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VITA rejoint l'idée d'une marche unitaire en janvier

ViSans soutenir la marche du 18 novembre, l'Alliance se positionne pour janvier dans le même esprit d'unité que les collectifs de la "marche à contre-courant" lancé le 18 octobre et "catholiques en campagne" : 

"Au cours des mois de novembre et décembre 2012 se dérouleront diverses manifestations régionales inter-associatives. Certaines sont déjà annoncées et d’autres se préparent. Cette seconde phase de la mobilisation de rue est importante pour rassembler le plus largement possible dans les régions et préparer ainsi une grande mobilisation nationale. VITA encourage les manifestations du 17 novembre 2012, notamment celle organisée à Lyon par l’association Causette et Gavroche, et la « Manif pour tous », organisée par le collectif Pour l’Humanité durable pour les franciliens. D’autres manifestations sont attendues, comme celle qui se prépare à Bordeaux le 8 décembre 2012.

Alliance VITA sera partie prenante d’une grande manifestation nationale inter-associative qui devrait se tenir à Paris dès janvier 2013, et dont la date sera précisée dans les jours qui viennent. D’ici là, VITA demande au gouvernement d’écouter les voix extrêmement nombreuses qui convergent pour exprimer, au-delà de tout clivage partisan, le rejet d’un projet de loi qui porterait atteinte aux droits de l’enfant en le privant délibérément de la parité homme-femme au sein du couple de parents".


Une injustice à l'égard des enfants

Lu ici :

I"Il est tout d’abord tout à fait étonnant que ces âpres défenseurs de l’égalité (comme le laisse entendre l’expression « mariage pour tous ») luttent avec tant d’acharnement en faveur de la légalisation d’une discrimination. Car en effet pourquoi un enfant n’aurait-il pas droit comme les autres à avoir un papa et une maman ? À supposer que ça ne l’affecte pas autrement, il se poserait nécessairement des questions tout à fait légitimes. Car si ça ne changeait rien, encore faudrait-il le lui expliquer et qu’il le comprenne alors même que ce serait opposé à ce qu’il voit.

Un tel manque flagrant de cohérence met en évidence le fait que l’enfant est bien trop oublié dans les débats.

Mais au-delà de cela, il n’est pas réaliste d’affirmer qu’un enfant puisse ne pas être affecté négativement dans son développement affectif par le fait d’avoir des parents de même sexe. Il ne s’agit pas ici du fait que les parents soient homosexuels, mais du fait qu’il n’y ait pas un père et une mère. Et l’identité sexuelle est fondamentale dans la personne humaine, parce que les hommes sont soit homme soit femme, et ce n’est pas une différence superficielle : elle structure l’individu dans son ensemble. Et si dans la cellule de base qu’est la famille les deux ne sont pas présents, l’enfant aura des difficultés à se positionner de ce point de vue, c’est à dire qu’il aura du mal à savoir qui il est.

Et comme le bonheur est personnel et dépend de chaque personne en tant qu’elle est ce qu’elle est, celui qui se connaît moins bien aura plus de mal à trouver son meilleur bien, donc à être heureux."


"Catholiques en campagne" rejoint l'idée d'une marche unitaire en janvier

Cec2Après celui de la "marche à contre-courant" lancée le 18 octobre, nous vous présentons l'intégralité de ce communiqué qui est un véritable appel à l'unité :

"Le collectif « Catholiques en Campagne » ne peut que se réjouir, avec beaucoup d’autres, de constater que le mouvement pour la défense du mariage s’amplifie. La noble institution, déjà très mise à mal par le divorce pour convenances personnelles, va-t-elle subir l’ultime dégradation qui la dénaturera totalement ? C’est la question que se pose maintenant un grand nombre de parlementaires des deux assemblées, c’est la question que se posent de nombreux maires qui n’entendent pas célébrer de mariages autres que ceux d’un homme et d’une femme, c’est la question que se pose publiquement, derrière le Pape Benoit XVI, une grande majorité des évêques de France, c’est la question que se pose la grande majorité de ceux qui restent attachés à l’usage ordinaire du mariage.

La question ne regarde pas seulement les Catholiques, même s’il apparaît que ces derniers sont les moteurs de la vague de contestations qui se développe aujourd’hui. Il est agréable de lire les nombreuses déclarations des associations, parfois non chrétiennes voire non confessionnelles, qui appellent à réagir par une pétition, une manifestation, une lettre aux élus. Beaucoup réagissent dans une optique purement naturelle, parce qu’ils voient dans le mariage un élément constitutif de la société, du bien commun ou de l’intérêt général.

La normalité tant mise en avant par le Président Hollande devrait conduire ce dernier à honorer le mariage plutôt qu’à le dévaloriser aux yeux de l’opinion. Mais voilà : il a fait des promesses à une minorité. Non pas à la minorité homosexuelle, mais à celle encore plus minoritaire d’un lobby qui s’est autoproclamé porte-parole des homosexuels.

Il apparait que la contestation qui grandit doit maintenant se structurer dans une action commune pour peser efficacement sur les décisions gouvernementales. « Catholiques en Campagne » et son réseau d’associations appellent donc à l’union des forces. Union de tous ceux qui sont fermement attachés à la définition naturelle du mariage. Oui, c’est possible ! Il faut que le mouvement qui s’amorce aujourd’hui débouche sur une vague de contestations similaire à celle de mars 1984 à propos de l’école libre. A l’époque déjà, François Mitterrand avait dû renoncer aux promesses faites aux sectateurs de l’école laïque unique pour tous.

En la matière, le pouvoir ne comprend que la démonstration de force. Il nous faut la lui donner de façon éclatante. C’est pourquoi le collectif « Catholiques en Campagne » appelle tous les acteurs du combat pour le respect du mariage et de la famille à faire échec aux tenants de la « culture » de mort, en organisant, au-delà de certaines manifestations proches qui ont toute leur utilité, une grande manifestation « unitaire » au début de l’année 2013. Ce n’est que dans l’unité que nous pourrons mettre à bas les mauvaises intentions du Président Hollande et de sa majorité, ce n’est que dans l’unité que nous trouverons les ressources nécessaires pour empêcher le vote d’une loi inique, ce n’est que dans l’unité que nous pourrons redonner à notre pays la France, la force et l’enthousiasme qui lui manquent dans le domaine de la vie".

Cec1

TSCG : Où sont passés les souverainistes ?

