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Une église profanée à Lyon

On s'en fiche tellement que personne n'est capable de préciser de quelle église il s'agit, quels sont les objets qui ont été volés. Avec une seule dépêche, on peut difficilement faire mieux : 

"Plusieurs objets ont été dérobés et deux tabernacles dégradés. Une enquête a été ouverte par la police lyonnaise pour tenter de retrouver le ou les personnes qui ont fracturé la porte d'une église du 9e arrondissement entre dimanche et mercredi matin pour la cambrioler.

Plusieurs objets, dont la valeur n'a pas été dévoilée par les enquêteurs, ont été volés. Déjà le 8 octobre dernier, une statue en marbre blanc de Saint-François, mesurant près de 1,50 m avait été dérobée à l'église Notre-Dame de Bellecombe".


UMP : la Droite forte appelle à manifester le 13 janvier

La Droite forte, fondée par Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, premier mouvement de l’UMP arrivé largement en tête lors du dernier Congrès (28% au niveau national et en 1ère position dans 60 départements), souhaite défendre la famille et le droit pour chaque enfant de vivre avec un père et une mère :

D"La famille, c’est la cellule de base de la société et le ciment de la cohésion sociale. La Droite forte appelle, par conséquent, tous nos concitoyens attachés aux droits de l’enfant et au respect des familles à se retrouver lors de la « Manif pour tous » à Paris, le dimanche 13 janvier 2013, afin de s’opposer avec détermination et respect à ce projet néfaste pour la stabilité des familles comme des enfants. Le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault tente de passer en force alors que les Français méritent un véritable débat de société, apaisé et serein, sur un sujet aussi fondamental que celui de la famille et de la filiation. Le Gouvernement ferait mieux de combattre concrètement l’homophobie comme toutes les autres formes d’exclusions, plutôt que d’instrumentaliser politiquement les droits des homosexuels afin de mieux masquer son incompétence face aux urgences économiques et sociales de nos concitoyens. Rendez-vous le 13 janvier prochain pour défendre avec conviction et respect les droits de la famille !"


Roger Madec et Erwann Binet perdent leur sang-froid

Wallerand de Saint Just, secrétaire départemental de la Fédération de Paris du FN, réagit à la censure exercée par le maire du 19e arrondissement (rapportée ici) :

W"Roger Madec, maire socialiste du 19ème arrondissement de Paris, furieux que France-Télévisions et le journaliste Benoit Duquesne pour « Complément d’enquête », interviewe dans les locaux de la mairie, une opposante au « mariage pour tous », Frigide Barjot, a fait couper l’électricité par les employés de la mairie pour empêcher cette interview…

Ce procédé autocratique est ubuesque. Certain socialistes, à l’instar d’Erwann Binet le très sectaire rapporteur socialiste du projet de loi sur le mariage homosexuel, perdent leur sang-froid dés qu’il est question de ce délicat sujet. Du calme Messieurs : c’est vous qui avez initié ce débat. Acceptez la contradiction, vous n’êtes pas des démocrates.

Wallerand de Saint-Just, secrétaire départemental de Paris, exprime sa solidarité avec Frigide Barjot et demande que dans les mairies de Paris, la liberté d’expression puisse s’exercer et que les comportements dignes d’un autre âge cessent."


Najat Vallaud-Belkacem s'en prend encore à l'autorité parentale

Christine Boutin, présidente du PCD, s'indigne des propos du ministre du droit des femmes :

«Sous couvert de féminisme, c’est encore le lobby du gender qui agit. Après avoir introduit le gender dans les manuels de sciences pour les lycéens, c’est maintenant les enfants que l’on vise. A quand les crèches ?! C’est un nouveau coup porté à l’autorité parentale et à la liberté d’éducation. Cette obsession d’évacuer les parents et de formater les esprits est dangereuse. Madame le Ministre prétend que l’inégalité homme – femme viendrait d’un " enfermement de chaque sexe dans un rôle préétabli " : au nom de quoi nier ainsi la réalité ? Pourquoi voir un enfermement là où c’est la différence sexuelle, richesse de l’humanité, qui s’exprime ? Loin de servir la dignité de la femme, le gouvernement asservit celle-ci à un modèle masculin auquel elle devrait à tout prix se confondre. Halte au bourrage de crâne ! Ce genre de propagande n’a pas sa place à l’école républicaine. Ce lobby extrême et minoritaire ne doit pas être imposé à nos enfants ».


Une frange importante de la gauche ressuscite le totalitarisme

Suite aux auditions scandaleuses des représentants des religions sur le projet de loi relatif au mariage, Franck Margain, conseiller régional Île de France et Président-délégué du PCD réagit :

« Nous avons assisté à un véritable acharnement contre les religions de France. L'intervention introductive du rapporteur Binet lance les hostilités par un ton professoral et inquisiteur sous fond de fausses hésitations. Le député Alain Tourret pilonne littéralement les religions de France en ayant une lecture de l’Histoire totalitariste telle que nous la vivons aujourd’hui dans les manuels d’Histoire de France sans jamais avoir un œil critique sur la bienveillance des religieux dans notre Histoire. Aucun mot, aucune allusion sur l’héritage du savoir-vivre ensemble depuis des siècles. Il finit par affirmer que les "religions ne sont que des lobbys" et que la "société s'est créée sur l'homophobie". Le salve finale s'adresse à Monseigneur Vingt-Trois plus particulièrement en l’accusant de vouloir lancer ses évêques et ses troupes alors que les représentants des religions ne veulent que mettre en garde le Gouvernement sur une dérive dommageable aux enfants des familles de France. Ces propos ont choqué immédiatement les Français qui suivaient ce débat, et ont entrainé une réaction vive des réseaux sociaux. Ils démontrent combien, derrière des intentions d'égalité, de reconnaissance de droit, une frange importante de la gauche ressuscite le totalitarisme et l'intolérance envers les corps intermédiaires, qui eux, résistent à la pensée unique. J'en appelle solennellement au Président de la République pour que le débat s'apaise et pour redonner la parole aux Français par le biais d'un référendum. »


Observatoire ou police de la pensée ?

