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Mariage : face aux médias et aux politiques, l'Eglise est la seule à éviter le totalitarisme de la pensée unique

Extrait du billet de Mgr Dubost, évêque d'Evry, sur la dénaturation du mariage :

D"Je crois qu’il faut se parler ! Dans bien des domaines, le Président de la République prône la concertation, des tables rondes, des conférences, le dialogue. Chiche ! Arrêtons de nous traiter de noms d’oiseaux et réfléchissons ensemble. Après tout, l’appel à la réflexion est un devoir de l’Église. De tout temps, le pouvoir a besoin d’acteurs indépendants en face de lui, alors que les politiques se marient avec les journalistes, l’Église peut jouer le rôle, par sa seule présence, d’éviter le totalitarisme d’une pensée unique.

Convoquons à la discussion des psychiatres et des psychologues, des philosophes, des universitaires. Évitons simplement les pseudo-scientifiques et les études faites par les tenants d’une thèse… La semaine dernière, j’ai été interrogé par une télévision, qui, bien sûr, se prétendait objective, et qui a commencé l’entretien en projetant deux reportages sur des enfants heureux de couples homosexuels… Le but était de me faire dire que tous les enfants de ces couples étaient heureux : est-ce une manière de faire honnête…

Ce jour-là, j’ai développé des arguments sur les difficultés de certains enfants adoptifs. On m’a dit –et je l’entends- qu’il eût fallu parler « d’anthropologie », c’est-à-dire de la nature humaine… De fait, l’Évangile nous invite à être nous-mêmes des corps sexués spirituels… Mais oui, il est grand temps de se parler."


Une mosquée dans un lycée catholique

A Londres, le lycée catholique « mère Teresa » a créé une salle de prière pour ses lycéens musulmans, qui pourront découvrir les nouveaux tapis qui couvriront le carrelage, les haut-parleurs et une bibliothèque, le tout fournis aux élèves musulmans du lycée gratuitement. Il n'y a pas de différence de nature entre une "salle de prière” réservée aux musulmans et une mosquée. Il y a fort à faire avec l'année de la Foi et la nouvelle évangélisation.


Financement de la culture de mort et économie sur l'aide aux familles

Deux articles accolés trouvés dans Direct Matin ce matin, qui montrent où sont les priorités de notre gouvernement :

DirectMatin28septembre
Calcul fait par le lecteur qui m'a communiqué cet article : remboursement actuel, entre 70% et 80%, disons 75%. Coût unitaire entre 200 et 450 euros, disons 325 euros. Si on a 220 000 IVG par an en France, le total fait 220000*(1-0.75)*325 = un peu moins de 18 millions d'euros... Au contraire, le déremboursement économiserait 53 millions d'euros...


Canada : pas de comité pour déterminer si un foetus est un être humain

Lu sur Gènéthique :

"Mercredi 26 septembre 2012, le parlement canadien a rejeté la motion M-312 du député Stephen Woodworth, par 91 voix pour dont 87 députés conservateurs et 4 libéraux, et 203 voix contre, "alors que la plupart des observateurs ne s’attendaient pas à ce que plus d’une quarantaine l’appuient".

Pour rappel, cette motion proposait "la création d’un comité parlementaire devant déterminer si un fœtus pouvait être considéré comme un être humain".

Lorsqu’il a déposé cette motion, si le député Woodworth "assurait [qu’elle] ne touchait pas précisément la question de l’avortement", il "admettait malgré tout que l’adoption [de la motion] aurait eu pour effet de déclencher un engrenage pouvant mener à la réouverture de ce débat". "L’appui que lui ont accordé des ministres influents au sein du cabinet de Stephen Harper [l’actuel premier ministre]", qui "avait désapprouvé cette motion, tout en s’abstenant de donner une consigne de vote", a surpris. Ainsi en est-il de la ministre de la Condition féminine, Rona Ambrose qui a voté en faveur de la motion."


En France, l’atmosphère intellectuelle est toujours à la guerre civile…

A lire ici ce nouvel exemple de confusion et de collusion entre le politique et le culturel. Digne de l'époque soviétique :

"Sur son site Twitter, le 14 septembre, Michel Onfray vient d’annoncer en effet qu’il renonçait à être le commissaire de cette exposition. Pourquoi ? Il faut savoir que l’actuelle ministre socialiste de la Culture, Aurélie Filippetti, avait soutenu contre Onfray la candidature de Benjamin Stora. Celui-ci est sans vrai rapport avec Camus, mais il est l’historien de la guerre d’Algérie que préfèrent le FLN algérien et les anciens « porteurs de valises ». Apprenant que son candidat était écarté, la ministre annonça qu’elle retirait tout soutien officiel à l’exposition…

L’affaire se corse quand on sait qu’en visite à Alger cet été, Michel Onfray n’avait pas pris de gants pour évoquer un passé brûlant : « Je vous rappelle, avait-il dit, que (pendant la guerre d’Algérie) ce sont les Algériens qui ont choisi la voie de la violence et sont à l’origine du plus grand nombre de morts du côté algérien ». On imagine les réactions devant ce rappel d’une vérité historique qui n’est pas bonne à dire !

Ripostant aux informations publiées dans la presse après la décision de Mme Filipetti, Michel Onfray a précisé dans Le Monde du 18 septembre qu’il se retirait de « cette pétaudière où se mélangent de façon déraisonnable les ego surdimensionnés, la chiennerie de la politique politicienne, les pathologies mentales, les intrigues de réseaux, le copinage d’anciens combattants d’extrême gauche reconvertis dans l’opportunisme social-démocrate, la niaiserie d’une ministre confondant usage public des crédits et punition idéologique […] Je bénis cette aventure de m’avoir fait découvrir cette nef de fous ! Mais je n’en suis plus… En France, l’atmosphère intellectuelle est toujours à la guerre civile… » C’était bien vu et bien dit.

Dans le même numéro du Monde (18 septembre), en p. 13, on apprenait au passage que Caroline Fourest, essayiste connue pour ses positions féministes, avait été prise à partie à la Fête de L’Humanité (le 15 septembre) alors qu’elle devait débattre du FN. L’incident a entrainé l’annulation du débat. Depuis plusieurs jours, le site « Oumma.com » [l’Oumma est la communauté des croyants] et les « Indigènes de la République » avaient appelé à interdire la présence de Caroline Fourest : « quelqu’un d’islamophobe n’est pas qualifié pour faire la leçon au FN ». De fait, son féminisme et son laïcisme avaient conduit Caroline Fourest à exprimer des réserves à l’égard d’un Islam trop présent en France à son gré. Voici encore un parcours à suivre. Nous sommes dans une époque où les anciens clivages sont bousculés".


HHS : la Catholic Health Association refuse de négocier avec Obama

Lu dans La Vie :

"C'est un échec assez important pour l'administration Obama. Sa réforme-phare de l'assurance santé, le HHS Mandate, a provoqué dès son annonce l'an passé une levée de bouclier chez les responsables catholiques et évangéliques: le projet prévoit en effet, on s'en souvient, de contraindre tous les employeurs du territoire américain à prendre une couverture sociale pour leurs employés incluant le remboursement des frais d'avortement et de contraception. Sans succès, les évêques ont demandé au gouvernement une exemption pour les employeurs catholiques individuels mais aussi pour les structures comme les écoles et universités catholiques, ainsi que pour les établissements de santé confessionnels. Refus du président, qui a entrepris assez vite une opération-séduction auprès de la Catholic Health Association, qui regroupe les principaux hôpitaux catholiques.

Celle-ci s'était déclarée favorable à une négociation, qui a été entreprise et menée ces derniers mois dans une grande discrétion. Mais voilà: la Catholic Health Association a fait savoir hier qu'elle ne souhaitait plus négocier avec l'administration Obama et qu'elle se retirait du jeu. C'est un coup important qui est porté là à la réforme, et une remise en ordre de bataille qui s'opère côté catholique, à quelques mois d'élections présidentielles à l'issue incertaine. Le revoilà pris en tenaille entre les tenants de la liberté religieuse qui ne comprennent pas de quel droit le gouvernement les forcerait à souscrire une assurance qui finance ce qu'ils considèrent comme un péché, et les défenseurs des droits des femmes qui souhaitent que toutes les femmes puissent avoir accès à la contraception et à l'avortement quelles que soient les opinions de leur employeur.

