"Par erreur" démocratique
26 juillet 2012
Lu ici, sous le titre "Le Sénat supprime par erreur l'article sur le durcissement des droits de succession" :
" Le Sénat a retoqué, jeudi 26 juillet, le durcissement des droits de succession voulu par le gouvernement et prévu dans le budget rectificatif 2012. La raison ? La gauche était minoritaire au moment du vote. Par 170 voix contre 165, le Sénat a donc adopté un amendement UMP supprimant cette disposition, qui prévoit de baisser de 159 000 à 100 000 euros par enfant le seuil de l'abattement sur les droits de succession."
Mais, ouf, l'erreur démocratique va être réparé, les sénateurs vont revoter :
"Le gouvernement a annoncé qu'il allait demander dès jeudi au Sénat un nouveau vote permettant de rétablir cette réforme."
C'est démocratique, ça, de faire revoter ?
Ils n'avaient qu'à être présents, les socialeux, surtout vu les indemnités qu'ils touchent et les avantages dont ils bénéficient pour assumer leur charge !
Rédigé par : Saluki | 26 juillet 2012 à 16:11
Comme l'Irlande...
Rédigé par : Tonio | 26 juillet 2012 à 16:53
Jamais je ne pourrais comprendre la raison qui fait
qu' état " vole " des années de labeur, d ' économies, de privations, même dans le cas d' un
héritage ... c' est ... dégueulasse, tout simplement .
Rédigé par : jerome | 26 juillet 2012 à 16:59
est-ce vraiment démocratique que de voter une seconde fois une meme loi ?
Rédigé par : lavandin | 26 juillet 2012 à 17:06
Et si les parlementaires faisaient l'objet de retenues sur traitement quand ils ne sont pas présents en séance (surtout quand ils ne sont pas présents pour voter): ça ce serait vraiment 1) du changement 2) de la moralisation de la vie politique.
Un fonctionnaire absent sans autorisation pendant une heure se voit retenir une journée de son traitement.
Accessoirement, ça ferait des (petites) économies.
Au fait 170 + 165 = 335 (j'ai vérifié sur ma calculette comme diraient les élèves). Il me semblait que les sénateurs étaient 348. 13 à la plage?
Si la photo de l'article en lien correspond à la séance, l'amphithéâtre doit être immense et pouvoir contenir largement plus de 1000 sénateurs, puisqu'ils étaient plus de 300 votants et que les bancs étaient fort dégarnis (à gauche un peut moins qu'à droite mais quand-même).
Rédigé par : C.B. | 26 juillet 2012 à 17:06
Ce genre de gag risque de se reproduire pas mal de fois étant donné que (ce qu'ignore les journalistes feignasses) la gauche gouvernementale n'a plus la majorité au Sénat depuis que le Front de Gauche a quitté la majorité (refus de vote de la confiance à Ayrault, d'où utilisation pusillanime de l'article 50-1 (instauré par la révision de 2008 voulue par... Sarkozy et contre laquelle Ayrault et tous les membres du gouvernement alors parlementaires ont voté, bande de faux-jetons) qui permet de faire un discours de politique générale sans vote de confiance contrairement à l'article 49 alinéa 4). De fait, l'équilibre des forces au Sénat est désormais celle d'une absence de fait majoritaire (comme de 1958 à 1974 environ) avec, sur 348 sénateurs :
Droite et centre : 171 sénateurs (majorité relative)
Majorité gouvernementale de gauche : 156 sénateurs
Front de Gauche : 21 sénateurs
Rédigé par : Thibaud | 26 juillet 2012 à 17:30
C'est de l'extortion de fonds sous la menace. L'héritage ne doit pas etre imposé, de quel droit le serait-il, puisqu'on ne travaille par définition que pour sa descendance ? Cette république est assuremment malfaisante et laide à l'évidence. De plus, on se dirige tout droit vers un régime dictatorial et confiscatoire en France, puisque les profiteurs repus de ce régime scélérat et décadent ne nous lacheront jamais la grappe. La conséquence de toutes ces exactions hideuses, ne pourra etre par conséquent que l'insurrection, puisque c'est là notre ultime droit fondamental.
Rédigé par : Américanus | 26 juillet 2012 à 17:55
Je suis plus incisif qu'Américanus car je considère que nous ne nous dirigeons pas vers un régime confiscatoire puisque nous y sommes déjà.
Rédigé par : Azarias | 26 juillet 2012 à 18:44
Rappelons de surcroît que sur les sommes transmises par héritage ont par définition déjà été payés, souvent plusieurs fois, des taxes et des impôts à divers titres.
Rédigé par : Nicolas | 26 juillet 2012 à 18:53
L'impôt sur le revenu est encore pire - du vol pur et simple de ce que les gens ont gagné à la sueur de leur front !!!
Encore avec l'héritage on peut dire que celui qui hérite ne l'a pas gagné lui-même (bien que l'on doit laisser à chacun le droit de disposer librement de son bien, j'en conviens), mais alors taxer le malheureux revenu du travail, cela dépasse tout entendement !!!
Rédigé par : Paul | 26 juillet 2012 à 20:14
On est ponctionné sur tout : sur ce qu'on achète, sur ce qu'on revend, sur notre travail, sur nos déplacements, sur nos immobilisations, sur nos épargnes, sur nos propriétés, sur l'énergie, sur nos déchets, sur ce qu'on transmet, quand on meurt sans doute bientôt quand on naît, quand on a une mention au bac ?
On continue encore combien de temps à se laisser plumer ?
Rédigé par : ID | 26 juillet 2012 à 20:30
J'imagine déjà la suite de cette nouvelle "règle du jeu". Un jeune qui constate que le sujet de l'examen n'est pas celui qu'il a révisé "attendez, M'dame, y'a une erreur technique, vous pouvez me faire repasser le DS demain ?".
Au fait, en cherchant bien il y a sûrement eu une erreur technique le 6 mai ! Et le 17 juin aussi (MLP) !!!
J'espère que l'UMP, pour une fois, va vraiment montrer les deux et défendre sa couleur politique !
Rédigé par : ID | 26 juillet 2012 à 20:38
La Gauche se veut donneuse de leçon.
Très bien, nous nous souviendrons de celle-ci !
Rédigé par : maillefer | 27 juillet 2012 à 08:39
On vit dans une république bananière : au nom de quoi revote-t-on deux jours plus tard en sens contraire ce qu'on a voté auparavant? Où est la valeur du vote parlementaire?
Rédigé par : Ghalloun | 27 juillet 2012 à 12:37