Libération lance un Observatoire des déclarations homophobes, qui prouve que l'homophobie n'est qu'une arme pour terroriser les opposants. Exemple de propos "homophobe" :

«On nous avait dit qu’après le Pacs il n’y aurait pas le mariage aujourd’hui vous nous dites qu’on n’ira pas vers la polygamie mais c’est la logique


Caligula est bien plus moderne que François Hollande

De Patrick Besson dans Le Point :

"L'empereur romain Caligula, premier adepte du mariage pour tous : il avait épousé son cheval. Pourquoi s'en tenir, en effet, aux épousailles entre gens du même genre ? J'ai quelques idées pour de futures unions à célébrer dans les mairies : [...]"


La nouvelle évangélisation passe par les écoles catholiques

Extraits du discours de Benoît XVI au 3e groupe d'évêques en visite Ad Limina, ce matin :

"Vous êtes en charge de régions où la foi chrétienne a très tôt pris racine et porté des fruits admirables. Des régions liées à des noms illustres qui ont tant travaillé pour l'enracinement et l'épanouissement du Royaume de Dieu dans ce monde ; les martyrs tels que Pothin et Blandine, de grands théologiens comme Irénée et Vincent de Lérins, des maîtres de la spiritualité chrétienne comme Bruno, Bernard, François de Sales, et tant d'autres. L'Église en France s'inscrit dans une longue lignée de saints, de docteurs, de martyrs et de confesseurs de la foi. Vous êtes les héritiers d'une grande expérience humaine et d'une immense richesse spirituelle. Elles sont donc pour vous, sans aucun doute, source d'inspiration dans votre mission de pasteurs.

Ces origines et ce passé glorieux, toujours présents dans notre pensée et si chers à notre esprit, nous permettent de nourrir une grande espérance, à la fois solide et hardie, à l'heure de relever les défis du troisième millénaire et d'écouter les attentes des hommes de notre époque, auxquelles Dieu seul peut apporter une réponse satisfaisante. [...] l'un des plus graves problèmes de notre époque est celui de l'ignorance pratique religieuse dans laquelle vivent beaucoup d'hommes et de femmes, y compris des fidèles catholiques.

C'est pour cette raison que la nouvelle évangélisation [...] se présente avec une urgence particulière comme l'ont souligné les Pères du Synode qui vient de s'achever. Elle demande à tous les chrétiens de « rendre compte de l'espérance qui les habite » (1 P 3, 15), consciente que l'un des obstacles les plus redoutables de notre mission pastorale est l'ignorance du contenu de la foi. Il s'agit en réalité d'une double ignorance : une méconnaissance de la personne de Jésus-Christ et une ignorance de la sublimité de ses enseignements, de leur valeur universelle et permanente dans la quête du sens de la vie et du bonheur. Cette ignorance produit en outre dans les nouvelles générations l'incapacité de comprendre l'histoire et de se sentir héritier de cette tradition qui a façonné la vie, la société, l'art et la culture européenne.

[...] La nouvelle évangélisation sera efficace si elle engage en profondeur les communautés et les paroisses. [...] L'Église en Europe et en France ne peut rester indifférente face à la diminution des vocations et des ordinations sacerdotales, non plus que des autres genres d'appel que Dieu suscite dans l'Église. Il est urgent de mobiliser toutes les énergies disponibles, pour que les jeunes puissent écouter la voix du Seigneur. Dieu appelle qui il veut et quand il veut. Cependant, les familles chrétiennes et les communautés ferventes demeurent des terrains particulièrement favorables. Ces familles, ces communautés et ces jeunes se trouvent donc au cœur de toute initiative d'évangélisation, malgré un contexte culturel et social marqué par le relativisme et l'hédonisme.

La jeunesse étant l'espoir et l'avenir de l'Église et du monde, je ne veux pas omettre de mentionner l'importance de l'éducation catholique. [...] Quant aux écoles catholiques qui ont façonné la vie chrétienne et culturelle de votre pays, elles ont aujourd'hui une responsabilité historique. Lieux de transmission du savoir et de formation de la personne, d'accueil inconditionnel et d'apprentissage de la vie en commun, elles bénéficient souvent d'un prestige mérité. Trouver les chemins pour que la transmission de la foi demeure au centre de leur projet éducatif, est nécessaire. La nouvelle évangélisation passe par ces écoles et par l'œuvre multiforme de l'éducation catholique qui sous-tend de nombreuses initiatives et mouvements dont l'Église est reconnaissante. L'éducation aux valeurs chrétiennes donne les clés de la culture de votre pays. En ouvrant à l'espérance et à la liberté authentique, elle continuera de lui apporter dynamisme et créativité. L'ardeur apportée à la nouvelle évangélisation sera notre meilleure contribution à l'épanouissement de la société humaine et la meilleure réponse aux défis de toute sorte qui se posent à tous en ce début du troisième millénaire. [...]"


