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France - Russie : deux politiques de défense bien différentes

Analyse interéssante

"Depuis dix ans, la Russie et la France ont pris l’habitude de se retrouver chaque année au sein du conseil de coopération sur les questions de sécurité, le CCQS. Cette instance réunit les ministres des affaires étrangères et de la défense des deux pays. Mercredi 31 octobre, à Paris, Sergueï Lavrov, Anatoli Serdioukov, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian feront donc, ensemble, un vaste tour d’horizon des affaires stratégiques, pour la 11ème session de cette instance – dont il ne faut pas attendre, à la sortie, beaucoup plus qu’un communiqué diplomatique.

Cette rencontre intervient alors que, sur le plan militaire, les deux pays prennent des chemins divergents : la France réduit la voilure alors que la Russie réarme. A peine élu, le président François Hollande a lancé la préparation d’un Livre blanc, qui débouchera sur une loi de programmation militaire au premier semestre 2013. Elle se traduira par une révision à la baisse des ambitions de la France en matière de défense. Comme l’expliquait récemment aux députés le chef d’état-major, l’amiral Guillaud, « l’effort de défense était de 2 % du PIB en 1997, avant de se stabiliser ces dix dernières années entre 1,6 % et 1,7 %. En 2012, il est de 1,55 %. À l’horizon de 2015, il dépassera à peine 1,3 %. » Le décrochage est net. Il se traduira par moins d’hommes, moins d’armes, moins de capacités.

Durant le même temps, la Russie réarme,  à l’image de toute la planète, à l’exception notable des Européens et des Américains – ces derniers, partant, il est vrai, de très haut ! En 2013, les dépenses de la Russie pour la défense augmenteront de 25 %, selon le ministère des Finances – soit 3,2% du PIB. En 2015, on devrait être à 3,7% - ce qui correspondrait alors, pour la Russie, à un effort presque trois fois plus important que celui de la France" (suite).


Le manifeste des élus pour la famille

A découvrir ici et à faire connaître à vos élus :

"Les maires à l'origine de cet appel, considèrent qu'il est nécessaire de réserver le mariage à l'union d'un homme et d'une femme, et appellent tous les élus locaux à signer à leur tour ce manifeste.

Il y a lieu, dans l'intérêt même de la Nation, de continuer à honorer et à promouvoir à travers une cérémonie spécifique en mairie la seule union de deux personnes de sexe différent qui fondent une famille en désirant l'inscrire dans la durée et peuvent, sauf dysfonctionnement organique, participer au renouvellement des générations.

Permettre à des personnes de même sexe de se marier reviendrait à établir une confusion entre l'institution conçue pour fonder une famille et une union homosexuelle stérile et contre nature.

Seul le mariage dans son acception traditionnelle doit faire l'objet d'une cérémonie en mairie. Ouvrir la possibilité de mariage aux homosexuels conduirait à leur reconnaître le droit à adopter des enfants. Une telle mesure irait à l'encontre de l'intérêt supérieur de l'enfant.

Si cependant la loi donnait aux homosexuels la possibilité de se marier nous demandons donc que leur « mariage », afin d'être exempt de toute connotation d'exemple social, ne donne lieu qu'à un simple enregistrement, soit par un fonctionnaire nommé par l'état, soit par un agent communal ayant reçu délégation en matière d'état civil ; en conséquence que l'article R. 122.9 du code des communes, relatif aux compétences en matière d'état civil que le maire peut déléguer à un agent communal, prévoit cette possibilité d'enregistrement.

Si le mariage d'homosexuels devait être cependant célébré en la forme d'une cérémonie présidée par un élu et que cette célébration ne puisse être déléguée à un agent communal, nous annonçons dès maintenant que nous ne le célébrerons pas personnellement et nous exigeons qu'une clause de conscience nous permette de refuser de nous associer à ce bouleversement sociétal".

Parce que le Jihad non-violent existe?

La question se pose quand la presse parle de "jihad violent" : 

"L'imam tunisien Mohammed Hammami, accusé d'appel au jihad violent et à la violence contre les femmes, ainsi que d'antisémitisme, a été expulsé mercredi de France, a annoncé le ministère français de l'Intérieur.

En application d'un arrêté du 8 octobre 2012, l'imam Mohamed Hammami, qui était le responsable religieux de la Mosquée Omar, située dans le 11e arrondissement de Paris, a fait l'objet, aujourd'hui 31 octobre, d'une mesure d'expulsion du territoire français. Il a été éloigné vers la Tunisie, pays dont il est ressortissant, indique le ministère dans un communiqué.

Les faits qui lui sont reprochés sont particulièrement graves, ajoute le ministère.

Je crois qu'il a été arrêté par la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur, le contre-terrorisme), dans la rue, aujourd'hui à Savigny-le-Temple où il habite, avant d'être conduit à l'aéroport, a déclaré à l'AFP le fils du religieux, Hamadi Hammami.

Lors de ses prêches, souligne le ministère, l'imam a tenu des propos ouvertement hostiles envers les valeurs de la République. Il a valorisé le djihad violent, proféré des propos antisémites et justifié le recours à la violence et aux châtiments corporels contre les femmes.

Ces provocations, délibérées, répétées et inacceptables à la discrimination et à la violence constituaient une menace pour la société française et pour sa sécurité, estime le ministère.

Vivant en France de longue date, Mohammed Hammami, qui a cinq enfants et 19 petits-enfants, avait été accusé en janvier par l'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant d'avoir tenu des propos violemment antisémites et d'avoir appelé à fouetter, +à mort+, la femme adultère.

Agé de 77 ans et peinant à se mouvoir, M. Hammami avait contesté la totalité des accusations.

Appartenant à l'association Foi et Pratique, qui se réclame de la mouvance rigoriste tabligh, l'imam officiait régulièrement à la mosquée Omar, dans le centre de Paris".


République socialiste et soviétique de France : l'idéologie sexuelle aux forceps

Avec "le plan contre l'homophobie" du gouvernement, on se croirait revenu aux heures les plus sombres du stalinisme avec ré-éducation du peuple dès le primaire, répression par la justice, arbitrage de haut comité (Miviludes), intimidation de désigner sectaire toute "thérapie de conversion", etc. A croire que les Français sont prêts à être conduits comme des moutons. Voici le programme :

"Les violences contre les personnes LGBT feront l'objet "d'un travail de recueil et d'analyse, et d'une publication annuelle", selon le programme de la ministre (...)

des "sessions de formation pluridisciplinaire à la lutte contre les violences qui frappent les personnes LGBT seront organisées par l'Ecole nationale de la magistrature, à l'attention des policiers, gendarmes et magistrats" (...)

Les questions LGBT seront "davantage abordées dans les programmes scolaires. Les personnels intégreront ces questions dans leurs enseignements, en relation avec les thématiques abordées en cours, et avec des approches différenciées, du primaire au lycée"? (...)

La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) sera saisie des "thérapies de conversion" qui se donnent pour objectif de rendre hétérosexuel un jeune homosexuel.

Afin d'agir contre les discriminations qui frappent les familles homoparentales, "la composition des différentes instances représentatives des familles sera modifiée pour que les associations représentant les familles homoparentales puissent s'y exprimer".

Enfin la France participera à la "définition de lignes directrices de l'Union européenne" en matière de lutte contre les violences et les discriminations commises à raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre, et les ambassades de France soutiendront l'action des ONG qui luttent contre les violences et les discriminations anti-gays".


La défense du mariage, seulement une affaire de cathos ?

