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"Par erreur" démocratique

Lu ici, sous le titre "Le Sénat supprime par erreur l'article sur le durcissement des droits de succession" :

" Le Sénat a retoqué, jeudi 26 juillet, le durcissement des droits de succession voulu par le gouvernement et prévu dans le budget rectificatif 2012. La raison ? La gauche était minoritaire au moment du vote. Par 170 voix contre 165, le Sénat a donc adopté un amendement UMP supprimant cette disposition, qui prévoit de baisser de 159 000 à 100 000 euros par enfant le seuil de l'abattement sur les droits de succession."

Mais, ouf, l'erreur démocratique va être réparé, les sénateurs vont revoter :

"Le gouvernement a annoncé qu'il allait demander dès jeudi au Sénat un nouveau vote permettant de rétablir cette réforme."


«Grexit»

C'est ainsi qu'est nommée et sérieusement envisagée une sortie de la Grèce de la zone euro. Le vice-chancelier allemand et leader du parti libéral, Philipp Roessler exprime ce que certains pensent tout bas. Le risque de voir la Grèce quitter la monnaie unique (90% de chances) n'a jamais été aussi élevé, selon les économistes de Citigroup.


La mission et la morale du jour

La nouvelle majorité souhaite imposer sa propre vision de la morale. Le ministre de l'Éducation Vincent Peillon, disciple du laïcard de la IIIe république Ferdinand Buisson, a prévu la mise en place d'une mission sur «la morale laïque». Cette mission devra réfléchir à «la conception que nous devons diffuser de la laïcité», celle-ci n'étant «jamais la simple tolérance, l'indifférence, la neutralité», mais comportant «des valeurs qui doivent être inculquées». Les valeurs du préservatif, de la pilule... ?

Et si on rappelait que c'est aux parents d'abord d'éduquer leurs enfants ?


Destructions dans la cathédrale Notre-Dame de Paris

Lu ici :

"C’est le gardien de la cathédrale qui découvre au matin qu’un portail de la cathédrale a été méticuleusement ouvert, et que des personnes se sont introduites dans la nuit, en cassant deux grands vases préparés pour le 15 Aout. Rien d’autre pour le moment n’a été signalé. Le gardien a porté plainte ce matin.

Nous attendons une réaction de M. Valls, Ministre des cultes, et des autorités publiques, qui n’aurait tardé s’il s’agissait d’une mosquée. La cathophobie s’attaque maintenant aux symboles les plus prestigieux de l’histoire de France".


Turquie : encore une église transformée en mosquée ?

Lu ici :

"Il est possible que l’église Sainte-Sophie à Trébizonde (actuellement Trabzon), en Turquie, partage le sort de l’église Sainte-Sophie que nous avons évoqué ici, c’est-à-dire qu’elle soit également transformée en mosquée. C’est ce qu’a annoncé le vice-premier ministre turc Bülent Arınç. Selon lui, l’édifice concerné est un lieu de prière et ne saurait donc être utilisé comme musée. L’église Sainte-Sophie de Trébizonde n’est pas seulement un monument d’architecture byzantine, mais elle est aussi très connue en raison de ses fresques rares datant de 1260. [...]"


La gauche divisée sur le nouveau traité européen

Les proches du ministre Benoît Hamon, représentant de l'aile gauche du PS, ont critiqué le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, adopté fin juin lors du sommet européen et ont menacé de ne pas le voter, si le texte restait en l'état. Le député du Doubs Barbara Romagnan, explique :

«En l'état actuel, voter ce traité nous empêcherait de mener la politique pour laquelle on a été élus».

Le député de l'Essonne Jérôme Guedj et la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann y sont aussi hostiles.

Il reste à savoir s'ils oseront enfreindre la discipline de vote, voter contre (et non s'abstenir) et recréer une crise politique interne au PS comme en 2005 lors du référendum sur le TCE. Et justement : pourquoi ne pas demander l'avis du peuple sur ce nouveau traité ?


Dolorès Cortes : "elle a un magnifique sourire"

Tri
Lu ici :

"Chapeau bas à la marque Dolorès Cortes qui a choisi une petite fille atteinte de trisomie 21 comme nouvelle égérie de sa ligne de maillots de bain pour bébés car "elle a un magnifique sourire".

La designer a expliqué  que "les personnes souffrant de trisomie 21 sont aussi belles (que les autres) et méritent les mêmes opportunités". Un discours repris par la maman de la petite Valentina, 10 mois.

10% des bénéfices de cette collection seront reversés à une association de Miami aidant les personnes atteintes de ce syndrome".

Le site de la marque.


Douce France...

MarsLu ici :

"Trois policiers ont été légèrement blessés dans la nuit de mardi à mercredi à Marseille dans une échauffourée survenue lors du contrôle d’une femme voilée près d’une mosquée, a-t-on appris de source syndicale policière, ces faits faisant l’objet d’une enquête administrative.

La femme, entièrement voilée sur la voie publique et contrôlée par deux gardiens de la paix dans le cadre de la législation sur la burqa, a refusé d’obtempérer en affirmant aux policiers qu’elle ne respectait pas les lois de la République, selon la même source.

L’intervention de son compagnon, puis un attroupement sur les lieux, situés à proximité d’une mosquée, ont provoqué une échauffourée dans laquelle trois policiers ont été légèrement blessés, dont une fonctionnaire de la BAC arrivée en renfort, mordue par la femme portant le voile".


Renoncer aux polémiques et à l'idéologie et s'immerger dans la doctrine de l'Eglise

Autre extrait de l'entretien donné par Mgr Müller à l'Osservatore Romano, traduit par Benoît-et-moi :

"Que pensez-vous des discussions avec les lefebvristes et les religieuses américaines?