Najat Vallaud-Belkacem veut (ré)éduquer les mentalités

Le ministre des Droits des femmes a déclaré, alors que se tient dans la journée un comité interministériel sur les droits des femmes, que :

"C'est le rôle de l'école que de véhiculer des valeurs, c'est le rôle de l'école de venir contrecarrer que la société envoie en permanence qui sont des messages d'inégalités, de stéréotypes. L'école trop souvent conforte les schémas et les stéréotypes nous lui demandons de les contrecarrer".

"On est en 2012, on regarde les chiffres, tout est inscrit dans la loi et pourtant les inégalités sont bel et bien là. On est très loin du compte. L'égalité réelle, c'est une génération dans laquelle on va regarder pourquoi les lois ne s'appliquent pas, on rentre dans le dur des choses. On comprend très vite que les lois ne s'appliquent pas parce que on a eu beau adopter des textes on n'a pas suffisamment travaillé sur les mentalités. Ce qui est a la racine des inégalités, c'est un certain nombre de stéréotypes, de constructions qui enferment chaque sexe dans un rôle préétabli".

Aussi, un enseignement à l'égalité entre les filles et les garçons va être mis en place "dès la dernière section de maternelle jusqu'à la fin de la primaire".

On espère que cet enseignement résoudra la terrible inégalité qui veut que les hommes ne puissent pas être enceints...


La question du jour et la cathophobie sur le site des députés UMP

"Etes-vous favorable à l'extension du mariage aux couples homosexuels ?"

A l'heure où j'écris ces lignes, la question récolte 63% de réponses "oui". La haine et la violence qui dégoulinent des commentaires d'aujourd'hui encore montrent la vraie portée de ce projet de loi.

Exemple :

"Oui nous voulons détruire le mariage catho !
Oui nous voulons une société libérée du dogmatisme de l'Eglise qui nous enchaîne depuis 2000 ans !
Et pour ce faire, nous voulons vos droits et nous détruirons cette société chrétienne !"


Reconnaissance de la Congrégation des Sœurs Carmélites de l’Enfant-Jésus

Lu sur le Journal Officiel :

"Par décret en date du 28 novembre 2012, la congrégation des sœurs carmélites de l'Enfant-Jésus, dont le siège est 5 ter, rue Gambetta, à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), est légalement reconnue."

CCette congrégation a été fondée en 1921 en Pologne. La Congrégation appartient à l'Ordre des Carmes Déchaux. Les Sœurs suivent Jésus selon le cheminement spirituel de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, la patronne principale de la Congrégation. Les mots de sainte Thérèse : « Agir bien c'est mon ciel » sont la devise de la Congrégation. Le but général de la Congrégation est de procurer la gloire de Dieu et la sanctification de ses membres. Le but général de la Congrégation est également d'assurer un apostolat auprès des enfants et des jeunes, notamment des pauvres abandonnés par leurs parents dans un entourage qui les négligent. Conformément aux Constitutions les Sœurs peuvent : 

  • assurer la catéchèse 
  • travailler dans les paroisses avec diverses charges : organiste, sacristine, etc.
  • s'occuper de maisons de retraite spirituelle
  • diriger des écoles maternelles ou des maisons d'éducation surtout pour les enfants pauvres ou orphelins
  • travailler dans les pays de missions.

Actuellement il y a 50 maisons religieuses et à peu près 500 religieuses. En dehors de la Pologne, il y a des fondations en Biélorussie, Ukraine, Lettonie, Tchéquie, Slovaquie, Autriche, Italie, au Burundi et au Rwanda. En France, la congrégation est présente à Sanary-sur-Mer dans le Var (1995), à Montpellier (2001), en Avignon (depuis 2004),

A Bagnères-de-Bigorre, le Carmel ne comptait plus que des sœurs très âgées et le manque de vocations entraîna sa fermeture. L'évêché a donc répondu favorablement à l'ouverture en 2009 d'une maison de la congrégation des sœurs carmélites de l'Enfant-Jésus. C'est cette maison qui vient d'être reconnue. Lire ici le récit de l'installation, avec photos.


Le député de gauche Gérard Charasse opposé à la dénaturation du mariage

CLe député PRG Gérard Charasse (troisième circonscription de l'Allier) a fait savoir son opposition au projet de loi sur le mariage :

« Je suis opposé à cette proposition qui ne figurait pas dans mon programme de campagne qui reprenait, au niveau national, pourtant l’essentiel de celui de la majorité présientielle. Je n’ai pas changé d’avis et, non pour des raisons de “nature”, mais pour des raisons politiques, je ne voterai pas cette proposition. »

Pour le député, l'égalité voulue n'est pas réalisable car "l'humanité est par essence mixte". L’élu se dit proche de la position de la philosophe de gauche et épouse de Lionel Jospin, Sylviane Agacinski.


La reconnaissance de la Palestine à l'ONU ne représente pas une solution suffisante

Le Saint-Siège a salué cette nuit le vote qui a permis à l'Autorité palestinienne de devenir un ʺEtat observateur non membreʺ de l'Organisation des Nations unies :

S"Le jeudi 29 novembre 2012, l’Assemblée générale a approuvé à la majorité la Résolution faisant de la Palestine un Etat Observateur non membre des Nations Unies.

1. Le Saint-Siège a suivi de près et avec attention les étapes qui ont mené à cette décision importante, en s’efforçant de rester au-dessus des parties et d’agir conformément à sa nature religieuse et à la mission universelle qui le caractérise, et en tenant compte de l’attention spécifique qu’il accorde à la dimension éthique des problématiques internationales.

