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Face aux agressions, les enseignants s'assurent

A l'approche de la rentrée scolaire, la Maif révèle que 55% des enseignants et la moitié du personnel de direction, soit près de 500 000 personnes, ont choisi de souscrire une assurance spéciale qui les couvre des accidents et des agressions, aussi bien moralement que physiquement.

Pour 40 euros par an, les enseignants victimes ou mis en cause dans des accidents ou des agressions bénéficient d'un soutien moral et psychologique, d'une prise en charge des frais d'hospitalisation, des pertes de revenus subies s'ils ne peuvent pas reprendre le travail, ou encore de remboursement des préjudices esthétiques. Agréable pays.


UMP : un débat de fond pour ancrer le parti à droite ?

Selon Le Monde, la primaire de l'UMP favorise la droitisation de l'UMP :

"Affichant davantage ses convictions de droite, l'ancien premier ministre oublie – ou tente de faire oublier – la divergence qui l'avait séparé de M. Copé sur l'attitude à adopter face au Front national. Il ne parle plus du vote "républicain" qu'il avait défendu, en 2011, lors des cantonales, quand un second tour opposait un candidat de gauche à celui de l'extrême droite. Le secrétaire général était partisan de l'abstention. [...]"


"Une école doit être créée puis gérée comme une entreprise"

Cofondatrice de l’école catholique hors contrat Louis-et-Zélie-Martin, à Angers, Pascale de Malet livre à Famille chrétienne son expérience :

"Notre évêque nous avait mis en garde : “Si vous faites cette école, les difficultés ne manqueront pas ; et ce sera le signe que vous êtes sur la bonne voie”. Des difficultés ? Notre route en a été jonchée, dès le premier jour. On a démarré modestement et pauvrement chez des particuliers, en septembre 2004, “avec cinq pains et deux poissons” ; c’est-à-dire quatre élèves et pas le premier centime pour payer la maîtresse, embauchée à mi-temps. Tout ça sur fond de critiques et de scepticisme, autour de nous : “Votre école est réservée à une élite, vous mettez les enfants dans un ghetto, ça ne marchera jamais…”. Pendant 7 ans, on est restés pauvres et petits : inscriptions et dons arrivant au compte-gouttes et au dernier moment, difficulté à trouver des enseignants, locaux exigus et inadaptés…

Chaque année, on se posait ces questions : “Pourquoi la mayonnaise a-t-elle du mal à prendre ?, est-il raisonnable de continuer ?” Notre conseiller spirituel nous avait dit : “Arrêtez-vous seulement si vous vous trouvez devant un mur infranchissable”. Souvent, un mur s’est présenté mais, au dernier moment, il a reculé. Alors, on a continué. Après avoir déployé une énergie considérable, nous avons enfin trouvé des locaux adaptés. Aujourd’hui, alors que les inscriptions arrivent en nombre à l’école Louis-et-Zélie-Martin, nous vérifions combien la question des locaux, qui nous a minés, conditionnait la reconnaissance de l’école, et donc sa croissance (à présent, nous avons même des listes d’attente !). Nous mesurons aussi combien grandir lentement a été une grâce. Cela nous a permis de rester humbles et de construire des fondations solides. Maintenant que les temps sont meilleurs, il faut veiller à garder le cap : faire grandir les enfants qui nous sont confiés humainement, intellectuellement et spirituellement.

Cela demande de s’appuyer sur deux piliers : la foi et le professionnalisme. Une école doit être créée puis gérée comme une entreprise. La bonne volonté de quelques parents ne suffit pas. Quand on est employeur, on ne fait pas n’importe quoi en fiscalité, comptabilité, gestion des hommes… Et sur le plan pédagogique, il faut sans cesse travailler à s’améliorer. Cela nécessite de se faire conseiller, de se former pour acquérir des compétences. Mais attention : les écoles catholiques indépendantes ne sont pas des entreprises ordinaires. Manifestement suscitées par l’Esprit Saint pour répondre à un besoin, elles appartiennent à l’œuvre de Dieu. À ce titre, elles obéissent aux lois de l’Évangile : chercher d’abord le royaume de Dieu, avoir à cœur de faire sa volonté, prier beaucoup, séparément et ensemble, pour obtenir la lumière et la “manne”, accepter de rester pauvre et petit, faire confiance à la providence… Et ne pas oublier de remercier, quand Dieu donne. C’est au prix d’un juste équilibre entre foi et professionnalisme qu’une école catholique indépendante peut grandir."


Le patron d'une chaîne de télévision en prison : silence occidental

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

F"Le patron d’une chaîne de télévision tunisienne, sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis plusieurs jours, a été emprisonné dans l’attente de son procès.

J’ai beau tendre l’oreille, je n’entends rien. Normalement, les médias du monde entier devraient être déchaînés contre la justice tunisienne aux ordres de la dictature, et réclamer à cor et à cri la libération de Sami Fehri, emprisonné pour délit d’opinion. D’autant que l’emprisonnement de Sami Fehri vient après des semaines de pressions du pouvoir pour qu’il arrête de diffuser son émission de Guignols (sur le modèle de ceux de Canal Plus).

Or, en dehors de quelques médias tunisiens, il n’y a aucune réaction dans le monde. Le silence est assourdissant. Sami Fehri est pourtant des leurs, complètement des leurs : il ne croit en rien et se moque de tout et de tout le monde. Mais les siens ne le reconnaissent pas… [...] Pourquoi ce silence ?

Je ne vois qu’une réponse : il ne faut pas dire du mal de la glorieuse révolution tunisienne. La révolution de jasmin, la révolution des jeunes, de Facebook et de Twitter réunis, est intouchable, même si elle a débouché sur une dictature islamiste que l’on ne veut pas voir. D'autant qu'on n'est pas islamophobe, dans ce monde-là... Et tant pis pour Sami Fehri et ses semblables…"

Sami Fehri aurait du être russe ou hongrois.

L'UMP, plus à gauche que les Démocrates américains ?

Lu sur Paris Match :

U"A l'UMP, personne ne semble avoir vraiment envisagé d'envoyer une délégation à la convention républicaine, qui se déroule à Tampa, en Floride, depuis lundi. Au groupe des députés UMP à l'Assemblée nationale, on n'y a pas pensé non plus. Au Sénat, le groupe France-Etats-Unis, qui rassemble des élus de droite comme de gauche, on évoque une «intention», qui n'a pas abouti, pour des raisons «d'agenda». En 2008, la convention démocrate, qui intronisa Barack Obama, avait attiré les élus de tous bords. Aujourd'hui, personne ne se précipite pour afficher sa proximité avec le rival républicain du Président américain.

Au delà de la lourdeur de l'organisation -décrocher une invitation relève du parcours du combattant- c'est bien la rupture idéologique entre les républicains et la droite française qui est consacrée. [...]

Pour Axel Poniatowski, député UMP du Val d'Oise [l'un des plus en phase avec le PS, NDMJ], lui aussi connaisseur des Etats-Unis, «les valeurs de la droite américaine et de la droite française se sont considérablement éloignées depuis 15 ans». «On a plus de relations avec les démocrates et les think tanks d’obédience démocrate. On l'occulte toujours, mais l’UMP se situe parfaitement en concordance avec le Parti démocrate. Et encore, on serait plutôt un peu plus à gauche», avance-t-il. [...]"

L'UMP, plus à gauche que les Démocrates. Qu'en pensent les candidats à la tête de l'UMP ?


Histoire : à gauche, on préfère accuser plutôt que débattre

Le Salon Beige a relayé l'article de Jean Sévillia sur les carences des manuels d'histoire, paru dans Le Figaro Magazine (l'intégralité peut être lue ici). Depuis, le presse de gauche accuse, de façon assez ridicule, comme à l'accoutumée ("vague brune", "histoire réac", "fronde réactionnaire"...), Jean Sévillia de propos transpirant "le racisme et l’islamophobie". Sic.

Pour la petite histoire, Le Figaro Magazine voulait organiser et publier un débat entre un de ces contradicteurs (Laurence De Cock, Eric Fournier, Guillaume Mazeau, Christophe Naudin, Mickaël Bertrand) et Jean Sévillia. Les cinq personnes contactées ont toutes refusé…


UMP : à quand le débat de fond ?