Pour l' l'avenir de l'Eglise, il est important de surmonter les affrontements idéologiques, d'où qu'ils viennent. Il n'existe qu'une seule révélation de Dieu en Jésus-Christ, qui a été confiée à l'Eglise tout entière. Pour cette raison, il n'y a pas de négociations sur la Parole de Dieu et on ne peut pas croire, tout en ne croyant pas. On ne peut pas prononcer les trois vœux religieux et ensuite ne pas les prendre au sérieux. Je ne peux pas me référer à la tradition de l'Eglise et ensuite n'en accepter que certaines parties. Le chemin de l'Eglise porte vers l'avant, et chacun est invité à ne pas se refermer dans un mode de pensée autoréférentiel, mais à accepter la plénitude de la vie et de la foi de l'Église. Pour l'Église catholique, il est tout à fait évident que l'homme et la femme ont la même valeur; le récit de la création le raconte déjà et l'ordre du salut le confirme. L'être humain n'a pas besoin de s'émanciper, autrement dit de se créer ou de s'inventer soi-même. Il est déjà émancipé et libéré à travers la grâce de Dieu. De nombreuses déclarations concernant l'admission des femmes au sacrement de l'Ordre ignorent un aspect important du ministère sacerdotal. Être un prêtre ne veut pas dire se créer une position. On ne peut pas considérer le ministère sacerdotal comme une sorte de position de pouvoir terrestre et penser que l'émancipation n'existe que lorsque tout le monde peut l'occuper. La foi catholique sait que ce n'est pas nous qui dictons les conditions pour l'admission au ministère sacerdotal, et que derrière l'état de prêtre, il y a toujours la volonté et l'appel du Christ. J'invite à renoncer aux polémiques et à l'idéologie et à s'immerger dans la doctrine de l'Eglise. Justement en Amérique, les religieuses et les religieux ont accompli des choses extraordinaires pour l'Eglise, pour l'éducation et la formation des jeunes. Le Christ a besoin de jeunes qui continuent dans cette voie et qui s'identifient à leur choix fondamental. Le Concile Vatican II a dit des choses merveilleuses pour le renouvellement de la vie religieuse, ainsi que sur la vocation commune à la sainteté. Il est important de renforcer la confiance mutuelle plutôt que de travailler les uns contre les autres."


La campagne « anti-Inquisitio » consiste moins dans la défense de notre communauté confessionnelle que dans celle du Christ en personne

Analyse très opportune du sens à donner au combat contre le Christ et Son Eglise :

"Le tombereau d’inepties déversées sur le petit écran par la série Inquisitio a amené des chrétiens à créer des plates-formes pour remettre les pendules de la vérité à l’heure, comme le site L’inquisitionpourlesnuls.com. Il y avait fort à parier que cette levée de boucliers susciterait en retour les sarcasmes des officines culturelles qui ne trouvent jamais l’Eglise aussi évangélique (et supportable) que lorsqu’elle se tait. Les plus avisées d’entre elles, connaissant un peu la blogosphère chrétienne, même si elles se gardaient bien d’en faire part, fourbissaient déjà leurs armes, se pourléchant les babines à l’idée de pourfendre du « catho intégriste » pris en flagrant délit de surrréaction.

Toutefois, ce n’est pas sur le fond de l’affaire que je me pencherai ici, mais sur la nature et la raison profonde de cette contre-offensive (métaphore militaire peut-être malvenue, mais le combat pour la vérité n’est pas toujours une sinécure). En prenant la défense de l’Eglise à l’occasion de la diffusion de la série télévisée Inquisitio, succombons-nous, nous catholiques, à un réflexe communautariste ? Nous crispons-nous sur la défense de nos intérêts confessionnels ? Repliés sur nos idiosyncrasies identitaires et pavloviennes, soutenons-nous un siège, reclus à l’intérieur de la forteresse « Eglise », contre des assaillants extérieurs ? Une lecture superficielle des articles suscités par cette fiction malhonnête pourrait le laisser croire. Il n’en est cependant rien. Pourquoi ?

Répondre à cette question revient en fait à définir la place de l’Eglise dans la religion chrétienne, et plus spécialement dans le catholicisme. Si beaucoup de croyants se sont sentis meurtris par Inquisitio, ce n’est pas parce qu’ils ne veulent pas se pencher sur les heures sombres de l’histoire du christianisme, mais parce que leur rapport à l’Eglise n’est pas de la même nature que la relation qu’entretient l’adhérent à l’association dont il est membre, adhérent qui est libre d’en sortir d’un moment à l’autre, et dont les liens noués avec elle sont souvent lâches, distendus, bref extérieurs à lui-même. Pour un chrétien, en revanche, l’Eglise n’est pas simplement un regroupement affinitaire, une association de gens qui pensent et croient la même chose. Elle fait partie de son identité la plus profonde. C’est par tout son être qu’il est greffé à elle. D’où vient alors ce malentendu au sujet de la place de l’Eglise dans le coeur des chrétiens ?

La source de cette incompréhension tient à la conception que beaucoup se font de la nature du christianisme. Notre religion ne se réduit pas à un beau message moral, et encore moins à un code de lois. Elle n’est pas une idée que les hommes seraient libres d’appliquer ou non. Le christianisme s’incarne dans l’Histoire, et l’Eglise est cette manifestation « charnelle ». Autrement dit, la campagne « anti-Inquisitio » consiste moins dans la défense de notre communauté confessionnelle (même si l’Eglise est notre maison), que dans celle du Christ en personne. L’Eglise n’est pas notre créature, mais l’Epouse de Jésus-Christ. Lui-même l’avait fait comprendre à Saint François lorsque, à la fin de sa vie, le pauvre d’Assise se désespérait de voir sa communauté naissante si mal tourner. Celui dont il avait tenu à imiter la vie lui fit alors savoir que ce n’était pas là son affaire, mais celle du Maître de l’histoire. L’amant de Dame Pauvreté avait dû se désapproprier une dernière fois de ce qu’il pensait être son œuvre, et qui s’avérait en fait être celle du Seigneur.

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Pour bloquer le prix des loyers, bloquer l'immigration ?

C'est ce qui est constaté en Suisse :

"L'immigration influence de manière significative son évolution dans les régions attrayantes, et les hausses des loyers sont particulièrement fortes en Suisse romande, où elles atteignent 20,2% depuis 2005.

Ces constats ressortent d'une étude publiée par l'Office fédéral du logement (OFL) et réalisée par la Haute école zurichoise en sciences appliquées (ZHAW) en collaboration avec la société Meta Sys.

