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Fronde de maires PS contre la dénaturation du mariage

Raymond Occolier, maire du Vauclin, en Martinique, est une figure du PS local. Dans l’île, il a pris la tête de la fronde contre le « mariage » homosexuel :

"La plupart des maires affirment qu’il sera impossible de célébrer ces mariages chez eux. Le journal France Antilles du 22 septembre a interrogé tous les élus. Résultat : 20 sur 34 déclarent qu’ils refuseront de marier des couples homosexuels ! Et les 14 autres précisent qu’ils demanderont à d’autres officiers d’état civil de le faire à leur place…

Être à gauche et contre le « mariage » ­homosexuel, c’est donc possible ?

Évidemment  ! La Martinique est majoritairement à gauche. Certains sont dans la majorité présidentielle, d’autres avec le Front de gauche, comme Bruno Nestor Azérot, député-maire de Sainte-Marie, qui est « fondamentalement contre » ce ­projet de loi.

D’où vient cette opposition ?

Les gens n’avaient pas bien lu le programme de François Hollande ! Les Martiniquais ont d’abord voté contre Sarkozy. Certains étaient certes conscients du projet de « mariage » homosexuel, mais ils s’imaginaient que cela ne passerait jamais dans l’opinion, tout comme le vote des étrangers. [...] Même si la loi est votée, la majorité des maires refuseront de célébrer des « mariages » homosexuels. Tout simplement. Les couples de même sexe ne viendront pas nous voir. [...] De toute façon, le « mariage » homosexuel, je ne le ferai pas. Je ne redoute pas les sanctions. C’est le chrétien qui parle, pas uniquement le citoyen. Je ne peux pas faire quelque chose que Dieu réprouve. C’est ma conscience qui hurle ! Le gouvernement pourra mettre la pression, je ne céderai pas."


5000 personnes processionnent dans Lisieux

Les fêtes thérésiennes ont débuté hier par la procession aux flambeaux des reliques de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, du Carmel jusqu’à la basilique de Lisieux.

Ce dimanche, Mgr Fabien Raharilamboniaina, évêque de Morondava, à Madagascar, a célébré la messe, avec Mgr Jean-Claude Boulanger, évêque du diocèse de Bayeux et Lisieux.

Une autre procession des reliques depuis la basilique jusqu’à la cathédrale a eu lieu aussi aujourd'hui.


2 jeunes sans histoire tués dans la banlieue grenobloise

Deux jeunes ont été tués vendredi soir par un groupe muni de couteaux et de manches de pioche, dans la banlieue grenobloise. Un mauvais regard aurait conduit à l’expédition punitive. Les enquêteurs semblent exclure un règlement de comptes entre bandes rivales sur fond de trafic de stupéfiants. Ce serait plutôt une altercation «pour un mauvais regard» -ou en tous cas pour un motif futile- entre adolescents qui aurait motivé l’expédition punitive d’un groupe de jeunes gens venus d’un autre quartier de l’agglomération. Les deux victimes étaient inconnues de la justice.


Une messe interrompue par des voyous à Dijon

Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :

"29 septembre, l’église Élisabeth de la Trinité à Dijon a été l’objet de la part de jeunes (de 8 à 12 ans) de lancers de marrons et  de pierres contre le patio et les vitres. La Messe anticipée de 18 h été perturbé par l’intrusion dans le patio de ces jeunes manifestement d’origine maghrébine. Le Père Jérôme Richon, curé de la paroisse, a du interrompre la Messe pour dépêcher deux personnes afin de faire cesser ces attaques. Au moment de la communion les attaques ont repris de plus belle et, après qu’un caillou soit venu s’écraser violemment contre une grande vitre (heureusement solide), je me suis déplacé, proprio motu, pour aller mettre en fuite, la bande de gamins. Je suis resté quelques minutes sur le seuil de l’église, et c’est comme cela que j’ai pu identifier la petite “racaille” locale, qui de loin m’insultait copieusement. Cette église a été édifiée dans le quartier de Fontaine d’Ouche, “réputé” pour ce communautarisme étranger. Là où l’église est implantée, elle est à l’écart de toute surveillance possible par des riverains. J’espère ne pas avoir à vous apprendre, un jour, que l’église Élisabeth de la Trinité aura été profanée voire incendiée. Le Père Richon devait, selon ses propos, aller dénoncer ces faits à la Police."


Considérations à propos de la dénaturation du mariage

La lecture de ce document de 2003 signé par le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, est d'actualité. En voici des extraits :

C"Lorsqu'on est confronté à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, ou au fait d'assimiler juridiquement les unions homosexuelles au mariage, leur donnant accès aux droits qui sont propres à ce dernier, on doit s'y opposer de manière claire et incisive. Il faut s'abstenir de toute forme de coopération formelle à la promulgation ou à l'application de lois si gravement injustes, et autant que possible ne pas coopérer matériellement à leur application. En la matière, chacun peut revendiquer le droit à l'objection de conscience."

"La légalisation des unions homosexuelles aurait donc comme résultat l'obscurcissement de la perception de certaines valeurs morales fondamentales et la dévaluation de l'institution matrimoniale."

"Dans les unions homosexuelles, est absente aussi la dimension conjugale, par laquelle les relations sexuelles prennent une forme humaine et ordonnée. En effet, ces relations sont humaines lorsque et en tant qu'elles expriment et promeuvent l'aide mutuelle des sexes dans le mariage et restent ouvertes à la transmission de la vie."

"Comme le montre l'expérience, l'absence de la bipolarité sexuelle crée des obstacles à la croissance normale des enfants, éventuellement insérés au sein de ces unions, auxquels manque l'expérience de la maternité ou de la paternité. Insérer des enfants dans les unions homosexuelles au moyen de l'adoption signifie en fait leur faire violence, en ce sens qu'on profite de leur état de faiblesse pour les placer dans des milieux qui ne favorisent pas leur plein développement humain. Certes, une telle pratique serait gravement immorale et serait en contradiction ouverte avec le principe, reconnu également par la Convention internationale de l'ONU sur les droits de l'enfant, selon lequel l'intérêt supérieur, à défendre dans tous les cas, est celui de l'enfant, la partie la plus faible et sans défense."

"Le droit civil confère aux couples mariés une reconnaissance institutionnelle parce qu'ils remplissent le rôle de garantir la suite des générations et sont donc d'un intérêt public majeur. Par contre, les unions homosexuelles n'exigent pas une attention spéciale de la part du système juridique car elles ne jouent pas ce rôle en faveur du bien commun."

"L'argumentation selon laquelle la reconnaissance juridique des unions homosexuelles serait nécessaire pour éviter que des homosexuels vivant sous le même toit ne perdent, par le simple fait de leur vie ensemble, la reconnaissance effective des droits communs qu'ils ont en tant que personnes et en tant que citoyens, n'est pas vraie. En réalité, ils peuvent toujours recourir – comme tous les citoyens et sur la base de leur autonomie privée – au droit commun pour régler les questions juridiques d'intérêt réciproque. Ce serait par contre une injustice grave que de sacrifier le bien commun et le droit de la famille, pour obtenir des biens qui pourraient et devraient être protégés par des moyens non nocifs pour l'ensemble du corps social."