Lu dans l'Action Française 2000, qui regrette la division des souverainistes de droite :

A"Adopté à l'Assemblée nationale, par la majorité socialiste, à huit voix près, sans le concours des alliés objectifs de l'UMP, le traité européen de stabilité, dit "Pacte budgétaire", a été approuvé par le Sénat deux jours plus tard. Ce coup d'État constitutionnel derrière le dos des Français qui s'en désintéressent (parce que le système médiatique les a soigneusement tenus à l'écart en en minimisant l'apport et la portée) doit aussi à la complicité des souverainistes de droite. Certes, les deux députés du Rassemblement bleu Marine, Marion Maréchal- Le Pen et l'incontrôlable Gilbert Collard ont voté contre, rejoints par l'esseulé ligueur du Sud, ex-FN, Jacques Bompard et le "souverainiste" acceptable, Nicolas Dupont-Aignan. Quatre représentants de la nation qui n'ont pas pesé lourd dans la balance et dont les opinions furent à peine relayées par les médias. On ne comptera pas l'initiative du député-maire de Yerres qui, avec une poignée de ses collègues, a symboliquement dévoilé devant le Palais-Bourbon une fausse plaque commémorative sur laquelle était inscrite l'épitaphe du décès du Parlement et de la souveraineté nationale. C'est sûr, les bases du régime ont tremblé. Quant à Marine Le Pen, elle s'est rendue à L'Étoile, petit village de la Somme où la elle avait recueilli 30 % des suffrages à la dernière présidentielle. De façon très platonique, là encore, elle y a posté des cartes postales adressées au président de la République et réclamant un référendum sur le traité européen. Las.

La seule opposition bruyante à ce texte qui instaure une véritable mise sous tutelle de la France par la Commission de Bruxelles fut orchestrée par le Front de gauche de Mélenchon et le NPA de Besancenot qui réunirent environ 30 000 manifestants le 30 septembre à Paris. La souveraineté de la France ne serait-elle plus défendue que par l'ultra-gauche ? Celle-ci fait, à l'évidence, la preuve de son virilisme quand ceux qui se revendiquent de la "droite" souverainiste semblent gagnés par une féminité nonchalante de mauvais aloi.

Où étaient les souverainistes de droite ? Pas dans la rue, à peine sur les plateaux télé. À l'heure où la France se voit définitivement mise en coupe réglée (dans le prolongement aggravé de Maëstricht) par un traité qui lui ôtera désormais toute liberté quant à l'adoption de son budget, l'"opposition nationale", imbécilement divisée en multiples et picrocholines chapelles, s'engonce, lâchement résignée, dans les certitudes stériles de ses vains communiqués de presse. Excepté le tout nouveau Siel (Souveraineté, Indépendance et Libertés), à peine sorti des limbes et qui s'organise peu à peu, quid des autres groupuscules déjà installés dans la vie politiques française (RPF, CNI, CPNT, DLR, PDF, MNR, RIF...) et dont la seule idéologie commune tient dans un "pas d'alliance avec le FN" grossièrement réducteur et bas de plafond ? Dupont-Aignan, ce dépité de la nation, prête à rire (jaune) avec ses 1,79 % péniblement conquis à la dernière élection présidentielle, tandis qu'il oscille de la main tendue au FN à un refus de toute alliance future. Nul n'ignore que son association, qui tient dans une cabine téléphonique, n'a d'autre but que de lui permettre d'accéder au financement public des partis politiques et de lui assurer ses réélections. DLR, comme Debout la République ou comme Dupont la Rente ? Les européistes apatrides d'en face peuvent bien continuer à se gausser. Personne n'est en mesure de les effrayer (mis à part le peuple) et avec des adversaires de cette trempe, ils n'ont pas besoin d'amis !"


Homosexualité : les chiffres

Trouvés sur le site des Associations Familiales Catholiques :

  • A3504 (sur 4380 enfants adoptés en 2010) sont issus de l’adoption internationale, soit 80 %.
  • Les couples composés de personnes de même sexe représentent, selon l’INED, moins de 1% des couples (sources : contexte de la sexualité en France).
  • Sur les 205 558 PACS signés en 2010, 9 143 concernaient des personnes de même sexe (4,5 %),
  • En 2010, environ 6000 agréments ont été délivrés pour l’adoption (sur 9000 demandes dont 90 % sont déposées par des couples) et il y avait 24700 candidats agréés dans l’attente d’un enfant (sources : adoption.gouv.fr).
  • L’INED estime que seul un couple composé de personnes de même sexe sur 10 a des enfants. Il y aurait entre 24 et 40 000 enfants élevés par deux personnes de même sexe selon l’INED.

Initiative locale pour aider les femmes enceintes

Une lectrice me fait part d'une initiative en Loire Atlantique : l'association AFEED44 (Aide aux Femmes Enceintes En Difficulté) a, il y a 4 ans, réalisé ce document (cliquer sur les images pour les agrandir):

2

1

Ce document est actualisé régulièrement. Il a été réédité dernièrement à 12 000 exemplaires. Il est diffusé sur tout le département dans les cités U, tous les foyers d'étudiants, paroisses, laboratoires, gynécologues, centres médicos-sociaux, afin de toucher les personnes susceptibles d'être concernées.

Cette initiative pourrait être reprise dans d'autres départements afin de proposer une alternative à la culture actuelle.


6 semaines... tant de choses en si peu de temps...

Et on tue des enfants à cet âge (vidéo).

"À 6 semaines, les hémisphères cérébraux se sont développés avec une rapidité disproportionnée par rapport aux autres sections du cerveau.

L'embryon commence à faire des mouvements spontanés et réflexifs. Ces mouvements sont nécessaires pour assurer un développement neuromusculaire normal".

Bb


8 morts et plus de 100 blessés dans un attentat contre une église catholique

L'horreurAttAu moins huit personnes sont mortes et plus d'une centaine ont été blessées lorsqu'un kamikaze a fait exploser un véhicule utilitaire sport en percutant une église catholique à Kaduna, dans le nord du Nigeria.

Lu ici :

"Un attentat à la voiture piégée visant une église catholique dimanche à Kaduna, suivi d'actes de représailles de chrétiens en colère, a fait au moins dix morts et 145 blessés dans cette métropole du nord du Nigeria, en proie à des attaques meurtrières menées par le groupe islamiste Boko Haram

Au moins sept personnes ont été tuées lors de l'explosion. Trois autres sont mortes lors des représailles qui ont suivi.

Armés de machettes et de bâtons, des jeunes chrétiens sont descendus dans les rues de Kaduna, s'en prenant à des personnes pouvant être musulmanes alors que leur colère explosait de nouveau en raison des attaques répétées visant des églises au cours des derniers mois". 


