Le laïciste Ferdinand Buisson, modèle de Vincent Peillon
19 septembre 2012
Vincent Peillon veut réinstaurer la morale laïque à l'école. Ce site nous fait découvrir son inspirateur, Ferdinand Buisson (1841-1932) à qui le ministre a consacré un essai en 2010 (Une religion pour la République : la foi laïque de Ferdinand Buisson). Ferdinand Buisson , directeur de l'enseignement primaire en France nommé par Jules Ferry , président de la Commission parlementaire qui a rédigé le texte de la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’état et prix Nobel de la paix en 1927. Voici la lettre qu'il adressa à Victor Hugo en 1869 :
«Ce n'est pas au protestantisme que je vous ai demandé si vous voudriez prêter votre puissant concours : c'est à une entreprise laïque et philosophique pour combattre le catholicisme en France. Tenons-nous-en, dites-vous, à la philosophie. Sans doute, mais tâchons d'y amener les autres, la foule, les familles, les campagnes, les femmes, la jeunesse.
« La vraie question, la voici : oui ou non faut-il nous laisser porter vers une république, prochaine peut-être, sans songer à la situation qui nous sera faite au lendemain de son établissement ? Oui ou non, le prêtre, qui est aujourd'hui un de nos ennemis, ne sera-t-il pas alors notre ennemi ? Ne serait-il pas temps de préparer, par une hardie propagande, tous les esprits de toutes les classes à recevoir, à demander le régime de la liberté, la suppression du budget des prêtres, la séparation de l'Etat des églises, sans que toutes ces réformes puissent être tournées contre nous ? Ne pourrions-nous pas tenter d'opposer à l'Evangile de la superstition l'Evangile de la Science et de la conscience en le faisant pénétrer dans toutes les couches de notre pauvre société ? Je me représente — et c'est la chose à laquelle je suis bien décidé à consacrer toutes mes forces — une vaste franc-maçonnerie au grand jour constituant des centres innombrables sur le sol français, allant dans chaque ville, dans chaque village, grouper les esprits avancés. Là, vienne le dimanche, au lieu de laisser les femmes et les enfants et encore pas mal d'hommes aller à l'Eglise, on réunit les enfants dans une « école du dimanche » où ils n'entendent que parler d'humanité et de raison. On réunit les parents dans d'intéressantes, dans d'utiles, dans de généreuses conférences pour prêcher non pas le saint du jour, mais tous les saints de l'humanité, pour leur conter la vie des grands hommes, la mort des vrais martyrs, pour éveiller dans l'esprit le culte du beau, le respect sacré du devoir et ce soupir de l'idéal, plaisir humain par excellence, qui leur fera si vite oublier les rêves creux du mysticisme..." [...]
A part la haine arbitraire de la France catholique, ce monsieur Buisson, prix Nobel, ne brillait pas par la clarté de sa pensée. C'était un maniaque.
Rédigé par : Denis Merlin | 19 septembre 2012 à 12:39
" Par humanisme, il défend les minorités nationales slaves, les révolutionnaires russes et, après la Grande Guerre, proteste contre les violences faites aux Arméniens et aux juifs." cf site de l'assemblé nationale.
Dans le monde à venir,l'humanisme devra céder le pas à la charité.
Rédigé par : panetier | 19 septembre 2012 à 13:19
Le ci-devant Buisson, dans cette lettre, ne fait que démontrer son absolue et crasse ignorance de l'histoire. Comme si les saints, les vrais s'entend, n'avaient pas bâti notre civilisation !
Les saint Paul, Pierre, Bernard, Benoît, Thomas, Anselme, Jean-Marie, Maximilien et j'en passe des milliers !
Rédigé par : Kelkin | 19 septembre 2012 à 13:23
La Maçonnerie, qui nie l'enfer, est une preuve de son existence.
voir l'Encyclique de Léon XIII Humanum genus sur la maçonnerie.
Rédigé par : david | 19 septembre 2012 à 13:39
Quelques jours avant sa déclaration sur éducation et spiritualité qui a été largement reprise dans les médias, Peillon avait reçu du chef maçon Quillardet une lettre détaillée
Rédigé par : Daquin | 19 septembre 2012 à 14:19
Là ou l'expression "le singe de Dieu" prend tout son sens !!
Rédigé par : hermine | 19 septembre 2012 à 18:19