Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



On ne se marie pas parce qu’on s’aime, mais pour transmettre la vie
Sur quels principes pourrait se fonder une société pour s’arroger le droit de modifier le mariage ?

Un journaliste suit les malades qui se rendent à Lourdes : "Ces wagons-ambulance datent de 1940! "

LdsL'immersion peut avoir du bon pour voir de près les conditions de transport des pélerins de Lourdes :

"Crissements et bruits de freins. Le train tant attendu arrive enfin. Des centaines d'hommes et de femmes se pressent sur le quai. "Pourquoi partir si loin...?" scande une pub, un peu plus loin dans la gare. Ce jour-là, les 183 malades en partance pour Lourdes ne se posent pas la question. Les 375 agents hospitaliers non plus. Ils chargent les montagnes de matériels et trimballent ces malades qui se laissent manipuler sans broncher. "Ces wagons-ambulance datent de 1940! Pas de clim', peu de prises, mais on s'arrange" précise Bernard, un brancard dans les bras (...)

Les uns rejoignent leurs couchettes. Les autres restent debout.  

Dans les ambulances, le tour de garde s'organise. Des hospitaliers veillent les malades à tour de rôle, toute la nuit. Un gobelet d'eau, un oreiller mal placé, un ventilo bricolé à réorienter ou un brin de causette ... (...)

Passant dans les couloirs, on jette un oeil dehors. Vierzon, sans doute, quoique : "Le train emprunte des itinéraires spéciaux, en fonction de la disponibilité des voies", explique l'abbé responsable du pèlerinage.  

Le dernier wagon s'appelle le "fourgon". On y entasse fauteuils, valises et malles, un congélateur, quelques bières fraîches. Les insomniaques s'y découvrent ou retrouvent. On y conte parfois fleurette. "Avant, c'était autre chose! explique Franck, habitué des lieux. Y'avait plus de jeunes et on pouvait fumer ici. C'était blindé, on avait nos guitares, on chantait toute la nuit. Bientôt, ce sera fini tout ça...", conclut-il, évoquant les déboires récents avec la SNCF : wagons en mauvais état, pannes, itinéraires perturbés. L'année dernière, le retour avait duré 18h. "L'avenir est à leur remplacement par des TGV-couchettes mais tous les malades ne pourront plus partir, sans parler des coûts", soupire Franck.. Chacun cherche un coin où s'assoupir. La nuit se déroule au rythme du passage des wagons sur les soudures, entre les rails".

Commentaires

anna

Je crois que la solution adoptée par l'hospitalité du Roannais semble sastifaisante, les trains piteux et avec nombre d' embuches qui devenaient un calvaire pour les malades et les accompagnateurs ont été remplacés par des cars aménagés en ambulances le cout reste abordable par rapport au TGV et tol'hospitalité du Roannais est assez ut le monde semble sastifait

frederic

juste une petite correction :

La SNCF comprend dans son parc de voitures voyageurs, 27 voitures type "So" VU 75 et VU 80, mise en service de 1976 à 1983.

Contrairement aux autres voitures Corail, ces voitures particulièrement inconfortables n'ont pas été climatisées,ce sont les derniers véhicules mis en service, dans le par SNCF

http://www.trains-en-voyage.com/dossiers/materiel_roulant/voitures/voitures_So_ambulance.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Voiture-ambulance

Le Pog

Quant les maires, députés et autres nantis se déplacent officiellement dans des transports en commun, ils sont bien mieux lotis que nos pauvres pèlerins, évidemment ce sont eux les législateurs,les décideurs.
On n'est jamais mieux servi que par soit même!

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.