Harlem Désir nouveau secrétaire général du PS

Que tout le monde soit rassuré :

1 - "Le passé judiciaire de Désir n'est pas un handicap". Parole de sénateur socialiste... : à écouter, c'est un grand moment de f... de g...  qui devrait faire date.

2 - Soutenu par tous les vieux du parti, il ne fait que 60% des voix. Il paraît qu'il devient ainsi un secrétaire général normal!


"Les homosexuels veulent entrer dans la norme en la subvertissant"

Extraits de l'entretien de Xavier Lacroix, théologien, philosophe et membre du Comité consultatif national d'éthique, accordé au Monde

"L'Eglise développe deux types d'objections : l'une liée à la différence sexuelle, l'autre à la place de l'enfant dans l'homoparentalité. Elle pointe aussi le flou qui entoure le sens du mot mariage.

Aujourd'hui, neuf personnes sur dix pensent que le mariage est la célébration sociale de l'amour. Pourquoi, alors, ne pas le célébrer entre deux personnes du même sexe qui s'aiment ? Or, anthropologiquement, traditionnellement, juridiquement, universellement, le mariage n'est pas que cela. Il est l'union entre un homme et une femme en vue de procréation : si on enlève la différence de sexe et la procréation, il ne reste rien, sauf l'amour, qui peut rompre.

Le mariage est aussi une institution et pas seulement un contrat. L'institution du mariage est définie par un corpus de droits et de devoirs des époux entre eux et envers les enfants. La société y intervient comme tiers, considérant qu'elle en a besoin pour l'intérêt général. La société a-t-elle "besoin" de l'amour homosexuel, de couples homosexuels solidaires. Peut-être, mais j'en doute (...).

Si le mariage se limitait à une célébration de l'amour, il n'y aurait plus de fondement pour la filiation, la parenté. Or, qui dit mariage, dit filiation. Aujourd'hui, parenté et conjugalité sont dissociées de fait, mais l'institution continue de lesarticuler. La présomption de paternité est le coeur du mariage civil. Il articule conjugalité et parentalité et lie la filiation à la naissance. Le droit, et nos contemporains, continuent de penser qu'il est bon d'être le fils ou la fille de ceux dont on est né car la dissociation entre filiation et naissance est cause de souffrance.

Les partisans de l'homoparentalité disent que la différence sexuelle n'a pas d'importance, qu'il n'est pas important qu'un enfant soit né d'untel et d'unetelle ; ils occultent la naissance. Affirmer cela, c'est dire poliment que le corps ne compte pas. C'est grave, car cela revient à penser que tout vient de la volonté et de la culture. Or, le corps aussi est important et le rôle de toute civilisation est de tenir ensemble nature et culture. On est homme ou femme, on peut engendre ou pas. Il y a là des limites. L'opposition de l'Eglise s'apparente donc à une résistance à la volonté de toute puissance.

L'adoption est toujours une souffrance. Mais, dans le cas des couples hétérosexuels, cette souffrance est rattrapée par le fait que le couple adoptant est analogue aux parents biologiques. Le projet actuel nie cette analogie. Quant à l'adoption ouverte aux célibataires, elle a un avantage par rapport à l'adoption par des couples homosexuels : elle dit la carence. En posant qu'il n'y a pas de père ou de mère, la loi dit la vérité. La future loi dirait que l'enfant a deux pères ou deux mères ; elle affirmerait donc une fiction et gommerait la souffrance. Ou alors il faudra dire à l'enfant qu'il a trois parents... (...)

On confond l'égalité de droits et le droit à l'égalité. C'est un peu cynique de vouloir réformer la loi pour justifier son comportement. On ne peut pas changer la définition de la filiation et de la famille pour tous, pour répondre à la demande de quelques milliers de duos homosexuels minoritaires, qui ont des conduites certes respectables, mais qui posent des questions. Or là, les homosexuels veulent entrer dans la norme en la subvertissant.

Le slogan du "mariage pour tous" supposerait que le mariage est un bien de consommation auquel tout le monde devrait avoir accès. Refuser cela ne signifie pas être discriminatoire à l'encontre des couples homosexuels. La discrimination consiste à ne pas accorder les mêmes droits dans des conditions similaires. Or, face à la procréation, les couples homos ne sont pas dans la même situation que des couples hétéros. Structurellement, ils ne peuvent pas procréer. En revanche, je pense qu'il y aura discrimination envers les enfants si la loi définit, a priori, que des milliers d'enfants seront privés des biens élémentaires que sont un père et une mère (...)

On a un héritage biblique, qui objectivement a horreur de l'homosexualité. Mais Jésus n'en parle jamais et pour l'Eglise l'amour est la valeur suprême. Aussi l'amour entre deux hommes ou deux femmes ne pose pas problème à l'Eglise ; c'est l'érotisme qui est plus trouble. Ce n'est pas homophobe que de dire que dans les relations homosexuelles, il y a une limitation spécifique. Pour cette raison, l'Eglise appelle les homosexuels à la continence (...)

L'Eglise remplit un rôle de suppléance, en rappelant que les mots ont un sens. Aujourd'hui, plusieurs termes se diluent : mariage est remplacé par conjugalité, maternité ou paternité par parentalité. Si dans le code civil, "père" et "mère" deviennent "parent", qui sera le parent 1, lequel le parent 2 ? L'Eglise parle car d'autres ne le font pas. N'y aurait-il pas une forme d'intimidation de la part de certaines associations ? Je me pose la question".


Dénaturation du mariage : la manifestation nationale de janvier prend forme

AccCommuniqué de la Grande Marche nationale « A contre-courant ! » qui se substitue le 20 janvier 2013 à la Marche pour la Vie

"Face aux attaques sans précédent qui sévissent actuellement contre la Famille et l'enfant, on le voit, l’heure est aux mobilisations qui connaîtront un point d'orgue d'unité dans la diversité.

C'est pourquoi la traditionnelle marche pour la Vie a laissé la place en 2013 à la Grande Marche nationale « A contre-courant ! »,

le dimanche 20 janvier 2013 à Paris 

alors que la France sera en plein débat parlementaire sur l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels.

Le collectif "En marche pour la Vie !" rappelle qu'il se met au service de cette cause et appelle tous les hommes de bonne volonté à continuer à s'agréger dans l'organisation de cette grande manifestation inter-associative qui prend déjà forme bien au-delà des clivages politiques, religieux ou sociaux que notre pays connaît habituellement. Il y a tant d'énergies qui veulent se fédérer pour la sauvegarde de notre société que la victoire est possible à condition de n'en délaisser aucune!