Une chose est certaine: les évêques dans leur majorité ne souhaitent guère que Obama retrouve un second mandat. L'un d'entre eux a même fait sensation hier: Mgr Thomas John Paprocki a déclaré dans une vidéo postée sur le site de son diocèse de Sprinfield, Illinois qu'il "y a beaucoup de points positifs et bénéfiques dans le programme du Parti démocrate, mais [qu'il en] signale [certains] qui approuvent explicitement des maux intrinsèques. Mon travail n'est pas de vous dire pour qui vous devez voter. Mais j'ai le devoir de m'exprimer sur les questions morales. Je renoncerais à cette obligation si je me taisais, de peur de paraître 'politique'. [...] J'ai lu le programme du Parti républicain et il n'y a rien dedans qui soutient ou promeut un mal intrinsèque ou un péché grave"."


De nouvelles cloches pour Notre-Dame de Paris

CLe 12 décembre 2012 sera donné le coup d’envoi du 850e anniversaire de la cathédrale Notre-Dame de Paris par le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris. Ces festivités sont placées sous le haut patronage du Président de la République et sous le parrainage du Ministre de la Culture et du Maire de Paris.

Plusieurs projets de restauration et rénovation sont en cours, tels que la création d’une nouvelle sonnerie pour la cathédrale ou la mise en place d’un nouvel éclairage.

Les quatre cloches de 1856, propriété de l’Etat, ont été déposées le 20 février 2012 et sont désormais entreposées. Un nouvel ensemble, composé de huit nouvelles cloches pour la tour nord et d’un nouveau bourdon pour la tour sud (qui prendra place aux côtés du grand bourdon Emmanuel), est en cours de fabrication. Les cloches seront dévoilées au public le samedi 2 février 2013 afin d’être bénites et sonneront pour la première fois le 23 mars 2013 pour la solennité des Rameaux.

Addendum : Un lecteur me communique une photo des cloches de Notre Dame prise à Villedieu  les Poêles mercredi. Une visite très intéressante à faire. Le gros bourdon est quant à lui fabriqué en Hollande.

C


Ils préviennent les autorités puis expulsent les Roms

Hier, une cinquantaine d'habitants d'un quartier nord de Marseille se sont rassemblés pour procéder eux-mêmes à l'évacuation d'un camp de Roms qui s'étaient installés sur un terrain vague 4 jours plus tôt. Après le départ de la quarantaine de personnes, les riverains ont incendié tout ce qui restait du campement illicite. La police n'a pu que constater les faits, sans relever d'infraction (il n'y a pas eu d'agression physique). Ceux qui ont organisé cette expulsion reprochaient aux Roms plusieurs cambriolages qui s'étaient produits à proximité immédiate du campement.

Cette action était préméditée puisque ces habitants avaient informé les autorités, dont une élue des quartiers nord, de leur passage à l'acte si les roms ne quittaient pas les environs.


Simple hasard ?

Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas fait part à l'AED d'élément stroublants :

"Benoît XVI est venu au Liban le 14-16 septembre 2012 pour remettre aux Chrétiens d’Orient l’Exhortation Apostolique : Ecclesia in Medio Oriente, fruit du Synode tenu à Rome « en Octobre 2010… Cette visite fut une réussite populaire, officielle, médiatique et ecclésiale à tout niveau.. Et ceci malgré le film sur le prophète Mohammad lancé le 11 septembre et qui a embrasé le monde islamique à la veille de la visite papale. Les musulmans libanais ont participé à l’apaisement et au succès de l’accueil du Saint Père.

Le 3 Juin 2010 SS Benoît XVI remet à Chypre « l’instrument du travail » du Synode aux patriarches et évêques orientaux. La veille Mgr PadoveseE, évêque latin de Turquie eut la tête décapitée.

Clôture du Synode à Rome Dimanche 24 Octobre 2010…Le 31 Octobre la Cathédrale Notre Dame de la Délivrance à Bagdad voit le Sang du Christ pendant la messe épouser le sang des martyrs innocents dont deux jeunes prêtres…

Vendredi 14 Septembre 2012, fête de la Croix Glorieuse, Benoît XVI signe l’Exhortation Apostolique à St Paul Harissa (LIBAN), pendant que plus d’un tiers des chrétiens de Syrie sont devenus des réfugiés dans leur propre pays, cherchant un visa ou un asile… [...]"


L'Eglise se mobilise contre un film blasphématoire

Cette affaire se déroule en Inde. Le film Kamaal Dhamaal Malamaal (Ris et sois heureux), réalisé à Bollywood et en sortie dans les salles indiennes aujourd'hui vendredi « est blasphématoire, offense la foi chrétienne et les sentiments des fidèles ». Le Père Domic D’Abrio, porte-parole de la Conférence épiscopale indienne, déclare :

« les Evêques indiens sont attristés et peinés suite au manque de remarques de la part des organes compétents, chargés du contrôle des films destinés au grand public [et] ils déplorent l’attitude peu responsable des producteurs ».

KDans le film, de genre satirique et comique, sont présentes des scènes dans lesquelles des prêtres sont ridiculisés et les symboles de la foi insultés. Un prêtre est présenté comme maniaque des loteries. Le Saint Rosaire fait l’objet d’offenses. Un prêtre fait un usage impropre de l’eau bénite alors qu’il apparaît dans une autre scène portant une guirlande de billets de banque et se comportant de manière non conforme à son état.

Mgr Felix Machado, Evêque de Vasai, a déclaré :

M"Nous exprimons, en des termes fermes et sans équivoques, le désappointement de l’Eglise en Inde pour ce film qui offense la foi chrétienne, mais nous le faisons avec des paroles pacifiques. Nous ne voulons pas que les fidèles catholiques suivent le chemin des protestations violentes. Il faut toujours suivre la Voie de l’Evangile, de la douceur et du dialogue". "Il est nécessaire de respecter les symboles et tout ce qui constitue l’identité d’une communauté religieuse. Nous en parlerons lors de la rencontre des Evêques, actuellement en cours et je crois qu’une prise de position officielle de la Conférence épiscopale qui fasse état de notre peine sera nécessaire. Nous demanderons à ce que les scènes blasphématoires soient éliminées. [...] la liberté d’expression doit toujours être associée au respect de la vie humaine, qui est sacrée, de la dignité humaine et de toutes les communautés et expressions religieuses. En Inde, nous, chrétiens, sommes une petite minorité et parfois cela nous pénalise."

Un certain nombre d’organisations catholiques, telles que le Catholic Secular Forum (CSF), ont organisé une manifestation de protestation à Bombay. Une délégation des groupes catholiques ainsi que le Père Rueben Tellis, représentant de l’Archidiocèse de Bombay, ont rencontré et présenté un mémorandum à Leela Samson, Président du Conseil central de certification cinématographique, demandant le retrait des scènes blasphématoires et informant également le Ministre fédéral chargé de l’Information et des télécommunications, Ambika Soni. Le Porte-parole des Evêques ajoute :

« Nous avons vu les conséquences du film blasphématoire L’innocence des musulmans. Les musulmans en Inde ont eux aussi été très touchés et sont en colère. Maintenant, ce sont les chrétiens qui sont profondément offensés. De tels actes irresponsables ne devraient pas exister. La liberté exige le respect de tous ».

Dernièrement, l’église Notre-Dame de Lourdes dans le sud de l’Inde a été profanée. En guise de protestation, les fidèles ont proclamé le 19 septembre une journée de jeûne collectif à laquelle a participé une assemblée de 5.000 personnes comprenant des Evêques et des responsables chrétiens.


