM et s'est contenté du V6 PRV avec les conséquences que l'on sait.
En 2012, les allemandes ont des V8 essence et diesel particulièrement attractifs pour ceux qui peuvent se les offrir.
Au fait qui tue qui?
Rédigé par : Ethos | 16 juillet 2012 à 16:14
C'est vrai qu'il y a beaucoup de Peugeot en Iran.
Je m'étais fait la réflexion lorsque je suis allé voir le film "Une séparation" . Mais j'avais pensé qu'il s'agissait de placement de produit .
Rédigé par : alain21 | 16 juillet 2012 à 16:46
Quand on a des convictions (politiques ... ou autres), on en assume les conséquences: c'est trop facile de penser qu'on peut avoir le beurre, l'argent du beurre, les faveurs de la crémière et l'assentiment de son compagnon...
La réalité résiste aux incantations idéologiques; certains semblent tombés de la dernière pluie (très récente...)on n'est pas sortis de l'auberge.
Rédigé par : C.B. | 16 juillet 2012 à 16:55
Notre alignement inconditionnel sur l'axe Washington-Tel Aviv commence à coûter cher...
Rédigé par : Fontey | 16 juillet 2012 à 16:56
La vérité est dite..l'alignement sur l'axe Washington, Londres, Tel Aviv nous affaiblit et tout cela pour avoir abandonné notre souveraineté au nom de l'Europe et de l'Euro.
Bon sang..Les Etats -Unis profitent de notre maladresse et notre "soumission" pour nous interdire d'exister. Quittons cette Europe et cet Euro pour retrouver notre liberté. Si l'on veut vendre à l'Iran, allons-y. Les Etats-Unis vendent sans hésiter au Pakistan. Avant c'était aussi le cas avec l'affaire d'YPF en Argentine où l'Europe a fait front avec l'Espagne contre l'Argentine. Qu'avant nous gagner...plus de pétrole ;)
Rédigé par : gracia | 16 juillet 2012 à 17:25
L'Iran est une menace pour le monde libre.
La théocratie génocidaire et cléptocratique de Teheran est notre ennemi mortel.L'armée Iranienne a déjà tué des dizaines de soldats français au Liban. Elle s'appelle Hezb-Allah (l'armée de Dieu) du Liban.C'est en réalité une enclave Iranienne au Liban.
Les sanctions économiques sont dans notre intérêt. Il faut faire tomber ces mollahs, le peuple iranien ne nous est pas aussi hostile qu'eux.
S'imaginer qu'un "lobby gouverne le pays" est antisémite, le laisser publier jette le discrédit sur ce site.
Rédigé par : Gevart Arthur | 16 juillet 2012 à 17:32
Et l"expert,il n' était pas au courant,et pourquoi il ne le dit pas!!Bien envoyé.Il en reste confit sur le coup,mais çà ne l'empêchera pas de continuer sa propagande!!!
Rédigé par : toni | 16 juillet 2012 à 18:25
@ethos
Euh, il y a quelques confusions dans votre commentaire: La SM ce n'était pas dans les années 50 mais en 1970 (elle est sortie au salon de Paris)et elle fut arrêtée en 75. Elle n'a jamais eu d'autre motorisation que le Maserati en V6 2.7L au départ puis 3L en boîte auto. A l'export, il y eu une motorisation 4.2L en V8, toujours Maserati, mais je ne l'ai jamais vue (ni conduite). Le PVR n'est né qu'en 74-75, en tous cas après la SM, en 2.5L et n'a jamais pu équipé ce petit joyau de la production automobile française que fut la SM...
Rédigé par : TDK1 | 16 juillet 2012 à 18:34
PSA vendait des "collections" aux iraniens, c'est-à-dire des voitures prêtes à être montées localement.
Ces ventes étaient subordonnées au paiement préalable des "collections".
Les volumes induits par cette activité représentaient des volumes équivalents aux ventes de la marque Peugeot en France. La rentabilité était assurée, puisqu'il s'agissait de pièces connues, dont les outillages étaient amortis, et vendues avec marge.
Mais il était évident que ce marché était aléatoire, pour des raisons soit politiques (sanctions économiques), soit financières (défaut de paiement préalable).
Cet aspect du rapprochement GM-PSA n'a sans doute pas été vu à ce niveau de détail.
Rédigé par : lama12 | 16 juillet 2012 à 22:23
C.B.,
"Quand on a des convictions (politiques ... ou autres), on en assume les conséquences: c'est trop facile de penser qu'on peut avoir le beurre, l'argent du beurre, les faveurs de la crémière et l'assentiment de son compagnon..."
Si si c'est possible chez les échangistes ("l'assentiment de son compagnon") socialistes très riches. Mais bon, c'est la crise !
Rédigé par : trahoir | 17 juillet 2012 à 00:26
TDK1,
je vous concède que mon commentaire sur la SM pouvait être une source de confusions par la brièveté de sa rédaction et prie de bien vouloir m'en absoudre.
Sans vous contredire, j'insiste pour rappeler que faute d'un V8 maison des années 50 qui eût permis à Citroën d'être un industriel à la pointe (je ne nie pas le génie présent dans l'ID et la DS) le projet SM de la fin des années 60 n'aurait pas connu les réticences nées du fameux V6 Maserati imparfait au niveau de sa distribution (désolé pour ma bourde d'écolier avec le PRV).
En outre, sachant que l'amortissement économique d'un effort de R et D sur un nouveau moteur nécessitait l'emploi du même bloc sur plusieurs modèles successifs, la SM aurait dès sa conception profité de cet atout ainsi que toute l'industrie auto française qui aurait cessé d'acheter ailleurs ce qu'elle savait faire chez elle.
Après Facel Véga, qui d'autre a fabriqué à échelle respectable des voitures avec des V8 US ? Je ne connais pas d'exemple.
Cordialement vôtre.
Rédigé par : Ethos | 18 juillet 2012 à 02:02
LOL...
Rédigé par : charles | 18 juillet 2012 à 12:44