Les soutiens venant de toute la France démontrent l'opportunité de telles dispositions et sont un signe encourageant d'une mobilisation déjà en marche (organisations de cars depuis la province, communication au sein des mouvements, présence sur internet, etc.).

C'est pourquoi, après les belles démonstrations de montée en puissance du 23 octobre, des 17 et 18 novembre et du 8 décembre à travers toute la France, le rassemblement du 20 janvier 2013 à Paris devra être le point de convergence de toutes les associations et de tous les mouvements, et aussi des particuliers, sans exclusion ni discrimination.

C'est à la condition de cette véritable unité, que des dizaines de milliers de personnes, différents mais ensemble, portant haut et fort dans la rue de Paris les valeurs qui fondent notre civilisation : respect de l’être humain, respect de l’altérité homme-femme, respect du droit de l’enfant d’être élevé par un père et une mère, pourront espérer influer sur le cours actuel des événements.

Soyons nombreux à venir témoigner que la génération d'aujourd'hui est celle de la famille, génératrice de la Vie et de l'enfant et qu'elle refuse de vivre demain dans une société pervertie par ceux qui la détruisent aujourd'hui!"


Prêtre auprès des prostituées

JLe père Jean-Philippe Chauveau, membre (l'un des premiers) de la communauté St Jean, vient de publier un livre racontant son histoire et ses divers apostolats : « Que celui qui n’a jamais péché ».

Enfant battu par des parents alcooliques, abusé sexuellement à l'âge de 12 ans, le père Jean-Philippe a connu une adolescence troublée, de la délinquance en pension puis en maison de correction. Embauché chez Peugeot, il y rencontre un chrétien qui lui donnera des conseils et une affection qui lui a tant fait défaut. Devenu chrétien, il fréquentera les foyers de charité et l'oeuvre de Jean Vanier, avant de découvrir sa vocation. Il est ordonné prêtre à 32 ans. Sa vie l'a semble-t-il un peu préparé à faire de l'apostolat pour les paumés. Sa première mission est de s’occuper de toxicomanes. Puis, après un bref séjour en Afrique, il arpente en habit le bois de Boulogne à la rencontre des prostituées. Aujourd'hui, l’association Magdalena souhaite accueillir et accompagner celles qui veulent s'en sortir.

"Dans certains Etats des Etats-Unis, la prostitution est interdite. Les clients qui se font arrêter avec une fille ont le choix : ou ils ont un procès qui sera annoncé dans la presse, avec une lourde amende ; ou ils participent à un stage de rééducation durant lequel témoignent une ancienne prostituée, un juge, un policier et un avocat. Tout est tourné de manière positive : "Vous avez des problèmes de sexualité, on peut vous aider sans vous juger. Si vous acceptez, on va faire un parcours ensemble." Ils obtiennent 85% de réussite - c'est-à-dire de non-récidive. Voilà une formule intelligente que je rêve de voir appliquer dans notre pays. En Allemagne, lorsque ont éclaté de nombreuses révélations de pédophilie au sein même des familles, des cellules d'écoutes anonymes ont été ouvertes pour les personnes qui se sentaient attirées par les enfants et tentées de passer à l'acte. Avec succès. Il y a donc un réel besoin, mais quels moyens, chez nous, sont mis en oeuvre pour la prévention comme pour la rééducation ? [...]

 Refuser d'avoir des relations sexuelles, ce n'est pas se condamner à être malheureux. Si la sexualité assurait seule le bonheur, cela se saurait. Combien de couples la pratiquent en tout sens, en tout genres, et finissent par divorcer ! L'ennemi, selon moi, c'est l'idéologie : une idée - qui peut être juste, d'ailleurs - érigée en principe totalitaire. Il y a une idéologie de l'homosexualité, de la chasteté, de la capote, etc. Ce sont d'invisibles prisons. La vraie question, c'est : "Qu'est-ce que le bonheur ?" C'est la question prioritaires aux jeunes qu'on enferme dans des discours sanitaires, avec un seul mot d'ordre : "Fric, sexe, capote." A nous de leur dire que le bonheur se construit, et que les exigences et les difficultés n'empêchent pas d'être heureux, bien au contraire."


Hollande et Touraine, capables d'exploiter la mort d'un nourrisson pour leur petite gloire

La mère de l'enfant se rebiffe

"Sérieusement ! Un bébé est mort et Hollande vient nous dire comme son programme est génial ?! « Grâce à ma politique formidable, les nourrissons ne décéderont plus sur l’autoroute A20 : vous avez eu raison de voter pour mon super programme ! », semble ainsi dire le président. Et tant pis si dans le même temps une mère souffre de la disparition de son enfant et de la vague médiatique lancée par le Président de la république, qu’elle se prend en pleine face.

Tel un Sarkozy surfant sur l’actualité, Hollande avait même exigé une enquête sur cette mort accidentelle.

La ministre de l’homoparentalité et de la pilule en maternelle, Marisol Touraine, dans sa bonne bienpensance socialiste, n’avait pu s’empêcher d’y aller également de son petit commentaire, expliquant que la mère «avait manifestement une grossesse à risque» et que l’enfant était «de très petite taille».

Des propos mensongers, sans aucun autre objectif que d’attirer la lumière médiatique sur sa petite personne, qui ont profondément dégouté Anne-Sophie Delestre. Malgré sa souffrance et sa dignité, la mère victime du drame a été obligée de donner une interview pour mettre un terme à cette course aux déclarations fracassantes des socialistes, qui n’ont aucun scrupule à instrumentaliser un si terrible accident pour faire parler d’eux. Répugnant !

« C’est inadmissible. C’est du voyeurisme. Profiter du drame des personnes, c’est inhumain », s’indigne donc Anne-Sophie Delestre dans Le Parisien, où elle démonte Marisol Touraine pour ses propos scandaleux : « Personne ne pouvait savoir que le bébé arriverait aussi vite, » aucune « anomalie n’avait été détectée pendant sa grossesse » et « 31 cm, 700 grammes, ce n’est pas si petit pour 7 mois. C’est dans les deux derniers mois qu’elle devait prendre du poids », explique ainsi la mère lucide, qui a conscience que les accident de la vie arrivent, aussi dramatiques soient-ils.

Enfin Anne-Sophie Delestre critique violemment les journalistes qui l’ont harcelée pendant que la polémique était médiatisée. Des journalistes au comportement de fouines, propre à ce qu’est devenue leur profession. Si on s’attend à  de tels excès de leur part, on est bien plus interloqué de voir des politiques exploiter la mort d’un nourrisson à ce point. D’autant plus que les médias n’auraient jamais tant couvert ce fait divers si Hollande et Touraine (entre autres socialistes) ne l’avaient pas autant instrumentalisé.