Benoît XVI dénonce la mauvaise utilisation de la médecine dans le sport

Benoît XVI a reçu les participants du 32e Congrès mondial de la médecine du sport. Il leur a dit :

D"Tout comme le sport est plus qu'une simple compétition, chaque sportif et sportive est plus qu'un simple concurrent: il possède une capacité morale et spirituelle qui doit être enrichie et approfondie par le sport et en médecine sportive. Parfois, cependant, le succès, la gloire, les médailles et la poursuite de l'argent devient le principal, voire le seul but pour les personnes impliquées. Il est même arrivé de temps à autre que la victoire à tout prix remplace le véritable esprit du sport et conduise à l'abus et à la mauvaise utilisation des moyens mis à la disposition de la médecine moderne.

En tant que praticiens de la médecine du sport, vous êtes conscients de cette tentation et je sais que vous discutez de cette question importante au cours de votre Congrès. C'est certainement parce que vous aussi savez que ceux dont vous prenez soin sont des personnes uniques et talentueuses, indépendamment de leurs capacités athlétiques, et qu'elles sont appelées à la perfection morale et spirituelle avant même toute réussite physique. En effet, Saint Paul note dans sa première lettre aux Corinthiens, que l'excellence spirituelle et sportive sont étroitement liées, et il exhorte les croyants à s’entraîner dans la vie spirituelle. «Tous les athlètes, dit-il, à l'entraînement s'imposent une discipline sévère ; ils le font pour gagner une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.» (9,25). C'est pourquoi, chers amis, je vous demande instamment de continuer à garder en vue la dignité de ceux que vous aidez par votre travail médical professionnel. De cette façon, vous serez des agents non seulement de guérison physique et d'excellence sportive, mais aussi de régénération morale, spirituelle et culturelle.

Comme le Seigneur lui-même a pris chair humaine et s'est fait homme, ainsi chaque personne humaine est appelée à refléter parfaitement l'image et la ressemblance de Dieu. Par conséquent, je prie pour vous et pour ceux auxquels votre travail bénéficie, afin que vos efforts aboutissent à une conscience toujours plus profonde de la beauté, du mystère et du potentiel de chaque personne humaine, sportive ou non, valide ou handicapée. [...]"


Face aux médias qui bêlent, l'Eglise montre une pensée construite

D'Ivan Rioufol :

"La chanteuse américaine Lady Gaga, adulée par les promoteurs de la pensée creuse, estime que "ce que pense le Pape" en matière d’homosexualité "n’intéresse personne". Il est vrai que les médias bêlent devant ses sermons sur le mariage pour tous. Cependant, ils font peu de cas des capacités de réflexion d’une opinion saturée par les leçons de morale des idoles. L’Église, qui sort de sa désespérante timidité pour affronter crânement les déconstructeurs de la famille, a une attitude qui réveille l’attention. D’autant que la perspective, dans les documents officiels, de substituer aux noms du père et de la mère ceux de "parent 1" et "parent 2", ne rend pas ce nouveau monde forcément attrayant. La défiance qui touche Hollande affaiblit d’autant sa promesse."


La loi doit corriger la discrimination dont sont victimes les Tibétains

En effet, nous pouvons lire ici :

"La polyandrie, le fait pour une femme d'avoir plusieurs maris simultanément (pluralité de maris), est une forme de mariage peu commune dans le monde. Dans l'aire tibétaine, elle prend la forme de polyandrie fraternelle. Tandis que l'un des fils prend le chemin du monastère, deux, trois et même quatre frères prennent une même épouse et vivent sous le même toit. Si les arrangements pour conclure de tels mariages ne sont pas aussi précoces ni formels qu'auparavant, il est rare que les futurs époux se marient sans le consentement de leurs parents. La polygynie est également pratiquée en certaines circonstances. La polygynie est la forme de mariage adoptée lorsqu'une famille n'a que des filles. Dans ce cas, l'aînée prendra un époux, ou magpa, qui viendra s'installer sur la propriété familiale pour y travailler et procréer. Les soeurs qui ne prendront pas mari deviendront les épouses du magpa et collaboreront aux tâches familiales."

Il faut vite faire cesser cette discrimination qui interdit aux Tibétains résidant en France de pratiquer leur coutume ! Vite, Mme Taubira : faites une loi !


Europe : intolérance croissante à l’égard de la religion chrétienne

Lu sur Radio Vatican :

"Le conseil des Conférences épiscopales d’Europe est réuni jusqu’au 30 septembre à Saint Gall, en Suisse, pour aborder les défis de notre temps sous leurs aspects sociaux et spirituels avec la participation du cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques.

Parmi les thèmes à l’ordre du jour figurent les discriminations dont les chrétiens sont victimes en Europe : on constate une intolérance croissante à l’égard de la religion chrétienne. [...]"

Quelqu'un peut-il le signaler à Laurent Joffrin ?

Les séries américaines font peur aux Inrocks

Sic :

"La grossesse non désirée est une des obsessions des séries américaines, qui l’abordent souvent d’un point de vue pro-life. Une thématique si récurrente qu’elle en devient inquiétante."

Explication :

"Les séries les plus frileuses en matière d’IVG sont majoritairement celles diffusées sur les networks, les chaînes américaines non payantes dont le financement est assuré par les annonceurs (ABC, CBS, NBC, Fox, The CW). Qui dit publicité dit audimat : pour conserver leurs annonceurs, les networks doivent courtiser un large public, et prennent donc pour cible la cellule familiale."

Or aujourd'hui, la cellule familiale américaine est majoritairement pro-vie.


Fin de l'hebdomadaire Témoignage chrétien

Témoignage Chrétien communique :

"L’hebdomadaire tel que vous le connaissez va s’arrêter. Son dernier numéro célébrera l’anniversaire de Vatican II. Un mensuel verra le jour au début de l’année prochaine, pour la fête de l’Épiphanie."

Terminer par un numéro sur le Concile Vatican II, c'est, en quelque sorte, enterrer la folie post-conciliaire, avec ses débordements et ses remises en cause du magistère pétrinien.


La mauvaise foi de Laurent Joffrin [Addendum]

Ce dernier ose écrire dans Le Nouvel Observateur :

"si les synagogues ou les mosquées sont régulièrement souillées ou vandalisées, c’est rarement le cas des églises ou des cathédrales".

Il ferait mieux de se renseigner :

""L’immense majorité des profanations perpétrées en France visent des lieux de culte ou des cimetières chrétiens. En 2007, elles représentaient 151 cas sur un total de 164 lieux de culte profanés, soit 92,1%. Le pourcentage s’élève à 94,4% un an après, en 2008, pour un total de 285 profanations constatées. L’année dernière [2009], si le nombre total de profanations a baissé (226), la part des lieux de culte chrétiens a encore augmenté, pour s’établir à 95,6%."

En 2008, un rapport parlementaire avait pointé le déséquilibre médiatique quant aux profanations ("Malgré un traitement médiatique qui donne une impression inverse, la grande majorité des profanations concerne des sépultures chrétiennes"). Avec Monsieur Joffrin, ce déséquilibre se poursuit.

Addendum 28/09 : Les réactions ont visiblement été nombreuses puisque Laurent Joffrin a ajouté cet erratum :

"Dans une première version, j'avais indiqué que les profanations de mosquées et de synagogues étaient plus nombreuses que celles qui touchaient les lieux de culte chrétiens. C'est une erreur. Le rapport d'un groupe d'études de l'Assemblée nationale montre que sur les dix premiers mois de l'année 2011 (derniers chiffres connus), les profanations ont touché 434 sites chrétiens, 34 sites juifs, et 41 sites musulmans.