Lu ici :

F"« La plupart des discours [contre le mariage homosexuel] sont tenus par des gens d’Eglise ou ceux qui en sont proches. Il est difficile pour eux d’aller à l’encontre des dogmes. » C’est par ces mots suffisants que débute la courte interview de Marie-Elisabeth Handman, maîtresse de conférence à l’EHESS, paru le lundi 15 octobre dans l’édition parisienne de 20 Minutes [1]. J’ai lu ces lignes atterrés ; non pas parce qu’on les voit diffusées dans tous les métros parisiens à heure de grande affluence [2], mais parce que les erreurs et raccourcis débités à ce sujet sont grossiers et en tout cas surprenants pour une personne de cette qualification. Nous nous proposons de les débouter en deux poncifs.

Penser que la réticence face à l’homosexualité et une lubie de monothéistes étriqués est une absurdité. Comme l’affirme le très-païen Platon dans Le Banquet, la nature a voulu que deux sexes complémentaires permettent, par leur union, la génération et l’enfantement [3]. Il ne parait donc pas outrageant de dire que l’attirance « hétérosexuelle » est d’ordre naturel. On éprouve de la peine à rappeler de telles évidences : toutes les civilisations de l’histoire se sont construites autour de cette idée. Les mythes, les religions, les légendes, les symboles, les institutions, les arts font tous référence à un imaginaire "hétérosexuel" – y compris, quoiqu’en pense Mme Handman, chez les peuples « non-monothéistes ». Zeus était l’époux d’Héra, Héphaïstos avait pour femme Aphrodite ; cette dernière garantissait la fécondité qui elle permettait de fonder un foyer - sur lequel devait veiller Hestia. Les exemples sont légion : Hélène fut ravie par Pâris, Pénélope fut la fidèle épouse d’Ulysse. Le mariage est toujours « hétérosexuel » dans les mythes, et jusque dans les confins du monde connu, comme à Massalia, où l’oikiste Protis est choisi comme époux par la fille du roi ligure, et permet ainsi à la ville de devenir grec. Platon affirme quant à lui que l’enfantement est sublime en ce qu’il donne à l’homme la possibilité d’être immortel [4]. L’homosexualité ne va donc pas à l’encontre de ce que la société monothéiste seule a construit, mais de ce que la nature a donné aux hommes comme moyen d’être et d’exister. Le passé millénaire des civilisations en témoigne. C’est pour cette raison que les catholiques défendent non pas une cérémonie religieuse, mais une institution qui trouve son fondement dans la société civile elle-même. Les catholiques ne veulent pas conserver un modèle religieux mais un ordre social, car le mariage produit la famille, qui est, avant l’individu, la cellule de base de la société [5].

Le mariage homosexuel contredit même le régime sous lequel nous vivons et dont on ne pourra pas reprocher le caractère « religieux », « monothéiste », « homophobe » ou que sais-je encore. En effet, la République française n’est pas seulement « laïque » : elle fondée sur un universalisme qui veut que la nation, souveraine, soit l’expression de tous ses citoyens. C’est une République "une et indivisible" qui ne reconnait aucun culte ni aucune communauté de quel nature qu’elle soit (religieuse, économique ou sexuelle). Rien ne doit, en principe, s’opposer et interférer entre le citoyen et l’Etat républicain ; aucune instance intermédiaire ni groupe de pression. Or la revendication homosexuelle pour la reconnaissance d’un mariage gay est une revendication communautaire. Si l’on transige sur ce point, il faudra reconnaître, comme l’a courageusement exprimé Mgr Barbarin [6], toutes sortes de revendications qui ne paraissent pas moins légitimes : pourquoi, à moins d’être islamophobe, refuser aux musulmans et musulmanes consentantes, en tant que communauté, la reconnaissance d’un mariage polygame, puisque le mariage monogame hétérosexuel est encore une norme restrictive pour eux ? Ce n’est pas à dire que le mariage homosexuel serait l’équivalent de la polygamie, mais simplement de dire que la revendication homosexuelle n’est pas plus légitime qu’une autre, et que la République n’a pas à contenter les uns ou les autres mais à maintenir un ordre sociétal."


La foi, don de Dieu à travers une communauté croyante qui est l’Église

B16L' audience générale du jour précise les relations entre Foi, personne et Eglise :

"Chers frères et sœurs, l’acte de foi est un acte profondément personnel qui marque un changement de direction, une conversion. Cependant, cet acte n’est pas le produit de ma réflexion solitaire. Il est le fruit d’une relation, d’un dialogue avec Jésus. Comme nouvelle naissance opérée par le baptême, la foi m’est donnée par Dieu à travers une communauté croyante qui est l’Église. Croire est un acte ecclésial. La foi de l’Église précède, engendre et nourrit la foi personnelle. Personne ne peut dire avoir Dieu pour Père, s’il n’a pas l’Église pour Mère, disait saint Cyprien. Dès ses origines, l’Église est le lieu de la foi et de sa transmission, le lieu où le baptisé est immergé dans le Mystère pascal du Christ qui l’introduit dans la communion avec la Trinité et avec les autres frères et sœurs dans la foi.

La Tradition de l’Église garantit aux baptisés de tous les âges que le contenu de leur foi est le message originel du Christ annoncé par les Apôtres. Malgré ses faiblesses et ses limites, le chrétien qui se laisse guider et former par la foi de l’Église devient comme une fenêtre ouverte qui reçoit la lumière divine et la transmet au monde. Chers amis, chaque chrétien doit s’engager à communiquer la foi, non pas en son propre nom, mais toujours sur la base de l’unique foi de la famille de Dieu, de l’Église".


"Mariage homosexuel : les opposants s'organisent" (Add.)

C'est sous ce titre que l'AFP présente son dernier reportage.

La suite des événements

  • Le 17 novembre en province et à Paris "chacun dans sa ville",
  • Le 18 novembre à Paris "tous à Paris",
  • Le 8 décembre à Bordeaux,
  • Le 20 janvier, en plein débat parlementaire, manifestation unitaire à Paris!

Addendum : La marche du 20 janvier est annoncée par un collectif depuis un an. Il n'y a aucune raison de taire cette vérité, comme certains me le demandent! Je maintiens cette annonce, la seule officielle pour le mois de janvier et tant pis si cela contrarie le travail de sape contre l'unité qui se trame dans l'ombre et contre lequel tant de mises en garde ont pourtant été lancées.

L'issue de ce combat dépend essentiellement de l'unité ou de la division autour de cette manifestation unitaire dont l'enjeu devrait anéantir ou faire taire ces querelles intestines.


Avant le déjeuner...

... rappelons-nous qu'aujourd'hui est la journée de jeûne proposée par l'Evangile de la Vie pour la conversion des coeurs face aux attaques contre la famille. On relira avec bonheur la déclaration de cette famille missionnaire qui se conclut ainsi :

"« Nous devons … unir nos efforts pour développer une saine anthropologie qui intègre l’unité de la personne… Certaines idéologies, en remettant en cause de façon directe ou indirecte, ou même légale, la valeur inaliénable de toute personne et le fondement naturel de la famille, sapent les bases de la société. Nous devons être conscients de ces atteintes à l’édification et à l’harmonie du vivre ensemble… Nous devons être bien conscients que le mal n’est pas une force anonyme qui agit dans le monde de façon impersonnelle ou déterministe. Le mal, le démon, passe par la liberté humaine, par l’usage de notre liberté. Il cherche un allié, l’homme. Le mal a besoin de lui pour se déployer. C’est ainsi qu’ayant offensé le 1er commandement, l’amour de Dieu, il en vient à pervertir le second, l’amour du prochain. Avec lui, l’amour du prochain disparaît au profit du mensonge et de l’envie, de la haine et de la mort. Mais il est possible de ne pas se laisser vaincre par le mal et d’être vainqueur du mal par le bien (cf. Rm 12, 21). C’est à cette conversion du cœur que nous sommes appelés», disait Benoit XVI au Liban, le 15 septembre dernier. 