D'Olivier Duhamel dans Valeurs actuelles :

"Pour la première fois dans son histoire, le grand parti de la droite française va laisser ses adhérents choisir son chef au terme d’une compétition ouverte dont le résultat n’est pas écrit d’avance. Cette élection offre à l’UMP une chance historique de franchir une étape nouvelle, un pas en avant dans la démocratisation du parti le confortant comme principal opposant à la gauche. Et pourtant, l’affaire s’engage assez mal. [...] Mais, pour l’instant, pas l’ombre d’un débat sur le fond. Ni sur le bilan de 2002-2007, ni sur la campagne présidentielle, sujets tabous. Plus grave, pas de confrontation sur la stratégie vis-à-vis du Front national. Et, surtout, rien sur ce qui distingue les uns des autres quant à leur projet pour la France. Cette élection n’est pas une primaire : il ne s’agit pas de choisir le candidat pour 2017. Et l’exemple du PS nous rappelle que le chef du parti (Emmanuelli 1995, Aubry 2012) n’est pas nécessairement le vainqueur de la primaire (Jospin 1995, Hollande 2012). Raison de plus pour oser le débat d’idées. Aujourd’hui, la confrontation porte avant tout sur l’organisation du scrutin, l’égalité des moyens, et autres considérations de cuisine interne. Exactement ce qu’il faut éviter."

4 candidats ont néanmoins accepté de débattre sur France 2.

Alain Juppé travaille sur les salles de shoot

Bordeaux serait parmi les trois ou quatre villes test en France prêtes à lancer des salles de consommation de drogue. L'association La Case qui intervient dans le soin aux toxicomanes travaille sur ce projet depuis quelques années. Des réunions de travail ont rassemblé, autour d'Alain Juppé, les acteurs médico-sociaux et associatifs qui oeuvrent sur la question, il y a déjà deux ans.

Dans l'immédiat, rien n'est formellement décidé. Selon le Président de La Case, Jean-Pierre Daulouède, la mairie de Bordeaux s'est révélée « plutôt partante ».


Le totalitarisme de la communauté gay

Extraits d'une tribune de Falk van Gaver et Jacques de Guillebon sur Nouvelles de France :

"[...] L’homosexualité est un faux amour, elle est refus de l’autre, de sa personne, de sa différence. Elle est, au nom de la différence, un refus de la différence. Elle est un narcissisme radical qui se projette, un nombrilisme sans fond (pour ne pas dire pire…). [...] Comme pour Narcisse, l’homosexualité n’est qu’illusion et suicide, piège mortel, impasse, voie sans issue, fosse, trou noir d’où rien ne peut sortir de fécond… Elle est la maladie des peuples fatigués, des siècles décadents, des sociétés finissantes. [...] Elle est le signe avant-coureur des effondrements, des révolutions, des bouleversements, des invasions, des catastrophes. Elle est le symptôme même de la décadence, de la perte de sens, de l’anomie. Sa joie bruyante et fabriquée est sans avenir, ses plaisirs criards et tapageurs sans postérité. Les homosexuels sont les sacrifiés des époques perdues, qui se consument eux-mêmes dans des immolations absurdes. Ils sont les suicidés des sociétés sans foi ni avenir, les enfants monstrueux des générations jouissives, hédonistes et inconséquentes, leurs minotaures dévorateurs enfermés dans les labyrinthes sans buts des siècles insensés. [...]

Il est au goût du jour d’avoir un ami « homo » comme il fut naguère à la mode d’avoir des amis juifs, noirs ou arabes… [...] Mais si nous n’avons jamais perdu un ami à cause de sa négritude (selon l’expression non péjorative de Léopold Sendar Senghor), de son judaïsme ou autre, nous en avons perdu des amis à cause de l’homosexualité. Non que leurs pratiques sexuelles nous divisent au point d’empêcher l’amitié, mais parce que, vampirisée par l’identité collective gay, leur personnalité s’est fondue dans la masse, dissoute, dissolue, disparue. Il y a sans doute peu de mouvements sociaux contemporains qui pratiquent un tel lavage de cerveau, un tel bourrage de crâne (et pas seulement…), un tel conditionnement, un tel endoctrinement, une telle refonte de la personnalité, à part peut-être certaines franges islamistes. Ce n’est pas tant la chute de l’amitié que la perte de l’ami qui s’ensuit, la disparition de la personne que l’on a connue, rapidement lobotomisée, obsédée, fanatisée, ne parlant plus que de sa « sexualité différente » et de sa « communauté » et ne voyant plus rien qu’à travers leur prisme [...]. La pseudo « communauté homosexuelle » relève par bien des aspects du phénomène sectaire. [...]


Un musulman plaide pour la polygamie

Adel Almi, un cheik tunisien président de "l'Association centriste de sensibilisation et de réforme" a affirmé que la polygamie est une "revendication populaire", car selon lui, cela résout pas mal de problèmes sociaux et sanitaires. M. Almi a cité un l’exemple de certaines maladies de la femme qui ne peuvent être évités que grâce à la polygamie. Sic. Il a cité le cas de

"l’utérus qui, scientifiquement parlant, n’est purifié qu’au bout de 130 jours d’abstinence sexuelle, sinon la femme risque d’avoir un cancer du col de l’utérus. C’est pourquoi, la polygamie peut la protéger contre cette maladie puisque l’époux peut lui accorder un « congé »."


La dénaturation du mariage : une course vers l'individualisme

De Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Etienne :

L"Dans une course effrénée vers l’individualisme, des projets de loi voudraient supprimer les repères fondamentaux du mariage : un homme et une femme font une alliance définitive pour fonder une famille. Les enfants ne sont pas un droit mais une mission qui est confiée aux parents et à la société ; pour les croyants, une mission que Dieu leur confie, lui le Créateur de l’homme et de la femme. Quand Dieu envoie son Fils bien-aimé, il féconde le sein de la Vierge Marie et place l’enfant sous la protection de sa Maman et de celui qu’elle aime, Joseph ; quand Il veut montrer à la jeune fille de Nazareth le sens de son œuvre, il annonce la naissance d’un enfant dans le couple d’Elisabeth et de Zacharie qui se croyaient stériles. Quand Marie accueille sa mission, elle vient en aide à sa cousine enceinte. Le Seigneur fait ainsi merveille. Saint est son nom ! (Cf Lc 1, 49).

Affirmer cela, rendre grâce, c’est pour nous chrétiens, accepter de nous interroger sur notre responsabilité. Comment avons-nous maintenu le lien intrinsèque entre la vie de couple et le don de la vie ? Comment avons-nous accueilli les enfants comme un don de Dieu ? Notre société ne s’est-elle pas accommodée de 200 000 avortements par an, qui sont autant de personnes humaines que l’on fait disparaître. La communauté catholique est aujourd’hui appelée à porter la Bonne nouvelle d’une manière aussi décisive que dans les premiers temps. Cela demande du courage aux évêques mais aussi –et peut-être plus- à chaque famille. [...] La France a été placée sous la protection de Marie alors que son Roi était inquiet de ne pas avoir d’enfant. C’est le sens du vœu de Louis XIII. Il a été exaucé. Prions avec foi et avec joie et préparons l’avenir de nos enfants."


Arte ne sait pas quoi inventer

Arte lance une série intitulé "Ainsi soient-ils", qui suit le parcours imaginaire de cinq jeunes séminaristes ("une immersion inédite dans les couloirs de l’Église" sic). Pour tenter de se faire de la publicité, le blog consacré aux séries du site de la chaîne publie une lettre fictive d'un évêque qui n'existe pas, Mgr Bisetês (anagramme de Bêtises), en la présentant comme vraie, et qui "appelle de ses vœux les catholiques appartenant aux panels Médiamétrie de ne pas regarder cette série".

Suite aux réactions, l'auteur du blog a du reconnaître que cette lettre était un faux, sans doute destiné à faire passer Arte pour une chaîne qui aurait subi des menaces de l'Eglise.

Pour subir de vraies menaces qui font peur, suggérons à Arte de réaliser une série avec des apprentis imams...


Kazakhstan : nouvelle cathédrale pour l'expiation des crimes du communisme

Au Kazakhstan, où les catholiques représentent moins de 2% de la population, une cathédrale sera consacrée dimanche 9 septembre par le cardinal Angelo Sodano, doyen du Collège cardinalice et légat pontifical. Zénit a interrogé Mgr Schneider, évêque auxiliaire du diocèse de Karaganda. Extraits :

K"[...] le diocèse de Karaganda se servait jusqu’à maintenant d’un édifice construit au temps de la persécution, qui se trouve dans la périphérie de la ville et qui, de l’extérieur, n’est pas identifiable comme une église.

Une cathédrale située dans un endroit plus central, construite dans un style traditionnel incontestablement catholique, c’est-à-dire dans le style néogothique, sera un signe et un moyen d’évangélisation silencieux mais puissant, dans un monde où les catholiques forment environ 1 à 2% de la population, où la majorité des habitants sont musulmans et où les orthodoxes sont très minoritaires. En outre, une partie considérable de la population n’appartient à aucune religion, ce sont des personnes qui cherchent Dieu.