La Conférence des évêques de France publie une note sur le mariage

Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la conférence des évêques de France, présente le document :

"Depuis plusieurs semaines, l’Eglise catholique ne se contente pas de déplorer l’absence d’un débat véritable sur les réformes sociétales. Elle y apporte toute sa contribution, son énergie et son coeur. On trouvera ci-après une note de travail rédigée par le Conseil « Famille et Société » de la Conférence des évêques de France"

Cette note de 10 pages est signée de

  • CMgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre,
  • Mgr Yves Boivineau, évêque d’Annecy
  • Mgr Gérard Coliche, évêque auxiliaire de Lille
  • Mgr François Jacolin, évêque de Mende
  • Mgr Christian Kratz, évêque auxiliaire de Strasbourg
  • Mgr Armand Maillard, archevêque de Bourges
  • M. Jacques Arènes, psychologue, psychanalyste
  • Mme Monique Baujard, directrice du Service national Famille et Société
  • Mme Françoise Dekeuwer-Défossez, professeur de droit
  • Père Gildas Kerhuel, secrétaire général adjoint de la CEF
  • Sr Geneviève Médevielle, professeur de théologie morale
  • M. Jérôme Vignon, président des Semaines Sociales de France

Extraits de cette note :

"A travers le mariage civil, la société reconnaît et protège aussi la spécificité de ce libre engagement de l’homme et de la femme dans la durée, la fidélité et l’ouverture à la vie. Quelques 250.000 mariages civils sont célébrés chaque année en France et c’est toujours un événement important pour ceux qui s’y engagent. L’élargissement du mariage aux personnes de même sexe entrainerait une modification profonde du droit du mariage et de la filiation pour tous, y compris pour les couples hétérosexuels."

La note rappelle le problème du PACS :

"Le PACS est un contrat, le mariage est une institution. Au plan patrimonial, c’est dans le domaine du droit des successions, des régimes matrimoniaux et de la réversion de la pension au partenaire survivant que se situent les plus grandes différences. Mais ce sont cependant les effets d’ordre personnel et symbolique qui marquent le plus l’infériorité du PACS par rapport au mariage. Le PACS n’est pas conclu à la mairie mais au Tribunal ou devant notaire. Il ne produit aucun effet en matière de nom et n’entraîne aucun effet personnel. Notamment, le PACS n’impose aucune obligation de fidélité, il ne crée pas de lien d’alliance entre le pacsé et la famille de son partenaire et peut être rompu unilatéralement, par simple lettre recommandée avec accusé de réception. Aucune protection n’est prévue pour le partenaire délaissé ou les éventuels enfants nés de cette union."

"Le discours en faveur de l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe part d’une vision tronquée du droit. Il choisit de ne retenir du mariage civil que le lien amoureux et fait alors valoir que refuser le mariage aux personnes de même sexe est une discrimination car elles aussi sont amoureuses. Ne pas leur ouvrir l’accès au mariage revient alors à mettre en doute la sincérité et l’authenticité de leurs sentiments, voire leur capacité d’aimer. Or, il ne s’agit pas de cela. Contrairement à ce qui est soutenu, le mariage n’a jamais été un simple certificat de reconnaissance d’un sentiment amoureux. Le mariage a toujours eu la fonction sociale d’encadrer la transmission de la vie en articulant, dans le domaine personnel et patrimonial, les droits et devoirs des époux, entre eux et à l’égard des enfants à venir. La conception individualiste du mariage, véhiculée par le discours ambiant, ne se trouve pas dans les textes de loi."

"Le mariage, tel qu’il existe aujourd’hui en droit français, assure le lien entre conjugalité et procréation et donc la lisibilité de la filiation. C’est là, en particulier, où le droit a une fonction anthropologique."

"La demande de l’élargissement du mariage civil ne peut être traitée sous le seul angle de la non-discrimination car cela suppose de partir d’une conception individualiste du mariage, qui n’est pas celle du droit français pour qui le mariage a une claire vocation sociale. Prétendre régler les problèmes de domination et d’abus de pouvoir, qui existent effectivement dans la société, par l’ignorance des différences entre les personnes, semble une option idéologique dangereuse. Les différences existent et c’est une bonne chose. La différence des sexes est une heureuse nouvelle. La demande d’élargissement du mariage aux personnes de même sexe met la société au défi de trouver des nouvelles formes pour vivre les différences dans l’égalité. Pour cela, le législateur sera amené à opérer des arbitrages délicats entre des intérêts individuels contradictoires. Le propre du pouvoir politique est en effet de défendre non seulement les droits et les libertés individuels, mais aussi et surtout le bien commun. Le bien commun n’est pas la somme des intérêts individuels. Le bien commun est le bien de la communauté tout entière. Seul le souci du bien commun peut venir arbitrer les conflits de droits individuels. La véritable question est alors de savoir si, dans l’intérêt du bien commun, une institution régie par la loi doit continuer à dire le lien entre conjugalité et procréation, le lien entre l’amour fidèle d’un homme et d’une femme et la naissance d’un enfant, pour rappeler à tous que :
• la vie est un don
• les deux sexes sont égaux et l’un comme l’autre indispensables à la vie
• la lisibilité de la filiation est essentielle pour l’enfant.
Une évolution du droit de la famille est toujours possible. Mais plutôt que de céder aux pressions de différents groupes, la France s’honorerait à instaurer un vrai débat de société et à chercher une solution originale qui fasse droit à la demande de reconnaissance des personnes homosexuelles sans pour autant porter atteinte aux fondements anthropologiques de la société."


Mariage : le Parti Chrétien-Démocrate demande un référendum

Le parti de Mme Boutin communique :

"L’objectif du gouvernement est de parvenir à un vote du Parlement au premier semestre 2013, sans consultation des Français ni aucun débat national. Ce projet est grave. Il touche aux fondements même de notre société. Il appelle la mobilisation de chacun. Le PCD, par la voix de sa Présidente Christine Boutin, réclame depuis de nombreuses semaines un recours au referendum. Plusieurs initiatives naissent dans le même temps. Des prises de parole viennent provoquer le débat. De ce fait, une prise de conscience s'opère actuellement chez beaucoup de nos concitoyens, quelle que soit leur appartenance politique ou religieuse : nous ne pouvons pas faire l’économie d’un débat démocratique sur ce sujet aux conséquences si profondes et si nombreuses. Nous devons donner à chacun les moyens de peser les enjeux et de s’exprimer. Nous devons exiger un referendum. C’est pourquoi nous vous invitons à signer et faire signer dès aujourd’hui cette pétition en ligne"

Ici


Un prêtre torturé à Aubagne et un autre séquestré

Lu ici :

"Mercredi soir, entre 21 heures et 23 heures, un prêtre et un jeune homme de 21 ans se sont retrouvés face à deux individus, l'un porteur d'une arme de type Kalachnikov, et l'autre d'un couteau, qui les ont menacés, ligotés, bâillonnés et isolés dans une pièce de la maison, en leur disant qu'ils cherchaient des lingots d'or.

Comme ils n'en trouvaient pas, ils ont tailladé l'une des oreilles du prêtre, une blessure qui a nécessité une hospitalisation et deux points de suture, en le menaçant de lui couper un doigt. Poursuivant leurs recherches, ils ont trouvé un coffre-fort dont le prêtre n'avait pas la clé et qu'ils ont vainement essayé d'ouvrir.

Bredouilles, les deux voleurs sont alors repartis en laissant leurs deux victimes entravées. Celles-ci, après avoir réussi à se libérer, ont pu donner l'alerte. L'enquête a été confiée à la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire de Marseille."

Addendum : Le jeune homme est également prêtre.