Pour entrer dans l’Espérance, nous implorons le Ciel, pour le sort de notre Humanité et de notre Civilisation, pour l’avenir de nos enfants,  pour le salut des âmes. La Famille Missionnaire l’Evangile de la Vie invite à une journée de jeûne, le 31 octobre prochain, à la prière du Rosaire, le lendemain 1er novembre, en la fête de la Toussaint.

Prier, agir comme nous le pourrons, c’est permettre à la Lumière de Pâques de resplendir "!


Remboursement de l'avortement à 100% : seule Christine Boutin réagit

Communiqué de Christine Boutin :

"Les députés ont voté aujourd'hui le remboursement à 100% des interruptions volontaires de grossesse (IVG) par l'assurance maladie à toutes les femmes à partir de 2013 ainsi que la prise en charge intégrale de la contraception pour les jeunes filles de 15 à 18 ans.

« Pourquoi, en période de crise sans précédent, le gouvernement se permet-il d’alourdir les dépenses d’assurance maladie avec ce type de mesures ? Pas pour des raisons de “justice” !, déclare Christine Boutin, présidente du PCD. L’argument avancé - garantir l’égal accès des femmes à l’IVG - est faux. L’IVG est déjà remboursée à 100 % pour les mineures et est couvert par la CMU pour les femmes défavorisées.

Cette mesure purement symbolique vise seulement à banaliser l’avortement, acte qui a pourtant des conséquences graves. Selon un sondage réalisé en 2010 par l’institut IFOP, 83 % des femmes interrogées estimaient que « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre ».

Toujours selon ce sondage, 60%  des femmes interrogées estiment que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG ». Si l’on voulait vraiment aider les femmes, les 13,5 millions de surcoût annuel que représente le remboursement à 100 % de l’IVG  pourraient être versés aux associations qui accueillent les femmes enceintes en difficulté et leur permettent de poursuivre leur grossesse dans de bonnes conditions.

Le gouvernement manifeste en outre le peu de cas qu’il accorde aux parents en instaurant l’accès gratuit à la pilule pour les mineures, et son obstination à refuser de regarder en face le bilan de plusieurs décennies de politique de santé publique en matière de contraception : toujours plus de contraception, c’est toujours plus d’avortements. Encourager les mineures à la prise de pilule, c’est encore une fois banaliser l’avortement et prendre le risque de les multiplier : combien d’avortements font suite à un oubli de pilule ?

On dénombre aujourd’hui toujours 220 000 avortements par an en France ; ils étaient 200 000 en 1975. La contraception de masse n’a donc jamais réduit le nombre d’avortements. Il serait temps d’accepter que nous nous sommes trompés de chemin. »"


Demain, avec la dénaturation du mariage, vos enfants pourront être adoptés par des homosexuels

Lu sur le blog de Jeanne Smits cette affaire qui montre que la dénaturation du mariage nous concerne tous :

"Une cour d'appel britannique vient de rejeter la demande d'une mère déchue de ses droits parentaux qui tentait désespérément d'éviter que ses deux garçons soient adoptés par un couple d'hommes homosexuels. L'adoption homosexuelle est autorisée au Royaume-Uni depuis 2002.

Elle avait, en septembre dernier, fait l'objet d'un jugement décidant qu'elle était incapable de s'occuper de ses enfants en raison d'un grave problème d'alcoolisme. C'était alors que les deux garçons, âgés de 4 et 6 ans, avaient été proposés à l'adoption. Elle n'avait pas fait appel de cette décision. Ce n'est qu'en apprenant, en avril de cette année, le placement de ses enfants auprès d'un couple « gay » qu'elle a cherché à en récupérer la garde, s'astreignant à une cure intensive de désintoxication d'un mois et fréquentant désormais régulièrement les Alcooliques Anonymes. (...) Arguant que les enfants avaient besoin de stabilité, le plus vite possible, la Cour a décidé que le couple, homosexuel, dont la candidature avait été étudiée avec soin par le conseil municipal de Camden et qui avait passé toutes les étapes de la sélection avec succès, était à même de fournir aux deux garçons le « foyer sûr et aimant » que leur mère et leur père étaient incapables de leur offrir. (...)"


Il faut réaffirmer le droit de ne pas émigrer

Extrait du message de Benoît XVI pour la Journée 2013 du migrant :

"Certes, chaque Etat a le droit de réguler les flux migratoires et de mettre en œuvre des politiques dictées par les exigences générales du bien commun, mais toujours en garantissant le respect de la dignité de chaque personne humaine. Le droit de la personne à émigrer – comme le rappelle la Constitution conciliaire Gaudium et spes au n. 65 - est inscrit au nombre des droits humains fondamentaux, avec la faculté pour chacun de s’établir là où il l’estime le plus opportun pour une meilleure réalisation de ses capacités, de ses aspirations et de ses projets. Dans le contexte sociopolitique actuel, cependant, avant même le droit d’émigrer, il faut réaffirmer le droit de ne pas émigrer, c’est-à-dire d’être en condition de demeurer sur sa propre terre, répétant avec le Bienheureux Jean-Paul II que « le droit primordial de l’homme est de vivre dans sa patrie : droit qui ne devient toutefois effectif que si l’on tient constamment sous contrôle les facteurs qui poussent à l’émigration » (Discours au IVème Congrès mondial des Migrations, 1998).


Les ministères ne connaissent pas la crise

Lu dans Minute :

"Le gouvernement vient de communiquer au Parlement le « jaune budgétaire » présentant les effectifs des cabinets ministériels et les montants affectés aux rémunérations. (...) Ainsi, au cabinet de Manuel Valls, champion de la catégorie, le salaire moyen du collaborateur s’élève à près de 10 200 euros brut par mois ! Au ministère (pourtant seulement « délégué » !) au Budget, les 9 membres du cabinet de Jérôme Cahuzac n’ont pas l’air de s’inquiéter outre mesure de la dette de la France, eux qui, en moyenne, bénéficient d’une rémunération à hauteur de 10 153 euros par mois ! Un peu à la traîne, les 11 collaborateurs du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, touchent en moyenne 10 022 euros ; les 7 collaborateurs du garde des Sceaux Christiane Taubira, 9 556 euros. En 5e position, on trouve le cabinet du premier ministre Jean-Marc Ayrault, avec un salaire moyen de « seulement » 9 694 euros par mois et par personne... Précisons cependant que ce cabinet exceptionnel compte pas moins de 63 collaborateurs, soit un « budget rémunérations » annuel de plus de 7 millions d’euros – donc 2 millions d’euros de plus que la dotation annuelle autorisée ! Après des rémunérations moyennes oscillant entre 7000 et 9000 euros selon les ministères, on trouve, en queue de peloton – ce qui, symboliquement, n’étonnera personne pour un gouvernement socialiste – les 4 collaborateurs du ministre chargé de la Famille, Dominique Bertinotti, avec un salaire de « seulement » 5 051 euros."


Multiparenté : le Cardinal Barbarin avait raison

Communiqué du Collectif pour l'enfant :

"Pour protéger les familles construites autour d'un mariage entre homosexuels, le royaume néerlandais va examiner les possibilités juridiques de reconnaître officiellement trois personnes ou plus comme parents d'un même enfant. Pour refléter «la situation des familles modernes», indique Liesbeth van Tongeren, députée du parti écologiste, «un enfant devrait pouvoir avoir plus de deux parents officiels».

L'avant projet français sur le mariage et l'adoption par les personnes de même sexe ne prévoit que l'adoption par deux personnes, ou l'adoption de l'enfant du conjoint ce qui limite le nombre de parents à deux.

Pourtant, puisque la biologie, qui désigne les parents au nombre de deux, est laissée de côté, il n'y a plus aucune raison de limiter le nombre des parents à deux.