2. Le Saint-Siège estime en outre que ce vote doit se situer dans le cadre des efforts visant à trouver une solution définitive, avec le soutien de la communauté internationale, à la question déjà abordée par la Résolution 181 du 29 novembre 1947 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Ce texte a posé les bases juridiques de l’existence de deux Etats ; un des deux a déjà vu le jour, l’autre n’a pas été créé dans les soixante-cinq années qui ont suivi.

3. Le 15 mai 2009, à son départ de l’aéroport international de Tel Aviv, à la fin de son pèlerinage en Terre Sainte, le Pape Benoît XVI s’est exprimé en ces termes : Plus de sang versé ! Plus de combats ! Plus de terrorisme ! Plus de guerre ! Au contraire, engageons-nous à briser le cercle vicieux de la violence. Que règne une paix durable basée sur la justice, et que viennent une réconciliation authentique et une pacification ! Puisse être reconnu universellement que l’Etat d’Israël a le droit d’exister, de jouir de la paix et de la sécurité à l’intérieur de frontières reconnues internationalement ! De même puisse être reconnu le droit du Peuple Palestinien à une patrie souveraine et indépendante pour y vivre dans la dignité et se déplacer librement ! Puisse la solution des deux Etats devenir une réalité, et ne pas demeurer seulement un rêve !

4. Dans le sillage de cet appel, le Secrétaire pour les Rapports avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, dans une intervention devant l’Assemblée générale en 2011, a souhaité que les Organes compétents des Nations Unies prennent une décision qui permette la réalisation concrète d’un tel objectif.

P5. Le vote du 29 novembre 2012 exprime les sentiments de la majorité des membres de la communauté internationale et accorde aux Palestiniens une présence plus significative au sein des Nations Unies. Dans le même temps, le Saint-Siège est convaincu que ce résultat ne représente pas, à lui seul, une solution suffisante aux problèmes de la Région : pour y répondre de manière adéquate il faudra, en effet, s’engager résolument en faveur de la construction de la paix et de la stabilité dans la justice et dans le respect des aspirations légitimes, aussi bien des Israéliens que des Palestiniens.

Lire la suite "La reconnaissance de la Palestine à l'ONU ne représente pas une solution suffisante" »


Prière pour le mariage, tous les mardis à Lyon

Lu sur La Croix :

"A Notre-Dame de Fourvière, à Lyon, une « prière mariale pour le respect par le législateur du mariage tel qu’il a été donné par Dieu aux hommes » sera célébrée chaque mardi de 10h15 à 11 heures, dans la chapelle de la Vierge. [...] Ce temps de prière est proposé dans la foulée de la messe du matin à la basilique de Fourvière. Il se composera de la récitation d’un chapelet, puis de la prière pour la famille de Jean-Paul II. Aucune « date limite » n’a été fixée :  l’initiative devrait donc se répéter au moins juqu’au débat parlementaire."

Cette initiative est distincte de la veillée de prière pour la vie naissante. A ce propos, de nombreux diocèses organisent cette année cette veillée et y ont ajouté la famille en raison de l'actualité. La liste par diocèse est à retrouver ici.


Le pasteur Claude Baty dénonce le déséquilibre du débat à l'Assemblée

BLe président de la Fédération protestante de France a appelé les députés qui l'auditionnaient à un «débat sérieux»:

«vous posez une masse de questions: avoir trois minutes pour répondre, c'est frustrant»

«nous voyons ici à quoi mène un dialogue fait dans l'urgence. Il faut maintenant nous dépêcher de débattre!» «Trop pressé d'aller à la solution, on risque de ne pas écouter l'autre.»


Mariage : quand l'Assemblée se fait prétoire et les députés procureurs

Sur Facebook, l'abbé Cariot analyse l'audition qui a eu lieu hier à l'Assemblée. Extraits :

L"Première surprise : pour poser une deux ou trois questions, certains parleront 19 minutes. Sachant que les questions s’enchainent, et qu’elles se transforment tantôt en leçons, tantôt en réquisitoires, tantôt en accusations sulfureuses, on comprend peu à peu que la mascarade prend forme : pour toute réponse, les ministres des cultes auront droit chacun à « 3 à 5 minutes », autant dire que le jeu est pipé.

Deuxième surprise : l’ensemble des parlementaires intervenants est pour le mariage homosexuel. Il n’y a donc sur l’ensemble des sénateurs et députés des deux chambres aucun élu contre ce projet de loi ? Tous sont de gauche, pourtant il y a dans la commission au moins deux députés de droite. Mais ils n’ont pas eu le micro.

Troisième surprise : le niveau des questions et le manque de sérieux de ce débat est tel que Mme le député Marie France Clergeau  appellera le cardinal archevêque de Paris « Jean XXIII ». [...] On alignera les poncifs contre les religions dans ces questions, l’un appelant à la rescousse Vatican II et la liberté religieuse pour montrer que les religions doivent s’adapter au monde et suivre l’évolution, l’autre un article d’un ancien moine fustigeant les évêques, et enfin une dame en rouge rappelant benoitement que «  les cultes n’ont qu’un regard très particulier qui ne rassemble pas ce que la société veut dire, et que le débat ne doit pas se tenir dans la rue mais ici dans cette salle Lamartine ». « Ce n’est pas bien ce qui se passe en ce moment, ce n’est pas bien pour la démocratie, ce n’est pas bien pour les cultes ». Nous ne saurons jamais ce qui n’est pas bien, mais bon, c’est pas bien. Il manquait un « nananère ».