Dans le secteur locatif, le développement de l'offre dans les agglomérations n'a pas pu suivre la croissance du nombre de ménages. Le cas du grand Zurich est exemplaire à cet égard, où la pénurie a gagné des régions qui présentaient encore récemment un marché du logement équilibré.

La forte immigration observée depuis 2005, liée à la libre circulation des personnes, s'est accrue en 2011 comme elle l'avait déjà fait les deux années précédentes, selon l'étude. Elle qualifie d'"indubitable" le rôle joué par les ménages d'origine étrangère dans la pénurie observée sur le marché du logement locatif."

Cela pourrait-il donner des idées à Cécile Duflot, qui veut lutter contre les augmentations des loyers ?


Encore un cimetière chrétien profané en France

SaiLu ici :

"Dans la nuit de mardi à mercredi, des tombes du cimetière du hameau de Sirach, sur la commune de Ria, ont fait l'objet de diverses dégradations. Le forfait a été découvert hier matin par un habitant qui venait se recueillir sur une tombe. Le cimetière, à l'extérieur du village, est entouré de vergers et notamment de pêchers. Dans l'un des champs jouxtant le cimetière, un propriétaire avait stocké des parpaings. Ce sont ces derniers qui ont été utilisés pour détériorer des tombes et des objets souvenir qui se trouvaient sur les pierres tombales. "Ces blocs ont été utilisés comme projectiles, raconte Nicolas Camps, le premier adjoint de la commune. Et des pêches, prises dans le verger voisin ont aussi été jetées.

Quatre tombes ont été abîmées, une dalle cassée, ainsi que des plaques souvenir". La mairie a déposé plainte à la gendarmerie de Prades qui a effectué les relevés et prélèvements pour mener l'enquête. "Toutes les familles concernées ont été contactées, ajoute l'élu qui regrette de tels comportements. Lors de son discours du 14 juillet dernier, le maire avait fait un petit rappel sur les incivilités dont a été victime la commune dernièrement (fleurs arrachées, tags...).

Il y a un an et demi environ, un banc avait été volé et une poubelle brûlée au cimetière. Ces actes interviennent quelques jours après le même type de dégradations perpétrées dans le cimetière de Caudiès-de-Fenouillèdes".


"Droite" et "gauche" dans l'Eglise : ne pas perdre de vue le principal

Mgr Gerhard Ludwig Müller, nouveau préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, déclare dans un entretien à l'Osservatore Romano :

"Je suis reconnaissant au Saint-Père de m'avoir accordé sa confiance et de m'avoir confié cette tâche. Les problèmes qui se présentent à nous sont très importants si nous considérons l'Eglise universelle, avec les nombreux défis qu'il faut affronter et face à un certain découragement qui se diffuse dans certains milieux mais que nous devons surmonter. Nous avons également le problème de groupes – de droite ou de gauche, comme on a l'habitude de dire – qui occupent une grande part de notre temps et de notre attention. On risque facilement de perdre un peu de vue notre devoir principal, qui est celui d'annoncer l'Evangile et d'exposer de façon concrète la doctrine de l'Eglise. Nous sommes convaincus qu'il n'existe pas d'alternative à la révélation de Dieu en Jésus Christ. La Révélation répond aux grandes questions des hommes de tout temps".


Reconnaître le vote blanc

SLe député François Sauvadet, vice-président du groupe centriste à l’Assemblée (Union des Démocrates et Indépendants), a déposé une proposition de loi (ici) visant à reconnaître le vote blanc aux élections :

«Je considère que l’assimilation des votes blancs à des votes nuls contribue à décourager les électeurs d’accomplir leur devoir électoral, car ils ont le sentiment légitime de ne pas être pris en considération, alors même qu’ils ont exercé leur droit de vote avec civisme».

«Il est essentiel que le vote de celui qui se déplace au bureau de vote pour accomplir son devoir de citoyen soit pris en compte».

Les bulletins blancs ou nuls ont représentés 5,8% le 6 mai 2012.


Rome encourage les Priests for Life

PLes mesures canoniques qui avaient été prises en septembre dernier par l’évêque d’Amarillo (Texas) contre le Père Frank Pavone, directeur national des Priests for Life, ont été levées par Rome.

En même temps, le Conseil pontifical pour la Famille vient de demander aux Priests for Life de “sponsoriser” une session de formation sur les questions de la famille à Rome en septembre prochain. C’est un grand honneur fait aux Priests for Life et un témoignage plus que discret de l’appréciationdu merveilleux travail accompli par l’apostolat du Père Pavone au service de la vie. On ne peut que s’en féliciter…


"Quand le pillage porte le nom d’impôt, et le meurtre le nom de sentence judiciaire"

Très bonne réflexion trouvée sur France catholique :

"Le samedi 17 août 1751, Samuel Johnson écrivait dans “The Rambler“ [1]] « En politique on remarquera qu’aucune forme d’oppression n’est aussi pesante et durable que celle infligée par une dénaturation exorbitante des autorités légales. » On peut bien se demander : « Pourquoi donc ? Les escrocs et tyrans ne sont-ils pas certainement plus dangereux que les autorités légitimes ?

Certes non : « le voleur peut être arrêté, l’intrus peut être chassé, dès qu’on met la main dessus ; eux qui ne reconnaissent que la force comme bon droit peuvent être punis ou expulsés par la force. » Et le Dr. Johnson poursuit : « mais quand le pillage porte le nom d’impôt, et le meurtre le nom de sentence judiciaire, alors le courage est défié, et la sagesse est confondue ; la résistance faiblit, réfugiée dans la rébellion ; le coupable est à l’abri dans l’habit du magistrat. »

Ce texte perspicace du Dr. Johnson précède d’un quart de siècle la Révolution Américaine. Il est particulièrement pertinent quand l’avortement “légal“ et les pouvoirs fiscaux sont encadrés par bien peu de barrières constitutionnelles. Aucune forme d’oppression n’est plus désespérante ni plus difficile à affronter que l’autorité dévoyée. On peut s’occuper des voleurs et des intrus. Mais il en va tout autrement face à des juges, des législateurs, des dirigeants injustes. Ils sont les représentants de la loi sur laquelle nous comptons pour mener une existence de justice et de raison.