Au Canada en Ontario, la cour d'appel de l'Ontario a déjà reconnu trois parents à un enfant, dans une affaire où deux femmes avaient décidé d'avoir un enfant avec l'assistance d'un ami. La Cour a déclaré la partenaire de la mère comme parent de l'enfant, au même titre que la mère et le père biologique, désignant la seconde femme comme « une » mère de l'enfant.

Le Parlement de l'Etat Californien a pour sa part voté une loi permettant la reconnaissance d'un troisième parent dans les cas où plus de deux personnes répondent aux critères légaux de ce qu'est un "parent". Cette loi a été bloquée par le véto du gouverneur de Californie, mais elle prévoyait qu'un tribunal californien puisse reconnaître légalement comme parents tous les adultes qui se considèrent comme tels et s'investissent auprès d'un enfant.

Reconnaître trois parents à un même enfant n'est pas une dérive ou un excès à redouter et à éviter. La multiparenté est la conséquence logique et normale de l'admission des parents de même sexe, et elle est déjà réclamée par des associations de parents gays et lesbiens. « Le seul repère sûr et objectif en matière de filiation, c'est celui indiqué par la nature : un père, et une mère », commente Béatrice Bourges, porte-parole du Collectif pour l'enfant."


Remboursement à 100% de l'avortement : opposition de seulement 6 députés UMP

Lu dans Le Monde :

"Lors du débat parlementaire sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, la taxe sur la bière aura fait beaucoup plus de bruit que le remboursement à 100 % de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) pour toutes les femmes et la gratuité de la contraception pour les mineures de 15 à 18 ans.

Ces deux avancées majeures pour les droits des femmes n'ont pas fait débat et ont été adoptées, sans polémique, vendredi 26 octobre. Seuls six députés UMP (des hommes uniquement) se sont opposés à la prise en charge intégrale de l'IVG et ont voté contre, faisant valoir que cette mesure allait " conduire à une banalisation de l'avortement ". Six députés sur 577... "

Ces 6 députés à féliciter sont : Hetzel, Laffineur, Marsaud, Moudenc, Terrot, Tian.

On me précise que ce fait doit être relativisé par cet autre fait qu'il y avait très peu de députés en séance. L'amendement de l'UMP Dominique Tian, membre de la Droite populaire, qui proposait de supprimer cet article a été rejeté par 90 voix contre 6. Cela veut dire que 6 députés sur 96 (et non 577) ont voté contre la gratuité des contraceptifs pour les mineures et le remboursement de l'avortement à 100%. Cela veut dire aussi qu'il aurait suffi qu'il y ait 85 députés pro-vie de plus en séance (sur 577, ça devrait pouvoir se trouver) pour que l'article soit rejeté...


Mgr de Germay encourage CIVITAS

Reçu par mail cette réponse de Mgr de Germay à Civitas, qui organise la manifestation du 18 novembre à Paris :

"Messieurs, J’ai bien reçu votre lettre à propos du projet de loi visant à ouvrir le mariage aux unions homosexuelles. Je ne peux qu’encourager votre engagement à l’encontre de ce projet de loi qui, s’il est adopté, ébranlera en profondeur les bases anthropologiques de notre société. (...) En comptant sur votre soutien spirituel, je vous assure de ma prière fraternelle dans le Christ. Mgr de Germay Evêque d'Ajaccio"


"La liberté doit résister au conformisme de la pensée “prête à porter” qui évite de trop s'interroger"

M23Lors de la messe annuelle de rentrée des parlementaires célébrée hier soir en la basilique sainte Clotilde de Paris, le cardinal archevêque de Paris a une nouvelle fois levé le problème du cynique projet de loi sur la dénaturation du mariage :

"Un public de choix pour le cardinal qui a insisté sur la «liberté» de «conscience personnelle» des politiques quand ils doivent légiférer sur des «grands enjeux» de société comme la «transformation législative du mariage»: «La liberté doit se gagner et se défendre face aux lobbys qui saturent les espaces de communication. La liberté doit résister au conformisme de la pensée “prête à porter” qui évite de trop s'interroger. Elle suppose de ne pas s'en remettre à l'avis de tel ou tel prétendu spécialiste.»

Et d'appeler ensuite au «courage» qui est «nécessaire» quand «il s'agit pour le responsable politique de prendre ses distances par rapport à son entourage idéologique ou à son parti et d'exposer son image publique». Option sans doute difficile, a reconnu le président de la Conférence des évêques mais c'est souvent «ce à quoi l'on reconnaît les hommes et les femmes de conviction».

Option qui n'est pas de l'ordre d'un choix politicien, mais d'une vision politique au sens noble du terme car ces sujets engagent l'avenir de la société: «Dans la vie d'un pays, il est des sujets qui engagent la vie personnelle des citoyens et qui ne dépendent pas simplement d'une majorité électorale, même si elle était importante. Au printemps dernier, les électeurs ont désigné le président de la République et les députés pour engager de nouvelles orientations politiques. Je ne pense pas que l'organisation des mœurs conjugales et de la transmission de la filiation fasse partie des éléments d'une alternance politique. Elle engage trop profondément l'avenir de la société pour n'être qu'une conséquence automatique d'une élection.»

Conclusion alors inédite du prélat: les parlementaires doivent donc user de leur pleine liberté de vote: «C'est pourquoi dans les débats qui vont très probablement s'ouvrir sur le mariage ou sur la fin de la vie ou sur la révision des lois de bioéthique, il serait choquant pour la démocratie que les parlementaires ne disposent pas de leur liberté de vote.»

Et le cardinal de justifier cette intervention de l'Église: «certains de nos concitoyens contestent aux chrétiens le droit d'exprimer leur conception du mariage et les soupçonnent de vouloir l'imposer à toute la société». Pourtant «dans le débat qui secoue notre société - bien que l'on nous eût dit qu'il était superflu puisque tout le monde était supposé d'accord - il est assez facile de comprendre qui est en train d'imposer une conception particulière du mariage à la société


Pas de marche des zombies au Puy

Oui, ça existe! Le maire a refusé qu'elle se tienne : 

"Le maire UMP du Puy-en-Velay (Haute-Loire) et ancien ministre de l’enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, a interdit une « marche de zombies » organisée dans sa ville à l’occasion d’Halloweenrapporte le quotidien régional La Montagne .

« La Toussaint est un moment consacré aux familles et à leurs défunts, et ce genre de manifestation choquerait les administrés », a expliqué Laurent Wauquiez dans un communiqué.

Prévue dimanche 4 novembre, cette « marche des zombies » devait consister en un défilé de personnes grimées en morts-vivants dans les rues de la cité ponote".


Quatre Etats américains se prononceront mardi sur la définition du mariage

L'élection présidentielle américaine, mardi prochain, ne doit pas faire oublier que de nombreux autres scrutins auront lieu simultanément - notamment des référendums d'Etat. Parmi ces derniers, quatre concernent la définition du mariage et la tentative de dénaturation dont il fait l'objet.

Dans le Maryland, les partisans du mariage ont obtenu d'en appeler aux électeurs pour annuler une loi dénaturant le mariage votée par la législature d'Etat. 

Dans l'Etat de Washington, la situation est similaire: l'application d'une loi de l'Etat, signée par le gouverneur en février, a été retardée grâce au recueil par les pro-famille d'un nombre de signataires suffisant pour la soumettre à référendum.

Les électeurs du Maine se prononcent quant à eux pour la seconde fois sur cette question: en 2009, placés dans une situation similaire à ceux du Maryland et du Washington aujourd'hui, ils avaient rejeté à 53% une loi votée plus tôt dans l'année par leur législature. Aujourd'hui, ce sont les adversaires du mariage traditionnel qui sont à l'initiative du référendum, afin de faire approuver par ce biais une redéfinition incluant des "couples" de même sexe.

Mn-for-marriageEnfin, dans le Minnesota, les électeurs sont appelés à se prononcer sur un amendement à la Constitution de l'Etat qui y définirait explicitement le mariage comme étant entre un homme et une femme - ce qui fournirait une certaine garantie contre une redéfinition du mariage par voie parlementaire ou judiciaire.