Quatrième surprise : la très longue intervention de monsieur Alain Tourret, député-maire de Moult. 19 minutes, pour poser 3 questions. Une moyenne de 6mn 20 par question. Ou comment s’écouter parler. Après avoir fait étalage de ses études en droit canonique et s’être auto proclamé spécialiste du 4° concile du Latran. (Une rapide recherche sur google nous apprendra que sa spécialité doit être très ancienne ou n'a pas beaucoup porté de fruits.) Ce monsieur, courtois et poli, va s’enliser dans un monologue anti religions largement orienté vers le cardinal archevêque de Paris. Il faudra à Mgr Vingt Trois toute sa force de caractère pour encaisser, impavide, cette charge à la hussarde.

A cet instant précis, le débat a basculé. Nous pouvions comprendre que tout était joué d’avance, que la salle Lamartine se transformait en tribunal d’une inquisition laïque n’ayant rien à envier aux heures sombres de l’histoire, ces heures sombres appelées à la rescousse par Mr Tourret pour mieux rappeler que les religions ont fait les mauvais choix de l’Histoire par leur silence voire leur compromission. Exemple parmi d’autres : « où étiez-vous lors des débats pour l’émancipation de femmes ? On a même eu droit au « silence des évêque sous la nazisme » et à d’autres procès trop longs à développer ici. Puis un très gracieux « finalement, les religions, vous êtes des lobbys ».

Le coup de grâce fut donné, l’estocade, la mise à mort dans l’outrecuidance :

«J'ai vu à quel point peut être dans la ligné du pape actuel (…) vous lancez vos troupes, vous lancez vos évêques, vous allez  lancer vos catholiques s'il en reste! Mais jusqu’où allez vous aller ? Allez-vous encourager les manifestations dans la  rue comme au moment de l’école libre ? Ne croyez-vous pas que nous devons en rester aux idées et de la philosophie et laisser aux députés que nous sommes décider, puisque nous avons été élus pour ça ?

Sommant le cardinal de s’expliquer, de s' auto-justifier, ce qu’il ne fera bien évidemment pas, ne répondant à l’absurdité que par une claire et nette réponse posée et simple. Les 65 pourcent de catholiques en France apprécieront l’insulte qui leur est faite : « s’il en reste »… Ils apprécieront aussi d’être assimilés aux petits soldats d’une « troupe » envoyée par les évêques.

En conclusion, les représentants des cultes n’ont eu que chacun deux à trois minutes pour répondre. A ces 35 minutes de feu nourri, de mensonges et de charge univoque contre les religions, surtout contre la religion chrétienne. [...]"

Ces députés voudraient nous envoyer dans la rue qu'ils ne s'y seraient pas pris autrement : tous à Paris le 13 janvier !


La mauvaise foi du néo-député Erwann Binet

Authueil critique le déséquilibre des débats à l'Assemblée sur le mariage. Extraits :

B"[...] le rapporteur est totalement libre d'organiser ses auditions comme il l'entend, de recevoir (ou pas) qui il veut. Il n'a aucune contrainte, si ce n'est que toutes les auditions doivent être ouvertes à tous les députés, comme le dispose l'article 46 du règlement de l'Assemblée. Mais on ne peut pas s'empêcher de remarquer, dans les réponses du rapporteur aux critiques qui lui sont faites, qu'il manque un peu de «métier» et que, pour quelqu'un qui connaît la maison, certaines de ses réponses sentent bon la mauvaise foi, voire interpellent. [...]

Et le blogueur cite La Vie à propos de l'incapacité d'Erwann Binet à trouver des juristes opposés au projet de loi.

A croire que c'est le rapporteur lui même qui prend son téléphone et trouve les intervenants... Tout cela est bien évidemment du ressort de l'administrateur, le fonctionnaire de la commission chargé d'assister le rapport. C'est lui qui trouve les intervenants et organise matériellement les auditions. Si on lui demande de trouver des juristes opposés à ce projet de loi, il n'aura aucun mal à en trouver: il y en a même beaucoup, il suffit de lire les revues juridiques.

Autre point plus litigieux, certaines associations ont demandé à être associées à ces tables rondes, et se le sont vues refuser. Le rapporteur en a parfaitement le droit. Mais c'est ce qui vient après qui est un peu plus gênant, car ces associations «ont été ou seront reçues en privé par Erwann Binet et sa collègue Corinne Narassiguin, porte-parole du groupe socialiste sur ce texte», toujours selon La Vie. L'article 46 du règlement de l'Assemblée est pourtant clair: «Les auditions des rapporteurs sur les projets ou propositions de loi sont ouvertes à l'ensemble des commissaires.»[...]

Le règlement de l'Assemblée a-t-il été violé ?


Haine anticatholique devant et dans l'Assemblée

AL'Observatoire de la christianophobie rapporte que le « collectif indépendant Égalité Oui Oui Oui » qui dit rassembler « différents groupes » et « associations » avait appelé à manifester aujourd’hui à 14 h à proximité de l’Assemblée Nationale contre le cardinal André Vingt-Trois, reçu dans le cadre des auditions parlementaires. Les manifestants étaient une petite dizaine. Un groupuscule.

Au sein de l'assemblée, une autre petite dizaine de députés assistaient à l'audition des représentants des religions. Mention spéciale au député Alain Tourret qui n'a pas cessé d'enfiler les contre-vérités sur l'histoire de l'Eglise (laquelle aurait utilisé la mariage pour asseoir son pouvoir... on voit le niveau de la réflexion), confondant l'énoncé d'arguments avec le catalogue de petit-anticlérical.

Les députés ont surtout insisté sur le fait que le débat ne doit se dérouler qu'au sein de l'Assemblée et non pas dans la rue...

