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Te Deum laudamus : malgré tout, il y a du bien dans le monde

Extrait de l'homélie de Benoît XVI ce soir, traduite par Benoît-et-moi :

"Le Te Deum que nous élevons vers le Seigneur, ce soir, à la fin de d'une année civile, est un hymne d'action de grâce qui s'ouvre avec la louange - «Nous te louons, ô Dieu, nous te proclamons le Seigneur» - et se termine par une profession de foi - «Tu es notre espérance, nous ne serons pas confondus à jamais». Quel qu'ait été le déroulement de l'année, facile ou difficile, stérile ou riche de fruit, nous rendons grâce à Dieu. Dans le Te Deum, en effet, est contenue une sagesse profonde, la sagesse qui nous fait dire que, malgré tout, il y a du bien dans le monde, et ce bien est destiné à vaincre, grâce à Dieu, le Dieu de Jésus-Christ, incarné, crucifié et ressuscité.

Bien sûr, il est parfois difficile de saisir cette réalité profonde, car le mal fait plus de bruit que le bien; un homicide brutal, des violence qui se propagent, de graves injustices, font les titres; au contraire, les gestes d'amour et de service, la peine quotidienne endurée avec fidélité et patience sont souvent laissés dans l'ombre, n'émergent pas. C'est aussi pourquoi nous ne pouvons pas nous arrêter aux nouvelles, si nous voulons comprendre le monde et la vie; nous devons être capables de nous arrêter dans le silence et la méditation, dans la réflexion calme et prolongée; il nous faut savoir nous arrêter pour penser. De cette manière, notre esprit peut trouver la guérison des blessures inévitables du quotidien, peut descendre en profondeur dans les événements qui se produisent dans nos vies et dans le monde, et parvenir à cette connaissance qui nous permet d'évaluer les choses avec des yeux nouveaux.

Surtout, dans le recueillement de la conscience, là où Dieu nous parle, nous apprenons à regarder avec vérité nos propres actions, y compris le mal présent en nous et autour de nous, pour commencer un chemin de conversion qui rend plus sage et meilleur, plus capable de générer solidarité et communion, de vaincre le mal par le bien. Le chrétien est un homme d'espérance, même et surtout en face de l'obscurité qui existe souvent dans le monde et qui ne dépend pas du projet de Dieu, mais des choix mauvais de l'homme, car il sait que la puissance de la foi peut déplacer des montagnes (cf. Mt 17:20): le Seigneur peut illuminer même la plus profonde obscurité. [...]

Pour proclamer l'Évangile et permettre à ceux qui ne connaissent pas encore Jésus, ou l'ont abandonné, de franchir à nouveau la porte de la foi et de vivre en communion avec Dieu, il est indispensable de connaître en profondeur le sens des vérités contenues dans la Profession de Foi. Le temps consacré à une formation systématique des agents de la pastorale, qui depuis quelques années désormais se place dans les différentes préfectures du diocèse de Rome, est un moyen précieux qui doit être poursuivi assidument à l'avenir, pour former des laïcs qui sachent se faire l'écho de l'Évangile dans chaque maison et dans chaque environnement, y compris à travers des centres de conseil qui ont porté tant de fruits au moment de la Mission de la ville. [...]

Chers amis, dans le dernier soir de l'année qui touche à sa fin et au seuil de la nouvelle, louons le Seigneur! Manifestons à «celui qui est, qui était et qui vient» (Apocalypse 1:8) le repentir et la demande de pardon pour les fautes commises, ainsi que le remerciement sincère pour les innombrables bénéfices accordés par la bonté divine. En particulier, remercions pour la grâce et la vérité qui sont venues à nous par Jésus-Christ. En lui est placée la plénitude de tous les temps humains. En lui est gardé le futur de chaque homme. En lui se réalisera l'accomplissement des espoirs de l'Eglise et du monde."