Se rebeller est détestable. Serons-nous plus sages que nos dirigeants ? Oui, les procédures de révocation, les juges suprêmes, les élections, les recours judiciaires, ont été instaurés pour remédier à de telles dérives. Un coup d’œil sur le monde entier, y-compris chez-nous, montre souvent que la corruption dans les régimes constitutionnels pourrait bien être la question politique essentielle en ce monde. En définitive, la solution réside dans la vertu, et non dans le régime politique (...)

L’an dernier, le Club Catholique à l’Université Vanderbilt, organisme universitaire agréé sous le nom de “Vanderbilt Catholic“ a décidé de quitter son siège sur le campus et d’abandonner son titre. L’université imposait à tous les clubs universitaires une politique non-discriminatoire. N’importe qui pourrait adhérer à n’importe quel club, et s’y présenter pour y exercer des responsabilités. Il n’y a pas besoin d’avoir inventé l’eau tiède pour comprendre ce que signifie une telle politique. Un club ne pourrait plus être lui-même. Nous entrons dans l’ère de la “discrimination non-discriminatoire“ (...)

Désormais certains États pratiquent les primaires ”ouvertes”, plus besoin d’avoir la carte d’un parti pour participer à ses primaires. On voit poindre le moment où il n’y aura même plus besoin d’être Américain pour voter en Amérique. Par la doctrine de non-discrimination, plus rien ne tient debout, pas même le centre. Selon la même logique, nous pouvons tous nous affubler du titre ”Phi Beta Kappa”. [NDT : la Société ”Phi Beta Kappa” est une association cherchant à récompenser les élites dans les domaines des arts, des lettres et des sciences]. L’excellence est, par définition, discriminatoire. Tout comme n’importe quoi d’autre.

Pourtant, le bien commun ne signifie pas que tout peut devenir autre, mais que les composants de la société ont le droit et le devoir de rester ce qu’ils sont. Quand tout est noyé dans la non-discrimination, plus rien n’existe vraiment. Une association Protestante avait expulsé un de ses membres, homosexuel. La réaction de l’université fut que tout devait être accessible à tous. J’imagine que les clubs homosexuels doivent admettre chez eux des hétérosexuels. On peut alors concevoir qu’un club homosexuel voie arriver à sa tête un militant ”pro-vie”, ou vice-versa.

Si toute cette question n’était pas absurde, on pourrait laisser courir. Un président d’université imposant une règle selon laquelle n’importe quel club peut être présidé par n’importe qui est sans doute imprégné d’une philosophie toute relativiste.

Mais les différences ont leur importance. Nous avons pu jadis être ce que nous sommes, les Catholiques étant catholiques, les Juifs étant juifs. Et maintenant voici une ”loi” sur-dominante qui nous dit que nous n’avons pas le droit d’être ce que nous sommes. L’université, qui fut un lieu de respect des différences et des divers modes de vie, est désormais une machine ne tolérant rien que sa propre définition de la diversité. Diversité signifiant alors que rien n’a le droit d’être différent.

Le Dr. Johnson serait épaté de voir ce que les anciens colons ont réussi à bricoler en Amérique, et pensons que çà se passe de même dans sa Grande-Bretagne".


L'identité de genre reconnue dans le projet de loi sur le harcèlement

Extraits du débat cette nuit à l'Assemblée nationale sur le harcèlement sexuel :

G"M. Philippe Gosselin. Après l’avoir fait déjà en commission des lois, je voudrais revenir sur cette notion d’identité sexuelle. Nous voyons, à la faveur de nos échanges, que les choses ne sont pas nécessairement claires et, pour ma part, je ne souhaite pas que l’on introduise cette notion d’identité de genre, surtout pas en catimini, au détour d’une discussion. Entre une rapporteure qui souhaite que l’on introduise cette notion et d’autres qui ne le souhaitent pas, je trouve que les réponses sont un peu ambiguës.

Rappelons que cette théorie du genre est radicale : c’est une forme de révisionnisme anthropologique à proprement parler révolutionnaire, je n’hésite pas à le dire, sachant que mes propos susciteront le débat. À partir du moment où cette théorie repose sur des éléments sociologiques et philosophiques – que je veux bien comprendre – voire plutôt politiques et militants, je m’étonne que l’on puisse l’introduire dans un texte de droit positif, sur un tel sujet qui cherche plutôt à nous rassembler.

J’aimerais que mesdames les ministres puissent à nouveau nous rassurer sur le fait que l’identité sexuelle dont il est question dans le texte de ce soir n’a rien à voir avec cette théorie du genre que nous sommes nombreux à récuser sur les bancs de l’opposition. [...]

M. Jean-Frédéric Poisson. Je souscris aux propos tenus par notre collègue Gosselin : il me paraît un peu hasardeux d’inclure dans un texte de droit positif des notions provenant de développements intellectuels qui ne sont pas fondés de manière certaine. Je fais partie de ceux qui considèrent que la théorie du genre est extrêmement fragile, qu’elle repose sur des outils conceptuels insuffisamment élaborés pour la juger certaine et en faire une source de droit positif. Il serait donc très mal venu de l’utiliser comme matériau de notre loi. [...]"


Les députés votent à l'unanimité la reconnaissance de la transphobie

Les députés ont adopté à l'unanimité la nuit dernière le projet de loi de lutte contre le harcèlement sexuel. Ce texte doit remplacer la loi abrogée le 4 mai dernier par le Conseil constitutionnel qui avait jugé ses contours trop flous.

A l'occasion des discussions, la «transphobie» est entrée dans le code pénal. Les parlementaires ont voté l'ajout du motif de discrimination fondée sur l'identité sexuelle - dont la transphobie - à l'article L.225-1 du code pénal. Nicolas Gougain, porte parole de l'Inter-LGBT, se félicite :

«Après le Sénat, l'Assemblée nationale reconnaît la transphobie. Les personnes «trans» pourront désormais porter plainte après une agression transphobe, un acte de harcèlement, et enfin faire reconnaître leur statut de victime pour les préjudices subis».

L'Inter-LGBTa également décroché la promesse d'un débat public et parlementaire sur l'identité de genre. L'objectif est d'en finir avec la mention du sexe dans l'état civil, mention qui pourra varier au gré des caprices.