"Si tous les fidèles sont tenus à s'opposer à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, cette responsabilité incombe en particulier aux hommes politiques catholiques en raison de leur charge propre. Face à des projets de loi favorables aux unions homosexuelles, les indications éthiques suivantes sont à prendre en considération:

Dans le cas où serait proposé, pour la première fois à l'Assemblée législative, un projet de loi favorable à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, le parlementaire catholique a le devoir moral d'exprimer clairement et publiquement son désaccord et de voter contre ce projet de loi. Accorder le suffrage de son vote à un texte législatif aussi nuisible pour le bien commun de la société serait un acte gravement immoral."


Il faut s’opposer à l'extension de la laïcité de l’État à l’ensemble de la société

Le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, a prononcé une conférence intitulée « Laïcité de l’Etat, laïcité de la société ? », au Centre Saint-Louis de Rome, jeudi 27 septembre. Extraits :

[...] Ce qui me frappe [...] c’est le glissement qui s’opère depuis une dizaine d’années, au moins dans certains secteurs de l’opinion, d’une laïcité de l’Etat à une laïcité de la société. Je dis tout de suite ma propre position et ce sera le contenu de mon intervention : ce glissement me paraît indu. C’est l’Etat qui est laïc, ce n’est pas la société. Celle-ci est plurielle."

Le cardinal commence par évoquer la conception de la laïcité selon l'Etat :

Ricard"Vous savez que nous ne trouvons pas de terme de laïcité dans la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat de 1905. Mais nous trouvons l’adjectif laïc comme un qualificatif donné à la République française dans la Constitution de 1958. A l’article 2, il est dit : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. ». La laïcité de la République désigne la neutralité de l’Etat et son indépendance vis-à-vis des fois religieuses et des convictions philosophiques. Laïc, l’Etat n’est inféodé à aucune religion, ce qui ne veut pas dire qu’il n’a pas de relation avec elles. [...] La laïcité de l’État lui interdit d’intervenir dans le fonctionnement interne des cultes. Pourtant, cela n’empêche pas certaines relations de courtoisie ou de bonne entente entre l’État et tel ou tel culte. Depuis la loi de Séparation, par exemple, le choix des candidats à l’épiscopat ne concerne plus la République. Mais, depuis le rétablissement des relations diplomatiques en 1921, il est prévu par l’aide-mémoire du cardinal Gasparri de demander à l’État : « s’il y avait quelque chose à dire du point de vue politique contre les candidats aux évêchés ». Concernant l’Islam, les représentants de l’État sont allés plus loin dans une intervention touchant le fonctionnement d’un culte. Ils ont souhaité se donner des interlocuteurs qualifiés et ont aidé à la mise en place d’une structure religieuse nationale : le Conseil français du Culte Musulman.  Avouez que nous sommes assez loin ici d’une conception de la laïcité pensée en termes de séparation rigoureuse !"

Puis vient la conception de la laïcité selon l'Eglise :

Déjà, Pie XII avait parlé d’une « saine laïcité ». Il affirmait dans un discours, le 23 mars 1958 : « Il y a des gens, en Italie, qui s'agitent parce qu'ils craignent que le christianisme enlève à César ce qui est à César. Comme si donner à César ce qui lui appartient n'était pas un commandement de Jésus ; comme si la légitime et saine laïcité de l'État n'était pas un des principes de la doctrine catholique ; comme si ce n'était pas une tradition de l'Église, de s'efforcer continuellement à maintenir distincts, mais aussi toujours unis, selon les justes principes, les deux Pouvoirs ».

Mais c’est surtout avec le Concile Vatican II que cette  conception allait être développée. On lit dans la Constitution Pastorale Gaudium et Spes au n° 76, 3 :

« Sur le terrain qui leur est propre, la communauté politique et l’Église sont indépendantes l’une de l’autre et autonomes. Mais toutes deux, quoique à des titres divers, sont au service de la vocation personnelle et sociale des mêmes hommes. Elles exerceront d’autant plus efficacement ce service pour le bien de tous qu’elles rechercheront davantage entre elles une saine coopération, en tenant également compte des circonstances de temps et de lieu »

Le Concile souligne l’indépendance mutuelle de l’Église et de la communauté politique. Mais cette indépendance n’implique pas ignorance ou hostilité. Au contraire, elle appelle connaissance mutuelle et collaboration. De plus, cette indépendance  ne saurait cependant pas  soustraire l’État à l’autorité d’un ordre moral qui s’impose à lui et à celle de principes fondamentaux dont le respect  garantit son autorité. L’Église a toute légitimité pour intervenir si elle pense que cet ordre moral ou ces principes sont menacés.

[...] Dans sa dernière exhortation Ecclesia in Medio Oriente le pape Benoît XVI précise ce qu’il entend par laïcité, ce respect de la distinction de la sphère religieuse et de la sphère politique appelées à se connaître, à collaborer entre elles sans se mélanger : « La saine laïcité,  … signifie libérer la croyance du poids de la politique et enrichir la politique par les apports de la croyance, en maintenant la nécessaire distance, la claire distinction et l’indispensable collaboration entre les deux. Aucune société ne peut se développer sainement sans affirmer le respect réciproque entre politique et religion en évitant la tentation constante du mélange ou de l’opposition…. La prise de conscience de ce rapport approprié permet de comprendre qu’il existe une sorte d’unité-distinction qui doit caractériser le rapport entre le spirituel (religieux) et le temporel (politique), puisque tous deux sont appelés, même dans la nécessaire distinction, à coopérer harmonieusement pour le bien commun. Une telle laïcité saine garantit à la politique d’opérer sans instrumentaliser la religion, et à la religion de vivre librement sans s’alourdir du politique dicté par l’intérêt, et quelquefois peu conforme, voire même contraire, à la croyance. C’est pourquoi la saine laïcité (unité-distinction) est nécessaire, et même indispensable aux deux » (n° 29). 

Puis vient l'évolution plus récente de la laïcité :

[...] Il y a la vieille laïcité de combat qui voit dans les religions un obscurantisme dont il faut libérer les esprits. Ses revendications en direction du pouvoir portent, entre autres, sur l’abrogation du statut concordataire de l’Alsace-Moselle, sur l’abrogation de la Loi Debré (« A Argent public, École publique »), sur le statut de certaines aumôneries. On trouve une éclairante expression de ces revendications dans la réponse publique du Grand Orient à la Commission Machelon. Il ne faut pas majorer ce courant même s’il peut de temps en temps donner de la voix. [...]