Jusqu'ici, les pro-famille ont remporté chacun des 32 référendums d'Etat portant sur la définition du mariage. Cette volée de quatre référendums est toutefois à hauts risques. Certes, les pro-famille ont l'habitude d'oeuvrer - comme dans ces quatre cas - face à des médias hostiles et à des adversaires bien mieux financés; mais il s'agit ici de quatre Etats penchant tous politiquement "à gauche".

De surcroît, les adversaires du mariage traditionnel perfectionnent à chaque vote leurs techniques de propagande, cherchant notamment à brouiller les pistes auprès des électeurs (c'est le cas dans le Maine, où la mesure prétend, selon son intitulé, "protéger la liberté religieuse").

De fait, les sondages donnent actuellement dans les quatre Etats des résultats ou bien très serrés, ou bien penchant en faveur d'une dénaturation du mariage

Ils pourraient toutefois être démentis cette fois encore: d'une part, ces dernières années, ils ont toujours sous-estimé le camp pro-famille (de 7 points en moyenne). D'autre part, ces scrutins sont couplés à une présidentielle dans laquelle le degré d'enthousiasme semble plus élevé chez les conservateurs. A contrario, la participation chez les catégories d'électeurs les plus favorables à la redéfinition du mariage, tels que les jeunes célibataires, pourrait être comparativement faible.

Les espoirs restent donc une nouvelle fois permis pour les Davids pro-famille face aux Goliaths des médias et des lobbies.


L'église de Saint-Lys (Haute-Garonne) profanée et cambriolée

Lu dans la presse locale (via ici) :

"L'église paroissiale de Saint-Lys a été cambriolée dimanche matin au lever du soleil. A cette heure, l'église, propriété de la commune, est fermée au public.

Suivant les premiers éléments de l'enquête, des individus ont forcé avec un pied de biche les grandes portes rouge du monument côté parvis. Puis ils ont fait main basse sur un fauteuil (celui du prêtre), deux tabourets, un pupitre, un lutrin et la nappe de l'autel. Ils ont fouillé jusque dans le tabernacle pour y dérober un ostensoir et un ciboire.

«Quand je suis arrivé dans l'église, les bancs avaient été déplacés. Ils se sont attaqués à des pièces symboliques. C'est la première fois que l'église est cambriolée de la sorte. Une fois juste, durant la fête locale, elle avait été visitée mais sans autant de préjudices» explique le père Vasseur, qui dimanche est venu remettre en ordre le chœur de l'église pour que la messe puisse y être célébrée.

Le père Vasseur ce matin là avait deux messes à honorer, une à Rieumes et l'autre à Sajas. C'est un autre prêtre qui a officié malgré tout dans cet édifice religieux. Dimanche après-midi, les gendarmes sont venus effectuer les premières constatations, puis faire une enquête de voisinage.

Ce fait divers intervient au moment même où la municipalité prépare l'inauguration des travaux de crépi de l'église qui lui ont permis de retrouver son lustre extérieur d'antan. Elle aura lieu le 9 décembre, en présence de Pierre Izard, président du conseil général et de Monseigneur l'évêque Le Gall. Des agents des services techniques ont commencé d'ailleurs à repeindre les plots. Avec le concours du service culturel de la commune, une plaque à la mémoire de Philippe Larène, ancien maire de Saint-Lys, à l'initiative de la reconstruction de l'actuelle église, sera le 9 décembre inaugurée, sur la petite place entre le clocher-porche et l'avenue de Toulouse. Ce sera le «parvis Philippe Larène».


Propagande gay sur M6

De quoi jeter sa télé par la fenêtre pour ceux qui ne l'ont pas encore fait. Présentation :

"Mitchell et Cameron Tucker sont ensemble depuis cinq ans. Ils viennent juste de sauter le pas en adoptant une petite fille de nationalité vietnamienne, Lily. 

Cameron a une sacrée personnalité et s’emballe très vite alors que Mitchell, lui, est le plus sérieux des deux. 
Chacun apporte quelque chose à l’autre et ils sont déjà des pères très doués…!"



Non à la fête d’Halloween dans les écoles catholiques

FdmCette fois c'est aux Philippines que les catholiques se manifestent :

"L’Association pour l’éducation catholique des Philippines a envoyé une note à tous les instituts catholiques du pays. Elle les invite à délaisser "l’hosanna au diable et les pratiques ésotériques" à l’occasion de la fête d’Halloween, rapporte l’agence missionnaire "Fides" le 29 octobre 2012.

Aucune fête d’Halloween dans les écoles catholiques. Le président de l’Association, le Père Greg Bañaga, écrit que toutes les institutions catholiques "ont le devoir de défendre la dignité des personnes décédées". Aussi, ne doivent-elles pas "célébrer la Fête de la Toussaint et le jour de la Commémoration des fidèles défunts avec des costumes ou des rites épouvantables".

Le Père Bañaga rappelle que, selon la doctrine catholique, la Fête de la Toussaint (1er novembre) permet au fidèle d’approfondir sa propre "vocation à la sainteté". Le 2 novembre est "l’occasion de prier et de se souvenir de tous les fidèles défunts".

L’Eglise aux Philippines a manifesté de fortes réserves devant la diffusion de la fête et des rites d’Halloween. Divers évêques et prêtres sont préoccupés pour les jeunes et les enfants. Ils peuvent, selon eux, être contaminés par des "contre-valeurs" inhérentes aux pratiques d’Halloween qui tendent à valoriser le mal, les fantômes, les sorcières et la magie. D’où leur appel à en empêcher la diffusion dans les écoles catholiques.

Aux Philippines, la fête d’Halloween s’est implantée grâce aux moyens de communication occidentaux et à la dépendance culturelle vis-à-vis des Etats-Unis. Cette fête a acquis une certaine popularité dans l’archipel, surtout dans certaines zones de Manille et des grandes villes".

(merci à ABP)


Le Premier ministre soutient la candidature de Paris pour les "Gay games" de 2018

Mais il n'est pas le seul. Il convient de citer Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes et porte-parole du Gouvernement, Roselyne Bachelot, ancienne Ministre de la Santé et des Sports, Chantal Jouanno, sénatrice de Paris et Rama Yade, ancienne Secrétaire d’Etat chargé des Sports... 

La lettre de Jean-Marc Ayrault ici, celle de Berntrand Delanoë ici.


Mariage et Evangile de la Vie : 6360 chapelets distribués

B16Parce que la prière est primordiale, particulièrement dans le combat à mener en France pour la famille, nous soutenons cette initiative et en remercions l'Abbé Lelièvre et la famille missionnaire de l'Evangile pour la Vie".

"50 000 chapelets avec un feuillet pour prier : tel est l'objectif que nous nous fixons... avec vous. Je compte sur vous pour nous aider. Si chacun donnait un chapelet par jour pendant un an : ce serait 365 chapelets donnés... 365 âmes touchées par la tendresse et la Douceur du Coeur d'une Mère. Cela dépend de chacun de nous !

Alors, concrètement : demandez le nombre de chapelets que vous voulez donner, avec le feuillet (8 pages) qui accompagne; en joignant votre offrande à l'Evangile de la Vie, 32 Cours de la République 84500 Bollène (A titre indicatif offrande pour 100 chapelets : 40€ port inclus)

  "Certaines idéologies, en remettant en cause de façon directe ou indirecte, ou même légale, la valeur inaliénable de toute personne et le fondement naturel de la famille, sapent les bases de la société.", disait Benoit XVI le 15 septembre 2012 depuis le Liban.

Pour la Famille, pour la Vie, il y a urgence !

Que mon appel ne reste pas lettre morte !