L’architecture de la cathédrale et les objets qui sont à l’intérieur ont été travaillés avec le plus grand soin afin de donner forme à une œuvre d’art vraiment belle et qui a en même temps un caractère sacré et un sens du surnaturel. Tout ceci est adapté tant pour éveiller chez les fidèles et les visiteurs un sens religieux et un sens de la foi que pour exprimer un acte d’adoration de la Sainte Trinité. Tout est donc fait pour faciliter le respect du premier commandement et la finalité ultime de toute la création : l’adoration et la glorification de Dieu.

La signification historique et spirituelle a aussi une autre dimension : la nouvelle cathédrale est un lieu sacré à la mémoire des innombrables victimes du régime communiste, puisqu’il y avait, autour de Karaganda, un des plus grands et des plus terribles camps de concentration – les goulags – dans lequel ont souffert des personnes appartenant à plus de 100 ethnies différentes. La cathédrale sera donc aussi un sanctuaire pour la prière d’expiation pour les crimes du régime athée et communiste.

[...] La foi renaîtra aussi dans la vieille Europe quand on donnera davantage et en tout la première place à Jésus, quand la vie de foi redeviendra plus concrète, plus visible et plus « incarnée ». [...]"

"Nous, chrétiens du Moyen-Orient, nous nous sentons abandonnés par l'Occident"

Le patriarche syro-catholique Youssef III Younan est interrogé sur Terra Santa. Extraits :

Y"L'un des paradoxes de la crise syrienne est que les monarchies du Golfe, qui sont majoritairement sunnites, cherchent à renverser le régime syrien pour des raisons religieuses. Et les pays occidentaux, au lieu de refuser le sectarisme et de tenter une médiation, soutiennent les pays de Golfe à cause du pétrole. Nous devons nous demander pourquoi l'Occident - une communauté de pays qui se disent laïcs, composée de sociétés fondées sur les droits de l'homme et qui fait fi de la foi des citoyens - accepte sans réserve qu’au XXIe siècle, l'Organisation de la Conférence Islamique - composée de 57 pays musulmans ayant la même appartenance à une religion commune - tienne un sommet en Arabie Saoudite pour prendre des décisions politiques!

Vous avez parlé d' «opportunisme économique» ...

Bien sûr, parce que le langage de l'Occident est politiquement correct alors que les grandes puissances ne veulent pas affronter les contradictions des pays qui siègent à l'ONU et qui refusent de donner les mêmes droits à tous les citoyens, quelle que soit la religion à laquelle ils appartiennent. On critique par exemple la Chine pour les traitements réservés aux dissidents politiques, mais pas un mot sur les dépenses de l'Arabie Saoudite, à cause du pétrole. C'est une attitude que je n'hésite pas à définir d’économiquement opportuniste.

Les chefs religieux des chrétiens de Syrie n'ont pas immédiatement soutenu la révolte. Que répondre à ceux qui vous accusent de soutenir une dictature?

En tant que chefs religieux, nous devons redire encore une fois: nous ne sommes ni pour une personne, ni pour une famille, ni pour une secte, ni pour un système politique contre un autre. Au contraire, nous sommes soucieux du sort de la population syrienne, nous vivons attentivement le déroulement de cette crise. Et tous ces derniers mois nous n'avons rien fait d'autres que de demander à tous ceux qui sont impliqués dans le conflit de déposer les armes et de s'asseoir autour de la table avec un médiateur international, principalement les Nations-Unies en collaboration avec l'Union européenne et d'autres pays tels que la Russie. [...] Nous, chrétiens du Moyen-Orient, en particulier en Syrie, en Irak et au Liban, nous nous sentons abandonnés par l'Occident connu pour être un monde civilisé, parce que les politiciens ne font que des promesses et ne poursuivent que leurs propres intérêts économiques.

[...] Que va devenir le christianisme dans cette région dans 20 ou 30 ans? C'est le plus grand défi que nous vivons aujourd'hui, en ayant en tête les massacres d’il y a un siècle en Turquie, le conflit en Terre Sainte, la crise sanglante en Irak après l'invasion de 2003 et les terribles combats qui dévastent la Syrie."


Pakistan : Ramshi Masih reste en prison

Ramshi Masih, la fillette chrétienne de 11 ans inculpée de blasphème au Pakistan, continue de subir la persécution des musulmans. Les avocats du jeune homme qui a porté plainte contre Rimsha en signant un First Information Report, en qualité de témoin oculaire de l’acte blasphématoire, sont venus, alors qu’au cours des audiences précédentes, ils avaient été absents. Ils ont contesté les résultats de l’expertise de la Commission médicale. Le juge a donc ordonné que ce rapport soit soumis à une vérification de la part d’experts (médecins légistes et autres fonctionnaires) de l’Etat. La Cour a ensuite fixé une nouvelle audience pour le 1er septembre.

Des sources de Fides notent que ces avocats ont probablement été financés par des groupes radicaux qui s’opposent à la remise en liberté de Rimsha, sachant que certains d’entre eux étaient présents lors de l’audience.

Peter Jacob, le Secrétaire exécutif de la Commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale pakistanaise, commente :

« Il est triste que des cas de fausses accusations de blasphème, comme dans le cas de Rimsha, continuent à se vérifier. Il s’agit d’une tendance reconnue au Pakistan et qui devrait être bloquée. Toutefois, il faut noter une grande sympathie envers Rimsha et la forte couverture assurée par les media pakistanais. Ceci confirme la croissante sensibilité existant au sein de la société civile, des media et aussi de la communauté musulmane. Au Pakistan, il existe une introspection sur les significations et les conséquences de cette loi. Espérons que soit introduit un certain nombre de mesures de sauvegarde afin de mettre fin aux abus et aux victimes innocentes. Je crois que le débat dans les moyens de communication de masse pourra créer les conditions et un terrain culturel utile afin d’intervenir et de modifier la loi ».


Témoignage chrétien : la fin d'un monde

Lu ici :

"L'hebdomadaire Témoignage chrétien s'apprête à licencier cinq salariés sur onze, soit près de la moitié de l'effectif. Les lettres de licenciement devraient parvenir aux personnes concernées au début de la semaine prochaine. [...]

Témoignage chrétien n'est plus diffusé qu'à 6 000 exemplaires par abonnement. Son lectorat vieillit : le journal perd chaque année 800 abonnés.

En février 2009, il avait lancé un appel aux lecteurs qui avait permis de réunir 600 000 euros. Depuis cette date, l'appel à la générosité des abonnés dans les colonnes de Témoignage chrétien est constant. L'entreprise perd 200 000 euros par an, pour un chiffre d'affaires d'un million. Sans les dons des lecteurs, les pertes seraient de l'ordre de 350 000 euros. Le journal, qui a vendu ses locaux en 2008, ne dispose plus d'actifs négociables. A court terme, Témoignage chrétien pourrait passer à une parution mensuelle. L'hebdomadaire cherche désormais des mécènes ou des investisseurs. L'hypothèse d'un dépôt de bilan a même été évoquée en conseil d'administration. [...]"

Le recrutement récent de Jacques de Guillebon n'aura pas suffi.


Un combat attend les catholiques. Le pire serait qu’ils l’abordent divisés

De Jean Sévillia dans L'Homme Nouveau (via NDC) :

"Le 15 août dernier dans toutes les églises du pays, la Prière pour la France diffusée par le cardinal André Vingt-Trois a déclenché une tempête médiatique. À la télévision, à la radio et dans les journaux, les commentateurs n’y ont vu qu’une déclaration de guerre lancée par l’épiscopat contre le projet du gouvernement visant à donner un cadre légal à l’union des personnes du même sexe.

Ni le mot « mariage », ni le mot « homosexualité » ne figuraient dans le texte épiscopal, mais le seul fait, dans la quatrième intention de prière, d’exprimer le voeu que les enfants « cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère » a suffi à provoquer les foudres du lobby gay, pour qui la question du mariage ne fait qu’ouvrir la voie à celle du droit à l’adoption par les homosexuels.

Cette prière de l’Assomption pourrait marquer un tournant qui éviterait aux catholiques français de tomber dans le piège dans lequel le système les a précipités, l’an dernier, lors de l’affaire Golgota Picnic, en introduisant une dialectique partiellement artificielle entre « durs » et « modérés » : on se souvient qu’à certains moments, le scandale soulevé par le spectacle semblait moins faire de bruit que la controverse qui se déroulait entre chrétiens.

En l’occurrence, le 15 août, ceux qui se veulent mesurés dans leur critique de la modernité ont été victimes de la même hostilité médiatique que les plus intransigeants. Quant à ceux qui se croient en pointe dans la défense des positions catholiques, au point de s’en attribuer explicitement ou inconsciemment le monopole, ils auront dû constater que l’épiscopat français est capable, s’il le faut, de prendre la parole en rappelant que notre pays est placé sous le patronage de la Vierge Marie dont l’intercession ne doit jamais être négligée – discours qui se faisait rare dans les instances dirigeantes de l’Église de France."