Dire que les mêmes socialistes ont passé 5 ans à reprocher à Sarkozy d’instrumentaliser les faits divers. Une instrumentalisation indéniable de l’ancien président qui avait le mérite de le faire pour des vrais problèmes sociétaux et non pas pour un coup de malchance du hasard… Hollande avait même juré, pendant la campagne, qu’il ne prendrait pas de décision politique à la suite de faits divers, comme pour monter qu’il serait un président moral contrairement à son prédécesseur.

De l’art de prendre les Français pour des crétins…"


Le maire socialiste de Lyon réservé sur l'ouverture du mariage et inquiet sur "l'industrie du portage d'enfants" qui en découlerait

GcLu ici :

"Gérard Collomb, le maire socialiste de Lyon, n'a pas manifesté d'enthousiasme excessif sur le mariage homosexuel ce vendredi matin sur Europe 1 , au détour d'une interview largement consacrée aux derniers malheurs du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault.

«Est-ce que vous célébrerez des mariages avec des couples homosexuels ? », lui a demandé Bruce Toussaint. «Moi, je ne célèbre aucun mariage puisque les mariages se font dans les mairies d'arrondissements. Donc je laisserai à mes adjoints le soin de célébrer ces mariages», a répondu le maire de la troisième ville de France, se gardant d'apporter son soutien au gouvernement sur ce dossier.

«Une façon de botter en touche, de la langue de bois, cela ne vous ressemble pas», a alors estimé le journaliste. «Sur le mariage homosexuel, je me suis longtemps interrogé», a reconnu Gérard Collomb (...)

«Parmi ceux-là, a poursuivi le maire de Lyon, il y a des homosexuels. Mais je ne suis pas sûr que mes amis homosexuels veulent obligatoirement se marier.» «Il y a quelque chose qui me semble plus important sur le long terme, a poursuivi le sénateur socialiste : c'est que l'on évite de faire en France ce que l'on fait aux Etats-Unis, en Californie par exemple, c'est à dire une véritable industrie du portage d'enfants. Ca, ça serait une vrai difficulté pour notre société.»


Vita face aux anti-manifestants à Grenoble cet après-midi

L'inévitable rencontre a eu lieu et elle est relatée par la presse locale avec objectivité (notez sur la photo, la partie floutée en haut à droite) : 

"Le sujet du mariage et de l’adoption homosexuels est délicat. Depuis quelques mois, il divise aussi bien les sociologues que les hommes politiques, y compris au sein des partis. Samedi après-midi, le sujet a également divisé la place Grenette, au centre-ville de Grenoble. 
D’un côté, l’association Alliance Vita qui organisait, comme elle le fait dans 75 villes de France, une manifestation contre le mariage et l’adoption homosexuels par « souci de l’enfant, qui est le principal intéressé dans cette mesure et qui doit être protégé », précise Etienne Gandrille, délégué départemental. De l’autre, des associations et syndicats locaux venus pour « défendre l’amour face à la haine, et montrer qu’il y a plus de gens pour le mariage homo que de gens contre », comme l’explique Emmanuel Carroz, membre de SOS homophobie.
Plusieurs organisations grenobloises avaient en effet organisé une « contre-manifestation », via les réseaux sociaux, en apprenant le projet de mobilisation d’Alliance Vita. Rassemblés sur la place grenobloise, les pro et anti mariage présents se sont fait face, sous la pluie, par le biais de pancartes et slogans, sans débordement à signaler".


Odieux : Attentat à la bombe lors des obsèques du père Haddad

Violence aveugle qui tue 4 innocents :

"L'agence Fides relate qu'une bombe a explosé lors des obsèques du père Fadi Haddad. Cet attentat a causé, d'après l'agence, la mort de deux civils et de plusieurs militaires. Le patriarche Ignace IV a célébré les funérailles en l'église Saint-Elie à Qatana. La dépêche précise également: "Le père Fadi Jamil Haddad était né à Qatana le 2 février 1969. Il avait étudié la théologie à Damas et au Liban. Il s’était marié et avait été ordonné prêtre en 1995 par S.B. le patriarche Ignace IV Hazim. Il était curé (recteur, ndlr) de la paroisse orthodoxe Saint Elie à Qatana. Une source du patriarcat remarque que « il était aimé par tous les groupes religieux et n’avait pris aucune position politique durant le conflit en cours en Syrie. Mais il était fortement engagé en faveur de la réconciliation ». "


FSSPX : "il faut faire preuve de patience, de sérénité, de persévérance et de confiance"

Ce sont les termes de ce communiqué de la Commission pontificale Ecclesia Dei... :

"La Commission pontificale Ecclesia Dei annonce aujourd'hui que, "dans sa dernière correspondance (6 septembre 2012), la Fraternité sacerdotale St.Pie X a fait savoir qu’elle avait besoin d’un temps supplémentaire de réflexion et d’étude pour préparer sa réponse aux dernières propositions du Saint-Siège. Les discussions en cours font suite à trois années de colloques doctrinaux et théologiques, qui ont vu une commission mixte se réunir à huit reprises pour étudier et débattre de questions controversées quant à l’interprétation de certains documents du concile Vatican II. Ces colloques conclus, il a été possible de passer à une phase de discussion plus directement orientée vers une réconciliation fortement souhaitée de la Fraternité avec le Siège apostolique. D’autres étapes déterminantes du processus de réintégration progressive ont été franchies par le Saint-Siège, en 2007, avec l’extension à toute l’Eglise de la forme extraordinaire du rite romain par le Motu Proprio Summorum Pontificum et, en 2009, avec la levée des excommunications.

Sur ce chemin ardu, un point important a été atteint le 13 juin 2012, quand la Commission pontificale a présenté à la Fraternité une déclaration doctrinale accompagnée d’une proposition de régularisation canonique de son statut dans l’Eglise catholique. Aujourd’hui, le Saint-Siège attend la réponse officielle des supérieurs de la Fraternité à ces deux documents. Après trente ans de séparation, il est compréhensible qu’il faille du temps pour assimiler la substance des développements récents. Puisque le Saint-Père cherche à favoriser et préserver l’unité de l’Eglise en réalisant une réconciliation depuis longtemps espérée de la Fraternité sacerdotale St.Pie X avec le Successeur de Pierre...il faut faire preuve de patience, de sérénité, de persévérance et de confiance".