La loi sur la dénaturation du mariage va créer des inégalités

Le cardinal Philippe Barbarin a longuement été interrogé dans Paris Match. Extraits :

B"J’ai expliqué la rupture de société que représenterait le mariage de deux personnes du même sexe. En mesurons-nous bien les conséquences ? Je ne sais pas si j’ai choisi de bons exemples, l’autre jour, car certains mots ont blessé et ont créé un tel “buzz” que ce que je voulais dire n’a pas été entendu. Pourtant, on peut poser la question de savoir comment on répondra aux demandes qui viendront ou qui apparaissent déjà : “Pourquoi toujours deux ? Nous, nous voulons nous marier à trois, à quatre.” Comment vont répondre ceux qui ont promis “le mariage pour tous” ! Lorsque des repères majeurs de la société disparaissent, on ne sait plus comment se situer. Mais revenons à la question telle qu’elle se pose aujourd’hui, c’est là le fond du problème. On nous dit que cette loi est indispensable au nom de l’égalité. Mais a-t-on bien compris qu’elle va créer de nouvelles inégalités ? Qu’est-ce qu’on répondra à un enfant qui dira : “Pourquoi, moi, j’ai deux papas et pas de maman ?” Et quand sur le livret de famille, on verra écrit “Parent 1, Parent 2”, beaucoup diront : “Attendez, moi, je ne suis pas le parent 1, je suis la maman !” Ce n’est pas l’enseignement de la morale chrétienne ; il en va de l’équilibre de nos vies et de nos familles. Ce projet suscite d’ailleurs de grandes oppositions chez les juifs (je pense notamment à la déclaration de M. Joël Mergui, président du Consistoire) et chez les musulmans (à celle de M. Tarek Oubrou, imam de Bordeaux) et aussi chez certaines personnes homosexuelles qui m’ont envoyé des messages très touchants, ces jours derniers. Nous, responsables chrétiens, juifs et musulmans de Lyon, avions signé en 2007 une déclaration rappelant cette vérité simple et fondamentale pour toutes les cultures et les civilisations : le mariage, c’est l’union d’un homme et d’une femme. Si on modifie ce pivot, ce sera la source de profonds déséquilibres. Le “mariage pour tous” aura de lourdes conséquences : il ne s’agit pas là seulement d’un vote pour satisfaire le désir de quelques-uns, mais d’une redéfinition majeure de notre vie en société… Un Parlement qui change ce fondement doit mesurer ce qu’il fait et savoir que c’est tout un peuple qui aura à en assumer les conséquences.

Dans une France qui a voté, en 1905, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, quand vous réagissez, ça résonne !

Un chrétien est un citoyen ; il a donc le droit de donner son avis sur les grandes questions de société. Cela, tous les gouvernements le reconnaissent, et ils consultent toujours les différents courants de pensée au moment d’élaborer une nouvelle loi. Le prêtre que je suis s’implique dans la vie, le bien des enfants, des vieillards ou des malades. Je m’engage régulièrement au sujet des immigrés, du chômage et, en particulier ces dernières semaines, des Roms… Bref, comme l’affirme le concile Vatican II, les grandes préoccupations de notre temps résonnent dans le cœur de tout croyant. [...]"


Jacques Bompard demande une commission d'enquête parlementaire sur les associations antiracistes percevant de l'argent public

Le député d'Orange fait suite aux déclarations sur le racisme anti-blanc :

"Les récents propos de Jean-François Copé comme certains passages du livre de Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, ont mis en lumière médiatique le phénomène du racisme anti-blanc.

BMaire d'une commune depuis dix-sept ans, m'entretenant régulièrement avec de nombreux collègues, je ne peux que confirmer l'importance de ce racisme "anti-blanc" ou "anti-européen" ou "anti-français", peu importe le nom qu'on souhaite lui donner, mais dont les victimes sont des personnes dont le seul tort est d'être minoritaires dans un quartier, une cité, un immeuble. Ici, c'est un couple qui visite un appartement dans une cité HLM et qui se fait traiter de "sales Français" avant de découvrir, au moment du départ, un pneu crevé sur sa voiture, là ce sont des retraités qui, le jour d'une élection, n'osent pas aller voter car au bas de leur immeuble une bande leur interdit de sortir. Parfois, ce sont des citoyens tentant de s'intégrer qui sont persécutés par leur propre communauté. On pourrait multiplier les exemples.

La cause principale et directe de ce racisme est le développement du communautarisme qui, dans certains quartiers, encourage la persécution de populations françaises devenues minoritaires, créant ainsi d'inquiétantes situations de pré-libanisation.

Dans ce contexte, il devient nécessaire de se pencher sur le fonctionnement de la lutte contre le racisme en France et notamment sur le financement public des associations de ce type. En effet, il est permis de s'inquiéter lorsque l'on voit le déni de réalité de certaines d'entre elles comme SOS-Racisme. Que font ces associations pour lutter contre le racisme antifrançais ? Quelles actions publiques mettent-elles en oeuvre ? Pour le savoir, Jacques Bompard interrogera en séance publique la semaine prochaine le Premier ministre et demande, d'ores et déjà, la constitution d'une commission d'enquête sur les associations dites antiracistes vivant des subventions publiques."


Mgr Pansard : parent 1 et parent 2 ne sont pas la même chose que père et mère

Mgr Michel Pansard, évêque de Chartres, s'exprime à son tour sur le projet de loi dénaturant le mariage :

P"[...] De quelle reconnaissance parle-t-on ? S'agit-il d'une acceptation, refusant toute discrimination et apportant aux personnes des protections juridiques, patrimoniales et fiscales ? Ou s'agit-il d'une mise en valeur publique et symbolique d'une forme de vie qu'une société se donne pour assurer sa pérennité ? Dans ce cas, le sujet devient politique et social et invite légitimement à s'interroger. La différence sexuelle, la différence des genres est-elle structurante ou secondaire voire indifférente dans le mariage et la fondation d'une famille ? Notre société va-t-elle « manifester une indifférence publique à l'altérité sexuelle dans le lieu même où elle joue à plein, celui de la conjugalité et de la filiation ? » Epoux 1 et époux 2 est-ce la même chose qu'époux et épouse ? Parent 1et parent 2 est-ce la même chose que père et mère ?

Le mariage n'est pas que la célébration romantique ou utilitaire d'un amour. En concentrant notre attention sur l'individu et ses sentiments nous risquons d'enfermer le mariage dans une affaire privée et intime dont on pourrait se demander en quoi l'Etat aurait à le prendre en charge. Jusqu'à ce jour, la longue histoire de l'Institution du mariage dans l'histoire de l'humanité a été le lieu structurant de la différence de l'homme et de la femme, des parents et des enfants, de l'épousable et du non épousable.

Au plan anthropologique et au plan du droit, le mariage est lié à la famille : « Les époux assurent ensemble la direction morale de la famille. Ils pourvoient à l'éducation des enfants et préparent leur avenir». La revendication légitime d'égalité doit-elle neutraliser les différences pour faire du mariage et de la famille une réalité « sexuellement neutre » dans la définition de laquelle ni l'alliance d'un homme et d'une femme, ni la génération n'entreraient ? La prise en compte de différences et de différenciations n'est pas une discrimination.

  • Pourquoi donc vouloir appeler « mariage » une réalité autre que la définition reçue du mariage ?
  • Garderons nous un vocable commun pour désigner l'alliance spécifique d'un homme et d'une femme ?
Le mariage implique aussi les enfants. Mais où mettrons-nous l'accent sur le droit à l'enfant ou sur le droit des enfants ? Le droit des enfants, c'est à dire le droit que la société donne aux enfants de pouvoir grandir dans les meilleures conditions pour développer toutes les dimensions de leur humanité dont fait partie l'acquisition de leur identité sexuelle."

Mgr Ballot conteste le projet de loi "tributaire de groupes minoritaires qui font pression"

Mgr Philippe Ballot, archevêque de Chambéry, s’est exprimé sur la dénaturation du mariage et de la famille :

B"Une très large majorité de Françaises et de Français plébiscite la famille. Quand les personnes parlent de famille, il s’agit des parents, papa et maman, et de leurs enfants. C’est clair. Ils savent aussi que les aléas de la vie créent d’autres situations. Femmes seules avec enfants, enfants issus de plusieurs unions invités à se connaître, à se rencontrer, à vivre ensemble etc… La famille reste cependant, pour tous, le repère que nous connaissons et c’est bien l’idéal que chaque personne veut vivre. Je n’ai jamais rencontré un homme et une femme vivant une union sans le désir qu’elle dure, accueillant des enfants sans vouloir ensemble les éduquer, les aider à être heureux et les amener à trouver leur place… Or nos modes de vie, ceux dont la crise nous rappelle que nous devons en changer, ceux qu’une certaine écologie veut nous aider à modifier, fragilisent ce repère tant désiré. Le rôle du droit dans une société est alors de rendre plus clair et de soutenir ce projet de vie. Un droit qui ne serait que tributaire de groupes minoritaires qui font pression ne peut que se désagréger en de multiples lois qui brouillent les repères et affaiblissent les fondements. C’est comme si nous étions en face d’une image qui apparaissait claire sur un bel écran plat et qui devient de plus en plus floue. On est alors tenté de casser l’écran qui pourtant n’y est pour rien. C’est la tentation auxquels succombent ceux et celles qui disent leur désarroi à travers des votes extrémistes. Une liberté, comprise uniquement comme une liberté absolue de choix, sans limites, pourvu qu’elle ne gêne pas concrètement le voisin qui est sommé d’être d’accord ou au pire indifférent, est dangereuse pour la vie ensemble ! C’est la fragilité de nos démocraties.