Il y a une forme de laïcité qui n’est pas de l’ordre du combat idéologique mais qui se traduit dans les faits par une politique contribuant à accélérer un certain effacement du religieux. Nous sommes en présence de certaines évolutions de mentalité liées au phénomène de sécularisation de notre société. J’entends par là un processus d’éloignement de notre société vis-à-vis de sa référence chrétienne et de son lien, en particulier, à l’Église catholique. Il n’y a pas forcément hostilité ou lutte ouverte mais beaucoup plus ignorance et indifférence. Cela s’accompagne aussi d’un affaiblissement de la surface sociale de l’Église et de sa difficulté à assurer aujourd’hui un quadrillage au plus près du terrain. [...]

Il y a aujourd’hui tout un courant militant qui  souhaite étendre la référence à la laïcité, non plus seulement à l’État mais à la société toute entière, réduisant ainsi l’expression publique et sociale des religions. Il s’agit d’une forme de laïcisme qui veut enfermer le religieux dans le domaine du privé et de l’intime et lui interdire toute forme d’expression dans l’espace public. Notons d’ailleurs que beaucoup de nos contemporains n’aiment pas les religions qui expriment avec force et passion militante leurs propres convictions. D’où ce sens négatif donné au mot « prosélytisme ». Certes, si une expression du contenu religieux non respectueuse de la liberté doit être refusée, la possibilité de proposer sa foi à d’autres ne fait-elle pas partie de la liberté d’expression ?

Nous voyons ce courant laïciste s’exprimer dans un certain nombre de réactions vis-à-vis de prises de position publiques des responsables de l’Église, en particulier dans les domaines qui touchent la vie sociale et politique, que soit à propos de l’expulsion des Rom ou de la proposition de loi sur le mariage et l’adoption entre personnes du même sexe. [...] Il en va de même des manifestations publiques organisées par des catholiques, en particulier des marches pour la défense de la vie. Si ces manifestations sont pacifiques et ne troublent pas l’ordre public, pourquoi certains groupes voudraient-ils les faire interdire ou les empêcher de se dérouler normalement ? L’expression dans l’espace public serait-il sélectif : pourquoi applaudir une Gay Pride et combattre un autre type de manifestation ? Le religieux ou l’ecclésial ne pourraient-ils plus avoir une expression publique ? Nous sommes là devant une conception indue de la laïcité. [...] Nous voyons aussi s’exprimer des propositions visant à modifier le calendrier des fêtes chômées. Certains le font par hostilité ou indifférence à l’histoire de la France, qui a été fortement marquée par le catholicisme. D’autres le font par désir de donner à chaque religion la possibilité de fêter (avec un jour chômé) leurs propres fêtes religieuses. [...] Mais, c’est l’inscription de l’Islam dans la société française qui a amené les déplacements d’accent les plus forts, concernant la laïcité, dans l’opinion publique et chez un certain nombre de leaders politiques. Dans les dernières décennies, l’Islam ne s’est plus présenté comme une religion pour des gens en transit sur notre sol national mais comme une religion de gens qui étaient français, qui vivaient en France et n’envisageaient pas de partir ailleurs. Nous avons vu se construire des mosquées qui se sont inscrites dans notre paysage urbain et l’Islam est devenu la deuxième confession religieuse de France après le catholicisme. [...]

[I]l faut s’opposer à cette tendance visant à étendre la laïcité de l’État à l’ensemble de la société. L’expression publique et sociale de sa foi fait partie du droit de chaque croyant. Celle-ci doit être possible dans toute société, car une société démocratique est une société plurielle, où, dans le respect de l’ordre établi, toutes ces expressions publiques des religions doivent pouvoir se manifester. Il en va du respect  du droit à la liberté religieuse, qui est, comme l’ont rappelé les papes Jean-Paul II et Benoît XVI au fondement de tous les autres droits de l’homme. L’État est laïc. Notre société ne l’est pas. Elle a une autre ambition : être une société, non pas où on musèle les religions, mais une société qui permet à celles-ci d’apporter toutes leurs composantes et d’enrichir ainsi la vie sociale elle-même. [...]"


20 octobre : 22e Marche de prière pour la Vie et la famille à Paris

Communiqué de Renaissance catholique :

V"Le gouvernement issu des dernières élections a clairement manifesté son intention de continuer à s’attaquer à la famille dite traditionnelle et au caractère sacré de la vie humaine innocente. Sont ainsi annoncés pêle-mêle : le mariage homosexuel avec droit d’adoption pour les "couples" de ce type, la légalisation de l’euthanasie, l’autorisation de recherche sur l’embryon humain, l’augmentation des moyens consacrés à la promotion de l’avortement, l’accroissement des droits de succession... Devant l’acuité du danger, les associations suivantes :

  • Association Catholique des Infirmières et Médecins (Dr Dickès),
  • SOS Tout Petits (Dr Dor),
  • Renaissance Catholique (Jean-Pierre Maugendre),
  • Notre-Dame de Chrétienté (Hervé Rolland)
  • Laissez-Les-Vivre-SOS Futures Mères (Dr Perrel) 

ont décidé d’unir leurs efforts dans une Marche, prolongeant celles qu’organisait Renaissance Catholique, qui se déroulera de la basilique de Notre-Dame des Victoires à celle du Sacré-Cœur de Montmartre. La légitimité de cette marche de prière et de réparation nous semble justifiée par les propos du pape Jean-Paul II dans Evangelium vitæ (§ 100) : "Par son exemple, Jésus nous a montré que la prière et le jeûne sont les armes principales et les plus efficaces contre les forces du mal…Retrouvons donc l’humilité et le courage de prier et de jeûner pour obtenir que la force qui vient du Très-Haut, fasse tomber les murs de tromperie et de mensonges qui cachent aux yeux de nos frères et sœurs, la nature perverse de lois et de comportements hostiles à la vie". Notre démarche, clairement catholique et manifestement politique, est la concrétisation de notre refus de voir notre religion catholique, et ses conséquences sociales, réduite à une simple option privée. Les droits de Dieu sont bafoués par ces lois qui dénaturent Son plan d’amour sur la création alors que ne cesse de grossir le flot des souffrances générées par des comportements qui nient la réalité de la nature humaine : enfants avortés, mères victimes du syndrome post-avortement, enfants sans parents, vieillards abandonnés… Cette Marche aux flambeaux se déroule à un rythme permettant à tous, si possible en famille, d'y participer.

Rendez-vous : 17 h 45 devant la basilique Notre-Dame-des-Victoires, place des Petits-Pères, Paris 2e, pour la cérémonie de départ. La Marche se termine à 20 h 30 après un Salut du Saint-Sacrement célébré à 20 h dans la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre."


Evangéliser les fidèles des autres religions

L'association ELEUTHEROS organise un forum le 20 octobre dans les locaux de la paroisse Saint-Christophe de Javel à Paris. Cette association fondée sous l'égide de Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, œuvre pour la liberté de pratique de la foi catholique, plus particulièrement pour cette liberté appliquée à ceux qui veulent quitter leur religion pour embrasser la foi catholique.

E


Entraide entre les catholiques du pays basque

KLe diocèse de Bayonne a ouvert un espace permettant l'échange de bons procédés entre les fidèles du diocèse. Le site Katobask permet de mutualiser et de fédérer les informations, les demandes de « coups de mains » et les recherches.