Bouddhiste, musulman, juif, orthodoxe, protestant et catholique, les représentants des religions sont tous allés dans le même sens, contre le texte de loi. Le cardinal Vingt-Trois a mis les députés devant leurs contradictions (certains avaient estimé que le mariage était une instiution en train de mourir) en demandant pourquoi il fallait permettre aux homosexuels de s'accrocher à une institution en train de moourir...


Mgr Jordan : le « mariage pour tous » n'a jamais existé et ne peut pas exister

Mgr Thierry Jordan, archevêque de Reims, est interrogé dans L'Union :

Que reprochez-vous au projet de loi sur le mariage pour tous ?

J« Que ses promoteurs mélangent tout. Qu'ils veulent être modernes et sont le contraire. L'homophobie est une chose, et il faut la réprouver, mais le « mariage pour tous » n'a jamais existé et ne peut pas exister. Le mariage, c'est un homme, une femme et, si possible des enfants. On ne peut pas sortir de cela, c'est notre nature, et aussi l'un des fondements de notre civilisation. La société elle-même a déjà placé des interdits immémoriaux : on ne peut pas, par exemple, épouser un proche parent, ou plusieurs personnes en même temps. Donc toute situation de couple n'est pas mariage. Il ne suffit pas de dire que, du moment qu'on s'aime, on peut se marier. »

Ne pensez-vous pas qu'il s'agit d'une évolution inéluctable de la société ?

« Cela dépend de ce qu'on entend par évolution. Bien sûr des choses bougent, la famille elle-même est très fragilisée aujourd'hui. Le législateur doit-il simplement entériner des états de fait, ou bien rechercher ce qui est bon pour les citoyens et pour le pays ? Autrement dit, je pense que toute loi doit être profondément humaine, au sens où elle trouve sa justification dans ce qui fait grandir l'être humain en humanité. Sinon ce n'est pas une bonne loi. La loi a aussi une portée éducative, un peu comme pour le rôle des parents par rapport aux enfants. Ils envoient une sorte de signal, ils indiquent une route qui va permettre aux enfants de se développer harmonieusement, ils sont accueillants et ouverts au dialogue, sans pour autant laisser penser que tout est du même ordre. »

Un débat est-il indispensable pour éclairer chaque citoyen sur les conséquences de ce mariage pour tous ?

« Certainement, d'autant qu'il n'a pas eu lieu comme le gouvernement l'avait promis. On a juste envoyé des arguments sur la place publique, on n'a pas réfléchi. Les ministres concernés ont, certes, reçu quelques personnalités, pour déclarer aussitôt que de toute façon la loi serait votée et appliquée ! J'espère que les parlementaires prendront le temps de l'écoute avant de voter, tout en me demandant si la responsabilité qui pèse sur leurs épaules n'est pas trop lourde. Cela dit, je ne suis pas partisan d'un référendum : ce qui est bon pour l'homme n'est pas à soumettre aux émotions du moment, qui sont par nature fluctuantes. »

En quoi les évêques sont-ils fondés à se positionner sur le mariage civil ?

« Ce sont des citoyens comme les autres. Vous remarquerez toutefois que nous ne faisons pas du problème un enjeu d'appartenance religieuse. Nous allons plus loin en un sens, nous essayons de servir l'humanité et ce qu'il y a de plus noble en elle. Le mariage civil a cet avantage d'inscrire le couple et la famille dans la société, avec leurs droits et leurs devoirs. Une loi interdit d'ailleurs aux ministres du culte de célébrer un mariage religieux sans mariage civil préalable : nous ne demandons pas son retrait. Vous voyez la relation étroite qui est nouée entre l'un et l'autre. »

La famille reste le socle de la chrétienté. Que changerait, pour l'Eglise, l'adoption de cette loi ?

« La famille n'est pas le socle de la chrétienté. Elle est le socle de la communauté humaine tout entière. Bien sûr, être croyant lui apporte une vision et une force intérieure. Si vous voulez me faire dire que ma mission religieuse m'invite à soutenir particulièrement les familles, j'en suis entièrement convaincu, d'autant que les familles chrétiennes rencontrent les mêmes fragilités que les autres. Raison de plus pour les encourager. J'ajouterai pour terminer que les enfants eux-mêmes sont à protéger. Ils ont droit à un père et à une mère. Ils ne sont pas des sujets de fabrication. Quant à l'adoption, elle vise à donner des parents aux enfants qui en sont dépourvus, et non l'inverse. »


Marion Maréchal-Le Pen : de la dénaturation du mariage à la polygamie

Marion Maréchal-Le Pen a été interrogé aujourd'hui sur LCI sur l'ouverture du mariage aux couples du même sexe. Elle répond :

M"le mariage n'est pas une reconnaissance sociale de l'amour"

"Légalement, ce n'est pas ça le critère. Si on va au bout de la logique, pourquoi interdire la polygamie ? 

"Après tout, si un homme aime plusieurs femmes, et que ces femmes l'aiment en retour, après tout, qu'est ce qui nous l'interdit ?"


Mariage : le PS ment

Louis Aliot, vice-président du FN, dénonce la versatilité de la gauche :

A"A peine le projet de loi en faveur du mariage des couples homosexuels a-t-il été déposé, que le PS veut aller encore plus loin dans la destruction de nos valeurs et de nos traditions. D’ores et déjà, cent députés socialistes militent pour la procréation médicalement assistée. Dans une séance de l’assemblée nationale du 3 novembre 1998 Elisabeth Guigou (http://discours.vie-publique.fr/notices/983002915.html) alors Ministre de la Justice, tout en défendant le PACS fustigeait l’idée du mariage gay devant les applaudissements de l’auditoire socialiste. Elle affirmait alors son strict refus de l’adoption d’un enfant par des couples homosexuels brandissant le droit de l’enfant à avoir un père et une mère pour son épanouissement personnel et s’appuyant fermement sur les dires des psychologues !