"Nous ne pouvons simplement nous en tenir aux informations si nous voulons comprendre le monde"

Le pape Benoît XVI a déclaré ce soir :

"Le mal fait plus de bruit que le bien : un meurtre haineux, la violence extrême, des injustices graves font l'information; d'un autre côté, des actes d'amour (...) restent habituellement dans l'ombre".

"Nous ne pouvons simplement nous en tenir aux informations si nous voulons comprendre le monde et la vie. Nous devons être capable de rester silencieux, en méditation, dans une réflexion calme et prolongée; nous devons apprendre à nous arrêter et à réfléchir".


François Hollande : pas d'inquiétude l'Europe veille !

Extrait des voeux de François Hollande :

"Je n’ignore rien de vos inquiétudes.  Elles sont légitimes. Et je n’entends pas vous dissimuler les difficultés qui nous attendent. Elles sont sérieuses. Mais ce soir je veux vous dire ma confiance dans notre avenir : la zone euro a été sauvegardée et l’Europe a enfin mis en place les instruments de stabilité et de croissance qui lui manquaient. Ce résultat semblait, il y a encore 6 mois, hors de portée. Il a été atteint."

C'est ubuesque de se reposer ainsi sur la gouvernance supranationale. En clair, François Hollande avoue qu'il ne peut rien faire, et que l'UE va le faire à sa place. Et voici la promesse de la soirée :

"2013 sera l’année de la mobilisation de tous pour le réussir. Toutes nos forces seront tendues vers un seul but : inverser la courbe du chômage d’ici un an. Nous devrons y parvenir coûte que coûte."

Et comment compte procéder le président socialiste ? En appliquant la méthode socialiste :

"Avec 150 000 emplois d’avenir pour les jeunes les plus éloignés du marché du travail. Avec les contrats de génération qui permettront de lier l’expérience du senior avec l’espérance du jeune."

Mais 2013 sera aussi l'année de la destruction de la famille, voire de l'euthanasie :

"Et si nous pouvons parfois débattre de grandes questions de société et ce sera le cas en 2013, la France est la France quand elle va de l’avant sur l’égalité des droits -y compris le mariage pour tous, sur la démocratie -y compris le non cumul des mandats, et sur le respect de la dignité humaine -y compris lors de la fin de la vie."


Benoît XVI déplore la diffusion de styles de vie marqués par l'individualisme et le relativisme

Benoît XVI a célébré les vêpres de fin d'année dans la basilique Saint-Pierre, en invitant les fidèles à prendre le temps nécessaire pour réfléchir et trouver "la guérison aux blessures inévitables" dues à la vie quotidienne.

"Nous devons savoir nous arrêter pour réfléchir. De cette manière notre âme peut trouver la guérison aux inévitables blessures du quotidien".

Benoît XVI a également déploré "la diffusion de styles de vie marqués par l'individualisme et le relativisme éthique". Le souverain pontife a relevé "la complexité de la vie dans une grande ville comme Rome" et "une culture qui apparaît souvent indifférente à Dieu", demandant aux religieux locaux de "ne pas abandonner les pères et les mères" dans leur tâche d'éducation des enfants. Le pape a achevé son homélie en lançant un appel au soutien

"à ceux qui vivent dans la pauvreté ou sont marginalisés, ainsi qu'aux familles en difficulté, plus particulièrement celles qui doivent s'occuper de personnes malades ou handicapées".


Seule la famille est un élément d’espoir sur l’horizon de l’homme et de la société

Lors de la messe de la Sainte Famille célébrée sur la place de Madrid, le cardinal Rouco Varela a déclaré : 

  V« Nous rendons grâce à Dieu pour les famille enracinées dans l’amour de Jésus-Christ, Rédempteur de l’homme, et lui demander le bien de la famille chrétienne, véritable espérance d’aujourd’hui. C’est l’unique espérance solide. Si nous considérons la réalité sociale et la culture qui l’environne, et combien fugaces et inopérants sont les moyens aujourd’hui proposés pour sortir de la crise profonde d’humanité qui la caractérise, il ne peut y avoir aucun doute : seule la famille, conçue et vécue dans la plénitude de sa vérité, comme l’enseigne le langage indestructible de la nature humaine, est un élément d’espoir sur l’horizon de l’homme et de la société de notre temps. [...] Sans la vérité du mariage, l’organisme vivant qu’est la société se désintégrerait. Et l’homme lui-même serait mis en péril. [...]