Il s'agit, pour lAssociation des P'tits Pères de

  • Créer un véritable esprit de solidarité et de fraternité entre catholiques du Pays Basque, laïcs et prêtres,
  • Provoquer des rendez-vous inédits entre catholiques ici ou là - dans la suite du prolongement des actions menées par les uns et les autres - prêtres et laïcs - dans le Diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron.

Un responsable FN agressé à Béziers

Secrétaire départemental du Front National, Guillaume Vouzellaud, candidat aux dernières élections législatives sur la circonscription de Béziers, a été agressé par 2 individus qui l’attendaient à la sortie de sa permanence, hier soir. Frappé à la tête, peut-être à l'aide d'un objet contondant, il souffre également d’une fracture de l'humérus et de multiples contusions.

Après son admission aux urgences de Montpellier, il a réintégré son domicile. Sa compagne témoigne :

"Actuellement, il se repose. Il est sonné par ce qui lui est arrivé. On m'a conseillée de le laisser se remettre. Je pense que demain nous irons déposer plainte. Pour l'instant mon souci, c'est son état de santé, il est vraiment très mal."


Monseigneur Dagens : ce « mariage homosexuel », nous ne pouvons pas le reconnaître comme un mariage

DgsDe l'évêque d'Angoulême, membre de l'Académie française :

"L’attention se concentre aujourd’hui sur le mariage homosexuel, vers lequel convergent toutes les requêtes et tous les ressentiments concernant l’homosexualité.

Mais ce projet de loi ne saurait faire oublier l’essentiel : il s’agit du mariage en tant qu’il est constitutif de la vie de notre société et en tant qu’il engage la relation durable d’un homme et d’une femme qui s’aiment et qui choisissent de s’engager dans une existence commune et de donner la vie à des enfants.

Faut-il, là encore, faire une loi nouvelle ? Quel est donc cet État qui veut intervenir dans la vie des personnes et les inscrire dans un ordre qui va exiger une modification du code civil ?

Comment est-il possible de mélanger à ce point des problèmes de droit, des réalités anthropologiques et des valeurs morales ? Faut-il encore favoriser des processus de dérégulation dans une société « dérégulatrice », où tant de personnes, des enfants, des jeunes et des adultes, sont en quête de repères pour vivre humainement ?

Quant à l’Église catholique, comment pourrait-on s’étonner qu’elle demeure fidèle à ce qu’elle croit, non pas pour entraver le progrès des mœurs, mais pour défendre, contre vents et marées, la dignité des personnes ?

Et quand on nous reproche d’avoir peur de l’homosexualité, faut-il répondre à cette remarque idiote ? Faut-il rappeler que des chrétiens, des catholiques homosexuels sont parmi nous, dans nos familles, parmi nos amis, dans nos communautés paroissiales ? Faut-il citer l’ouvrage du Père Xavier THÉVENOT sur Homosexualités masculines et morale chrétienne (Paris, 1985) ou les témoignages recueillis par Claire LESEGRETAIN dans son livre sur Les chrétiens et l’homosexualité (Paris, 2004) ?

On devrait le savoir davantage : des hommes et des femmes homosexuels ont découvert Dieu et son Amour à travers ce qui marque leur existence. La « pastorale des homosexuels » existe et il faut la développer. Ce qu’elle implique va bien au-delà de ce « mariage homosexuel » que nous ne pouvons pas considérer comme une libération et que nous ne pouvons pas reconnaître comme un mariage".


Vous paierez la redevance. Savez-vous ce que vous financez?

C'est Libération (une fois n'est pas coutume) qui vous détaille comment sont répartis les plus de 3 milliars d'euros que rapporte cet impôt obligatoire et égalitariste. Lisez et pleurez si vous voulez, c'est la seule action que vous aurez pour faire pression sur le "service" public pour lequel vous devez payer et vous taire (cliquez pour agrandir) :

Lib


L'Etat français d'accord pour vendre une partie de la France au Qatar

On appelle ça de "l'investissement stratégique" quand on laisse un autre pays acheter des pans entiers de son patrimoine ou des institutions sportives, investir dans son économie ou son immobilier et s'attirer avec des millions de dollars les faveurs d'une partie instable de sa population. Reste à définir pour qui c'est le plus stratégique... En direct, l'actuel gouvernement de ce qui reste de la France :

"Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici s'est dit prêt vendredi matin à ce que le Qatar joue "un rôle d'investisseur stratégique en France".

Interrogé sur d'éventuelles négociations entre l'Etat français et le Qatar, pour que le pays investisse dans la future Banque publique d'investissement (BPI), le ministre n'a pas voulu "entrer dans les détails", sur Europe-1.

"Si le Qatar veut jouer, en partenariat avec l'Etat français, un rôle d'investisseur stratégique en France, nous sommes prêts à regarder ça", a-t-il toutefois affirmé. "On en parle. Moi-même, j'ai vu l'ambassadeur du Qatar il y a une semaine", a-t-il ajouté.

Ces discussions portent sur des "investissements utiles, stratégiques, créateurs d'emploi", a-t-il déclaré".


Mgr Ulrich : Changer la nature du mariage c'est changer le statut des personnes mariées

Mgr Ulrich, archevêque de Lille, vice-président de la Conférence des évêques de France, s'est exprimé sur la dénaturation du mariage. Extraits :

U[C]’est un sujet qui touche la nation entière, et qu’aucun groupe de la nation, ni aucun membre de cette nation ne peut être empêché de parler sur un tel sujet de société. Je parle évidemment du mariage civil, hors même de toute question d’engagement religieux qui n’est pas le sujet actuel. [...] Ce sujet a des conséquences éthiques qui concernent tout homme, et donc tout chrétien comme un autre citoyen. Nul ne peut dénier à un chrétien d’être d’abord un citoyen : ce n’est pas comme chrétien, mais comme citoyen qu’il s’exprime. Les responsables des Eglises et des différentes religions (les différents cultes, pour parler comme la loi républicaine) sont eux aussi des citoyens dotés du droit d’intervenir dans un débat national. Comme responsables de communautés religieuses, ils ont également droit à la parole, même s’ils ne sont pas le législateur : ils peuvent bien mettre en garde sur ce qui leur paraît lourd de conséquence pour la société tout entière, et pour la vie humaine. [...]

La démocratie représentative se double, en tout cas aujourd’hui, d’une démocratie d’opinion. Le débat est de plus en plus présent dans de nombreux cercles ; les réseaux du Net développent cet esprit de réflexion partagée, de débats. Il est loin le temps où l’on pouvait confisquer le débat dans des sphères spécialisées. L’Eglise ne prétend pas se l’approprier, mais le faire vivre au bénéfice de tous ; en cela, elle peut bien être une référence. On peut donc prendre le temps d’un débat national ; nous sommes, en réalité, pressés par bien d’autres réalités et sujets d’inquiétude qui sont plus urgents, les préoccupations économiques et sociales demandent davantage de travail immédiat. La ministre déléguée à la Famille a bien fait de dire qu’il faudrait prendre le temps de l’écoute et de la discussion. Il existe des confusions à dénouer, des impasses à déjouer, des lumières à faire pour que le débat apporte quelque chose à la démocratie. Oui, vraiment on peut souhaiter un vrai et large débat qui prenne son temps.