L'Ecosse s'embarque dans une expérience sociale dangereuse

L'Ecosse projette de voter dans l'année une loi autorisant le mariage homosexuel. Tous les grands partis politiques écossais se sont prononcés en faveur. L'Église catholique a déclaré :

"Le gouvernement écossais s'embarque dans une expérience sociale dangereuse à grande échelle" "l'Église regarde plus loin que les échéances à court terme des hommes politiques". 


Un bal macabre dans une ancienne chapelle [Addendum]

Dress-code : gothique romantique. "La soirée, de par son thème macabre ne convient pas aux personnes mineures." Sic. Cela se passera dans un orphelinat du 19e siècle, et plus exactement dans l'ancienne chapelle du "château", à Meudon.

Addendum 18h30 : D'après nos informations, l'aumônier de la chapelle ne la prête que pour des concerts religieux. Il n'est pas informé de cette manifestation et va examiner l'affaire.


Euthanasie : encore une proposition de loi

Déposée cette fois par le sénateur socialiste Gaëtan Gorce. La loi est est assez courte, alors la voilà :

"Si le médecin constate qu'il ne peut soulager la souffrance d'une personne en phase avancée et non terminale d'une affection grave et incurable, qui exprime le souhait d'une mort médicalement assistée, il peut saisir une commission ad hoc de médecins, de psychologues et de juristes praticiens et de représentants de la société civile afin d'obtenir un avis éthique médical et juridique sur la situation à laquelle il est confrontée. Les modalités de désignation des membres de la commission ad hoc sont définies par décret en Conseil d'État. Cet avis doit permettre de caractériser la maladie dont souffre le patient, le caractère libre et réitéré de sa demande, l'existence ou l'absence d'issue juridique à cette demande. Le rapport de la commission est inscrit dans le dossier médical à toutes fins utiles."

Comme vous l'aurez constaté vous-même, cette loi ne dit pas si le médecin exécutant doit utiliser la hache, le pistolet, le tesson de bouteille, la seringue ou l'oreiller (par étouffement)... Il serait temps que nos législateurs s'intéressent aux choses sérieuses !


A propos de la liberté religieuse

Benoît-et-moi a traduit un article intéressant du professeur italien Roberto de Mattei. En voici des extraits :

"Parmi les slogans du langage «politiquement correct», il y a le terme de liberté religieuse, parfois improprement utilisé par les catholiques comme synonyme de liberté de l'Église ou de liberté des chrétiens. Il s'agit en réalité de termes et de concepts distincts, sur lesquels il convient de faire la clarté. L'ambiguïté, présente dans la Déclaration conciliaire Dignitatis humanae, découle d'une absence de distinction entre le for intérieur, qui est le domaine de la conscience personnelle, et le for extérieur, qui est la sphère publique, c'est-à-dire la profession et la propagation publique de ses propres convictions religieuses.

L'Eglise, avec le Pape Grégoire XVI, dans l'encyclique Mirari Vos, avec Pie IX dans le Syllabus (note d'accompagnement de l'encyclique Quanta Cura) et Quanta Cura (1864, condamnation des erreurs politico-religieuses du XIXe siècle) , mais aussi avec Léon XIII dans Immortale dei (1885, sur la constitution chrétienne des Etats) et Libertas (1888, sur la liberté humaine), enseigne que:

  1. Dans le for intérieur, nul ne peut être contraint à croire, parce que la foi est un choix intime de la conscience de l'homme.
  2. Dans le for extérieur, l'homme n'a pas droit à la liberté religieuse, c'est-à-dire à la liberté de professer et de diffuser une religion, parce que seule la vérité, et le bien et non pas le mal et l'erreur, ont des droits.
  3. Le culte public de fausses religions peut éventuellement être toléré par les pouvoirs civils en vue d'un plus grand bien à obtenir ou d'un plus grand mal à éviter, cependant, par lui-même, il peut être réprimé par la force si nécessaire. Mais le droit à la tolérance est une contradiction, parce que, comme il ressort du terme lui-même, ce qui est toléré n'est jamais le bien, c'est toujours et uniquement le mal. Dans la vie sociale des nations, l'erreur peut être tolérée comme un fait, jamais admise comme un droit. L'erreur «n'a objectivement aucun droit, ni à l'existence, ni à la propagande, ni à d'action» (ndt: Pie XII, Discours aux juristes catholiques italiens , 1953).

En outre, le droit d'être libre de toute coercition, c'est-à-dire le fait que l'Eglise n'impose la foi catholique à personne, mais exige la liberté de l'acte de foi, ne naît pas d'un présumé droit naturel à la liberté religieuse, c'est à dire d'un présumé droit naturel à croire en n'importe quelle religion, mais il est fondé sur le fait que la religion catholique, la seule vraie, doit être embrassée librement et sans aucune contrainte. La liberté du croyant est fondée sur la vérité crue et non pas sur l'autodétermination de l'individu.

Le catholique, et seulement le catholique, a le droit naturel de professer et de pratiquer sa religion et il l'a parce que sa religion est vraie. Cela signifie qu'aucun autre croyant en dehors du catholique n'a le droit naturel à professer sa religion. La contre-preuve est donnée par le fait qu'il n'y a pas de droits sans devoirs, et vice versa. [...]

Comparer le droit à la liberté religieuse au droit à la vie, les considérant tous les deux comme des droits naturels, cependant, n'a pas de sens. Les trois (quatre?) premiers commandements du Décalogue, en effet, ne se réfèrent pas à un dieu quelconque, mais seulement au Dieu de l'Ancien et du Nouveau Testament. Du premier commandement qui impose d'adorer l'unique vrai Dieu naît le droit et le devoir de professer non pas n'importe quelle religion, mais l'unique vraie religion. Et cela s'applique à la fois à l'individu et à l'État. L'État, comme chaque individu, a le devoir de professer la vraie religion, parce qu'il n'y a pas d'autre fin de l'Etat que celle de l'individu.