Le Front National dénonce l’attitude hypocrite et versatile des dirigeants socialistes qui fluctue au grès des bénéfices électoraux escomptés. Avec la gauche, c’est la clientèle d’abord ! Marine le Pen, quant à elle, tient une ligne politique claire et précise. Le mariage homosexuel et ses déclinaisons, comme tout projet de modification de la Constitution, doivent être soumis aux Français par un référendum. C’est bien la preuve, que face au PS discrédité, le Front National est la principale force politique d’opposition."

A propos de ce fameux discours d'Elisabeth Guigou, précisons quand même qu'elle s'est vantée d'avoir menti :

"L’autre, garde des Sceaux, va défendre pendant plus de 120 heures, de jour ou de nuit, un texte qu’elle n’a pas fabriqué, juste rendu juridiquement et politiquement acceptable. Elle a menti comme une arracheuse de dents en affirmant que le Pacs n’ouvrirait jamais, mais au grand jamais, le mariage ni l’adoption aux homosexuels. «La fin justifiait les moyens», a-t-elle expliqué lors de la sauterie des dix ans du Pacs.

Quand le PS dit aujourd'hui que ce projet n'ouvre pas la porte à la reconnaissance des unions à 3 ou 4, ni aux mères porteuses, il ment comme d'habitude.


Danse aberrante des socialistes sur la famille

Camille Bedin, secrétaire national de l'UMP, s'insurge contre l'amendement et la tribune socialistes visant à autoriser la procréation médicalement assistée et juge aberrante la danse de la majorité sur des sujets aussi grave :

B"Non satisfaits de passer en force, sans débat public et contre une majorité de Français, sur l'adoption pour les couples homosexuels (alors que l'adoption est sensée donner des parents à un enfant et non l'inverse!), les députés socialistes récidivent sur la procréation médicalement assistée. Lundi dernier, plus de cent députés, signant une tribune dans Médiapart au nom de "la marche du progrès", ont enjoint le Président de la République à autoriser la procréation médicalement assistée. Ces jeux entre le Gouvernement et sa majorité sont tout à fait inquiétants, aberrants et irresponsables. Depuis quelques semaines, l’exécutif ne cesse de danser, sautant sans grâce d’une jambe sur l’autre, au gré des coups de force du Parti socialiste. Le spectacle d’un Président promettant un « droit de conscience » pour le regretter le lendemain était déjà triste sur un sujet aussi grave que l’avenir de la famille. Le voir maintenant pris à la gorge par un groupe de socialistes déterminés à le mettre à genoux montre bien que le Gouvernement n’a pas vraiment beaucoup réfléchi à ce qu’il est en train de faire … La cohésion de la majorité n'en finit plus de se fissurer: les Verts refusent l'aéroport de Nantes et veulent la dépénalisation du cannabis, les Communistes et le Front de Gauche rejettent le budget, et même des députés socialistes s'opposent au Gouvernement..."


La Commission de l'UE veut un droit de veto sur les budgets nationaux

La Commission européenne a publié hier son projet pour une union économique et monétaire. L’eurozone a besoin de « s’intégrer plus vite et plus profondément » que le reste de l’UE, ce qui implique un impôt national de coordination, des politiques de l’emploi, les eurobonds, et un budget de l’eurozone piloté par un Trésor de la Commission européenne. Une plus grande « coordination » des budgets des Etats de l’eurozone doit conduire l’UE à avoir un droit d’amendement, voire de veto sur les budgets nationaux.


Les lobbys LGBT ne représentent pas la "communauté homosexuelle"

L'Institut Thomas More publie une note (pdf 11 pages) sur le mariage et la famille. En 10 questions, cette note répond aux habituels arguments des groupuscules LGBT. On y lit aussi :

"Les porte-parole de la cause ne sont pas représentatifs. A la pointe du combat, l’association APGL (Association des parents gays et lesbiens) annonce publiquement 2 000 membres. Si on ne peut lui dénier, bien sûr, le droit de mener un combat et de porter des « revendications » auxquels elle croit, on ne peut en revanche en aucun cas lui reconnaître le droit de parler au nom d’une « communauté homosexuelle » dont tout le monde ignore le nombre et la diversité des opinions.


Le franc-maçon doit privilégier ses frères à son métier

Lu ici :

"Le 22 novembre 2012, la Chambre Suprême de Justice Maçonnique (CSJM) du GODF a suspendu pour un an « de ses droits et qualités maçonniques » le frère Frédéric Poletti. Que lui reproche la Respectable Loge « Etoile de Cyrnos », à l’Orient de Bastia, qui a porté plainte ? Avoir reproduit un article de L’Express (une édition régionale corse du 7 décembre 2011) où était notamment dévoilé le vénérable de la loge, Paul Pasqualetti. La reproduction partielle a été faite dans le périodique 24 ORE (liquidé depuis pour raisons économiques), et le frère Frédéric Poletti en était directeur de la publication. A l’audience du 22 novembre, Frédéric Poletti était défendu par Me Claude Vaillant, ancien Grand Maître adjoint."

Les juges maçonniques estiment que le directeur de la publication et actionnaire d’un journal doit prévenir les frères dont le nom va être publié.

Avec cette jurisprudence, un inspecteur de police judiciaire initié devrait prévenir un frère de sa prochaine interpellation !


La police est-elle complice des Femen ?

C'est la question que l'on se pose en voyant les photos dénichées par l'Observatoire de la christianophobie.