On parle de l’extension du droit au mariage à tous : c’est une liberté qui s’ajoute, pourquoi s’y opposer ?

Voici justement une confusion à lever ! L’expression : le mariage pour tous, est une expression maladroite et inexacte en réalité. Il demeurera des situations qui empêcheront le mariage : un oncle et sa nièce, ou un frère et une sœur continueront de voir le mariage leur être interdit ! Parce que le mariage est une institution sociale déterminante pour la construction de la société, elle n’est concevable que dans certaines conditions, et donc à l’exclusion d’autres conditions. Préserver le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme en vue de la protection de la filiation, c’est une condition fondamentale pour la société. Ce n’est pas le maintien d’un privilège en faveur des personnes hétérosexuelles.

Justement, n’est-ce pas priver les personnes homosexuelles d’un droit ? Puisqu’ils s’aiment, pourquoi n’ont-ils pas le droit de se marier ?

Parce que le droit de se marier n’est pas le corrélatif immédiat à l’amour de deux personnes entre elles. S’aimer est certes une condition pour se marier ; mais ce ne fut pas toujours le cas ! C’est évidemment un progrès de la conscience que de mettre l’amour comme une condition du mariage. Mais il semble de nos jours que ce soit comme la condition unique, de sorte que la fin de l’attachement amoureux signe souvent la fin du mariage ! Le sentiment amoureux à lui seul ne justifie pas le mariage, c’est le projet familial qui appelle le mariage. [...]

La question n’est pas celle de l’homosexualité. Les personnes homosexuelles ne sont pas réductibles à leur sexualité, elles ne sont pas définies tout entière par celle-ci. Et en raison de leur sexualité, elles n’ont pas à être discriminées, méprisées, déconsidérées, mises à l’écart. Elles méritent au contraire respect et considération ; sans oublier notamment qu’elles ont été davantage jugées dans le passé encore tout proche. L’Eglise, certes, et les religions d’une façon générale, ont leur part dans ce jugement. Mais aujourd’hui nous disons : le respect leur est dû comme à toute personne. Et d’ailleurs, même s’ils peuvent désirer une vie de couple stable, le mariage comme institution sociale n’est pas forcément ce qu’ils cherchent.

Et quelles objections formuler contre ce nouveau type de contrat entre deux personnes que serait le mariage pour les personnes homosexuelles ?

Justement qu’il n’est pas un pur et simple contrat entre deux personnes. Le mariage est une réelle institution sociale faite pour rendre solide la filiation. Certains de ses membres qui répondent aux conditions de cette institution y adhèrent librement par un contrat, un engagement qui dépasse les deux personnes concernées. [...] Changer la nature de l’institution du mariage en l’ouvrant aux personnes homosexuelles avec droit à l’adoption, ce serait aussi changer le statut des personnes mariées sous le régime actuel. A-t-on vraiment pris conscience que le statut de père et de mère disparaît dans cette figure nouvelle ? Il y aurait un parent 1, et un parent 2, et forcément un parent 3 grâce auquel l’enfant devrait d’être né : quel serait son statut dans la famille ? Sera-t-il porté sur le livret de famille ? De quels droits jouira-t-il dans la famille ? [...]"


Succès de la mobilisation des catholiques en Inde

J'avais évoqué cette affaire hier. Et bien les scènes offensantes concernant des personnes et des symboles de la foi chrétienne, contenues dans le film de Bollywood ’Kamaal Dhamaal Malamaal',  seront éliminées avant la sortie du film dans les salles. C’est ce qu’a affirmé le ’Censor Board’, organisme de contrôle des films en Inde.


Les Juifs contre la dénaturation du mariage

Le Grand Rabbin de France a été reçu jeudi 27 septembre par le ministre de la Justice, Christiane Taubira. Cette entretien avait pour objet d’exposer les réserves argumentées du Grand Rabbin de France et de ses conseillers, face à cette évolution jugée dangereuse pour la société. Un document plus exhaustif sur ce sujet sera adressé dans les tous prochains jours à l’ensemble des parlementaires, pour les mettre en garde contre le projet de loi visant à étendre le mariage aux homosexuels. Sur ce site juif, on peut lire :

"On peut se demander quelle urgence a fait que le gouvernement ait, au cœur d’une profonde crise économique, lancé le projet d’une loi qui inscrit le mariage homosexuel dans la normalité de l’état civil. Serait-ce que le besoin de « réformer » se rabatte sur les mœurs et la condition humaine à défaut de maîtriser la vie économique ?

Car il ne s’agit rien de moins que cela. C’est un grave tournant qui risque d’être pris qui ne peut qu’ajouter à l’égarement du monde contemporain. L’enjeu n’a rien à voir avec « l’égalité des droits » comme il est avancé. Le PACS suffisait déjà comme disposition juridique destinée à apporter une solution pratique aux couples homosexuels. Avec cette loi, on passe un cran au dessus.

L’inscription dans la Loi, dans l’univers des symboles, de la normalité d’une famille reposant sur le couple homosexuel représente, au contraire, un enjeu qui engage la façon de comprendre l’humain. C’est une manipulation anthropologique.

La doctrine des genres, qui est son fondement idéologique, n’est en rien une science mais une utopie fumeuse de la toute-puissance. Notre compréhension héritée du Livre de la Genèse fonde l’être humain sur un principe d’altérité qui fait que Haadam est un homme et une femme. Contrairement à ce que certains prétendent cela n’a aucune référence naturaliste et biologique – censée être de très bas niveau - mais une référence symbolique. C’est ce principe qui est au fondement de la diversité, de la différence et de la multiplicité humaine.

La famille est fondée sur un couple composé des deux sexes, de sorte que l’un est père, l’autre, mère. Tout le psychisme humain et pas seulement la société est fondé sur cette double dimension.

Avec cette loi, tous les dérapages deviennent possibles. Il existe déjà aux États Unis ce que l’on appelle la multi-parentalité, des couples composés de plusieurs adultes, hommes et femmes, vivant dans la promiscuité sexuelle et élevant ensemble leurs enfants qui ont ainsi plusieurs pères et mères. Et combien d’autres dévoiements sont possibles…

Une telle éventualité ne peut pas, ne doit pas être inscrite dans la Loi. C’est le principe même de la liberté humaine en société qui est en jeu. Je m’attendrais à ce que le rabbinat français se prononce clairement sur cette question qui, de toutes façons, ne devrait pas échapper à un référendum."

"Avec cette loi, tous les dérapages deviennent possibles" : nos médias traiteront-ils les juifs comme ils ont traité le cardinal Barbarin ?


Budget 2013 : va t-on devoir changer la Marseillaise?

