Les personnes homosexuelles sont toutes des blessées de la vie
05 novembre 2012
Ancien anarchiste ayant côtoyé et soutenu le milieu gay avant sa conversion, Dominique Morin répond à Présent :
"Dès la victoire de la gauche de 1981 a eu lieu la première Gay Pride à laquelle je participais. Bien qu’anarchiste à l’époque, j’avais été surpris de la sexualité particulièrement déréglée des homosexuels, que sanctionnera durement le SIDA, « recevant en leurs personnes l’inévitable salaire de leurs égarements » (Romains 1, 27). Après cette douloureuse leçon d’une nature qui est sans pitié quand on la viole, le plus élémentaire bon sens aurait dû les inciter à remettre en cause leurs pratiques. Ils se sont au contraire servis du sida pour revendiquer l’« égalité des droits », criminaliser toute critique jugée « homophobe », puis, allant toujours plus loin dans la déraison, exiger le « droit » au mariage et à l’adoption.
Mon expérience dans des milieux où ils étaient nombreux m’a permis d’observer que les homosexuels côtoyés étaient tous des blessés de la vie. Une jeune femme brillante et généreuse, violée par son père enfant et à juste titre traumatisée, était devenue lesbienne militante, malgré son attirance évidente pour les hommes, faute d’avoir guéri de cette blessure et retrouvé sa liberté. Un adolescent, violé par un cousin durant la puberté, se croyait déterminé par ce qu’il avait subi à mutiler son identité d’homme en devenant homosexuel. Un père souvent absent, la plupart avaient un parcours personnel et familial chaotique et des blessures à fleur de peau. Il y a beaucoup de résignation fataliste chez les militants homosexuels. Nous sommes comme cela et nous n’y pouvons rien, disent-ils, tout en prétendant servir de modèle à des jeunes pour se construire psychiquement et affectivement. Or, l’être humain n’est pas déterminé, comme l’animal, il peut toujours surmonter ses peurs et dépasser ses blessures. L’affirmation homosexuelle met clairement en cause cette éminente dignité de l’être humain que défend l’anthropologie chrétienne.
On parle aussi souvent d’une déficience du père dans l’explication de la tendance homosexuelle ?
Beaucoup de jeunes d’aujourd’hui n’ont pas connu de modèle paternel pour se construire grâce à l’autorité d’un cadre familial rassurant et aimant. De plus en plus, garçons ou filles, à l’âge où on se cherche, sur les réseaux sociaux, dans des soirées ou ailleurs, peuvent être facilement séduits par l’immaturité d’adultes flattant avec outrance le mal-être de jeunes gens naïfs et influençables. Peut très vite s’en suivre, j’ai des témoignages, une dérive de rapports sexuels qui mène à une résignation à « être homosexuel » une fois passé à l’acte.
Quel est le danger d’une « normalisation » de l’homosexualité par la loi et notamment le « mariage » homosexuel ?
Le fatalisme militant des homosexuels une fois « normalisé » par la loi prétendra nous interdire alors de dire à ces jeunes qu’ils demeurent libres de choisir ce qui est bon et juste pour eux.
Leur quête éperdue de reconnaissance se sert de la famille et des enfants comme d’un moyen et non d’une fin. Nous connaissons trop bien les conséquences causées par des parents immatures ou absents. Des personnalités fragiles et centrées sur elles pour éducatrices seront désastreuses pour l’avenir de la famille et des enfants. L’autorité parentale qui fait défaut, la souffrance de ne pas connaître ses origines, la tyrannie du désir promue par la société de consommation et qui enferme sur soi, entraînent directement la violence croissante des jeunes, leur fuite du réel, l’incapacité à devenir adulte et à se projeter dans l’avenir. Il faut être particulièrement déraisonnable ou formidablement orgueilleux pour prétendre fonder une société sur des modèles qui portent en eux toutes ces carences. [...]"