Belgique : les religieuses pallient les insuffisances de la justice

Dans Le Point, Daniel Salvatore Schiffer défend les religieuses belges qui accueillent la femme de Marc Dutroux, libérée par la Cour de cassation le 28 août :

M"[...] Car, entre les déplorables carences de la justice belge et la grandeur morale des parents de ces petites martyres, il reste encore à comprendre - et je peux dire là, en âme et conscience, justifier - ce qui motive, en toute logique, les soeurs du couvent des Clarisses de Malonne, paisible bourgade située non loin de la ville de Namur, à accueillir aussi généreusement, peut-être à leurs risques et périls, une Michelle Martin, la femme la plus honnie du royaume, qui, sans leur providentiel secours, ne saurait où aller ni à quel saint (c'est le cas de le dire) se vouer, risquant même de se faire lyncher par une foule assoiffée de vengeance, à partir du moment où, soudain livrée ainsi à la rue, cette libération met sa vie, paradoxalement, en danger.

Heureusement, donc, que ces bonnes soeurs sont là pour pallier les insuffisances de la justice ! Mais, en cette Belgique encore traumatisée par le pire crime de son histoire judiciaire, nombreux sont pourtant ceux qui s'insurgent, à grand renfort de slogans à l'emporte-pièce, contre l'attitude de ces religieuses. Ils ont tort, cependant ! Car ces miséricordieuses soeurs - et c'est un athée qui parle ici - ne font jamais là, animées par ce que les croyants nomment "l'esprit saint", qu'appliquer scrupuleusement les préceptes bibliques, que mettre très concrètement en pratique l'enseignement de l'évangile lui-même : aime ton prochain, fût-il un criminel, comme toi-même ; tends la joue droite à ceux qui te frappent sur la joue gauche ; ne t'endors pas le soir en n'ayant pas pardonné à ton ennemi ! Il y a en effet là, en cette pure et inconditionnelle charité chrétienne, quelque chose de profondément christique, de magnifiquement divin tant cet héroïque geste dépasse, quelle que soit notre difficulté à l'admettre, l'entendement humain...

N'est-ce pas d'ailleurs le Christ qui, alors même qu'il était sur le point de rendre l'âme sur sa croix, accueillit au paradis le larron qui, crucifié lui aussi, implorait alors le pardon de ses péchés ? N'est-ce pas encore ce même Christ qui, empli de compassion, empêcha la femme adultère, que les plus médisants disaient prostituée, de se voir lapidée, sans pitié ni remords, par la foule ? Ses paroles, à cette occasion-là, sont restées célèbres : "Que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre ; va, repens-toi et ne pèche plus."

C'est très exactement de cet esprit-là, pour incompréhensible qu'il soit au commun des mortels, que soeur Christine, abbesse du couvent des Clarisses, qui a une longue tradition d'accueil des personnes les plus vulnérables, s'inspire lorsqu'elle énonce, pour justifier la décision de son ordre, ces mots : "Madame Martin est un être humain capable, comme pour nous tous, du pire et du meilleur. (...) Nous croyons donc que tabler sur le meilleur d'elle-même n'est pas de l'inconscience de notre part." Que vaudrait par ailleurs le sacrifice du Christ en croix, descendu sur terre pour racheter les péchés du monde, s'il n'y avait, afin de gagner la vie éternelle, la possibilité du pardon ? C'est là l'essence même du christianisme, son fondement théologique tout autant que sa raison d'être. Sans cela, autant fermer les églises ! Ces catholiques qui protestent bruyamment en place publique pour demander la peau de Michelle Martin, au prétexte qu'ils n'oublient pas la gravité de son crime, devraient le savoir, eux qui vont à confesse chaque dimanche et se gargarisent de catéchisme. D'autre part, pardonner ne signifie pas oublier - bien au contraire, et c'est même là que réside la grandeur du pardon - pas plus que le repentir d'un individu n'équivaut, loin de là, à l'exonérer de son passé, ni la pénitence à effacer le mal qu'il a fait.

Oui, je le clame ici haut et fort, quitte à choquer les bien-pensants ou à heurter l'opinion publique : ces religieuses du couvent des Clarisses, en accueillant cette grande pécheresse de façon aussi désintéressée, sans même exiger auparavant d'elle une quelconque conversion à leurs propres convictions, sont là, conformément à leur vocation première tout autant qu'en parfaite cohérence avec la mission qu'elles se sont fixée, des chrétiennes exemplaires et, tout à la fois, d'une humanité sans pareille. Elles sont l'incarnation même, en leur généreuse humilité, de la foi chrétienne en ce qu'elle a - et c'est encore là le même athée qui parle - de plus noble et grand. [...]"


Etats-Unis : la vitalité du catholicisme en politique

Lu sur Sandro Magister :

"Que l'athéisme soit caractéristique de l'Occident, c’est là une légende qui est démentie par les faits. Dans le dernier grand sondage mondial sur cette question réalisé par Gallup, on voit arriver en tête la Chine, où près de la moitié de la population se déclare athée, suivie de près par le Japon et la Corée. [...] Et aux États-Unis elle est réduite au minimum, à peine 5 % de la population, même si le fait de se dire athée n’est plus, aujourd’hui, une marque sociale comme c’était le cas autrefois. Dans le panorama mondial de l’Église catholique, les États-Unis constituent la surprise la plus forte. Il y a seulement quelques années encore, personne n’aurait parié sur un renversement de tendance aussi spectaculaire. Tous les indicateurs étaient au rouge : évêques faibles et apeurés, prêtres désarmés, vocations en chute libre, fidèles en déroute. Le scandale de la pédophilie avait porté des coups terribles à la crédibilité de l’Église.

Mais depuis que Benoît XVI est pape, les signaux enregistrés aux États-Unis font apparaître une reprise. Une série de nominations ciblées a propulsé à la tête de l'épiscopat un nouveau groupe dirigeant bien formé et dynamique, ratzingerien du point de vue doctrinal et "positif" dans l’espace public. La peste de la pédophilie jugulée, les écoles et les paroisses catholiques figurent à nouveau parmi les lieux les plus sûrs pour les enfants. Et les taux de confiance se sont redressés. D’après les méticuleuses enquêtes du Pew Forum de Washington, à peine 51 % des catholiques américains se disaient satisfaits de leurs évêques en 2000 ; aujourd’hui, ils sont 70 %. En ce qui concerne le pape Benoît XVI, 74 % des catholiques se disent satisfaits de lui, ce chiffre atteignant même 85 % chez ceux qui vont à la messe le dimanche. Il y a dix ans, alors que Jean-Paul II était au sommet de sa popularité, les satisfaits représentaient 72 %.

La vitalité retrouvée du catholicisme aux États-Unis a également envahi le terrain politique. Pour la première fois dans l’histoire du pays, les élections présidentielles du 6 novembre prochain verront deux catholiques en course pour le poste de vice-président : Joe Biden, associé au démocrate Barack Obama, et Paul Ryan, associé au républicain Mitt Romney.

Ryan, 42 ans, est du Wisconsin, l’un des états où le vote catholique est considéré comme le plus incertain et en même temps le plus déterminant. [...] Membre du Congrès, il en préside la commission du Budget et il est le père de la loi de finances fédérale pour 2013, approuvée le 29 mars dernier grâce au vote de la majorité républicaine : une loi qui, en raison des coupes drastiques qu’elle impose à certains mécanismes de protection en faveur des couches sociales les plus défavorisées, a été sévèrement critiquée par les évêques les plus sensibles à la solidarité sociale.

Les premiers à protester ont été Stephen E. Blaire, évêque de Stockton (Californie), et Richard E. Pates, évêque de Des Moines (Iowa), chefs de deux commissions de l'épiscopat américain : pour la justice et pour la paix . Quatre-vingt-dix enseignants de la Georgetown University de Washington leur ont fait écho, parmi lesquels une dizaine de jésuites, qui ont accusé Ryan de trahir la doctrine sociale de l’Église.

 Dans une interview accordée à la chaîne CBN, Ryan a répondu en soutenant qu’il appliquait justement le principe de la "subsidiarité" - c’est-à-dire celui de la primauté des familles, des Églises, des groupes de base, par rapport à l’État - qui est l’un des pivots des encycliques sociales des papes. Et il a développé ses arguments dans un discours prononcé le 26 avril à la Georgetown University.

L’échange de vues s’est poursuivi avec d’autres lettres critiques envoyées au Congrès par des évêques, mais aussi avec des prises de position d’autres évêques qui défendaient le caractère catholique de Ryan et de ses choix en matière d’économie, considérés comme pouvant par nature être discutés, contrairement aux choix "non négociables" [de l’Église] contre l'avortement, l'euthanasie, le mariage homosexuel, à propos desquels le vice-président d’Obama, Biden, est critiqué comme étant trop permissif.