Abbé Lelièvre


Une nouvelle mission ordonnée par le Gouvernement : tous des obsédés sexuels?

On va finir par le croire à en juger par les seules actions menées par les socialistes depuis mai : Entre l'enfermement pour faire passer en force le mariage des homosexuels, l'entêtement pour poursuivre la licence des moeurs par le remboursement de la pilule et de l'avortement et encore l'obsession renouvelée de mettre à nu "l'orientation sexuelle" de certains auteurs et personnages historiques ou enfin enseigner sa vision de la sexualité dès l'école primaire, ce Gouvernement ne s'en sort jamais de ses considérations qui s'arrêtent au niveau la ceinture.

PeiLa dernière en date vient de tomber : le ministre de l'éducation dite nationale confie à Michel Teychenné, co-créateur en 1984 de l’organisation « Homosexualité et Socialisme » et partcipant à la Gay-Pride de 2009 à Bucarest, une mission sur l'homophobie à l'école. Juge et partie! Sans s'étendre sur cette mission dont on jugera une fois de plus l'opportunité dans la conjoncture de la France d'aujourd'hui.

"Vincent Peillon a souhaité débuter ce mois-ci la réflexion sur la lutte contre l’homophobie à l’école. Le ministre de l'Éducation nationale a demandé à Michel Teychenné, élu au conseil municipal de Pamiers et chargé, avec Gilles Bon-Maury, des questions LGBT pendant la campagne électorale de François Hollande, de lui remettre un rapport à ce sujet.

Cette requête du ministre intervient alors que Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, présentera bientôt au Premier ministre son rapport sur la lutte contre l’homophobie et la transphobie en général. Pas de collision entre ces deux rapports, assure Michel Teychenné à Yagg, puisque dans la lettre de mission qui lui a été adressée par Vincent Peillon (cliquer sur l'image pour l'agrandir), le ministre indique qu'il entend s'inscrire dans «le cadre des actions du gouvernement pour la lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre».

Il s'agirait donc pour l'élu de Pamiers de prolonger le travail accompli par Najat Vallaud-Belkacem et de l'appliquer spécifiquement à l'école. Le sujet de l'homophobie et de la transphobie à l'école englobe un grand nombre de problématiques et soulève diverses questions".

Et si nos politiciens élevaient un peu le débat en France?


L’Assemblée élargit le congé de paternité en un « congé de paternité et d’accueil de l’enfant ».

UnafCa y est, les coups en douce sont partis : les socialistes déroulent leur plan. L'UNAF réagit

"A l’occasion de sa prise de position sur l’ouverture de nouveaux droits pour les couples de même sexe, l’UNAF a alerté sur la nécessité d’en évaluer les effets pour tous. Un premier cas pratique vient aujourd’hui illustrer l’importance de cette recommandation.

L’Assemblée Nationale a adopté, dans le PLFSS pour 2013, un nouvel article visant à élargir le congé de paternité en un « congé de paternité et d’accueil de l’enfant ». L’amendement introduit par le Gouvernement en séance ne consiste pas seulement à accorder un nouveau droit aux couples de même sexe mais il modifie le droit pour tous.

Quelle incidence directe sur tous les couples ?

Un bref rappel historique s’impose sur les origines du congé de paternité. En créant ce congé en 2002, la Ministre de la Famille, Ségolène Royal, souhaitait renforcer la place du père dans l’éducation de l’enfant. Il s’agissait donc de faire une place au père dès la naissance même en cas de séparation du couple parental.

10 ans après, il ne s’agit plus de permettre au père de jouer pleinement son rôle mais, comme le précise l’article du projet de loi, de faire une place « à la personne salariée conjointe de la mère de l’enfant, liée à elle par un pacte civil de solidarité ou vivant maritalement avec elle ».

Au-delà de la situation des couples de même sexe accueillant un nouveau né, l’article du projet de loi peut avoir pour conséquence de retirer au père toute possibilité de créer un lien avec son enfant dès ses premiers jours dès lors qu’il ne vit plus avec la mère de son enfant et que celle-ci s’est remise en couple avec un nouveau partenaire. Le bénéfice du congé de paternité et d’accueil de l’enfant s’apprécierait au regard du seul critère de vivre avec la mère sous quelque statut que ce soit. Les pères divorcés, séparés pendant la grossesse risquent donc d’être évincés de leur droit à établir un lien, à jouer un rôle dans l’éducation de leur enfant.

Les députés adoptent ainsi une mise en retrait du père en totale contradiction avec la récente note d’analyse du Centre d’analyse stratégique « Désunion et paternité », qui vise à favoriser une paternité active.

L’UNAF demande quelle urgence impose de légiférer, sans aucune concertation, sur une disposition qui met à mal la place des pères et qui concerne donc toutes les familles ? Elle demande que, dans la navette parlementaire, les sénateurs évaluent les conséquences pour tous de cet article inséré dans le PLFSS 2013 et appelle à son retrait dans l’état actuel de sa rédaction".


L'Eglise alerte contre les pratiques satanistes de Halloween

Cela se passe en Pologne

"Trois jours avant la Toussaint*, célébrée le 1er novembre en Pologne, l'Eglise catholique de ce pays a sévèrement critiqué les pratiques "satanistes" d'Halloween, dans un message publié sur le site internet de l'archidiocèse de Varsovie. Venue des Etats-Unis et de plus en plus populaire parmi les jeunes en Pologne, la tradition d'Halloween "est un fruit de la propagation de l'occultisme et de la magie", selon l'Eglise polonaise.

Cette tradition "a ses racines dans l'adoration païenne des esprits et d'un dieu celtique de la mort. Anton Lavey, le fondateur du satanisme moderne, affirmait que la nuit du 31 octobre au 1er novembre était la plus grande fête luciférienne, donnant lieu à de nombreux actes occultistes de violence. L'Eglise condamne ouvertement de telles pratiques", lit-on dans le message. "Sous prétexte de s'amuser, on invite des enfants, des jeunes et des adultes à pratiquer l'occultisme, ce qui est en contradiction avec l'enseignement de l'Eglise et la vocation d'un chrétien", a insisté l'archidiocèse de Varsovie sur son site internet".

*chacun aura rectifié : Halloween se confond non avec la Toussaint (le 1er novembre) mais la fête des morts (2 novembre).


Benoît XVI : les 3 axes de la nouvelle évangélisation

B161Le Saint-Père les a définis dans son homélie de clotûre du synode des évêques :

"Tout l’Évangile de Marc est un itinéraire de foi, qui se développe graduellement à l’école de Jésus. Les disciples sont les premiers acteurs de ce parcours de découverte, mais il y a aussi d’autres personnages qui occupent un rôle important, et Bartimée est l’un d’eux. Sa guérison est la dernière guérison miraculeuse que Jésus accomplit avant sa passion, et ce n’est pas par hasard que c’est celle d’un aveugle, c’est-à-dire d’une personne dont les yeux ont perdu la lumière. Nous savons aussi par d’autres textes que la condition de cécité a une signification chargée de sens dans les Évangiles. Elle représente l’homme qui a besoin de la lumière de Dieu, la lumière de la foi, pour connaître vraiment la réalité et marcher sur le chemin de la vie. Il est essentiel de se reconnaître aveugles, de reconnaître qu’on a besoin de cette lumière, sans quoi on reste aveugle pour toujours (cf. Jn 9, 39-41).