L'idée d'un coup monté avait déjà été évoquée sur Nouvelles de France.

4 manifestants ont été interpellés par les forces de l’ordre.

Une autre enquête révèle que certaines des Femen sont des prostituées.


Le conflit israélo-palestinien divise l'UE

L’Assemblée générale de l’ONU vote aujourd’hui, malgré l’opposition d’Israël et des Etats-Unis, une résolution donnant à la Palestine un statut d’Etat observateur. Catherine Ashton, haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎, avait proposé l’abstention aux pays membres de l'UE.

Ces derniers ne l'entendent pas de cette oreille. 8 pays, dont la France, soutiennent cette résolution, 3 y sont opposés (dont l'Allemagne), 6 comptent s'abstenir, et les autres hésitent encore. La politique étrangère nationale des 27 Etats n'est donc pas morte, ce que le communiqué officiel de l’UE a du reconnaître :

« la décision de reconnaître ou non la Palestine comme un Etat observateur non membre (de l’ONU) demeure du domaine du droit souverain de chaque Etat membre »

Mgr Maroun Lahham, vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem, déclare que les Eglises de Terre Sainte appuient de manière unanime l’action de l’Autorité nationale palestinienne.


La Pologne interdit l’abattage halal et l'UE l'autorise

La Cour constitutionnelle polonaise a jugé mardi l’abattage rituel contraire à la loi fondamentale :

"L’ironie de l’histoire est qu’en application de cet arrêt l’abattage rituel sera interdit en Pologne après le 31 décembre prochain, alors que la directive européenne autorisant l’abattage rituel entrera en vigueur le 1er janvier…"


Mariage : les méthodes du PS pour faire taire les opposants [add]

Jean-Marc Morandini nous informe qu'un incident s'est produit ce matin, alors que Benoit Duquesne tournait les plateaux de son émission "Complément d'Enquête" qui sera diffusée ce soir sur France 2 sur la dénaturation du mariage.

MLe journaliste avait reçu l'autorisation du sénateur-maire du 19e Roger Madec (photo) pour tourner une des séquences dans la salle des mariages, mais quand le maire a découvert que l'invitée était celle qui mène la fronde contre le mariage gay Frigide Barjot, il s'est opposé au tournage. Des employés de la mairie sont alors intervenus pour interdire le tournage, mais Benoit Duquesne a décidé de poursuivre l'interview. Du coup, le maire a fait couper l'électricité petit à petit dans la salle, au point que le tournage s'est terminé dans le noir.

Cette séquence serait diffusée en intégralité ce soir, y compris la partie réalisée dans le noir.

Addendum : Voir l'extrait avec l'extinction de la lumière.


Mgr Aillet "tchatte" avec les lecteurs de Sud-Ouest

Invité par la rédaction de Sud Ouest ce matin, Mgr Aillet a répondu aux questions des internautes. Extrait des réponses :

A"Chaque psychologue ou sociologue peut avoir une opinion. Ce que je sais, c'est que la majeure partie des psychologues, psychanalystes, pédopsychiatres affirme que la référence de l'enfant à l'altérité des sexes est nécessaire à la structuration de son identité personnelle. De plus, l'histoire et la société d'aujourd'hui montrent que le modèle familial père-mère-enfant demeure le plus partagé, y compris dans les enquêtes d'opinion auprès des jeunes."

"Si le mariage consiste à reconnaître le sentiment amoureux entre les personnes, qu'est-ce-qui empêchera de légitimer l'amour à deux, trois ou quatre? Dans la pratique, il s'avère que cette revendication à constituer des couples ou des "trouples" existe dans les pays où le mariage entre personnes de même sexe a été légalisé."

"Que je sois contre l'avortement n'est un secret pour personne : c'est la position de l'Eglise catholique rappelée par le Concile Vatican II et par le pape Jean-Paul II dans son encyclique " L'Evangile de la vie" en 1995. En ce sens, le remboursement par la Sécurité sociale de ce que vous appelez un "simple acte médical" et qui consiste à supprimer une vie humaine me semble très discutable."

"je ne vois pas très bien comment les Bascos et la Planning familial qui se sont opposés dès le début à ce "Colloque pour la vie" cohabitent au sein d'un collectif avec des associations qui font de l'injure ou de l'insulte un moyen d'expression. Enfin, cette mobilisation semble m'attribuer un pouvoir que je ne me reconnais pas. En quoi exprimer des convictions dans le cadre serein d'un colloque peut-il inspirer tant de peurs, voire de réactions aussi irrationnelles?"

"Le droit de la femme à disposer de son corps entre en concurrence implacable avec le droit d'un enfant à naitre. Aucun traumatisme psychologique, aucune souffrance sociale, qui méritent en effet un accompagnement adapté des personnes, ne peut être mis en balance avec le droit à la vie."

"Je m'étonne en effet que devant les inquètudes croissantes de nos concitoyens face à la crise sociale et économique qui s'est abattu sur notre pays et contre laquelle des solutions peinent à se trouver, le gouvernement fasse de ce projet de loi une priorité, qui ne concerne somme toute qu'une minorité infime de nos concitoyens. Comme on le sait, il s'agit moins d'un "mariage pour tous" que le mariage de quelques-uns imposé à tous. Je note en passant que le grand oublié de ce débat est l'enfant. Un enfant, qui né nécessairement d'un homme et d'une femme, a le droit à être accueilli et élevé par un père et une mère. Tous les enfants n'ont pas cette chance mais il ne saurait être question d'en priver légalement certains enfants. Le droit de l'enfant prime toujours sur le droit à l'enfant."