Le problème c'est l'Islam en tant que tel
25 octobre 2012
Robert Ménard commente les propos du père Henri Boulad, ancien directeur du Centre culturel jésuite d’Alexandrie :
"[...] Pour lui, pas de doute, les Frères Musulmans ont un plan, « clair comme le jour » dit-il, de « conquête ou de reconquête du monde ». Un « fascisme vert » qui profite de la « naïveté monumentale » de l’Occident. Tout cela, je l’ai entendu mille fois. Non, la nouveauté — en tout cas, pour ce qui me concerne — c’est que le père Boulad ne met pas en cause certains musulmans, les plus extrémistes, les fondamentalistes, les salafistes, mais l’Islam en tant que tel. Il y a, affirme-t-il, « incompatibilité totale entre Islam et démocratie ». Et pour trois raisons, explique-t-il, qu’il me semble essentiel de comprendre et de retenir.
La première : pour les Musulmans, le Coran est incréé, c’est-à-dire qu’il est intouchable. La seconde : les versets médinois qui appellent à la guerre, à la violence et à l’intolérance remplacent, abrogent, selon les Musulmans, les versets mecquois, mystiques, religieux, ouverts. La troisième : au Xe siècle, les Musulmans ont décrété qu’il n’y avait plus lieu de réfléchir sur leur foi, c’est ce qu’on appelle la fermeture de la porte de l’interprétation, l’ijtihâd.
Cerise sur le gâteau islamiste, si j’ose dire, le père Boulad rappelle le principe de la Taqiyya qui fait du mensonge, de la duplicité, non seulement un droit mais un devoir pour tous les Musulmans si c’est pour le bien de l’Islam.
Qu’ajouter ? Rien. Si ce n’est — et le père Boulad s’en charge — que « l’islamophobie » est le nouvel argument, « la nouvelle arme » des Frères Musulmans pour faire taire des Occidentaux pétris de mauvaise conscience. [...]"