Parmi les évêques qui ont pris la défense de Ryan, il y a l’évêque de son diocèse, Robert C. Morlino, de Madison (Wisconsin). L’archevêque de Denver (Colorado), Samuel Aquila, a fait de même. L’archevêque de New-York, le cardinal Timothy M. Dolan, a également écrit à Ryan une lettre pleine de manifestations d’estime. En sa qualité de président de la conférence des évêques catholiques, le cardinal Dolan a également dirigé, au cours de ces derniers mois, la vigoureuse campagne menée par l'épiscopat américain contre Obama pour défendre la liberté religieuse, estimant que celle-ci était violée par l’obligation faite aux institutions catholiques d’assurer une couverture sociale à leurs employés même en ce qui concerne la stérilisation et l’avortement.

Ce qui est caractéristique des États-Unis, c’est que ce vif affrontement a lieu au grand jour, avec des prises de position publiques, à propos du contenu des problèmes. Politiquement, les évêques comme les fidèles sont divisés, les uns étant pour Obama, les autres pour le mormon Romney. Personne ne demande que les catholiques fassent bloc et encore moins qu’ils constituent un parti. Personne, de l’extérieur, n’accuse d’ingérence les évêques, qui sont des citoyens comme les autres. Personne ne demande – comme cela se produit, par exemple, en Italie – une introduction organisée des catholiques en politique. Dans le domaine politique, les catholiques des États-Unis sont simplement présents autant qu’ils en sont capables. L’espace public est à eux comme il est à tout le monde. Leur force, c’est de convaincre, et non pas d’imposer."

Une vitalité que manifeste au quotidien le blog Americatho.


Revoilà la République des copains

Polémique un peu plus grave que la précédente : le ministère de l'Economie a confié un mandat à la banque d'affaires Lazard France, dirigée par le «banquier de gauche» Matthieu Pigasse (qui emploie Audrey Pulvar, la compagne du ministre du Redressement etc.), pour conseiller le gouvernement lors de la création de la future Banque publique d'investissement.

Ce mandat a été obtenu par Arnaud Montebourg, ministre de vous savez quoi et compagnon de vous savez qui. Sur Twitter, Arnaud Montebourg a été plus poli que sa compagne :

«Nouvel Obs: Ces informations sont fausses et les rumeurs désobligeantes. Elles doivent être démenties immédiatement»

Pierre Moscovici a expliqué que c'est l'Agence des participations de l'Etat (APE), sur laquelle Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg exercent leur cotutellequi a proposé de passer un contrat avec Lazard pour nous assister». Mais la décision a été prise par Pierre Moscovici.


Un haut responsable du PCC fuit aux Etats-Unis avec 31 M$

Lu ici :

"Wang Guoqiang, secrétaire du Parti [communiste chinois] dans la province du Liaoning, s'est enfui du pays avec plusieurs millions de dollars en poche [...] Ce haut responsable dans la ville de Fengcheng, dans le Nord-Est du pays aurait rejoint en avril sa femme et sa fille aux États Unis avec un pactole de plus de 31 millions de dollars. [...]

Pas moins de 18.000 cadres corrompus ont fui le pays, emportant avec eux une fortune chiffrée à plus 120 milliards de dollars depuis les années 1990, selon un rapport de la Banque centrale chinoise publiée en 2011."


Salles de shoot : l'Etat dealer

L'ex-député Jean-Paul Garraud rappelle quelques réalités à la gauche shootée :

"M. Le Guen, Député socialiste de Paris, médecin de son état, relance le débat en faveur de ces salles « d’injection supervisée » Fin 2010, Le précédent gouvernement s’était opposé catégoriquement à cette dangereuse expérimentation malgré les fortes demandes de l’opposition de l’époque auxquelles, hélas, certaines personnalités de l’ancienne majorité avaient cédé.

De quoi s’agit il ? Ni plus, ni moins, d’injecter en toute sécurité et sous surveillance médicale de l’héroïne acquise illégalement par les toxicomanes afin, dit on, de mieux les sevrer. De l’héroïne pour guérir de l’héroïne ? Intéressant… De l’héroïne, que l’Etat ne peut quand même pas acquérir directement à moins de traiter avec les cartels de la drogue et de devenir un Etat dealer… De l’héroïne acquise grâce à divers trafics et infractions par les toxicomanes dont les personnels des centres, sous tutelle du Ministére de la Santé, devront vérifier la qualité de la « blanche » avant de l’injecter aux intéressés… Tout ceci évidemment financé par le contribuable via des associations « branchées », des collectivités territoriales, comme la région Ile de France ou la Mairie de Paris qui y sont déjà tout à fait prêtes. En réalité, les mêmes, s’ils gagnent cette partie, demanderont demain l’échange de seringues en prison, la prescription médicalisée d’héroïne, la dépénalisation de la drogue et la légalisation de sa production. Et des sommes énormes sont en jeu. C’est bien cela la réalité.

Quelques rappels s’imposent en matière de lutte contre la drogue : Rappelons-nous, en effet, qu’en 2001-2002, l’usage de cannabis avait explosé dans notre pays, alors 1er consommateur d’Europe. Un jeune sur deux l’avait expérimenté. C’était les beaux jours de cette drogue dite « douce » et l’ecstasy se généralisait sur notre territoire. Certaines hautes personnalités avaient signé « l’appel du 18 joints »… Nos cités étaient gangrénées par le trafic de stupéfiants, économie souterraine des « banlieues ». Il fallait se mobiliser. Et les résultats sont là : Depuis 2003, l’usage de cannabis et d’ecstasy a chuté à un taux inférieur à l’année 2000, le nombre de consommateurs de cocaïne (300 000) est trois moins important qu’au Royaume-Uni, en Espagne ou en Italie. II est de même de l’héroïne. Nous avons bloqué la diffusion de nouvelles drogues de synthèse alors qu’elles déferlaient à nos frontières et la lutte déterminée contre les trafics a fait passer les saisies des avoirs des trafiquants de 1,2 millions d’€ en 2007 à 16 millions en 2010 ! Le toxicomane est aussi un malade et la politique sanitaire a connu un essor sans précédent : les 500 centres ambulatoires spécialisés, les communautés thérapeutiques, les services hospitaliers spécialisés, les 130 centres chargés de la réduction des risques, les 15 millions de seringues stériles vendues ou distribuées chaque année, les 130 000 traitements de substitution prescrits (taux le plus important d’Europe) . Ces dispositifs ont fait chuter les overdoses en France (100 à 200 par an, 4 à 5 fois moins qu’en Allemagne, 6 à 7 fois moins qu’au Royaume-Uni) et, pour les usagers de drogues, les nouveaux cas de contamination par le VIH sont passés entre 1995 et 2008 de 1400 à 75 et le nombre de décès par sida de 1000 à 43 ! Et, tout ceci s’est accompagné d’une chute de 75% en France des infractions pour usage d’héroïne…

Alors, même s’il reste évidemment encore à faire, pourquoi les salles de « shoot » seraient nécessaires alors qu’en réalité, aucun autre pays n’a mis en place de tels centres au niveau national, qu’il ne s’agit que d’expériences régionales ou municipales et que dernièrement le Québec, par exemple, vient de refuser les « piqueries»… Ces salles d’injection seraient la porte de sortie de la toxicomanie ? Bien au contraire, en confondant le poison et le médicament, en faisant tomber l’interdit, on rend l’usage de drogues acceptable, on maintient dans la dépendance, on met les personnels soignants dans une situation éthique impossible. La vérité c’est qu’il faut catégoriquement rejeter l’aventurisme au profit de l’efficacité, qu’il faut bétonner les digues qui prohibent l’usage, qu’il faut s’opposer résolument à tous ceux qui habillent leurs revendications du faux nez de la science. Et, surtout, il ne faut pas renoncer à notre ambition, non pas celle d’un monde sans drogue, c’est irréaliste, mais celle qui consiste à ne pas considérer le toxicomane comme un incurable ou un indésirable, comme un être perdu d’avance que l’on va diriger dans sa descente aux enfers vers des lieux cachés de la population. [...]"


L'application du Concile peut nécessiter une nouvelle génération de prélats

Le cardinal Walter Brandmüller, né en 1929, converti du protestantisme, historien, spécialiste de l'histoire des Conciles, fut de 1998 à 2009 président du Comité pontifical des sciences historiques. Il répond à un entretien, traduit par benoît-et-moi :

B"Si, après cinquante ans, un Concile n'a pas été mis en œuvre de manière appropriée par le peuple de l'Église, ne faut-il pas le déclarer comme un échec? Benoît XVI a mis en garde contre une lecture trompeuse du Concile, en particulier en ce qui concerne l'herméneutique de la rupture ...

