Salles de shoot : l'Etat dealer
30 août 2012
L'ex-député Jean-Paul Garraud rappelle quelques réalités à la gauche shootée :
"M. Le Guen, Député socialiste de Paris, médecin de son état, relance le débat en faveur de ces salles « d’injection supervisée » Fin 2010, Le précédent gouvernement s’était opposé catégoriquement à cette dangereuse expérimentation malgré les fortes demandes de l’opposition de l’époque auxquelles, hélas, certaines personnalités de l’ancienne majorité avaient cédé.
De quoi s’agit il ? Ni plus, ni moins, d’injecter en toute sécurité et sous surveillance médicale de l’héroïne acquise illégalement par les toxicomanes afin, dit on, de mieux les sevrer. De l’héroïne pour guérir de l’héroïne ? Intéressant… De l’héroïne, que l’Etat ne peut quand même pas acquérir directement à moins de traiter avec les cartels de la drogue et de devenir un Etat dealer… De l’héroïne acquise grâce à divers trafics et infractions par les toxicomanes dont les personnels des centres, sous tutelle du Ministére de la Santé, devront vérifier la qualité de la « blanche » avant de l’injecter aux intéressés… Tout ceci évidemment financé par le contribuable via des associations « branchées », des collectivités territoriales, comme la région Ile de France ou la Mairie de Paris qui y sont déjà tout à fait prêtes. En réalité, les mêmes, s’ils gagnent cette partie, demanderont demain l’échange de seringues en prison, la prescription médicalisée d’héroïne, la dépénalisation de la drogue et la légalisation de sa production. Et des sommes énormes sont en jeu. C’est bien cela la réalité.
Quelques rappels s’imposent en matière de lutte contre la drogue : Rappelons-nous, en effet, qu’en 2001-2002, l’usage de cannabis avait explosé dans notre pays, alors 1er consommateur d’Europe. Un jeune sur deux l’avait expérimenté. C’était les beaux jours de cette drogue dite « douce » et l’ecstasy se généralisait sur notre territoire. Certaines hautes personnalités avaient signé « l’appel du 18 joints »… Nos cités étaient gangrénées par le trafic de stupéfiants, économie souterraine des « banlieues ». Il fallait se mobiliser. Et les résultats sont là : Depuis 2003, l’usage de cannabis et d’ecstasy a chuté à un taux inférieur à l’année 2000, le nombre de consommateurs de cocaïne (300 000) est trois moins important qu’au Royaume-Uni, en Espagne ou en Italie. II est de même de l’héroïne. Nous avons bloqué la diffusion de nouvelles drogues de synthèse alors qu’elles déferlaient à nos frontières et la lutte déterminée contre les trafics a fait passer les saisies des avoirs des trafiquants de 1,2 millions d’€ en 2007 à 16 millions en 2010 ! Le toxicomane est aussi un malade et la politique sanitaire a connu un essor sans précédent : les 500 centres ambulatoires spécialisés, les communautés thérapeutiques, les services hospitaliers spécialisés, les 130 centres chargés de la réduction des risques, les 15 millions de seringues stériles vendues ou distribuées chaque année, les 130 000 traitements de substitution prescrits (taux le plus important d’Europe) . Ces dispositifs ont fait chuter les overdoses en France (100 à 200 par an, 4 à 5 fois moins qu’en Allemagne, 6 à 7 fois moins qu’au Royaume-Uni) et, pour les usagers de drogues, les nouveaux cas de contamination par le VIH sont passés entre 1995 et 2008 de 1400 à 75 et le nombre de décès par sida de 1000 à 43 ! Et, tout ceci s’est accompagné d’une chute de 75% en France des infractions pour usage d’héroïne…
Alors, même s’il reste évidemment encore à faire, pourquoi les salles de « shoot » seraient nécessaires alors qu’en réalité, aucun autre pays n’a mis en place de tels centres au niveau national, qu’il ne s’agit que d’expériences régionales ou municipales et que dernièrement le Québec, par exemple, vient de refuser les « piqueries»… Ces salles d’injection seraient la porte de sortie de la toxicomanie ? Bien au contraire, en confondant le poison et le médicament, en faisant tomber l’interdit, on rend l’usage de drogues acceptable, on maintient dans la dépendance, on met les personnels soignants dans une situation éthique impossible. La vérité c’est qu’il faut catégoriquement rejeter l’aventurisme au profit de l’efficacité, qu’il faut bétonner les digues qui prohibent l’usage, qu’il faut s’opposer résolument à tous ceux qui habillent leurs revendications du faux nez de la science. Et, surtout, il ne faut pas renoncer à notre ambition, non pas celle d’un monde sans drogue, c’est irréaliste, mais celle qui consiste à ne pas considérer le toxicomane comme un incurable ou un indésirable, comme un être perdu d’avance que l’on va diriger dans sa descente aux enfers vers des lieux cachés de la population. [...]"
Le socialisme, c'est le vice subventionné par l'Etat.
Rédigé par : Buffalo | 30 août 2012 à 14:23
Que pense "Samia Ghali, maire socialiste depuis 2008 des XVe et XVIe arrondissements de Marseille, également sénatrice des Bouches-du-Rhône" de cette idée de génie? qu'il faudrait se dépêcher de mettre de telles piqueries à Marseille?
Elle aura peut-être une chance d'être entendue de la bien-pensance en charge des affaires.
Rédigé par : C.B. | 30 août 2012 à 14:50
Entendu ce matin à la radio "les salles de shoot, c'est pour accompagner la consommation qui est une réalité".
Moi je propose la mise en place de "salles de viol". L'Etat socialiste désignera au sort des jeunes femmes pour faire des permanences dans ces salles et elles seront indemnisées. On leur assurera un viol propre avec obligation du préservatif et douche des hommes qui s'y rendront. La bonne hygiène et la sécurité des actes est une priorité. En effet, il faut vivre avec son temps et accompagner les réalités de notre société, plutôt que de s'y opposer.
Rédigé par : ludovic | 30 août 2012 à 15:07
On a le sentiment que certains politiques sont liés à la mafia de la drogue : le ''C.A. annuel du trafic de drogue permet bien des libéralités pour payer les services des lobbymen de la défonce.
Rédigé par : Jeannette | 30 août 2012 à 15:12
moi je propose qu'on shoote tous les jours d'abord celui qui a dit qu'il fallait installer ce genre de boutiques ensuite les gnomes du gouvernement et leur progéniture puisqu'ils ne voient aucun mal à ce qu'on "défonce " celle des autres et bien sûr tous les bobos gauchos qui sont pour ce genre d'âneries" ainsi on serait débarrassé de la racaille qui détruit la France
Rédigé par : chouan 12 | 30 août 2012 à 18:35
Qui est l'opium du peuple ?
Rédigé par : Aiglon | 30 août 2012 à 22:57
@ Jeannette,
les gouvernements ont surtout peur de s'attaquer aux mafias internationales de la drogue, ils y laisseraient leur peau.
Dans mon village natal, il y a une gendarmerie; en centre-ville, les voyous vendent tranquillement leur poison; les habitants sont scandalisés mais les gendarmes n'interviennent pas; paraît-il qu'ils les " surveillent pour remonter la filière"! Je ne sais pas quand ils auront fini de la remonter.
Et cette gendarmerie a été attaquée par des voyous de banlieue placés dans ce village pour les éloigner de leurs lieux de méfaits!
Cherchez l'erreur!
Rédigé par : bécassine | 31 août 2012 à 04:50
Et tout cela couvert par notre Sécu en pleine forme.
Rédigé par : YannH | 31 août 2012 à 11:25