La raison pour laquelle l'État ne peut contraindre personne à croire ne naît pas du principe de la neutralité religieuse de l'Etat, mais du fait que l'adhésion à la vérité doit être totalement libre. [...] Certains soutiennent qu'aujourd'hui, nous vivons de fait dans une société pluraliste et sécularisée, les États catholiques ont disparu, et l'Europe est un continent qui a tourné le dos au christianisme. Le problème concret est donc celui des chrétiens persécutés dans le monde, et pas de l'Etat catholique. Personne ne le nie, mais la constatation d'un fait n'est pas équivalent à l'affirmation d'un principe. Le catholique doit désirer de toutes ses forces une société et un État catholique où le Christ règne, comme l'a expliqué Pie XI dit dans l'encyclique Quas Primas (1925, sur la Royauté Sociale de Jésus-Christ).

La distinction entre la «thèse» (le principe) et «l'hypothèse» (la situation réelle) est connue. Plus on est forcé de subir l'hypothèse, plus on doit essayer de faire connaître la thèse. Ne renonçons donc pas à la doctrine de la Royauté sociale du Christ: parlons des droits de Jésus-Christ à régner sur la société toute entière, et de Son Royaume comme la seule solution aux maux modernes. Et au lieu de nous battre pour la liberté religieuse, qui est l'égalité juridique de la vraie religion avec celles qui sont fausses, luttons pour la défense de la liberté des chrétiens, aujourd'hui persécutés par l'islam en Orient, et par la dictature du relativisme en Occident."


Egypte : le président sous les ordres des Frères Musulmans

De Maroun Charbel dans Présent :

"Le président égyptien, Mohammed Morsi, a demandé au Mourched al Aam (le Guide général) des Frères musulmans l’autorisation d’assister aux funérailles officielles et nationales du général Omar Suleiman, patron des services de renseignements égyptiens, dernier vice-président de Hosni Moubarak. Le Guide suprême a dit non et Morsi s’est incliné."


Enfants élevés par 2 homosexuels : conséquences

Sans appel, si on lit les tableaux traduits par Jeanne Smits. Les enfants issus de familles normales ont moins de problèmes (drogue, pensées suicidaires, délits...) que ceux de familles divorcées, lesquels ont moins de problèmes que ceux élevés par des homosexuels.

Cette étude scientifique publiée en juillet par la revue Social Science Research a provoqué la colère des lobbies homosexuels et notamment une protestation par voie de lettre ouverte au président de l'Université du Texas de Scott Rosensweig, dit « Scott Rose », activiste pour les droits LGBTQ (lesbiennes, gays, bi, trans et queer). Peu après, l'Université a ouvert l'enquête à l'encontre de son collaborateur. Scott Rose accuse notamment l'auteur de l'étude d'avoir des « préjugés anti-gay » du fait qu'il s'est récemment converti à la religion catholique. Un groupe de 18 sociologues reconnus ont publié une déclaration de soutien à Mark Regnerus pour attester de l'intégrité scientifique de son étude.


Flicage du Canard enchaîné

Le Canard Enchaîné affirme aujourd'hui que le député UMP Henri Guaino a choisi pour marraine de son fils Tamou Soula, une candidate du Front national aux législatives. Tamou Soula s'est présentée sous l'étiquette FN dans la 12e circonscription du Pas-de-Calais.

Le Canard peut-il donner la liste des députés PS ayant des liens avec des militants marxistes, trotskistes, stalinistes ou maoïstes ?


Encore une église vandalisée (Addendum)

Il s'agit de l'église d'Hersin-Coupigny... Mais vous n'en saurez pas plus, l'accès au seul article dans toute la presse qui évoque cette affaire est payant. Tout renseignement dans les commentaires sera le bienvenu.

Addendum (11h55) : merci à ce lecteur qui nous laisse ce lien qui pointe vers un site de la presse locale.

"Lui n'a rien entendu mais durant la nuit (entre mercredi à 18 h 30 et jeudi à 9 h 30), des individus sont entrés par la chapelle où ils ont commis des dégradations constatées par l'équipe paroissiale, par un adjoint au maire et, bien sûr, par les gendarmes hersinois.
Lors de leur « visite », les intrus ont cassé le bras droit du christ en plâtre, long d'environ 60 cm. Ils ont également brisé le poignet droit d'une statue de la vierge, ont renversé le socle en bois sur laquelle elle était posée ainsi que plusieurs vases contenant des fleurs.
Ils ont, à l'aide du bras en plâtre cassé, brisé un vitrail mesurant 1,40 x 1,20 m à l'arrière de l'église. Des actes qui ont choqué les paroissiens hersinois et pour lesquels la gendarmerie a évidemment ouvert une enquête".


Mgr Vincent Dollmann nommé évêque auxiliaire de Strasbourg

Lu dans le Journal Officiel de ce matin (Strasbourg étant sous concordat) :

D"Par décret du Président de la République en date du 23 juillet 2012, le Conseil d'Etat (section de l'intérieur) entendu, la bulle donnée à Rome le 7 mai 2012 par Sa Sainteté le Pape Benoît XVI est reçue en tant qu'elle confère à l'abbé Vincent Dollmann, prêtre du diocèse de Strasbourg au service de la congrégation pour l'éducation catholique à Rome, le titre d'évêque titulaire de Cursola et le nomme évêque auxiliaire de l'archevêque de Strasbourg."

Il sera ordonné évêque en la cathédrale de Strasbourg le dimanche 2 septembre à 15h.


La population portugaise en baisse

Lu dans Minute :

"Une situation à ce point alarmante que le grand hebdomadaire de gauche « L’Expresso » tire la sonnette d’alarme avec ce titre provocateur : « Les Portugais, extinction prévue en 2204 ». Audelà de la provocation, l’objectif du journaliste Joao Silvestre est « d’attirer l’attention sur une menace sérieuse pour le Portugal ». Et pour cause, le nombre de naissance n’a jamais été aussi bas dans l’histoire de ce pays. « Ces deux dernières années, avec un solde naturel (différence entre naissances et décès) et un solde migratoire tous les deux négatifs, le Portugal a perdu 85 000 habitants ». [...]"