Dénaturation du mariage : "faire barrage aux fausses générosités et aux vraies lâchetés d’un monde sans boussole"

JacoDe monseigneur Jacolin, évêque de Mende : 

"L’Evangile est destiné à tout homme et il concerne tout l’homme. C’est pourquoi l’Eglise se doit d’intervenir aujourd’hui dans le débat à propos de l’élargissement du mariage à de personnes du même sexe. Non, il ne s’agit pas là une affaire privée dont le législateur pourrait changer les dispositions au gré des variations d’opinions changeantes ! Non, l’altérité entre l’homme et la femme dans l’égalité de leur dignité humaine n’est pas une différence comme les autres qui pourrait être modifiée selon les cultures et les aléas idéologiques !

La famille et le mariage sont au croisement de l’intime et du publique qui fonde la construction personnelle de chacun et celle de toute la société dans la suite des générations. Y toucher est donc particulièrement grave et ce serait légèreté que de le faire pour des raisons électoralistes. Je crois que la lumière de l’Evangile et les lumières de la raison humaine se rejoignent ici pour faire barrage aux fausses générosités et aux vraies lâchetés d’un monde sans boussole

N’hésitez donc pas à contacter vos élus nationaux, député et sénateur, pour que la France se donne le temps et les moyens d’une réflexion de fond sur cette question qui concerne tous les hommes et toutes les femmes dans leur dignité et leur responsabilité.

« Le Christ est la Lumière des nations », tels sont les premiers mots de la constitution conciliaire sur l’Eglise. Qu’il soit aujourd’hui notre Lumière, Lumière pour l’humanité entière, pour tout homme et tout l’homme !"


Dénaturation du mariage : l'adoption compromise

Lu sur le site des AFC :

A"Les conséquences juridiques sur les enfants de la légalisation du mariage entre personnes de même sexe ne peuvent être ni ignorées, ni minimisées. Elle soulève de nombreuses questions : qui va décider qu'un enfant sera adopté par un couple composé de personnes de même sexe ou pas ? Que dira-t-on à l'enfant adopté quand, à vingt ans, il demandera des comptes ? Pourquoi exclure toute présomption de parenté dans le cadre de l'avant-projet de loi si ce n'est parce que la filiation ne peut se passer du biologique (sans pouvoir s'y réduire) ?

Le projet de loi risque de rendre impossible l'adoption internationale : de nombreux pays refusent que « leurs » enfants soient adoptés par des couples composés de personnes de même sexe.

L'ouverture du mariage ne va faire qu'augmenter le nombre de demandes d'agréments et réduire encore les possibilités d'adoption, tout en entretenant l'idée qu'il existerait un « droit à l'enfant ». Sur ce plan aussi, le projet du Gouvernement créera de l'injustice et renforcera la souffrance des couples qui souhaitent adopter."


Tous pour les manifs : un papier qui devrait faire l'unanimité et relancer la dynamique!

On aimerait commenter "L'Humeur de Pasquin" de "L'Homme Nouveau". Mais je m'abstiens, tout y est si bien dit de A à Z! N'hésitez pas, chers lecteurs, à apporter votre pierre dans les commentaires : 

"Madame Machin, catholique, ne veut pas marcher avec les «intégristes» parce qu’«on» va faire des amalgames ; Monsieur Bidule, chrétien BCBG, lui, ne veut pas marcher avec Madame Conforme et sa portée de têtards mal mouchés : ça pourrait faire «cathos-lapins» ; Madame Association-bien-en-vue voudrait bien, elle, que Monsieur Bidule ne vienne pas en bourgeois versaillais à la marche, car on pourrait croire que seuls les bourgeois sont pour la famille. 

Pharisianisme contemporain où l’on s’autoproclame bonne image du catho, bon vecteur médiatique de Jésus, les autres, tous les autres, pauvres cloches de publicains, viennent souiller par leur présence nauséabonde notre pure manif. Il faudrait, nous dit-on, ne pas ressembler à qui nous sommes : c’est-à-dire des cathos pratiquants, relativement aisés, pour la plupart de milieux favorisés, culturellement à droite, où les bulletins de vote se répartissent entre Sarko, Villiers, Boutin ou Le Pen. Faudra bien un jour assumer ce que nous sommes ! 

Quoi qu’il en soit, nous avons marché pour la vie, nous marcherons contre le mariage homo, bref nous militerons pour la famille et l’on se moque absolument de qui marchera à nos côtés : intégristes, curés à tête de dogues, à pompes à boucles ou à boucle d’oreille, de l’Opus Dei ou Légionnaires du Christ, charismatiques à particule, ou en sandales ; catho mondain et sa femme de ménage, vrai tradi et fausse blonde ; protestant prédestiné ou orthodoxe séparatiste, salafiste sans bombe, juif fondamentaliste sans uzi, Indien d’Amérique ou Africain de Sarcelles, et expulsés de masterchef, je me moque absolument de qui marche à mes côtés. Je ne vais chercher ni ma foi ni mon père spi, ni mon gendre ni ma belle-mère, encore moins l’image de moi. 

Je veux simplement dire non à leur foutu projet de société".

Les députés d'accord pour que les Français financent le meurtre légal de leurs enfants

La loi a été votée aujourd'hui à l'assemblée nationale. Pas de surprise à attendre du Sénat : 

"Les députés ont dit oui à la prise en charge totale de l'avortement et à la gratuité de la contraception pour les mineures de 15 à 18 ans. 

Les élus ont adopté vendredi deux promesses de campagne de François Hollande sur la santé des femmes : la prise en charge à 100% de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) pour toutes et la gratuité de la contraception pour les jeunes filles de 15 à 18 ans. Si les sénateurs vont dans le même sens, la décision s'appliquera en 2013".


Le langage de l'art est un langage parabolique

«Arte et fede. Via Pulchritidinis» (Art et foi, chemin de la beauté), c'est le titre du film réalisé par la chaîne de télévision polonaise TBA à l'occasion de la célébration de l'Année de la Foi et du 500e anniversaire de la Chapelle Sixtine, et projeté jeudi après-midi, dans la Salle Paul VI, en présence du Pape et des Pères Synodaux. Voici les paroles de Benoît XVI à l'issue de la projection, traduits par benoît-et-moi :

"[...] Comme le souligne explicitement la partie finale du film, pour beaucoup de gens, la visite aux Musées du Vatican représente dans leur voyage à Rome, le contact principal, parfois unique, avec le Saint-Siège, c'est donc une occasion privilégiée pour connaître le message chrétien. On pourrait dire que le patrimoine artistique de la Cité du Vatican est une sorte de grande «parabole» par laquelle le Pape parle aux hommes et aux femmes de toutes les parties du monde, et donc d'affiliations culturelles et religieuses multiples, des personnes qui peut-être ne liront jamais un discours ou une homélie de lui. Cela fait penser à ce que Jésus disait à ses disciples: à vous les mystères du royaume de Dieu sont expliqués, tandis qu'à ceux «de l'extérieur» tout est annoncé «en paraboles» (cf. Mc 4,10-12). Le langage de l'art est un langage parabolique, avec une ouverture particulière à l'universel: la «via Pulchritudinis» est un chemin capable de guider l'esprit et le cœur au Seigneur, de les élever à la hauteur de Dieu.