On doit se poser la question : vu la réduction annoncée de la Défense dans le prochain budget, cette fois, c'est sûr, il n'y a plus assez d'armes pour les citoyens français, même si paradoxalement, il y en a davantage dans les caves et les banlieues pour de non-citoyens. Pourquoi donc maintenir ces paroles désormais d'un autre temps "Aux armes citoyens, formez vos bataillons..." quand l'armée française en est réduite à si peu et la défense, même intérieure, des Français, au cadet des soucis du politique : 

"Budget 2013 : 60% des postes supprimés le sont dans la Défense

Selon les chiffres communiqués ce matin par le ministère du Budget, 7234 postes seront supprimés l'an prochain au ministère de la Défense, sur un total de 12 298.
La défense va donc supporter à elle seule 58,8% de l'effort de réduction, alors que ses personnels civils et militaires (env. 290.000) ne représente que 12% des effectifs totaux de l'Etat.  Dans le même temps, 11 011 emplois publics nouveaux seront créés dont 10 011 dans l'Education et 1 000 dans la sécurité (Police, Gendarmerie et Justice)".

L'Année de la Foi pour les enfants

AAu large ! est un jeu de société qui s'adresse aux familles, aux jeunes, aux catéchistes, aux animateurs... Au large ! a reçu l'imprimatur de Mgr Dominique Rey, évêque de Toulon-Fréjus :

"L'essentiel de la foi est fidèlement exposé. A l'école des saints, chaque jeune peut suivre le Christ, d'étape en étape." "Je recommande volontiers Au large ! aux familles... Ce jeu veut participer à la Nouvelle Evangélisation, en utilisant tous les ressorts pédagogiques que sont la curiosité, l'imagination, la stimulation mutuelle, afin d'éveiller chez l'enfant le goût de connaître."

La Secrétairerie d'Etat a également salué cette initiative.

Le but du jeu est de parvenir le premier à Rome avec son carnet de route complet. Il se compose des cartes auxquelles le joueur a bien répondu.

Pour l'année de la foi promulgué par le Saint Père, le jeu catéchétique Au Large! est réédité enrichi de références au Catéchisme de l'Eglise catholique. Une façon ludique d'enrichir sa foi.


Pourquoi le mariage homosexuel est une erreur

On me fait suivre cet article écrit par un juriste :

"L’actualité législative est aujourd’hui focalisée vers le projet de loi qui vise à instituer le « mariage homosexuel ». Au-delà de la promesse de campagne du Président de la République, tout le monde pourra s’étonner de la manière dont ce projet est relayé dans la presse.

Nombreux sont les articles mettant en exergue le fait que oser s’opposer au mariage homosexuel serait faire preuve de « non dialogue », de « sectarisme », voire « d’intégrisme religieux ». Les radios relaient de manière insidieuse le fait que « la population française est majoritairement favorable au mariage homosexuel » alors qu’au-delà des mots, les sondages montrant la forte hostilité de la population française à ce projet se multiplient.

Or, chaque projet de loi doit être l’occasion de s’interroger sur ce qu’il apporte sur le plan sociétal, fiscal, juridique et sur ce qu’il véhicule sur le plan de l’amélioration des droits de nos concitoyens et de la cohésion sociale.

Sur ce terrain, il faut admettre que le mariage homosexuel n’apporte rien :

L’égalité fiscale et sociale. Depuis longtemps déjà, le droit pour deux personnes homosexuelles de vivre ensemble est reconnu.

C’était déjà l’objet de la loi de 1999 créant le PACS qui permettait de donner un cadre contractuel à une union sans y attacher les valeurs attachées au mariage. Depuis 2001, un couple homosexuel vivant dans une relation conjugale depuis plus de 12 mois bénéficie en outre des mêmes avantages fiscaux qu’un couple « marié ».

Le respect de la personne. La loi n° 85-772 du 25 juillet 1985 portant diverses dispositions d'ordre social a complété le code pénal en introduisant des dispositions protégeant les personnes contre les discriminations liées à leurs mœurs et a déjà profondément institutionnalisé l’égalité entre hétéro et homosexuels et plusieurs décisions de justice ont conduit les tribunaux à montre l’efficacité de cette loi.

C’est la raison pour laquelle accepter le mariage homosexuel semble moins nécessaire pour accorder plus de droits aux homosexuels que pour remettre en cause les droits des populations qui cherchent à donner à sens au mot « mariage ».

Ce projet de loi est donc une erreur à plusieurs titres :

Lire la suite "Pourquoi le mariage homosexuel est une erreur" »


"Casse-toi de là, sale Français. T'es pas chez toi ici, casse toi !"

Cela s'est passé à Carcassonne et le journaliste conclut bien son article :

"«J'ai quitté Carcassonne il y a 14 ans, et j'ai travaillé dans plusieurs pays où je n'ai jamais subi le moindre acte raciste. Et là, je reviens ici, dans une ville que j'ai quittée belle et tranquille, pour vivre ça ?», s'indigne le Chef. «C'est mon devoir aujourd'hui de raconter cette histoire car je sais que je ne suis pas le seul à subir ce genre d'agression. J'aime ma ville. Dans son ensemble. Mais c'est sur, désormais, je ne passerai plus par la Conte», ajoute Michel Del Burgo.

C'est sans rapport évidemment, mais hier les propos de Jean-François Copé portant sur le «racisme anti-français» ont suscité de vifs débats. Ici, manifestement, il ne s'agit pas de mots, mais de faits".


""Je suis Michel, le protecteur de la France. Il y a grande pitié au Royaume de France."

En cette fête de Saint Michel de l'année du 600ème anniversaire de la naissance de Sainte Jeanne d'Arc, on peut rejoindre cette belle initiative de prière pour notre France tourmentée :

Smj"Seigneur, daigne te souvenir que dans les circonstances douloureuses de notre histoire, 
tu as fait de l'Archange saint Michel l'instrument de ta miséricorde à notre égard. 
Nous ne saurions l'oublier, c'est pourquoi nous te conjurons de conserver à notre patrie la protection dont tu l'as jadis entourée par le ministère de cet Archange vainqueur. 
Et toi, Ô Saint Michel, Prince des Milices célestes, viens à nous, nous t'appelons. 

Tu es l'Ange gardien de l'Eglise et de la France, c'est toi qui a inspiré et soutenu Jeanne d'Arc dans sa mission libératrice. Viens encore à notre secours et sauve-nous ! 
Nous mettons nos personnes, nos familles, nos paroisses, la France entière, sous ta protection toute spéciale. Nous en avons la ferme espérance, tu ne laisseras pas mourrir le peuple qui t'a été confié. 

Que Dieu sucite parmi nous des saints ! 
Par eux, ô saint Archange, fais triompher l'Eglise dans la lutte qu'elle soutient contre l'enfer déchaîné et, par la Vertu du Saint-Esprit, établis le règne du Christ sur la France et dans le monde, afin que la paix du ciel y demeure à jamais. 

Saint Michel Archange, prie pour nous, pour l'Eglise et pour la France. 
Saints et saintes de France, priez pour nous et pour le salut de l'univers entier".