Un certain nombre de personnes, non négligeable, est inquiet devant les projets de loi qui ont été annoncés : mariage homosexuel, légalisation de l’euthanasie, large possibilité d’utiliser à titre expérimental l’embryon, etc. Des limites seraient alors franchies. Bien sûr personne ne sera obligé d’utiliser la loi mais tout le monde serait touché et même blessé dans ce qui fait le fondement de sa vie et qui la structure, si un changement de loi a lieu dans ce sens. Ce n’est pas manquer d’attention ou de respect vis-à-vis des personnes qui souhaitent l’aboutissement de ces projets que de l’écrire et de le dire. Il y a d’autres manières de ne pas ignorer, si besoin, certaines situations, que de changer la loi. Par exemple à propos de l’orientation sexuelle de quelqu’un, sans l’enfermer dans celle-ci, modifier, sans l’avouer vraiment, la définition du mariage. En effet si le mariage de deux personnes du même sexe est légalisé nous n’aurons plus de mot pour nommer le couple formé d’un homme et d’une femme, engagés dans la durée, qu’on ne peut confondre avec un couple formé de deux personnes du même sexe. De même un embryon humain n’est pas qu’un embryon animal, l’homme dépasse le simple matériau qui le compose… Les mots perdant leur sens, c’est le tohu-bohu que nous provoquons, une réelle régression collective, c’est l’indifférencié qui l’emporte, et de l’indifférencié sortent toujours la violence et la loi du plus fort. Ces inquiétudes, nous les exposons, nous les partageons avec les élus. Nous savons qu’il y a des chrétiens et d’autres personnes qui partagent cette réflexion dans la nouvelle assemblée nationale. Nous souhaitons qu’ils ne soient pas dépendants, s’ils sont invités à se prononcer, d’une consigne de vote liée à leur parti. Qu’à tous les députés et sénateurs soit accordée une clause de conscience !"


Les évêques souhaitent que les laïcs se mobilisent contre la dénaturation du mariage

L'Institut Civitas avait sollicité les évêques de France sur ce sujet. Voici quelques réponses :

M"Votre lettre du 8 septembre à propos des projets de loi qui sont annoncés concernant l'extension du mariage aux couples homosexuels m'est bien parvenue et je vous en remercie. Bien sûr je partage votre point de vue. Il est certain que les évêques se prononceront à nouveau. Mais il est très important que beaucoup de personnes se manifestent aussi. Je me permets de vous faire parvenir l'éditorial que j'ai écrit dans le bulletin officiel diocésain sur cette question et d'autres, comme le "mot de l'évêque" paru dans tous les bulletins paroissiaux. J'ai envoyé aussi ces deux articles aux députés et sénateurs de Savoie (UMP et PS) sans oublier le ministre actuel. Il faut rester mobilisés !"

Par une lettre datée du 8 septembre, vous avez bien voulu attirer mon attention sur les enjeux du projet de loi relatif à la légalisation du mariage homosexuel. Je vous en remercie. Les répercussions sont si graves pour l'avenir de nos sociétés et de l'humanité elle-même qu'il est effectivement important de mobiliser toutes nos énergies. Comme vous, je pense que l'alternative à offrir n'est pas dans la riposte agressive, mais dans un travail commun visant à élaborer un argumentaire aussi solide que possible. C'est là que le détour par l'anthropologie, refusée d'entrée de jeu par nos politiques, est indispensable. Merci de votre contribution en ce sens."

"Par votre lettre du 8 septembre, fête de l'Immaculée Conception, courrier co-signé par Monsieur François de Penfentenyo, Président d'honneur de votre institut, et Monsieur Jean-Claude Philipot, Délégué national, vous me faisiez part de votre volonté d'intervenir, auprès des autorités politiques et des parlementaires, contre le projet de loi qui ouvrirait le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels. Je vous remercie de votre engagement, aux côtés de l'Eglise de France, dans ce combat. Pour ma part, et dans le diocèse de Toulouse, j'ai, effectivement, pris position, dans le journal La Dépêche, par rapport à cette question. Je vous adresse ci-joint photocopie de l'article paru à l'occasion de l'anniversaire de la lettre du Cardinal Saliège. En union de prière avec vous et les associations et mouvements qui s'unissent aux évêques dans leur démarche, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'expression de mon religieux dévouement.

"Le Cardinal André Vingt-Trois a bien reçu votre courrier du 8 septembre dernier par lequel vous lui faites part de vos préoccupations au sujet des projets de loi touchant de graves questions de société. Pour tous les domaines que vous avez évoqués, le cardinal Vingt-Trois confie l'action et l'initiative des chrétiens et des hommes de bonne volonté à votre prière. Recevez, Monsieur, l'expression de mon dévouement dans le Seigneur"


"Le thème de cet article est sensible"

L'Express avertit ainsi ses lecteurs, suite à un article sur l'inauguration de la nouvelle grande mosquée de Strasbourg.

Celle-ci a été financée à 26% par l'Etat, mais aussi par l'Arabie saoudite et le Koweit. Et le ministre a déclaré :

"Mon horizon est clair: je veux des aumôniers français, des imams français formés et à terme des financements français".


Appel pour protéger les enfants contre la privation d’un père ou d’une mère

UAlliance Vita lance un appel à ceux qui sont susceptibles de :

  • se mobiliser pour une action locale (dans le département) sur ce thème
  • se mobiliser pour une action nationale (à Paris) sur ce thème
  • mobiliser d’autres personnes sur ce sujet, avec Alliance VITA.

A renseigner ici.


2 Français sur 3 veulent un référendum sur la dénaturation du mariage

Communiqué d'Alliance Vita :

"Face à la volonté affichée par le gouvernement de légaliser sans délai le mariage entre personnes de même sexe, assorti du droit d’adopter des enfants, de nombreuses voix se sont élevées pour réclamer un  vrai débat, des Etats Généraux ou un référendum. Sur ce dernier point, Alliance VITA a voulu connaitre la position des Français.

Selon le sondage commandité à l’Ifop, 2 Français sur 3 (soit 66%) estiment que : « Sur un tel sujet, les Français doivent être appelés à décider par référendum». Le détail des réponses selon la sensibilité politique montre que même les sympathisants de l’actuelle majorité se disent favorables au référendum sur « ce projet [qui] va modifier en profondeur le code civil et le droit de la famille. » [...]"

M


Christine Boutin soutient Jean-François Copé

L'ancienne ministre du Logement de François Fillon, débarquée en juin 2009, l'a annoncé ce matin :

"Nous sommes actuellement dans l'opposition, et notre objectif c'est de gagner, de reprendre le pouvoir, donc nous avons besoin d'un guerrier. Et c'est la raison pour laquelle je choisis et nous choisissons Jean-François Copé".

Elle a également affirmé avoir "consulté les deux candidats" et avoir obtenu

"un certain nombre de garanties par rapport au Parti chrétien-démocrate de son alliance avec l'UMP que je n'ai pas obtenues de la part de François Fillon".