J'ai beaucoup apprécié le fait que le film fasse à plusieurs reprises référence à l'engagement des Pontifes romains pour la conservation et la valorisation du patrimoine artistique; et aussi, à l'époque contemporaine, pour un dialogue renouvelé entre l'Eglise et les artistes. La collection d'Art Religieux Moderne des Musées du Vatican est la preuve vivante de la fécondité de ce dialogue. Mais elle n'est pas la seule. Tout le grand organisme des Musées du Vatican - c'est en fait une réalité vivante! - possède aussi cette dimension que nous pourrions appeler «évangélisatante». Et ce qui apparaît, c'est à dire les oeuvres exposées, présuppose tout un travail qui n'apparaît pas, mais qui est indispensable, pour leur meilleure conservation et usage."


Non, le mariage n'est pas pour tous !

Car ricEditorial fort du cardinal Ricard :

"Le gouvernement a commencé à dévoiler le futur projet de loi concernant « le mariage pour tous ». Ce projet se veut d’ambition modeste : il ne s’agirait que d’élargir la possibilité de se marier et d’adopter des enfants à une catégorie de personnes, qui, aujourd’hui, en sont privées, à savoir deux personnes du même sexe. En fait, cette loi, si elle était votée, remettrait en question, en la bouleversant radicalement, l’institution du mariage et de la filiation.

CE QUI EST EN JEU

Le mariage est l’union d’un homme et d’une femme, visant à fonder une famille et à y accueillir des enfants. Il n’est pas cette reconnaissance publique des sentiments, à laquelle pourraient aspirer tous ceux qui s’aiment sincèrement.  Cette reconnaissance ne regarde pas les pouvoirs publics. Par contre, ceux-ci sont concernés par la fonction sociale qu’a le mariage : il insère le couple dans la société et inscrit la filiation dans une institution stable. Le couple marié contribue à l’édification de la société en transmettant la vie et en participant à un véritable travail éducatif. Les droits liés au mariage viennent en contrepartie des missions, tâches et devoirs des époux et parents.

Toutes les sociétés ont fondé l’institution du mariage sur la différence des sexes. Il n’y a pas là quelque chose d’archaïque ou de dépassé, mais une juste perception de ce qu’est la vraie nature du couple humain. La révélation biblique vient d’ailleurs nous confirmer que cette donnée, présente au cœur de sociétés et de cultures extrêmement diverses, s’inscrit en fait dans le dessein même de Dieu : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ;  homme et femme il les créa » (Gn 1, 27).

Un enfant a droit à avoir un père et une mère. Ce n’est pas parce que la loi a autorisé des célibataires à pouvoir adopter qu’il faut remettre en question ce droit fondamental de l’enfant. Ce que le droit doit protéger ce n’est pas d’abord le désir des parents mais le besoin des enfants. Certes, des enfants peuvent se retrouver aujourd’hui dans des situations où  ils n’ont pas auprès d’eux un père et une mère. Mais, c’est tout autre chose que d’organiser a priori une situation où des enfants ne pourront ni se réclamer d’une filiation claire, ni faire l’expérience de la différence sexuée.  L’adoption par deux personnes du même sexe ne peut que troubler la filiation et la conscience qu’un enfant peut en avoir. Il est significatif d’ailleurs de constater que certains préfèrent au terme de « parenté » celui de « parentalité ». Sur des fiches d’état civil, on risquera bientôt, comme en Espagne, de ne plus parler de « père » et de « mère » mais de « parent 1 » et de « parent 2 » ! Faudra-t-il aussi ajouter un « parent 3 » pour indiquer quelle est l’origine complète d’un enfant ? Derrière cette conception de l’homoparentalité, émerge une logique de « dissociation » tout à fait préjudiciable à l’intérêt de l’enfant : entre parenté et parentalité, sexualité et filiation, couple et procréation, procréation et filiation. Inutile de dire que cette loi, si elle était votée, bouleverserait profondément notre système  juridique concernant la filiation. Il semble bien que les promoteurs de notre loi n’en aient pas mesuré toutes les conséquences. « Depuis toujours nous descendons tous d’un homme et d’une femme : cette loi est fondatrice de notre condition humaine. Le droit s’appuie sur cette réalité objective pour organiser le lien social » (Ph. MALAURIE, Aspects juridiques, le pacte civil de solidarité, dans Documents épiscopat Sept. 1998, p.4). Aussi est-il de la plus haute nécessité de ne pas brouiller le sens du droit et de ne pas réduire la force d’un tel repère à la source de notre vivre ensemble.

POURQUOI EN EST-ON ARRIVÉ LÀ ?

Cette loi est souhaitée par un certain nombre d’associations de personnes homosexuelles. Le phénomène de « lobbying », qu’elles exercent par pression sur les politiques et par orchestration médiatique des grands thèmes qui leur sont chers, est puissant. Ceci dit, il faut constater que la revendication d’un « mariage pour tous » n’est pas une revendication de toutes les personnes homosexuelles, loin de là. On peut être étonné que le pouvoir politique préfère donner satisfaction à des revendications catégorielles de groupes particuliers plutôt que d’envisager le bien commun de toute une société. Il y a là, sur ce point comme sur d’autres d’ailleurs,  un fonctionnement du politique qui n’est pas sans poser problème.

Ce projet de loi se veut une mesure visant à promouvoir l’égalité et la non-discrimination envers les personnes homosexuelles. La philosophie sous-jacente de ceux qui défendent cette position est de parler de l’égalité des « orientations sexuelles ».  Un certain nombre font référence à la théorie du « gender », du « genre », qui nous vient des Etats-Unis. Ils affirment que le fait d’être homme ou d’être femme est un produit culturel, soumis à bien des fluctuations liées à l’histoire des personnes et des sociétés. C’est la subjectivité de chacun qui lui fait découvrir quelle est son orientation sexuelle. La différence sexuelle est donc une donnée contingente qui ne saurait être invoquée comme le fondement permanent du mariage. Cette façon de voir est gravement problématique. Même s’il faut reconnaître que notre éducation, notre culture et notre histoire façonnent notre identité sexuelle, celle-ci ne se réduit pas à une donnée purement culturelle. La différence sexuelle fait partie de ce « réel », dont parlent les psychanalystes, qui intègre le biologique et le dépasse tout à la fois. La différence est constitutive de la personne. Elle participe à son identité profonde : « Créés ensemble, l’homme et la femme sont voulus par Dieu l’un pour l’autre…créés pour une communion de personne, en laquelle chacun peut être ‘aide’ pour l’autre parce qu’ils sont à la fois égaux en tant que personnes….et complémentaires en tant que masculin et féminin » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 371-372).