C'est l'une de ces questions désormais clichés / répertoires, dictées par le nouveau sentiment existentiel, ce sentiment convulsif typique de notre époque. Mais en fin de compte, que sont cinquante ans ?! Reportez-vous en esprit au Concile de Nicée en 325. Les différends autour du dogme de ce Concile - la nature du Fils, c'est-à-dire s'il était de la même substance que le Père ou non - ont duré pendant plus de cent ans. A l'occasion du cinquantième anniversaire du Conseil de Nicée, Saint Ambroise fut ordonné évêque de Milan, et jusqu'à la fin de ses jours, il a dû batailler ferme contre les ariens qui rejetaient l'acceptation des dispositions de Nicée. D'où, peu de temps après, un nouveau Concile: le premier de Constantinople en 381,rendu nécessaire pour compléter la profession de foi de Nicée, quand il revint à Saint-Augustin d'en supporter l'angoisse et de lutter contre les hérétiques, jusqu'à sa mort en 430. Même le Concile de Trente - disons-le franchement - jusqu'au jubilé d'or de 1596 a porté peu de fruits. Il a fallu attendre qu'une nouvelle génération d'évêques et de prélats mûrissent dans l'«esprit du Concile», afin que ses effets puissent s'accomplir. Nous devrions nous accorder un peu plus de temps pour souffler.


La BNF cherche de l'argent pour acquérir Le Livre d'heures de Jeanne de France

LLa ­Bibliothèque nationale de France fait appel à la générosité du public pour acheter un ouvrage ancien, Le Livre d'heures de Jeanne de France, qui rassemble les prières que doit réciter, heure par heure, un chrétien. Celui de Jeanne de France, fille de Charles VII, est une commande réalisée à l'occasion de son mariage avec le comte de Clermont, en 1452. Il est illustré d'une soixantaine de miniatures délicates, peintes par un enlumineur dit le «maître de Guillaume Jouvenel des Ursins». Le petit volume, considéré comme une rareté en France, a été proposé à la vente en 2011 à Paris, par Christie's. Afin de prévenir une éventuelle sortie de territoire du manuscrit, l'État l'avait fait classer trésor national, donnant le temps à la BnF de rassembler le million d'euros nécessaire à son achat. Le Fonds national du patrimoine ainsi que des mécènes institutionnels auraient déjà permis de réunir 750 000 euros. Il reste 250 000 euros, que la BnF espère lever auprès de particuliers.


Pour l'ancien directeur du FMI, rien ne vaut la doctrine sociale de l'Eglise

Michel Camdessus, ancien directeur général du FMI de 1987 à 2000, catholique pratiquant, né à Bayonne, a participé mardi soir à la conférence sur le thème “Le chrétien au service du bien commun” donnée en l’église d’Espelette. Il explique :

C[I]l est important d’avoir recours, dans les temps de crise comme ceux que traversent le monde et la France, à cette notion du bien commun que l’on avait perdue de vue, que l’on n’enseignait plus à Sciences Po. A partir de l’expérience que j’ai eue dans les affaires de mon pays et du monde, je crois que le bien commun, c’est l’étoile polaire pour le navigateur. Il a ce point fixe et même si la mer est démontée, les courants contraires, s’il n’y a pas de vent et qu’il n’avance plus, il sait qu’il faut garder cet axe-là. Même s’il faut louvoyer en permanence.

Quel sens revêt pour vous cette notion de bien commun ?

Le souci constant de l’homme, dans toutes ses dimensions, en particulier de l’homme le plus pauvre et le moins favorisé. Ce qui compte, c’est d’être guidé par l’homme. Il ne faut pas aller vers ce qui divise, ce qui fractionne les sociétés, mais dans le sens de la fraternité et de la solidarité, en particulier à l’égard de ceux, qu’ils soient proches ou très lointains, qui sont en souffrance ou en difficultés. [...]

Vous avez loué mardi soir “l’enseignement social-chrétien” ? Est-il compatible avec l’économie et y a-t-il une doctrine économique et sociale de l’Eglise ?

A travers mon métier, j’ai eu l’occasion de discuter avec tous les hommes politiques qui prétendent avoir la clé des problèmes du monde : les dirigeants chinois, les pères fondateurs en Afrique, les leaders idéologiques d’Amérique latine. J’ai découvert qu’aucun système de pensée économique, politique, social, n’a la cohérence de l’enseignement social-chrétien. C’est mon point de vue, il peut être discuté. Mais je le crois plus actuel que jamais parce qu’il donne le primat absolu à l’homme et au respect des plus pauvres, à cette orientation vers le bien commun, à la responsabilité individuelle comme à la solidarité. Il reconnaît le droit de propriété, mais aussi l’hypothèque sociale sur la propriété, la préférence à donner aux plus pauvres. La nécessité de combattre pour la justice, la paix, et d’organiser le monde. Pour que les problèmes de dimension mondiale soient enfin pris en main par une autorité universelle, qui permette d’orienter le monde vers le bien commun. Pas seulement chacune de nos petites collectivités locales.

Pendant 13 ans comme directeur général du FMI, vous êtes-vous référé à ces valeurs dans vos prises de décision ?

Oui, oui. J’ai la chance d’être chrétien et d’avoir suivi cet enseignement. Mais le directeur général du FMI n’est pas Dieu le Père. Il a été désigné par l’ensemble des pays du monde. Il peut suggérer des choses, avec force, mais au final, ceux qui décident, ce sont les 24 pays autour de la table qui représentent l’ensemble du monde. Ils peuvent vous dire : “Ecoutez ce que vous dites, c’est très bien, bravo, mais nous, voilà ce qu’on veut. On n’ira pas plus loin.” Vous pouvez insister : “Avec ça, vous n’allez pas régler les problèmes des pays les plus pauvres.” Ils vous disent : “Ecoutez, ça nous fait rien.” Vous êtes en permanence dans une situation de tension, difficile. Il faut persévérer, l’œil fixé sur cette étoile polaire du bien commun mondial.

On vous qualifie souvent de libéral, voire d’ultralibéral. Acceptez-vous cette définition ?

Il est vrai qu’en France, on m’a parfois qualifié de libéral ou d’ultralibéral. Et même certains m’ont dit libéral de la pire espèce, l’espèce anglo-saxonne. Aux Etats-Unis, j’ai entendu un jour le leader de la majorité à la Chambre des représentants du Congrès américain dire que le directeur général du Fond monétaire international, c’est un socialiste de la pire espèce, l’espèce française. Entre ces qualificatifs, ce que je sais, c’est que je dois travailler pour le bien commun. Les gens diront ce qu’ils voudront. Il faut prendre dans le libéralisme ce qu’il a de bon et dans le socialisme ce qui peut contribuer à améliorer l’économie mondiale.

La crise actuelle est-elle celle du modèle libéral ?

Une crise comme celle-ci à des composantes infiniment complexes. Je crois que c’est la crise d’une hérésie du système d’économie de marché. Le système libéral tel qu’il a été conçu il y a deux siècles et quelques par Adam Smith n’était pas un système où tout était déterminé par le profit. Adam Smith nous dit que le profit est un bon moteur pour l’économie, mais à condition que tous les agents économiques sachent qu’ils doivent aussi servir la communauté humaine et tenir compte du sort des plus pauvres. Les néolibéraux, Friedman, Hayek et quelques autres, ont dit : “Oublions ces considérations de justice sociale, ça ira encore mieux.” L’erreur a été là et c’est de cela que nous souffrons aujourd’hui à travers cette crise. [...]"


Drogue : une élue socialiste demande l'aide de l'armée à Marseille

Samia Ghali, maire socialiste depuis 2008 des XVe et XVIe arrondissements de Marseille, également sénatrice des Bouches-du-Rhône, déclare au Parisien :

G"J’ai vu la situation se dégrader progressivement. La drogue y a fait son apparition vers les années 1987-1988. A l’époque, c’était des gens des quartiers Sud qui venaient vendre dans les quartiers Nord. Tout s’est inversé aujourd’hui. Les jeunes d’ici et leurs familles ont été totalement submergés. Beaucoup de mes amis sont morts par overdose. [...]

J’ai vu des mères pleurer en demandant à la police d’aller arrêter leurs enfants qui se droguaient et les dealeurs qui leur vendaient leurs doses. Sans résultat. Personne n’a réellement pris conscience de l’ampleur du phénomène. Je pense qu’à un moment certains se sont dit : « Tant qu’ils meurent entre eux, ça nous débarrasse. » Aujourd’hui, le premier employeur des jeunes à Marseille, c’est le trafic de drogue. Et je n’ai pas peur de le dire. Il y a mêmes des filles qui dealent. Ici, la délinquance s’est professionnalisée. Le trafic fait vivre des familles entières. Je pense que les autorités ne mesurent pas la gravité de la situation.