La politique du faire semblant

Le député Jacques Bompard signe une tribune dans Valeurs actuelles sur les fameux emplois aidés  :

V"Qu’est-ce que des emplois financés à 75 % par l’État et, pour la plupart, à 25 % par les collectivités ? Rien d’autre qu’un traitement social du chômage, c’est-à-dire l’utilisation de la fiscalité et de l’emprunt en tant que soins palliatifs à la mondialisation et à l’échec de l’Éducation nationale. Il est d’ailleurs surprenant que le gouvernement cultive encore quelques étranges pudeurs libérales et n’aille pas au bout de sa logique socialiste. En effet, le financement de l’ensemble des 500 000 jeunes sans diplôme n’aurait coûté “que” quelques petits pour-cent du budget annuel de l’Éducation nationale. Une occasion unique d’afficher un taux d’emploi de 100 %, bêtement ratée par manque d’audace ! Comme c’est dommage…

Le propos peut sembler manquer de sérieux, pourtant, il ne vise qu’à souligner une dimension essentielle de l’action publique dans ce pays : le “faire semblant”. Faire semblant de lutter contre le chômage en “créant” des emplois dont certains auraient laissé rêveurs les planistes de feu l’URSS (que penser, par exemple, du financement public du métier d’“assistant informatique et Internet à domicile”, mentionné page 7 du dossier de presse des “emplois d’avenir” ? ), faire semblant de lutter – sans trêve ! – contre la délinquance en diminuant le nombre de policiers, faire semblant de baisser le nombre des immigrés en les naturalisant, faire semblant d’écouter le peuple et le faire revoter jusqu’à ce qu’il vote “bien”, faire semblant sur presque tout et agir sur presque rien. Le “faire semblant” est à la Ve République finissante ce que le “vivre ensemble” est à la nation française : la forêt de la fiction masquant l’arbre déliquescent du réel.

Est-ce à dire que nos gouvernants ne veulent pas agir ? Je ne le crois pas. Mais, syndics d’un système financier transcendant, leur champ d’action est limité. Le cadastre de leur volonté est strictement borné par les exigences de la mondialisation, la loi de la pensée unique et les intérêts de leur parti. Mieux au fait que les citoyens de la situation réelle du pays, ils alternent piqûres de morphine sociale et hypnose de masse. L’insécurité est une impression. Le travail se partage. Le Français de souche n’a jamais existé. Le plus important est d’éviter les soubresauts, qu’ils viennent de droite ou de gauche. La dissolution d’un peuple, d’un continent, d’une civilisation prend un certain temps. Prière de ne pas faire de bruit pendant l’évaporation… [...]

Une fois ces faits constatés, qu’ajouter ? Prédire le pire est une posture politique, jamais une conduite d’État. Comment la France et l’Europe peuvent-elles retrouver leur liberté d’être et de vivre, leur souveraineté alimentaire et militaire, replacer le politique au-dessus de l’économique et arracher le destin des peuples aux desseins des financiers ? Les réponses ne peuvent être, ici, qu’esquissées. Pour ma part, au préalable de toute action, je vois deux ruptures indispensables dans l’ordre des mentalités : d’abord le retour au réel, puis le retour au risque. Le retour au réel passe par un discours public de vérité. [...] Tout ceci, naturellement, comme déjà en 1978 Alexandre Soljenitsyne le remarquait dans son célèbre discours d’Harvard, exige du courage, qualité que nos gouvernants sont habiles à dissimuler. [...]"


Epad : népotisme et incompétence

Lu sur Contrepoints :

K"Selon le site internet du journal Le Point, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault serait sur le point de nommer à la direction de l'établissement Amin Khiari, 35 ans et fils de la vice-présidente PS du Sénat Bariza Khiari. Une nomination qui fleure bon le népotisme, à peine trois ans après la polémique sur le parachutage avorté de Jean Sarkozy à la présidence du même établissement, renommé Epadesa depuis. Mais on est en droit de se demander si les accusations de népotisme ne ratent pas l'essentiel. Car, si Le Point note le népotisme évident, la presse française oublie le plus grave, dont Contrepoints.org peut vous informer en exclusivité.

Philippe Chaix, actuel directeur général de l'Établissement public de la Défense, est mis en cause pour sa gestion par un rapport de la Cour des comptes. Pourtant, Amin Khiari, celui qui est pressenti pour le remplacer, a lui aussi été visé par les mêmes accusations et a été licencié en octobre 2010 de son poste de directeur général du Pôle Universitaire Léonard de Vinci pour "carences dans sa gestion" à la suite d'un rapport de la Cour régionale des comptes. [...] La lecture du rapport (Rapport de la Cour des comptes) sonne comme une liste à la Prévert de toutes les façons de gaspiller l'argent du contribuable et donne une idée du bilan du candidat envisagé par le gouvernement... En voici quelques extraits, couvrant la période de l'audit de la Cour :

  • accumulation de déficits ;
  • conditions extrêmement favorables que la direction s'accorde à elle-même : "poids financier de mesures particulièrement avantageuses prises en faveur des salariés occupant des fonctions de responsabilité" ;
  • gaspillage d'argent public : "Les études diverses commandées à des prestataires extérieurs ont été nombreuses, alors que l’association disposait de collaborateurs dont les compétences auraient pu être mobilisées dans certains cas" ;
  • abus de bien public : "Les frais de réception pourraient être assurément réduits, si les dépenses ponctuelles de prestige étaient supprimées ou si l’association cessait de prendre à sa charge les frais de repas exposés à l’occasion d'événements d’ordre privé." (nous passons sur les exemples choquants cités par la Cour et qui sont dans le rapport) ;
  • un établissement d'enseignement qui ne vit que par et pour sa bureaucratie : "le personnel administratif est numériquement plus de deux fois plus important que le personnel enseignant, qui, de plus, est souvent employé à temps partiel." (149 versus 64). Doivent être ajoutés aux administratifs des prestataires pour un équivalent "temps plein de 101,6 personnes." [...]"

Le député PS Dominique Potier veut un débat sur le mariage

PL'unanimité s'effrite à gauche sur la question de la dénaturation du mariage. Député de Meurthe et Moselle, Dominique Potier, souhaite un vrai débat. Ce catholique est adhérent de l’ association des chrétiens de gauche nommée « Les poissons roses » qui tente d'influencer le PS de l'intérieur. Selon La Croix :

"Instaurer le « mariage pour tous » promet de se révéler plus complexe que prévu. Une situation qui fait réagir l’un des rares intellectuels de gauche très critiques sur la manière dont les socialistes gèrent les questions de société, le politologue Laurent Bouvet : « Les socialistes continuent de fonctionner par slogans. Ils n’ont pas réfléchi en profondeur sur le sujet. Ils raisonnent par évidence, là où tout est subtilité. Ils imaginent que l’on peut aborder la question du mariage homosexuel sans penser la question de la filiation, qui est autrement plus complexe. Le gouvernement a ouvert une boîte de Pandore. L’élite socialiste n’imagine pas combien, sur ces questions, la société, les élus de province, ne sont pas en phase avec elle. »  Auteur d’un essai qui épingle la coupure des socialistes avec leurs assises populaires, Laurent Bouvet dénonce une « paresse intellectuelle » , estimant que sur bien des questions de société, les responsables socialistes minimisent le fossé qui les sépare de la « société invisible » française."

Dans un entretien à l'Est Républicain paru le 22 août, Dominique Potier déclarait :

"Vous ne cachez pas vos convictions catholiques. Comment avez-vous perçu le discours des évêques consacré à la famille, le 15 août ?

Je revendique mes convictions de catholique social mais sans les porter en étendard. Je n’ai pas été choqué par l’expression plutôt mesurée des évêques qui relève de la liberté d’expression plurielle dans un état laïque. Leur intervention aurait sans doute paru plus équilibrée s’ils avaient usé de la même franchise de ton à propos des questions de justice sociale sous le gouvernement précédent.

Le mariage gay est un engagement de François Hollande…

Je n’ai pas de certitude sur le fond. J’attends de voir la proposition de loi. Ce n’est pas trahir la gauche que de demander un débat de fond avec une écoute plurielle.

Quelle est votre position sur l’euthanasie ?

Quand il y aura débat sur la fin de vie, je souhaiterais la liberté de vote, au nom de la clause de conscience. Ce ne sont pas des débats clivants gauche-droite. Quand une question touche à l’essence même de l’homme, il faut créer les conditions d’un débat ouvert."