À ce point stratégique du récit de Marc, Bartimée est donc présenté comme un modèle. Il n’est pas aveugle de naissance, mais il a perdu la vue : il est l’homme qui a perdu la lumière et en est conscient, mais il n’a pas perdu l’espérance, il sait accueillir la possibilité de la rencontre avec Jésus et se confie à lui pour être guéri. En effet, quand il entend que le Maître passe sur la route, il crie : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! » (Mc 10, 47), et il le répète avec force (v. 48). Et quand Jésus l’appelle et lui demande ce qu’il veut de lui, il répond, « Rabbouni, que je voie ! » (v. 51). Bartimée représente l’homme qui reconnaît son mal et crie vers le Seigneur, confiant d’être guéri. Son invocation, simple et sincère, est exemplaire, et en effet – comme celle du publicain au temple : « Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis » (Lc 18, 13) – elle est entrée dans la tradition de la prière chrétienne. Dans la rencontre avec le Christ, vécue avec foi, Bartimée retrouve la lumière qu’il avait perdue et avec elle la plénitude de sa dignité : il se remet debout et reprend sa marche, qui à partir de ce moment a un guide, Jésus, et une route, la même que Jésus parcourt. L’évangéliste ne nous dira plus rien de Bartimée, mais en lui il nous présente qui est le disciple : celui qui, avec la lumière de la foi, suit Jésus « sur la route » (v. 52). (...)

Cette interprétation, que Bartimée soit une personne déchue d’une condition de « grande prospérité », nous fait penser ; elle nous invite à réfléchir sur le fait qu’il y a des richesses précieuses pour notre vie que nous pouvons perdre, et qui ne sont pas matérielles. Dans cette perspective, Bartimée pourrait représenter tous ceux qui vivent dans des régions d’ancienne évangélisation, où la lumière de la foi s’est affaiblie, et qui se sont éloignés de Dieu, ne le retenant plus comme important pour la vie : des personnes qui par conséquent ont perdu une grande richesse, sont « déchues » d’une haute dignité – non de celle qui est économique ou d’un pouvoir terrestre, mais de celle qui est chrétienne –, elles ont perdu l’orientation sûre et solide de la vie et sont devenues, souvent inconsciemment, mendiants du sens de l’existence. Ce sont les nombreuses personnes qui ont besoin d’une nouvelle évangélisation, c’est-à-dire d’une nouvelle rencontre avec Jésus, le Christ, le Fils de Dieu (cf. Mc 1, 1), qui peut ouvrir de nouveau leurs yeux et leur enseigner la route. Il est significatif que, tandis que nous concluons l’Assemblée synodale sur la Nouvelle Évangélisation, la Liturgie nous propose l’évangile de Bartimée. Cette parole de Dieu a quelque chose à nous dire de façon particulière à nous, qui en ces jours avons échangé sur l’urgence d’annoncer de façon nouvelle le Christ là où la lumière de la foi s’est affaiblie, là où le feu de Dieu est comme un feu de braises qui demande à être ravivé, pour qu’il soit la flamme vive qui donne lumière et chaleur à toute la maison.

B162La Nouvelle Évangélisation concerne toute la vie de l’Église. Elle se réfère, en premier lieu, à la pastorale ordinaire qui doit être toujours plus animée par le feu de l’Esprit, pour embraser les cœurs des fidèles qui fréquentent régulièrement la Communauté et qui se rassemblent le jour du Seigneur pour se nourrir de sa Parole et du Pain de la vie éternelle. Je voudrais ici souligner trois lignes pastorales qui ont émergé du Synode. La première porte sur les Sacrements de l’initiation chrétienne. L’exigence d’accompagner la préparation au Baptême, à la Confirmation et à l’Eucharistie avec une catéchèse appropriée a été réaffirmée. L’importance de la Pénitence, sacrement de la Miséricorde de Dieu a été aussi rappelée. À travers cet itinéraire sacramentel passe l’appel du Seigneur à la sainteté, adressé à tous les chrétiens. En effet, il a été répété plusieurs fois que les vrais protagonistes de la nouvelle évangélisation sont les saints : par l’exemple de leur vie et par leurs œuvres de charité ils parlent un langage compréhensible par tous.

B163En second lieu, la nouvelle évangélisation est essentiellement liée à la mission ad gentes. L’Église a le devoir d’évangéliser, d’annoncer le message de salut aux hommes qui ne connaissent pas encore Jésus Christ. Au cours des réflexions synodales, il a été aussi souligné qu’il existe beaucoup de milieux en Afrique, en Asie et en Océanie où des habitants attendent ardemment, parfois sans en être pleinement conscients, la première annonce de l’Évangile. Il convient par conséquent de prier l’Esprit Saint afin qu’il suscite dans l’Église un dynamisme missionnaire renouvelé dont les protagonistes soient, de manière spéciale, les agents pastoraux et les fidèles laïcs. La mondialisation a causé un important déplacement de population ; par conséquent, la première annonce s’impose aussi dans les pays d’ancienne évangélisation. Tous les hommes ont le droit de connaître Jésus Christ et son évangile ; et à cela correspond le devoir des chrétiens, de tous les chrétiens –prêtres, religieux et laïcs –, d’annoncer la Bonne Nouvelle.

Un troisième aspect concerne les personnes baptisées qui cependant ne vivent pas les exigences du Baptême. Au cours des travaux synodaux, il a été mis en lumière que ces personnes se trouvent sur tous les continents, spécialement dans les pays plus sécularisés. L’Église leur porte une attention particulière, afin qu’elles rencontrent de nouveau Jésus Christ, redécouvrent la joie de la foi et retournent à la pratique religieuse dans la communauté des fidèles. Au-delà des méthodes pastorales traditionnelles, toujours valables, l’Église cherche à utiliser de nouvelles méthodes, avec aussi le souci de nouveaux langages, appropriés aux différentes cultures du monde, proposant la vérité du Christ par une attitude de dialogue et d’amitié qui a son fondement en Dieu qui est Amour. En différentes parties du monde, l’Église a déjà entrepris ce chemin de créativité pastorale, pour se rendre proche des personnes éloignées ou en recherche du sens de la vie, du bonheur et, en définitive, de Dieu. Rappelons certaines missions citadines importantes, le « Parvis des gentils », la mission continentale, etc. Il n’y a pas de doute que le Seigneur, Bon Pasteur, bénira abondamment de tels efforts qui proviennent du zèle pour sa Personne et pour son Évangile (...)

Nous aussi, aujourd’hui, nous nous tournons vers le Seigneur Jésus, Redemptor hominis et Lumen gentium, avec une joyeuse reconnaissance, faisant nôtre une prière de Saint Clément d’Alexandrie : « Jusqu’à maintenant, j’ai erré dans l’espérance de trouver Dieu, mais puisque tu m’illumines, ô Seigneur, je trouve Dieu par toi, et je reçois le Père de toi, je deviens ton cohéritier, puisque tu n’as pas eu honte de m’avoir comme frère. Effaçons donc, effaçons l’oubli de la vérité, l’ignorance : et enlevant les ténèbres qui, comme un brouillard pour les yeux, nous empêchent de voir, contemplons le vrai Dieu... ; car une lumière du ciel a brillé sur nous qui étions plongés dans les ténèbres et prisonniers de l’ombre de la mort, [une lumière] plus pure que le soleil, plus douce que la vie d’ici-bas » (Protreptique, 113, 2-114, 1). Amen".


"Ici, nous sommes en France!"

Non ce cri n'est pas celui d'un extrémiste caricaturé par une presse en quête de sensationnel, mais tout simplement le ras-le-bol d'un député UMP :

"Philippe Meunier, député UMP du Rhône, s'est indigné aujourd'hui contre les mariages qui empêchent ou bloquent la circulation routière, conseillant à leurs participants "de retourner dans le pays de leurs ancêtres pour vivre en fonction de leurs traditions qui ne sont pas les nôtres".

"Ici, nous sommes en France!", s'est indigné dans un communiqué M. Meunier, l'un des animateurs du courant de la Droite populaire au sein de l'UMP. Il déplore l'attitude de "ceux qui fêtent leur mariage sur nos routes et autoroutes en bloquant les voies de circulation". "Si ces personnes ne le comprennent pas, je leur conseille de retourner dans le pays de leurs ancêtres pour vivre en fonction de leurs traditions qui ne sont pas les nôtres et qui violent nos lois", a ajouté le député du Rhône.