Dire aux personnes homosexuelles que le mariage est une institution qui n’est pas faite pour elles, n’est ni une marque de discrimination ni un signe d’homophobie, comme il n’est pas discriminant envers les personnes de rappeler qu’il ne saurait y avoir de mariage entre frère et sœur  ou entre majeur et mineur… En ce sens là, l’expression « mariage pour tous » est erronée : le mariage n’est pas ouvert à toutes les situations affectives. L’égalité ne gomme pas les différences et ce sont justement ces différences qui appellent des traitements différents. Certes, on peut entendre ce désir de beaucoup de personnes homosexuelles d’échapper à des formes de réprobation de leur état encore présentes dans notre société. Il y a encore bien à faire pour qu’elles se sentent accueillies et respectées (cf. Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 2358). Mais, en demandant l’accès au mariage, ne se  trompent-elles pas de lieu du combat ?

QUE PEUT-ON FAIRE ?

Devant ce projet de loi, nous sommes, en fait, devant un vrai choix de société, vu ses conséquences. Un gouvernement ne peut donc pas le traiter rapidement et le faire voter à la hussarde. Il est souhaitable, pour la santé de notre démocratie, qu’un vaste débat soit proposé et organisé. Les évêques de France, par la voix de leur président, l’ont demandé et continuent à le demander aujourd’hui.

Les catholiques peuvent également écrire à leurs élus (députés, sénateurs, maires, conseillers régionaux et généraux) pour leur faire part de leurs opinions et de leur volonté. C’est  de notre devoir de citoyen  d’exprimer notre réflexion et nos suggestions.

D’autres initiatives seront sans doute proposées dans les semaines qui viennent. Chacun, comme citoyen, jugera les moyens qui lui paraîtront les plus judicieux pour manifester publiquement son opinion. Rappelons simplement qu’il est important, dans cet engagement,  d’exprimer qu’il ne s’agit pas de défendre une position qui pourrait apparaître comme étroitement confessionnelle. Cette défense du mariage, comme union d’un homme et d’une femme, touche d’abord une question fondamentale de notre société et peut ainsi être soutenue par des français de différentes confessions, religions ou convictions philosophiques, sans parler d’un certain nombre de maires qui ont fait savoir leur opposition à la célébration de mariages entre personnes de même sexe. Si le mariage ne peut être pour tous, sa défense est l’affaire de chacun !

†  Jean-Pierre cardinal RICARD
Archevêque de Bordeaux
Évêque de Bazas


Silvio Berlusconi condamné à 4 ans de prison ferme

L’ex-chef du gouvernement italien a été condamné en première instance pour fraude fiscale dans l’affaire Mediaset et a été interdit d’exercer un mandat public pendant trois ans. Dans le procès Mediaset, Silvio Berlusconi est accusé d’avoir artificiellement gonflé le prix des droits de diffusion de films, achetés par des sociétés écrans lui appartenant, lors de leur revente à son empire audiovisuel Mediaset.


Ils militent déjà pour des mariages à 3 ou 4

D'Eric Martin sur Nouvelles de France :

"Diffusé mardi dernier sur France 2, le documentaire « Du baiser au baiser » nous présente, comme si de rien n’était, une Québecquoise qui vit avec deux hommes. Les femmes étant, au même titre que les immigrés ou les homosexuels, une minorité persécutée dans l’imaginaire collectif de la gauche donc des médias dominants, présenter un cas de polyandrie plutôt qu’un cas de polygynie permet à France 2 de le faire de façon bienveillante. [...] Après avoir permis à des juges activistes de légaliser de facto le « mariage » homosexuel en 2004, la Belle Province voit désormais fleurir la revendication du mariage à trois ou plus. Choquant mais cohérent : si une condition du mariage (la différence de sexe) peut être supprimée, pourquoi pas d’autres (majorité, absence de liens familiaux, nombre…) ? En France, les médias commencent déjà à préparer la population à accepter un jour ce qu’ils appellent pudiquement et innocemment le « polyamour » (voir ici ou ) pour ne pas faire peur. [...]"

Le cardinal Barbarin avait donc bien raison et ceux qui lui sont tombés dessus sont des menteurs.


La Commission européenne se moque bien de l'avis du Parlement européen

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Conformément à ce qu’on pouvait attendre après le vote de la commission des Affaires économiques et monétaires, les députés européens ont voté hier en séance plénière contre la nomination d’Yves Mersch au directoire de la Banque centrale européenne pour la seule raison que ce n’est pas une femme. Toutefois à une petite majorité : 325 voix contre 300, et 43 abstentions.

Sylvie Goulard s’est félicitée de cette « belle victoire » et attend maintenant que le Conseil « fasse preuve de bon sens ».

Mais le vote du Parlement européen est purement consultatif, et Yves Mersch sera vraisemblablement nommé au directoire de la BCE au prochain sommet de décembre. Parce que les ministres des Finances de l’UE n’ont pas l’intention de laisser croire au Parlement européen qu’il aurait un droit de veto. Et un diplomate fait remarquer que ce Parlement que l’on consulte sur un candidat parce qu’il est censé l’évaluer n’a pas posé la moindre question au candidat, ce qui disqualifie son vote."


Action profamille à Pau perturbée par des militants LGBT

Aujourd'hui à midi se déroulait une nouvelle action pro-mariage organisée par Alliance Vita à Pau. D'après un lecteur du Salon Beige, présent à cette manifestation, il y avait environ 150 militants profamille.

Une cinquantaine de contre-manifestants étaient présents, assez hauts en couleur (et plutôt vindicatifs) : punks à chiens, anarchistes, syndicat SUD, Association des familles laïques etc : l'ultra-gauche locale... C'est assez drôle de voir des anarchistes arborant "fuck the law" sur leurs t-shirt venir défendre un projet de loi  ! Les policiers présents ont dû s'interposer quand ils ont commencé à vouloir envahir la manifestation d'Alliance Vita.

Néanmoins, les militants profamille ont pu discuter avec les curieux qui passaient par là.