Dénaturation du mariage : appel à une journée de jeûne le 31 octobre
28 septembre 2012
"A l’invitation de l’abbé Hubert Lelièvre, fondateur de la Famille Missionnaire l’Evangile de la Vie, se sont réunies à Bollène les 22 et 23 septembre 2012 plusieurs personnalités engagées dans les champs universitaire, associatif, médiatique ou ecclésial, appelées à réfléchir sur la gravité des enjeux sociétaux actuels et les réponses que pourraient y apporter les chrétiens et tous les hommes qui cherchent la vérité.
Le mal qui ronge nos démocraties postmodernes est un « relativisme culturel qui se révèle dans sa nature comme un système favorable à la décadence et à la dissolution de la raison et des principes de la loi morale naturelle ». Le contexte actuel est celui de « la fin d’une époque » et d’une « incertitude pour les temps nouveaux qui pointent à l’horizon ». Aussi devons nous avoir conscience que les problématiques contemporaines « sont sans commune mesure avec les thématiques des siècles passés ».
Système dominant et monopolistique, le relativisme éthique postule que toutes les conceptions du bien, tous les choix moraux concernant la vie de l’homme, se valent et sont soumis à des orientations variables et transitoires. L’éthique est absolument autonome, émancipée de toute catégorie morale fondamentale et de tout invariant anthropologique. Nous sommes dans une crise du fondement, une crise de l’universalité aussi, puisqu’aucune valeur commune ne peut rassembler les hommes ultimement.
Nous nous retrouvons ainsi dans une situation de positivisme juridique qui détache la loi de tout fondement éthique et rationnel ou dans le meilleur des cas réduit la raison à un rôle purement instrumental ou procédural pour déterminer les normes éthiques, juridiques et législatives.
[...] Un des symptômes les plus alarmants de cette mentalité relativiste et positiviste est la désintégration que sont en train de subir des concepts aussi fondamentaux pour la civilisation que ceux de personne, de famille et de dignité avec des effets redoutables sur le respect de la vie humaine, la protection de l’institution du mariage ou la liberté d’éducation des parents. [...]
Laïcs et pasteurs, nous sommes convoqués à prendre la parole dans l’espace public pour promouvoir la justice et le bien commun, en particulier quand des pratiques ou des lois risquent d’attenter à la vie des plus vulnérables. Cette parole doit être respectueuse mais sans compromis. Ajoutons qu’elle doit être compétente. [...]
Au-delà de cet éclairage de la conscience, nous pensons qu’il nous faut bâtir des « lieux » rayonnants dans notre monde. Nous nous sentons fortement interpellés par Benoît XVI qui nous demande d’être des « minorités créatives » et d’« avoir le courage de créer des îlots, des oasis, puis de grands terrains de culture catholique, dans lesquels vivre le dessein du Créateur ». [...]
Enfin, nous pensons avec Benoît XVI que la question du retour de Dieu dans la cité des hommes est aujourd’hui « la question des questions ». [...]
La tentative de modeler la cité en faisant abstraction de Dieu nous conduit aujourd’hui au bord de l’abîme. « La fermeture idéologique à l’égard de Dieu et l’athéisme de l’indifférence qui oublient le Créateur et risquent d’oublier aussi les valeurs humaines se présente aujourd’hui comme l’un des plus grands obstacles au développement. L’humanisme qui exclut Dieu est un humanisme inhumain ». Il n’y aura pas d’édification de la civilisation de l’amour et de la vie en France et en Europe sans nouvelle évangélisation. [...]
Pour entrer dans l’Espérance, nous implorons le Ciel, pour le sort de notre Humanité et de notre Civilisation, pour l’avenir de nos enfants, pour le salut des âmes. La Famille Missionnaire l’Evangile de la Vie invite à une journée de jeûne, le 31 octobre prochain, à la prière du Rosaire, le lendemain 1er novembre, en la fête de la Toussaint. Prier, agir comme nous le pourrons, c’est permettre à la Lumière de Pâques de resplendir !"
Sans vouloir être complotiste ou mystico-gazeuse, n'est-il pas frappant que le jour de la présentation du projet soit le 31 octobre, c'est-à-dire Halloween, ou le sabbat des sorciers ?
Rédigé par : Jeanne Smits | 28 septembre 2012 à 17:08
Merci pour cette consigne que j'ai diffusée sur Facebook et à mon curé.
Je jeûnerai le 31 octobre !
Rédigé par : Dominique | 28 septembre 2012 à 23:51
voilà un moyen puissant pour agir , en défaveur de cette proposition, ils faut etre nombreux , car la cause est grave , il ne faut pas dénaturer les valeurs divines du mariages .
Rédigé par : Marievictoire | 29 septembre 2012 à 09:35
C'est dans une communion parfaite que je rejoindrai cette journée de jeûne, cette "grève de la faim expresse", en regard de la gravité de ce qui se présente face et contre nous, face et contre notre société, face et contre nos croyances, face et contre notre religion, face et contre notre société...
Par la Vierge Marie, soyons entendus, et combattons par notre faim, par ce don de notre personne, ce qui se dessine déjà comme une plaie purulente jetant l'oprobre sur l'humanité toute entière.
Rédigé par : Luc-Edouard | 01 octobre 2012 à 16:51
Et puisque l’invitation à ce jeûne nous vient de l’abbé Hubert Lelièvre, fondateur de la Famille Missionnaire l’Evangile de la Vie,
en hommage à sa grande dévotion : refusons à l'avenir de manger du lièvre du lapin.
Et par Saint Hubert : vive la cavalerie !
Rédigé par : Luc-Edouard | 01 octobre 2012 à 19:33
A la réflexion, un jeûne d'une journée m'apparait comme trop faible, pour marquer et démontrer notre dévotion et notre engagement contre ce projet destructeur.
Je pense qu'un jeune de 40 jours serait beaucoup plus approprié, et permettrait aussi de démasquer les imposteurs qui sont parmi nous.
Rédigé par : Luc-Edouard | 01 octobre 2012 à 19:59