Il faut commencer par casser les barres d’immeubles pour désenclaver les cités. Ensuite, je prône le recours à l’armée pour bloquer l’accès des quartiers aux clients des dealeurs. Comme en temps de guerre, avec des barrages. Et même si cela doit durer un an ou deux, il faut tenir. [...]"

En somme, elle prône la solution décrite par Vladimir Volkoff dans Le Bouclage.

Concernant Samia Ghali, le dernier numéro de Minute livre des informations intéressantes. C'est elle qui a loué le hall 8 du Palais des Congrès, transformé en mosquée géante pour la fin du ramadan.

"La prière était organisée par le Conseil des imams de Marseille, dont le fief est la mosquée Al-Islah, sise dans le XVIe arrondissement, dont le maire de secteur est donc Samia Ghali. [...] son tonton, Abid Dahou, « homme de gauche attaché à la laïcité », a été trésorier de l’association qui gère cette même mosquée Al-Islah. Dans ces conditions, on comprend que Samia Ghali n’ait rien à refuser au Conseil des imams. Elle doit cependant faire gaffe… Car sur son secteur, autrement dit les quartiers Nord de Marseille, les élus socialistes qui font preuve de trop de générosité connaissent bien des soucis. En juin dernier, le parquet de Marseille a ainsi confirmé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et escroquerie au profit de plusieurs associations, notamment dans les XVe et XVIe arrondissements, enquête qui viserait, entre autres, le député socialiste Henri Jibrayel. Avec Sylvie Andrieux, député de la circonscription voisine, le conditionnel n’est plus de mise. Elle a officiellement été renvoyée devant le tribunal correctionnel, où elle comparaîtra en mars 2013. Elle est accusée d’avoir, avec l’argent du conseil régional présidé par le socialiste Michel Vauzelle, attribué 740 000 euros de subventions à des associations fictives des quartiers Nord. Dans ce dossier explosif, Franck Dumontel, directeur de cabinet de Vauzelle à l’époque des faits, avait été mis en examen. Il a finalement bénéficié d’un non-lieu. Au grand soulagement de Samia Ghali. Franck Dumontel est en effet son mari."


Ecoles : l'autonomie donne de bons résultats

Lu sur le blog de la liberté scolaire :

"Les écoles publiques à gestion privée sont en augmentation dans les pays anglo-saxons. La qualité est au rendez-vous et le niveau des élèves a sensiblement augmenté. Les charter schools américaines font leur preuve depuis 20 ans. Et en Angleterre, 68 nouvelles free schools ouvriront leur porte en septembre 2012, un an après que les 24 premières, créées par la société civile, ont ouvert la voie.

Les charter schools et d’autres programmes de libre choix de l’école (chèque-éducation, crédit d’impôt) transforment le paysage éducatif des États-Unis depuis quelques années. Ces écoles publiques conventionnées sont financées par l’Etat mais leur gestion est totalement privée. Elles ne sont pas soumises au contrôle des autorités administratives locales qui s’occupent des écoles publiques. De même, elles ne dépendent aucunement des syndicats d’enseignants. L’Etat assure ainsi l’accès de tous à l’éducation en en étant garant, mais pas gérant. Ces écoles confèrent aux acteurs éducatifs davantage d’autonomie et de liberté, et cette autonomie paie.

Selon le journal britannique The economist, les résultats aux Etats-Unis de ces écoles sont encourageants. La première charter school a été créée en 1991. Elles sont désormais 5600 réparties dans 41 états américains. L’étude publiée par la Fondation pour l’école en avril dernier l’indiquait, il y a 400 000 élèves en liste d’attente dans tous les États-Unis. Et si ces écoles ne fonctionnent pas bien, l’Etat peut les fermer. Leur financement public étant conditionné à leurs résultats, elles ne peuvent que prendre au sérieux la qualité des enseignements dispensés. Il en va de leur maintien.

Outre-manche, l’équivalent des charter schools se nomme les academies dans les zones sensibles et, sinon, les free schools. The Economist précise que « l’amélioration des résultats des élèves en academy passant le GCSE (l’équivalent du brevet) est deux fois plus rapide que dans l’ensemble du public ». Mais le Royaume-Uni n’en reste pas là. L’an dernier, dans la continuité de ces academy, 24 free school ont été créées par la société civile  avec les encouragements appuyés du gouvernement Cameron. Ces nouvelles écoles dont la création est encouragée par le gouvernement britannique sont libres de leur gestion. Les projets pédagogiques qu’elles proposent sont spécifiques aux écoles indépendantes. En septembre 2012, 68 nouvelles free schools verront le jour. [...]"


Retour des déficients intellectuels aux Jeux Paralympiques

PLes Jeux Paralympiques de Londres se sont ouverts hier et dureront jusqu'au 9 septembre, sur les mêmes sites que les Jeux Olympiques.  Ces Jeux sont les plus importants jamais organisés : 4 200 athlètes de 160 nationalités différentes concourront dans 20 sports.

Cette édition marque le retour des déficients intellectuels en athlétisme et en natation.

Ces mêmes déficients qu'il faudrait avorter.


31e agression de Marie-Neige Sardin

Après avoir été agressée 26 fois en 7 ans, le calvaire de la libraire du Bourget se poursuit :

S"Ce samedi, alors qu’elle était dans sa boutique, un individu d’origine maghrébine coiffé d’une casquette et armé d’un couteau de chasse s’est introduit dans la librairie pour lui dérober sa caisse. Il était déjà venu la semaine passée, le même jour de la semaine. Sur l’instant Marie-Neige ne l’a pas immédiatement reconnu en raison de la visière qui lui cachait en partie le visage. L’homme, un drogué, a tout d’abord commencé à la frapper. Marie-Neige s’est défendue, réussissant à appuyer sur le bouton qui la relie au commissariat.

La lutte s’est prolongée derrière l’étroit comptoir. Le type a alors sorti son couteau et a tenté d’égorger Marie Neige au niveau de la carotide mais elle a heureusement eu le réflexe de porter la main à son cou, laissant sous la lame un morceau de son doigt. Puis il a tenté de s’emparer de la caisse où ne subsistaient de la recette que quelques euros.

L’individu l’a alors piétinée en lui marchant violemment sur le dos en criant « couche-toi ! je t’ai dit de rester couchée !! ».

Par crainte pour sa vie, elle lui a dit de prendre les 400 euros qu’elle avait dans son sac, une somme qui lui permettra sans doute d’acheter sa dose de drogue.

L’homme a fini par partir après avoir empoché l’argent, peu de temps avant l’arrivée des policiers. Ces derniers le recherchent actuellement… [...]"


JMJ Rio 2013 : les inscriptions sont ouvertes

JLes inscriptions pour les prochaines Journées mondiales de la jeunesse, qui auront lieu au Brésil, à Rio de Janeiro, du 23 au 28 juillet 2013, sont désormais ouvertes. Il est possible de s’inscrire sur le site internet officiel, selon trois catégories : pèlerins (en groupe ou en individuel), évêques ou journalistes. Une fois l’inscription faite, l’utilisateur a accès à l’espace privé.

Les organisateurs ont également ouvert une rubrique pour ceux qui désireraient être volontaires.


L'énorme privilège d’être près de l’autel

A la fin de l'audience générale, Benoît XVI a déclaré aux servants d'autel venus en pèlerinage :

"C’est avec affection que je vous salue chers servants d’autel venus de France pour leur pèlerinage national à Rome, ainsi que Mgr Breton, les autres Evêques présents et les accompagnateurs de ce groupe important. Chers jeunes, le service que vous accomplissez fidèlement vous permet d’être particulièrement proches du Christ-Jésus dans l’Eucharistie. Vous avez l’énorme privilège d’être près de l’autel, près du Seigneur. Ayez conscience de l’importance de ce service pour l’Église et pour vous-même. Que ce soit pour vous l’occasion de faire grandir une amitié, une relation personnelle avec Jésus. N’ayez pas peur de transmettre avec enthousiasme autour de vous la joie que vous recevez de sa présence ! Que votre vie tout entière resplendisse du bonheur de cette proximité avec le Seigneur Jésus ! Et si un jour vous entendez son appel à le suivre sur le chemin du sacerdoce ou de la vie religieuse, répondez-lui avec générosité ! À tous je souhaite un bon pèlerinage aux tombeaux des Apôtres Pierre et Paul !"