Le Monde se fait payer pour faire l'éloge de l'Algérie de Bouteflika

Lu dans Minute :

"Naïfs journalistes algériens des « Dernières Nouvelles d’Algérie », qui ont vaillamment tenté de joindre le directeur du « Nouvel Obs », Laurent Joffrin, pour obtenir des informations à propos d’un publi-reportage particulièrement élogieux sur l’Algérie de Bouteflika, intitulé « L’Algérie en bonne voie » ! Les inconscients voulaient savoir combien le gouvernement algérien avait payé l’hebdomadaire français, qui n’a bien évidemment pas pipé mot.

Il y a deux semaines, les limiers du « Quotidien d’Algérie » avaient déjà révélé qu’un autre « publi-reportage de 16 pages publié le 3 juillet dernier, dans l’un des suppléments du quotidien français “Le Monde”, avait dépassé la bagatelle d’un million et demi d’euros » ! Nos collègues journalistes algériens viennent simplement de découvrir que la presse française n’avait pas changé depuis le scandale de Panama et les emprunts russes."


Politique de la Ville : la critique sans concession de Xavier Lemoine

Destinataire du pré-rapport conformiste de la Cour de comptes, comme tous les maires des communes étudiées, Xavier Lemoine, maire de Montfermeil et membre du PCD de Christine Boutin, a adressé à la Cour une réponse d’une dizaine de pages. Extraits trouvés dans Minute :

«Passer sous silence les 200 000 nouvelles personnes qui, chaque année, viennent durablement s’installer en France ; passer sous silence que seules 5 % de ces personnes viennent au titre du travail ; passer sous silence que ces populations sont de moins en moins francophones ; passer sous silence que les aires culturelles et civilisationnelles, dont sont issues ces personnes, sont de plus en plus éloignées de la culture et de la civilisation d’accueil, toutes ces omissions empêchent de mettre en évidence les réels enjeux et défis auxquels l’ensemble des pouvoirs publics a à faire face. N’ayant pu déterminer l’exacte nature et mesure de ces enjeux et défis, les politiques publiques se sont acharnées à traiter des conséquences sans qu’il soit à aucun moment possible de s’attacher à remonter aux causes […].

Pour ne prendre que quelques exemples : le “droit à la différence”, qui a été systématiquement prôné ces trente dernières années, a été le concept intellectuel le plus ravageur pour ces quartiers. Nos politiques publiques en ont perdu toute efficacité. […]

De surcroît, certaines communautés vivent en totale autarcie linguistique, associative, culturelle et économique, minimisant au maximum les contacts avec la société française, fragilisant d’autant le parcours scolaire et l’insertion sociale et professionnelle de ses jeunes. […] Le maire de Montfermeil regrette qu’au regard d’une pratique de vingt-cinq ans de la politique de ville […], il ne puisse apporter, sur ces points précis et importants, l’éclairage tiré de son expérience. »


UMP : la droite populaire va dresser une liste de "points non négociables"

Thierry Mariani, fondateur de la Droite populaire, est interrogé dans Minute. Extraits :

M"Les statuts de l’UMP prévoient la création de mouvements autour de déclarations de principes. Nous sommes les premiers à avoir déposé un texte, déjà signé par 17 parlementaires représentant 14 fédérations. Cette démarche nous permettra de mesurer le poids de la Droite populaire au sein de l’UMP et de prendre toute notre place dans le parti.

Pourquoi ne pas aller au bout de cette démarche en présentant un candidat à la présidence de l’UMP ?

Simplement parce qu’aucun de nous n’a l’ambition d’être président de la République – or, le président de l’UMP aura naturellement vocation à être candidat en 2017. En revanche, chacun de nous souhaite évoluer dans un mouvement défendant clairement des idées de droite. La DP s’adresse à la base en disant que, quel que soit le prochain président de l’UMP, plus notre motion aura de soutien, plus il faudra tenir compte des adhérents qui s’assument clairement à droite. [...] Notre véritable ambition, c’est porter notre motion le plus haut possible, pas forcément de faire gagner tel ou tel. La DP, en tant que mouvement, veut avant tout être le porte-parole de la base et ne soutiendra aucun candidat : chacun de nos membres s’exprimera à titre individuel. En fonction de notre poids, nous demanderons aux candidats de s’engager à respecter un certain nombre de points incontournables, à mettre en oeuvre aussi bien dans l’opposition qu’en prévision de 2017. Notre collectif se bat avant tout pour faire avancer les idées d’une droite de conviction, pas pour satisfaire des plans de carrière. [...]

Quand je vois les deux millions de votes blancs de la présidentielle – malgré un bilan et une campagne exceptionnels de Nicolas Sarkozy – et l’abstention massive des législatives, je me dis qu’il est temps de présenter un axe clair et tranché pour remporter la victoire sur nos idées, plutôt que de perdre avec celles des autres. Je crois qu’il est bon d’éviter le consensus mou car, en essayant de contenter tout le monde, on finit souvent par ne satisfaire personne. Il faut aussi s’émanciper des idées en vogue dans les médias, mais totalement déconnectées des aspirations du peuple. [...]

[L]es membres de la DP se réunissent le 25 juillet pour dresser une liste de points non négociables. En revanche, je peux déjà vous dire que nous présenterons un programme combattant le communautarisme, défendant la souveraineté nationale et le respect strict des pouvoirs régaliens de l’Etat en terme de justice, de sécurité et de maîtrise des flux migratoires. [...]

Nous réfléchissons effectivement à la constitution d’un cercle de réflexion car, au-delà du programme, de multiples personnes, très pointues dans leur domaine, nous proposent de contribuer au projet de la Droite populaire. C’est très encourageant et il faut donner un cadre à leurs prospections. [...]


UMP : la bataille des idées constitue la véritable urgence de la droite

Geoffroy Didier, conseiller régional d'Ile-de-France, explique le sens de la création de "La Droite forte" au sein de l'UMP, avec Guillaume Peltier.

D"C'est la première fois que l'UMP est dans l'opposition depuis sa création en 2002. La droite se retrouve donc face à elle-même. Plutôt que de se lamenter sur le passé en faisant des droits d'inventaire inutiles, profitons de cette période pour faire de véritables choix idéologiques pour l'avenir. La droite doit être à la fois plus sûre d'elle sur le fond et plus combative sur la forme. [...]