Et puisque "les hommes d'arme batailleront et Dieu donnera la victoire", que se lèvent les hommes dont la France a tant besoin en ce moment :

Sm"Ô Michel, Ange des Routiers,
Pare nos cœurs de hardiesse,
Conduis-nous pour camper joyeux
Sur les sommets rayonnants de Dieu !
Guide-nous sur les durs sentiers
Et défends-nous de nos détresses !
O Michel, Ange des Routiers,
Pare nos cœurs de hardiesse.

O Michel, Ange chevalier,
Lave nos cœurs de nos rotures,
Fais-nous hommes loyaux et droits,
Bons aux petits, à tous courtois.
Pour servir fais-nous « être prêts »
Et garde-nous de tout parjure.
O, Michel, Ange chevalier,
Lave nos cœurs de nos rotures".

O Michel, Ange des guerriers,
Arme nos cœurs de sainte audace !
De ta main tu tranchas les cieux…
Arrache-nous des camps peureux.
Dresse-nous, résolus et fiers,
Sangle nos corps dans les cuirasses.
O Michel, Ange des guerriers,
Arme nos cœurs de sainte audace".


Croix de cimetière sciée à Brou : réactions

Avoir signalé cette affaire a semble-t-il provoqué des remous à la mairie de Brou. Le maire déclare :

"Les blogs chrétiens se sont également emparés de cette soi-disant affaire".

Suur Itinerarium, Vivien Hoch écrit :

"Comment Philippe Masson, maire de Brou, aurait-il pu imaginer de telles retombées en enlevant une croix métallique placée sur le portail du cimetière local ?"

"Dépassé par les justes et nombreuses réactions à cette affaire, le maire accable une “minorité de catholiques” qui, relayés par des blogs, feraient pression sur la mairie pour obtenir des explications à cet acte complètement dénué de sens, reposant sur une conception de laïcité extrémiste et mal comprise. Il en vient même à dénoncer une “islamophobie” (sic.) et une “xénophobie” (re-sic.). Comme quoi ces termes sont réellement des caches-misères. M. le maire, ayez au moins le courage de vos actes, et l’audace de les justifier."


Limogeage du Recteur de l'Académie de Lyon : procès politique ?

Dans un message aux personnels de l'Académie de Lyon Roland Debbasch écrit :

"Lors du conseil des ministres de ce vendredi 28 septembre 2012, le gouvernement a décidé de mettre fin à mes fonctions de Recteur de l’Académie de Lyon.

DAussi étrange que cela puisse paraître, c’est la première fois depuis l’épuration consécutive à la Libération de la France, en 1944, qu’un recteur de l’académie de Lyon est relevé de ses fonctions à la suite d’un changement de gouvernement. Si je ne m’estime, en aucune manière, propriétaire d’un emploi qui reste à la disposition du gouvernement, je déplore l’extrême brutalité de cette décision. Et cela d’autant plus qu’elle intervient après une rentrée scolaire 2012 réussie, dans un contexte où, en serviteur de l’Etat loyal et disponible, j’ai mené de front, depuis plusieurs semaines, les concertations souhaitées par les plus hautes autorités de l’Etat pour l’avenir de l’enseignement scolaire et pour la préparation des Assises de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Directeur Général de l’Enseignement Scolaire durant près de deux ans, Recteur de trois grandes Académies depuis 10 ans, j’ai exercé ces fonctions avec passion, volontarisme et
impartialité.

Le contexte de mon limogeage est baroque : le Directeur de cabinet du ministre est devenu le champion hors norme des recrutements de fonctionnaires, alors qu’en sa précédente qualité de Secrétaire Général de notre ministère, il n’a eu de cesse, entre 2007 et 2011, d’exiger des Recteurs qu’ils soient plus inventifs sur ce qu’il appelait « les leviers de suppressions d’emplois ». En récompense, il a, d’ailleurs, été nommé au tour extérieur Conseiller Maître à la Cour des Comptes par le Président Nicolas Sarkozy. J’ajoute qu’il a longtemps fait partie de ces grands administrateurs généralement issus de l’E.N.A qui ambitionnaient d’être nommés Recteurs, mais ne remplissaient pas les conditions jusqu’à la récente modification du décret statutaire dont il est le promoteur. De mon côté, j’étais, depuis 2002, le seul et le premier dans l’histoire des Recteurs à être issu de l’E.N.A, ayant été nommé Recteur d’Académie au titre de ma qualité de Professeur des universités.

Je ne sais ce qu’en pensent la conseillère du Président de la République et le conseiller du Premier ministre qui occupaient, eux aussi, au Ministère de l’Education nationale, des emplois à la discrétion du gouvernement jusqu’en 2012 (Directrice d’administration centrale et Recteur d’académie). Ils ont, semble-t-il, estimé inapproprié de me faire la moindre proposition pour une autre fonction. Je pensais, pour ma part, que dans la crise sans précédent que traverse la France, toutes les femmes et les hommes de bonne volonté devaient se rassembler autour de causes communes, la première d’entre elles étant le défi de la formation et de l’insertion professionnelle pour tous.

On change les Recteurs sur un procès d’intention politique, mais ce sont les mêmes stratèges qui régentent tout d’en haut, après comme avant. Prenons-y garde, il ne serait pas sain qu’une oligarchie administrative accapare et instrumentalise le pouvoir. Si les arrangements entre amis devaient prévaloir sur l’intérêt général, je les dénoncerais au nom d’une autre conception du service de l’Etat et de la République, d’une autre vision de l’Education nationale de demain.

J’ai, certes, conscience de payer aujourd’hui le fait d’avoir été le témoin direct, à Paris et à Lyon, de trop de contorsions liées à des préoccupations de carrières individuelles. Faut-il
rappeler, en outre, que j’étais assisté à Lyon jusqu’au mois de mai dernier par un Secrétaire Général d’Académie qui est devenu l’un des plus proches collaborateurs du Ministre de l’Education nationale ? Après son départ soudain, j’ai dirigé l’académie sans Secrétaire Général durant trois mois, mais avec l’appui constant des Directeurs académiques des trois départements de l’Ain, de la Loire et du Rhône.

Quoi qu’il en soit la décision qui me frappe ne fera que développer encore davantage mon
engagement au service de l’Ecole et de la Jeunesse, même si cet engagement se manifestera dorénavant sous d’autres formes. [...]"


Campagne pro-vie en Lettonie

L
Cette photo vient de cet article en russe, concernant la campagne pour la vie qui se déroule au mois de septembre en Lettonie. Sur les photos, des sculptures des enfants avortés (27 au total). A côté l'auteur a mis des plaques sur lesquelles sont inscrites les causes des avortements. 27 c'est le nombre d'enfants avortés chaque jour en Lettonie.