"La vérité est vérité, il n’y a pas de compromis possible"

Benoît XVI a prêché hier sur Saint Jean-Baptiste, célébré le 29 août, lors de l'audience du mercredi, à Castelgandolfo en présence de nombreux visiteurs, parmi lesquels 2600 servants d’autel français actuellement en pèlerinage à Rome :

J"En ce dernier mercredi du mois d’août, nous fêtons la mémoire liturgique du martyre de saint Jean-Baptiste, le précurseur de Jésus. Dans le calendrier romain, il est l’unique saint dont on célèbre et la naissance, le 24 juin, et la mort venue par le martyre. [...] Jean-Baptiste initie sa prédication sous l’empereur Tibère, en 27-28 après Jésus-Christ, et l’invitation très claire qu’il adresse à la foule accourue pour l’écouter est de préparer le chemin pour accueillir le Seigneur, de rendre droits les sentiers tordus de sa propre vie à travers une conversion du cœur radicale (cf. Luc 3, 4). Pourtant le Baptiste ne se limite pas à prêcher la pénitence et la conversion mais, en reconnaissant que Jésus est « l’Agneau de Dieu » venu pour enlever le péché du monde (Jean 1, 29), il a la profonde humilité de montrer en Jésus le véritable Envoyé de Dieu, en se mettant de côté pour que le Christ puisse grandir, être écouté et suivi. Dans un acte ultime, le Baptiste témoigne par son sang de sa fidélité aux commandements de Dieu, sans céder ni reculer, en accomplissant jusqu’au bout sa mission.

Dans ses homélies, saint Bède, moine du IXème siècle, dit ceci : Saint Jean a donné sa vie pour [le Christ], même si on ne lui a pas ordonné de renier Jésus Christ, on lui a ordonné de taire la vérité (cf. Homélies 23 : CCL 122, 354). Et il n’a pas tu la vérité et c’est ainsi qu’il est mort pour le Christ qui est la Vérité. C’est justement par amour de la vérité qu’il ne s’est pas abaissé en se compromettant et qu’il n’a pas eu peur d’adresser des paroles fortes à celui qui s’était éloigné des voies de Dieu.

Nous voyons cette grande figure, cette force passionnée, cette résistance contre les puissants. Et nous nous demandons : d’où vient cette vie, cette intériorité si forte, si droite, si cohérente, dépensée si totalement pour Dieu et pour préparer un chemin à Jésus ? La réponse est simple : de son rapport avec Dieu, de la prière, qui est le fil conducteur de toute son existence. [...]

Mais Jean-Baptiste n’est pas seulement un homme de prière, du contact permanent avec Dieu, il est aussi un guide dans cette relation. Lorsqu’il rapporte la prière que Jésus enseigne à ses disciples, le « Notre Père », l’évangéliste Luc note que la demande est formulée par les disciples avec ces mots : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean l’a appris à ses disciples » (Lc 11, 1).   

Chers frères et sœurs, célébrer le martyre de saint Jean-Baptiste nous rappelle à nous, chrétiens d’aujourd’hui, qu’on ne peut pas s’abaisser à des compromis avec l’amour du Christ, avec sa parole, avec la vérité. La vérité est vérité, il n’y a pas de compromis possible. La vie chrétienne exige, pour ainsi dire, le « martyre » de la fidélité quotidienne à l’évangile, c’est-à-dire le courage de laisser le Christ grandir en nous afin qu’il puisse orienter nos pensées et nos actions. Mais ceci ne peut se réaliser dans notre vie que si notre relation à Dieu est solide. La prière n’est pas du temps perdu, elle ne vole pas de la place à nos activités, pas même à nos activités apostoliques ; c’est exactement le contraire : si nous sommes capables d’avoir une vie de prière fidèle, constante, confiante, alors Dieu lui-même nous donnera la capacité et la force de mener une vie heureuse et sereine, pour surmonter les difficultés et lui rendre courageusement témoignage. Que saint Jean-Baptiste intercède pour nous, afin que nous sachions toujours préserver le primat de Dieu dans notre vie."


Les 40 Days for Life coïncident avec la campagne électorale

Ce qui fait écrire à Daniel Hamiche :

P
"Cette nouvelle campagne des 40 Days for Life s’annonce déjà comme la plus importante jamais organisée aux États-Unis : elle se déroulera dans 314 villes (dans 49 États de l’Union, plus le District de Washington), dans 7 provinces du Canada et également en Angleterre, en Australie, en Espagne et, pour la première fois, en Ouganda ! Pendant 40 jours, et 24 h sur 24, des vigiles vont se succéder devant des centaines d’avortoirs pour prier afin de mettre un terme à l’abomination de l’avortement.

Comme pour chaque campagne, je vous invite à vous associer, par une prière de l’“arrière” à nos frères Américains, pour prier une dizaine de chapelet (c’est-à-dire 10 Je vous salue Marie par jour et pendant quarante jours) aux intentions des 40 Days for Life. Cette campagne d’automne commencera le 26 septembre prochain et s’achèvera le 4 novembre. Je compte sur vous pour vous y associer et je vous invite à vous inscrire ici. [...]"


A Damas, attentats de djihadistes contre les chrétiens

Lu sur Fides :

"Un attentat terroriste a frappé hier, 28 août, des fidèles chrétiens et druzes innocents dans le quartier de Jaramana, un faubourg de Damas. A 14h00, une bombe placée à bord d’une automobile a explosé au passage d’une foule de fidèles – familles, personnes âgées, femmes et enfants – qui se dirigeait vers le cimetière pour procéder à la sépulture de deux jeunes. Ces derniers étaient morts la veille, 27 août, victimes eux aussi d’une bombe artisanale. Alors que la foule, une fois célébrées les obsèques, accompagnait les corps vers le lieu de la sépulture, un taxi a explosé causant 12 morts – d’autres sources parlant même de 27 – dont 5 enfants et plus de 50 blessés graves. A Jaramana, vivent environ 600.000 personnes, presque toutes appartenant aux minorités religieuses. Y vivent en effet 250.000 chrétiens (assyriens, arméniens, chaldéens, melkites, orthodoxes et d’autres confessions) outre à des druzes et à quelques 120.000 réfugiés irakiens ayant fui en Syrie au cours de ces dernières années.

Ainsi que l’indiquent des sources de Fides à Damas, les chrétiens subissent une forte pression de la part de groupes armés djihadistes dans les faubourgs de Jaramana (dans le sud-ouest de Damas) et de Zamalka (dans le sud-est de la cité). Aujourd’hui, à Zamalka, une famille de chrétiens arméniens a été retrouvée massacrée, tous les membres de la famille ayant été horriblement décapités. L’exécution fait penser à l’action de radicaux islamiques salafistes. [...]"


Les jeunes catholiques doivent investir la sphère publique

Mgr Dominique Rey, dont le diocèse accueille du 30 août au 2 septembre, une université d’été sur l’engagement politique, répond à La Croix :

"[...] Depuis des siècles, notre culture a été façonnée par le christianisme. Et pourtant, l’Église semble aujourd’hui marginalisée. Autrement dit, cette société marquée par le christianisme a perdu la substance de ce qui la fonde. Ces jeunes sont à la fois attachés aux racines chrétiennes de la France, et doivent donc réinvestir la sphère publique. Dans un monde qui est privé de références chrétiennes, le christianisme a quelque chose à dire dans notre monde, qui est de l’ordre d’une espérance, du témoignage de communion, du sens de l’homme. Et c’est dans cette perspective qu’ils veulent s’engager. Tout cela en constituant une minorité dans la société.

Que change le fait d’être minoritaire dans leur volonté de s’engager ?

Cela signifie que ces jeunes sont poussés à affirmer leur identité, et doivent adopter une culture de la résistance. C’est ainsi qu’ils pourront voir en quoi le christianisme est prophétique, et vivre une vraie solidarité entre chrétiens. Mais la situation minoritaire n’est en rien une fatalité : l’histoire montre que les personnes en situation minoritaire ont souvent provoqué des basculements.

Que voulez-vous dire lorsque vous évoquez « une culture de la résistance » ?

Il est nécessaire, pour les jeunes d’aujourd’hui, d’avancer parfois à contre-courant pour ne pas se laisser broyer par la pensée unique. [...]

Comme chrétiens, nous sommes responsables vis-à-vis de la société. C’est pourquoi la politique est l’une des formes de la charité. [...]"


Barack Obama, un extrémiste de l'avortement

Melissa Ohden, survivante de l’avortement, témoigne :

« J’ai été abandonnée, et mon corps jeté… comme si je n’existais pas. Mais une infirmière m’a entendu pleurer et a assez pris soin de moi pour qu’on me sauve la vie. »

Puis, la jeune femme s'en prend à Barack Obama :

« Quand il était au Sénat de l’État de l’Illinois, Barack Obama a voté contre les protections constitutionnelles de base pour protéger les bébés nés vivants suite à un avortement qui aurait échoué. Non pas une fois, mais quatre fois ! »

L'association Susan B. Anthony List a prévu de dépenser 150 000 euros pour diffuser ce témoignage sur les chaînes de télévision de l’État du Missouri afin de faire prendre conscience que le Président Obama est, sur la question de l’avortement, « un extrémiste ». (Via Nouvelles de France)