Contacté ensuite par l'AFP, M. Meunier a expliqué que dans son département "il existe de plus en plus de mariages qui bloquent les autoroutes et les périphériques, ce qui est très dangereux pour les automobilistes et les motards". Il dit avoir été alerté par les CRS et par des citoyens qui déplorent ces perturbations routières lors de mariages "de la communauté turque ou maghrébine".

Fin mai, le maire UMP de Nice, Christian Estrosi, avait pris un arrêté pour sévir contre les cérémonies de mariage trop bruyantes ou démonstratives, évoquant le déploiement de "drapeaux notamment étrangers", ou la présence de groupes de musique folklorique "sans autorisation".

 


Jusqu'où se glisse l'idéologie qui meut l'UE

Lu chez Yves Daoudal

"L’édition du dimanche du quotidien populaire britannique The Sun, toujours à l’affût d’un scandale européen ou d’une mesquinerie de Bruxelles, fait état d’une révolte des coiffeurs britanniques contre un projet de directive européenne « dingue » sur les salons de coiffure.

Selon le journal, les employés des salons de coiffure auraient interdiction de porter des montres et des boucles d’oreilles, qui sont « anti-hygiéniques », auraient obligation de porter des « semelles antidérapantes », de se laver les mains et de les enduire de crème plusieurs fois par jour, et de bavarder avec les clients pour leur « bien-être mental » : le nombre de coupes serait limité, et les salons devraient distiller une joyeuse atmosphère pour éviter les « effondrements émotionnels ».

Le ministre de l’Emploi Mark Hoban a déclaré : « Personne n’a à dire aux coiffeurs les avantages de la crème pour les mains ou à leur dicter comment ils doivent s’habiller. Une telle législation conduirait à des coûts supplémentaires et à une note plus importante pour les clients. »

« Quand il y a peu d’argent et que trouver un emploi est si important, la dernière chose dont nous avons besoin est d’une bureaucratie qui coûte encore plus cher », a déclaré Eileen Lawson, de la fédération britannique des coiffeurs. Laquelle chiffre à 75 millions de livres (93 millions d’euros) le coût de la directive pour les salons de coiffure britanniques".


Le "mariage pour tous" modifie l’essence du mariage auquel nous avons droit

Lu ici :

H"« Nos chers amis catholiques intransigeants pourront continuer à se marier comme avant, alors en quoi cela les dérangent-ils ? » répètent à longueur de fori les défenseurs du projet de loi licencieux. Sortons du cadre du « mariage pour tous » pour bien comprendre la faille de ce raisonnement. Les océans et les mers sont des étendues d’eau salée. Cette particularité est pour eux constitutive et elle distingue d’autres étendues aqueuses tout aussi respectables que les lacs par exemple. Admettons qu’un beau jour, d’aucun décide que les lacs seront appelés mers au même titre que les autres. La mer Méditerranée et l’océan Indien ne cesseront pas pour autant d’être salés, ce sera donc comme avant. Sauf que parmi les éléments qui faisaient qu’ils étaient mer et océan, il y avait la salinité. Désormais, ce critère est supprimé. Ce qui les définissait a été réduit. De même que dans cet exemple, il ne faut plus qu’être une étendue d’eau pour être appelé océan, il ne faudra bientôt plus qu’être deux personnes majeures et consentantes pour se marier quand avant, il fallait également être de sexe opposé. Imaginons que les célibataires, au nom du « mariage pour tous » réclament aussi le droit de se marier seul. On pourra toujours se marier comme avant mais le mariage aura été transformé dans son essence et se marier n’aura donc plus le même sens. La question n’a heureusement pas encore été posée, donc cela semble plus choquant, mais le mécanisme est le même. Enlevons n’importe quel autre élément constitutif du mariage comme le fait d’être deux, d’être majeurs ou d’être consentant et l’on comprend bien que cela transformerait l’essence du mariage. Si le mariage gay passe, le jour de mon union à la mairie, avec celle avec qui je voudrai passer le restant de mes jours, je ne considérerai pas que mon mariage est le même que celui qu’ont connu mes parents ou mes frères et sœurs aînés parce que le mariage aura été transformé dans sa substance. Le "mariage pour tous" ne change pas nos droits, mais modifie l’essence du mariage auquel nous avons droit.


Monseigneur Bagnard soutient la Manifestation nationale du 18 novembre

Prévenu par mail :

"Voici le mot de soutien adressé par Mgr Bagnard à Alain Escada, président de Civitas :          

 Cher Monsieur,

Merci de m'avoir prévenu de cette grande manifestation. Soyez sûr que je suis avec vous dans cette défense du mariage et de la famille.Je suis désormais évêque émérite et je n'ai plus de responsabilité autre que celle de prêcher des retraites  à des prêtres et de donner des cours.
          Croyez à toute mon amitié et à ma prière.
          Bien à vous,cordialement.
          Mgr Bagnard.

Tous présents à Paris le 18 novembre pour défendre la Famille, le mariage et l'enfant ! RDV à 14h30, devant le Ministère de la Famille, avenue Duquesne, Paris 7ème (métro : Ecole Militaire).

26 novembre : à l'appel des évêques, ouverture d'un débat à Caen sur le mariage homosexuel et l'adoption

Lu ici :

"Les six évêques de Basse et Haute-Normandie ont appelé à l'ouverture d'un débat public et « serein » sur le mariage homosexuel et l'adoption des enfants par deux personnes du même sexe (Ouest-France du 10 octobre). Hier, le Centre d'enseignement théologique de Caen (CETH) a confirmé que ce rendez-vous était en préparation.

« A la suite de la déclaration des évêques, le CETH organise une rencontre originale le 26 novembre, explique le directeur Thomas Gueydier. L'objectif est d'ouvrir, en toute honnêteté intellectuelle, un espace de questionnement au sein de la société pour permettre à chaque citoyen, croyant ou non, de comprendre davantage les termes du débat tels qu'il se pose dans les domaines juridique, psychologique, philosophique et législatif ».

Parmi les intervenants dont la liste définitive n'est pas encore finalisée : Gilles Raoul-Cormeil, maître de conférences en droit privé à l'Université de Caen Basse-Normandie, Dr Anne d'Estais, pédopsychiatre ; Cécile Marcandella, psychanalyste ; Thierry Machefert, agrégé de philosophie.

Lundi 26 novembre, 20 h 30, Centre d'enseignement théologique, 3, rue Nicolas-Oresme, à Caen. Tél : 02 31 73 22 15".


Copé dans la rue le 20 janvier?

Rien n'est fait bien sûr, mais il semble que le candidat à la présidence de l'UMP surfe sur cette possibilité avant l'élection interne qui aura lieu au cours du congrès du 18 novembre : 

"Le candidat à la présidence de l'UMP Jean-François Copé a affirmé dimanche qu'il pourrait appeler à des manifestations "dans la rue" pour protester contre certains projets du gouvernement. "Je pense que M. Hollande sous-estime beaucoup le très grand mécontentement du pays réel", a-t-il aussi lancé sur le plateau duGrand Jury (RTL-LCI-Le Figaro). 

"Il pourra se trouver - si je suis élu à la tête de l'UMP le 18 novembre prochain - que je propose, comme nous l'avions fait en 1984 pour sauver l'école libre, que les Françaises et les Français qui s'indignent et qui s'inquiètent pour l'avenir de notre pays et des enfants de France se mobilisent dans la rue", a déclaré l'actuel secrétaire général de l'UMP. Jean-François Copé a évoqué des "projets de loi qui viendraient soit porter atteinte à l'intérêt supérieur de notre pays, soit déstructurer les piliers qui assurent la cohésion de notre société ou qui font monter le communautarisme".