Dénaturation du mariage : appel à une journée de jeûne le 31 octobre

Extraits de la déclaration de la Famille missionnaire l’Evangile de la Vie :

"A l’invitation de l’abbé Hubert Lelièvre, fondateur de la Famille Missionnaire l’Evangile de la Vie, se sont réunies à Bollène les 22 et 23 septembre 2012 plusieurs personnalités engagées dans les champs universitaire, associatif, médiatique ou ecclésial, appelées à réfléchir sur la gravité des enjeux sociétaux actuels et les réponses que pourraient y apporter les chrétiens et tous les hommes qui cherchent la vérité.

Le mal qui ronge nos démocraties postmodernes est un « relativisme culturel qui se révèle dans sa nature comme un système favorable à la décadence et à la dissolution de la raison et des principes de la loi morale naturelle  ». Le contexte actuel est celui de « la fin d’une époque » et d’une « incertitude pour les temps nouveaux qui pointent à l’horizon ». Aussi devons nous avoir conscience que les problématiques contemporaines « sont sans commune mesure avec les thématiques des siècles passés  ».

Système dominant et monopolistique, le relativisme éthique postule que toutes les conceptions du bien, tous les choix moraux concernant la vie de l’homme, se valent et sont soumis à des orientations variables et transitoires. L’éthique est absolument autonome, émancipée de toute catégorie morale fondamentale et de tout invariant anthropologique. Nous sommes dans une crise du fondement, une crise de l’universalité aussi, puisqu’aucune valeur commune ne peut rassembler les hommes ultimement.

Nous nous retrouvons ainsi dans une situation de positivisme juridique qui détache la loi de tout fondement éthique et rationnel ou dans le meilleur des cas réduit la raison à un rôle purement instrumental ou procédural pour déterminer les normes éthiques, juridiques et législatives.

[...] Un des symptômes les plus alarmants de cette mentalité relativiste et positiviste est la désintégration que sont en train de subir des concepts aussi fondamentaux pour la civilisation que ceux de personne, de famille et de dignité avec des effets redoutables sur le respect de la vie humaine, la protection de l’institution du mariage ou la liberté d’éducation des parents. [...]

Laïcs et pasteurs, nous sommes convoqués à prendre la parole dans l’espace public pour promouvoir la justice et le bien commun, en particulier quand des pratiques ou des lois risquent d’attenter à la vie des plus vulnérables. Cette parole doit être respectueuse mais sans compromis. Ajoutons qu’elle doit être compétente. [...]

Au-delà de cet éclairage de la conscience, nous pensons qu’il nous faut bâtir des « lieux » rayonnants dans notre monde. Nous nous sentons fortement interpellés par Benoît XVI qui nous demande d’être des « minorités créatives  » et d’« avoir le courage de créer des îlots, des oasis, puis de grands terrains de culture catholique, dans lesquels vivre le dessein du Créateur  ». [...]

Enfin, nous pensons avec Benoît XVI que la question du retour de Dieu dans la cité des hommes est aujourd’hui « la question des questions  ». [...] 

La tentative de modeler la cité en faisant abstraction de Dieu nous conduit aujourd’hui au bord de l’abîme. « La fermeture idéologique à l’égard de Dieu et l’athéisme de l’indifférence qui oublient le Créateur et risquent d’oublier aussi les valeurs humaines se présente aujourd’hui comme l’un des plus grands obstacles au développement. L’humanisme qui exclut Dieu est un humanisme inhumain  ». Il n’y aura pas d’édification de la civilisation de l’amour et de la vie en France et en Europe sans nouvelle évangélisation. [...]

Pour entrer dans l’Espérance, nous implorons le Ciel, pour le sort de notre Humanité et de notre Civilisation, pour l’avenir de nos enfants,  pour le salut des âmes. La Famille Missionnaire l’Evangile de la Vie invite à une journée de jeûne, le 31 octobre prochain, à la prière du Rosaire, le lendemain 1er novembre, en la fête de la Toussaint. Prier, agir comme nous le pourrons, c’est permettre à la Lumière de Pâques de resplendir !"


"Elle a voté pour criminaliser l’avortement"

Au Canada, le ministre de la Condition féminine, Rona Ambrose, fait l'objet d'une violente campagne de dénigrement de la part du lobby pro-avortement, car elle a voté (comme d'autres ministres) une motion qui proposait "la création d’un comité parlementaire devant déterminer si un fœtus pouvait être considéré comme un être humain".

Cette motion a été rejetée, mais la surprise a été grande pour le lobby pro-avortement qui ne pensait pas qu'elle recueillerait autant d'adhésion (91 voix contre 203). Du coup, le lobby de l'avortement s'inquiète, d'où cette campagne réclamant la démission du ministre.

Cette affaire illustre que, contrairement aux apparences et au matraquage, il y a plus d'élus pro-vie qu'on ne le croit.


Dépenses de l'Etat : la fuite en avant

François Hollande vient de renoncer à l'une de ses promesses : le projet de budget se sera pas à l'équilibre en 2017.

En revanche les hausses d'impôts sont bien présentes et dès 2013. Contre les familles, le bénéfice du quotient familial sera limité à 2 000 euros par enfant au lieu de 2 336 euros actuellement.

Le budget prévoit la création nette de plus de 6000 emplois d'agents de l'État, avec une forte hausse dans l'enseignement.

Les intérêts de la dette s'élèveront à 46,9 milliards d'euros l'an prochain, après 46,7 milliards en 2012. Soit plus que le budget de l'enseignement scolaire. La France empruntera 170 milliards d'euros en 2013.


Qui sera le premier enfant privé de père, ou de mère ?

Communiqué du collectif pour l'enfant :

"Selon Vincent Autin, président de l'association LGP (Lesbian and Gay Pride), la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a affirmé jeudi 27 septembre à Montpellier (Hérault) que le premier mariage entre homosexuels, après la promulgation de la loi sur le mariage des personnes de même sexe, aurait lieu dans cette ville.

Le Collectif pour l'enfant déplore ces propos attribués à la ministre, qu'elle n'a pas démentis et, au contraire, qu'elle a publiés sur son site personnel. 
Comment ne pas s'indigner de ce que, avant même que le moindre débat n’ait eu lieu, et alors de des milliers de personnes, des parlementaires, des maires, de simples citoyens, demandent au gouvernement un débat national et un référendum, la ministre se comporte comme si la loi était déjà votée !
Les parlementaires apprécieront sans doute le rôle de caisse enregistreuse que le gouvernement entend leur faire jouer !
Au-delà de ce déni de démocratie et de la surdité aux appels du peuple français, les enfants méritent mieux qu’un vote à la va-vite d’un texte idéologique, sans concertation ni débat. Car, bien que le projet circule comme celui du mariage pour tous, le gouvernement oublie semble-t-il que les premiers intéressés, et grand absents, de ce texte, sont les enfants qui seront adoptés par deux hommes, et ainsi privés de mère, ou deux femmes, et ainsi privé de père. Les intentions les meilleures ne changent rien à ce qui est : il est injuste de priver un enfant de père ou de mère.
Le Collectif pour l’enfant demande à madame Vallaud-Belkacem si elle se soucie aussi du premier enfant qui sera la première victime de cette loi, privé de père, ou de mère, parce qu’adopté par deux personnes de même sexe."