La Droite populaire a souvent mené un juste combat, mais, dans certaines situations, elle s'est auto-caricaturée et elle s'est dénaturée. La Droite populaire s'est souvent limitée à une réflexion sur les sujets de sécurité et d'immigration, alors que nous devons construire et offrir un projet plus complet pour la société.

[...] [L]'amour de la France, le respect de ses frontières, la priorité au travail et au mérite, la chasse aux fraudes et à l'assistanat et le retour de l'autorité républicaine. C'est ce que doit proposer la droite de demain. [...] Si ces valeurs sont mieux défendues, alors l'UMP gagnera en 2017. En revanche, si la droite n'est pas forte, le FN nous battra et les socialistes connaîtront de nouvelles victoires. [...]

Sur le FN, l'UMP ne fait que parler... Pour nous, il n'est pas dans le rôle d'un parti politique d'être obsédé par un autre. Nous voulons affirmer et promouvoir nos propres valeurs qui sont celles d'une vraie droite. Alors, le FN se réduira progressivement comme une peau de chagrin. [...] C'est la bataille des idées qui constitue la véritable urgence de la droite dans les prochains mois. [...]"


RSF ouvrira un site pour publier les documents censurés ailleurs

Reporters sans frontières a annoncé mardi le lancement en octobre prochain de la plate-forme WeFightCensorship.org ("nous combattons la censure"), un site qui sera dédié à la publication de documents censurés. Un coffre-fort numérique permettra aux internautes d'envoyer des documents sensibles avec un maximum de sécurité pour eux et pour leurs fichiers.


L'Espagne publie une "déclaration commune" avec la France et l'Italie que ces derniers démentent

L’Espagne, dans une situation financière critique, a provoqué hier un cafouillage diplomatique avec la France et l’Italie, en publiant une prétendue déclaration commune sur les accords européens, avec ce titre : « l’Espagne, l’Italie et la France exigent l’application immédiate des accords du dernier sommet européen » de fin juin. Le gouvernement italien exprime par communiqué

« sa stupeur à propos de l’initiative annoncée par le ministère espagnol des Affaires étrangères concernant une prétendue déclaration conjointe entre l’Espagne, l’Italie et la France, initiative dont le gouvernement n’est pas informé ».

En France, le ministre des affaires européennes, Bernard Cazeneuve, a déclaré :

« C’est hallucinant ». « Il n’y a pas eu de démarche commune avec l’Italie et l’Espagne. Je n’ai pas demandé d’application immédiate des accords. Bref : cela n’a aucun sens d’affirmer cela ».


"La fin de vie n’est pas et ne peut pas être un sujet de débat politique"

Dans Famille chrétienne, Anne Gavini s'en prend au débat voulu par François Hollande sur l'euthanasie :

FFrançois Hollande relance le débat sur la fin de la vie » : c’est ainsi que fut relayée dans de nombreux médias la prise de parole éminemment symbolique du président de la République le 17 juillet. Il y aurait donc consensus sur l’existence, voire la nécessité, d’un débat sur la fin de la vie. En mettant l’accent sur la méthode plutôt que sur le fond, on acte sans le dire que l’euthanasie constitue un vrai sujet de débat en France. Voici évacué d’un revers de manche, en un tour de passe-passe lexical, l’hypothèse selon laquelle la fin de vie n’est pas et ne peut pas être un sujet de débat politique.

La fin de vie, comme son début, est ontologiquement le lieu du mystère ; elle s’accompagne, se redoute, mais ne se décide pas. Seulement voilà, le 17 juillet, lorsque le chef de l’État prend la parole pour encourager les soins palliatifs, il s’interroge : la vie vaut-elle toujours la peine ? la mienne, celle d’un proche. « Ouvrir, rouvrir, relancer », les mots ne suffiraient pas à refléter l’impatience supposée des Français à régner sur leur propre fin. Par voix de commission, l’hypothèse de maîtriser sa mort s’invite à la table des priorités nationales. Au côté des inquiétudes sur l’avenir économique de la France, siégerait donc une question anthropologique majeure : à qui appartient la vie ? Est-ce bien, Messieurs les politiques, de votre ressort, que de vous introduire dans nos consciences ? L’intention est honorable : vous voulez mettre fin à la souffrance, soulager l’entourage, voire entrer dans la danse des pays occidentaux qui ont déjà franchi la ligne rouge. Aucune de ces raisons ne peut nous détourner de notre humanité, nous démettre de nos devoirs, nous séparer de nos familles, nos amis, nos frères. Aucun débat ne doit jauger l’immuable dignité de nos vies, si minuscules soient-elles. Aucun sens de la démocratie ne mérite que l’on y sacrifie le respect de la personne. De quelle démocratie s’agirait-il donc ? De celle qui dissipe le mystère de la vie par le permis d’y mettre fin ?

Moins de quarante ans après l’adoption de la loi Veil, la rhétorique des bons sentiments s’immisce à nouveau dans le discours politique, à l’assaut aujourd’hui de la fin de vie douloureuse. Elle ne doit pas obstruer notre conscience et nous détourner de la vérité : « Toutes les influences, tous les efforts pour imposer le silence, n’arrivent pas à faire taire la voix du Seigneur qui retentit dans la conscience de tout homme », rappelle Jean-Paul II. En ces semaines estivales, revenons au Christ, source de tout amour véritable. Puisqu’il y aura débat, faisons entendre une autre voix : Vox populi, vox dei ? « Obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » sera l’unique réponse que nous pourrons donner alors. Monsieur le Président, vous vouliez prendre le pouls des Français. Laissez-le battre jusqu’au bout."


Le jour de libération fiscale dans les 27 Etats de l'UE

Tableau des jours de libération fiscale trouvé sur Nouvelles de France :

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Le taux d’imposition réel du salarié moyen dans l’Union européenne est désormais de 44,9% en 2012 (+0,7 point par rapport à 2011, +0,9 point par rapport à 2010). 7 pays ponctionnent plus de la moitié des revenus liés au travail : Belgique, France, Suède, Autriche, Hongrie, Allemagne Italie. La Belgique taxe à 59,2% et la France à 56,5%. Cette étude a été réalisée par l’Institut économique Molinari.

L’association Contribuables associés est légèrement plus optimiste et date le Jour de libération fiscale le 24 juillet pour 2012.