Les anarchistes de Femen sont des militantes payées

Lu ici :

"Pour comprendre le fonctionnement de l’association FEMEN, une jeune journaliste de la télévision ukrainienne a intégré l’organisation et a participé à ses actions « seins nus » en filmant ce qui se produisait avec une caméra cachée. Elle a suivi pendant plusieurs semaines une initiation professionnelle à l’art de la scène et aux relations publiques, apprenant à se comporter agressivement pour attirer l’attention des journalistes et se présenter comme une victime innocente. Le plus important – c’est d'être à l’aise en montrant ses seins au public lors des manifestations.

La nouvelle recrue de FEMEN a fait ses débuts lors de l’action à Paris, où l’association a ouvert récemment un bureau. Les filles de FEMEN sont venues à Paris pour manifester devant le Centre culturel islamique de la capitale française. [...]

Le voyage à Paris était offert à la journaliste par l’organisation FEMEN. Le billet d'avion, la chambre d'hôtel, les voyages en taxi et la nourriture coûtaient un millier d’euros par jour pour chacune des participantes, sans compter les frais de costumes, les services des maquilleurs et des stylistes. La journaliste a également découvert que les activistes de FEMEN sont payées pas moins de 1000 dollars par mois, le triple du salaire moyen en Ukraine. En outre, le loyer que l’association verse pour son bureau de Kiev s’élève à 2500 dollars par mois, alors que le loyer mensuel du bureau parisien se monte à plusieurs milliers d’euros. 

Malheureusement la nouvelle activiste n’a pas pu découvrir qui sponsorise le mouvement, ni découvrir la personne appelle les militantes à mener telle ou telle action de protestation. La journaliste suppose qu’il s’agit certainement de personnes qui apparaissent souvent aux côtés des militantes du mouvement. Il s'agirait notamment du milliardaire allemand Helmut Geier, de la femme d’affaires allemande Beat Schober, et de l’homme d'affaires américain Jed Sunden


Le but de l’école n’a jamais été d’instruire, mais de forger des hommes fidèles au régime

Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire, écrivain, enseignant d’histoire et de géographie dans un collège privé sous contrat et dans un lycée hors contrat, déclare au blog de la liberté scolaire :

N"La première solution est d’abandonner l’idéologie, qui est le moteur constant de l’éducation publique en France depuis Jules Ferry. Les politiques éducatives ne cherchent pas à établir le meilleur système scolaire possible, elles ne cherchent pas à instruire, à transmettre, à former des hommes, elles cherchent à suivre une ligne idéologique. Sous la IIIe République, c’était la défense de la République laïque. Aujourd’hui, c’est la défense de la citoyenneté, de ce qui est appelé le « vivre ensemble » et le relativisme culturel. C’est pourquoi je ne crois pas que l’école républicaine ait échoué où qu’elle connaisse une crise, car le but de l’école, tel qu’il a été défini par Ferry et ses successeurs, n’a jamais été d’instruire et d’éduquer, mais de créer des républicains et de forger des hommes fidèles au régime. En cela, elle a très bien réussi. Le mécontentement sur l’école vient de ce malentendu : les parents pensent que l’école publique a été créée pour instruire leurs enfants, alors que ce n’est pas le cas. Quand Jules Ferry devient ministre, l’illettrisme est pratiquement vaincu, il y a des écoles dans tous les villages, et plus de la moitié des enfants vont à l’école gratuitement. C’est le succès des politiques éducatives menées depuis le début du XIXe siècle. [...]

Il faut refonder le système sur le triple principe de la liberté financière, scolaire et pédagogique.

Liberté financière : par l’intermédiaire du chèque scolaire ou d’un nouveau type de contrat entre l’État et l’école, donner la pleine gestion de leur budget aux établissements. À eux de rémunérer les professeurs et le personnel éducatif, de gérer leurs locaux et leurs activités annexes.

Liberté scolaire : que l’établissement puisse recruter et licencier librement les personnels intervenants chez lui, dans le respect des lois du Code du travail, en fonction de l’adhésion de ces personnes au projet pédagogique de l’établissement. N’est-ce pas ce qui se fait pour n’importe quelle entreprise ?  N’est-ce pas ce qui se fait dans la plupart des autres pays ?

Liberté pédagogique : Liberté donnée aux professeurs de choisir leur programme et leurs méthodes pédagogiques. Une commission nationale pourrait donner des indications sur un programme minimal à suivre par année, et qui pourrait concerner la moitié du temps scolaire, afin qu’il y ait une harmonisation nationale. Ensuite, les professeurs pourraient passer plus de temps sur ce programme, ou faire des choses en plus, selon le niveau et les attentes des élèves.

On peut imaginer que le chèque scolaire serait retiré à l’établissement en cas de mauvais résultats au bac ou au brevet. De toute façon, les parents choisiront les établissements qui conviennent le mieux à leurs enfants, et les mauvais disparaîtront d’eux-mêmes, comme dans n’importe quel système concurrentiel."


Demande officielle de referendum national

Tous les referendums sur la dénaturation du mariage ayant vu la victoire des pro-famille, une demande officielle de referendum est lancée :

"Monsieur le Président de la République,

Nous vous demandons, en vertu des pouvoirs qui vous sont conférés par l’article 11 de la Constitution du 4 octobre 1958, de soumettre au référendum le projet de loi visant à "ouvrir" le mariage et l’adoption aux couples de même sexe."

Signer ici


La dénaturation du mariage, porte ouverte à un totalitarisme à peine voilé

Tribune justement alarmante de Philippe Muray :

"Par-delà le néo-mariage, et quelques autres revendications divertissantes, c’est la réduction au silence du moindre propos hétérodoxe qui se profile, c’est l’écrasement légal des derniers vestiges de la liberté d’expression, c’est la mise en examen automatique pour délit de lucidité.

Le mariage est une invention qui remonte à la plus haute antiquité. Je parle du mariage à l’ancienne, cette institution conformiste, vermoulue et petite-bourgeoise qui véhicule depuis la nuit des temps « les valeurs hétéro-patriarcales et familialistes » pour m’exprimer comme Christophe Girard et Clémentine Autain. Sauf erreur de ma part, cette mémorable conquête n’a pas été arrachée, l’arme à la main, de nuit, dans la précipitation et sous la menace des pires représailles, par une petite bande de fanatiques de la nuptialité bien décidés à se servir de la lâcheté des uns, de l’ambition des autres, de la démagogie tremblotante de tous, pour faire triompher leur cause. Nulle part ce type de mariage ne paraît avoir été imposé par la force. Ni en jetant à l’opinion publique un fatras précipité de raisonnements contradictoires afin d’extorquer d’elle, par sondage, une approbation apeurée. Il n’est pas davantage le fruit d’une volonté claironnée de mettre à genoux le pouvoir politique. Aucun gouvernement, à ma connaissance, n’a cédé aux partisans de la conjugalité dans la crainte de se voir accusé de gamophobie (du grec gamos, mariage).

Y a-t-il même eu « débat », à propos de cette importante « question de société », chez les Égyptiens pharaoniques, à Babylone, en Inde, à Lascaux, entre psychanalystes lacustres, sociologues troglodytes, militants de l’un ou l’autre bord ? En a-t-on discuté, dans le désert de Chaldée, à la lueur de la Grande Ourse ? A-t-on menacé de ringardisation les adversaires de cette nouveauté ? Les a-t-on accusés de ne rien comprendre à l’évolution des mœurs, de s’accrocher à des modèles désuets, d’alimenter la nostalgie d’un ordre soi-disant naturel qui ne relève que de la culture ? La Guerre des Games (de gamos, mariage, je ne le répéterai plus) a-t-elle eu lieu ?" (suite).


L'avortement remboursé à 100% c'est maintenant

L'avortement sera bientôt pris en charge à 100 % par l'assurance-maladie, contre 80% aujourd'hui (sauf pour les bénéficiaires de la CMU pour lesquels c'est déjà 100%). Le ministre de la Santé, Marisol Touraine, devrait annoncer dans quelques jours la concrétisation de cette promesse de campagne de François Hollande. La mesure devrait figurer dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013.

Cette dépense sera payée avec nos impôts. Aux Etats-Unis, le milieu pro-vie s'élève contre cette obligation de financement de la culture de mort par prélèvement obligatoire. Et en France ?