Peu importe que le monde nous ignore, ou même qu’il nous rejette. A la racine de ces postures qui nient la vérité de la famille chrétienne, c’est le fait social de ne pas le connaître, Lui, qui est à l’œuvre. Par voie de conséquence, ne pas accepter le commandement de Dieu de croire au Nom de son Fils, Jésus-Christ, la société actuelle, dans un grand nombre des secteurs les plus importants qui la composent, fait qu’elle ne comprendra pas ce qui en découle, que nous sommes unis les uns aux autres, comme Il l’a commandé. C’est ainsi que se bloquent les voies d’une authentique et véritable rénovation sociale. »


Te Deum laudamus

L’indulgence plénière est accordée aux conditions habituelles à tous ceux qui chanteront ou réciteront l’hymne du Te Deum le dernier jour de l’année en action de grâce à Dieu pour tous les bienfaits dont il nous a comblés tout au long de l’année.

 

Via


L'écho d'Ancenis : "L’enfant au centre du débat"

Très étonnant et très bon article à soutenir et à faire connaître :

"En ces temps de Noël, les chrétiens fêtent un immense enfant : Jésus. Né il y a plus de 2 000 ans, Jésus Christ n’est pas n’importe quel enfant pour les croyants, c’est le fils de Dieu lui-même, incarné, fait homme, grâce à la Foi de la Vierge Marie.

Cet enfant a été élevé par un homme et une femme, Joseph et Marie, des gens simples et pieux. Ils seraient affolés aujourd’hui. Car de quoi parle-t-on dans notre pays ? De quoi est-il question si nous ne nous élevons pas contre la folie de quelques-uns ? Il est question de toutes les dérives de ceux qui veulent tout et son contraire.

Ils sont deux hommes, elles sont deux femmes et ils s’aiment. La société leur reconnaît ce droit. Il est vrai qu’ils furent dans un passé récent assez mal vus, souvent moqués, parfois même persécutés. On n’en est plus là. Ces couples homosexuels se heurtent à la nature, il faut un homme et une femme pour avoir un enfant. Qu’à cela ne tienne, avec la procréation médicalement assistée, il n’est pas bien difficile pour une femme d’avoir un enfant, avec la gestation pour autrui, il faut être équitable, les hommes devraient pouvoir s’acheter l’enfant de leur rêve.

Pas de problème sans solution... D’ailleurs, ces enfants pourront choisir leur sexe dans quelques années. Pourquoi leur imposer d’être homme ou femme ? Seule leur attirance sexuelle leur permettra de choisir entre “monsieur” ou “madame”.

Et finalement, pourquoi imposer à une femme d’abîmer son corps en portant des enfants si on peut payer d’autres femmes pour le faire ? Vous pensez que j’exagère ? Allez voir déjà le business qui se fait aux Etats-Unis autour de toutes ces questions et vous verrez combien coûte un enfant. Vous trouverez tout sur Google en tapant “PMA” ou “mère porteuse”.

Alors, si vous ne voulez pas de cette évolution monstrueuse, dites non aujourd’hui à ce mariage homosexuel où l’adoption et la PMA sont déjà inscrits. Si vous ne le faites pas au nom de ce Jésus que nous fêtons cette semaine, faites-le pour que tous les petits Français à venir ne soient pas victimes de la folie de l’époque.

Offrez-leur un avenir où ils pourront continuer à dire “papa” et “maman”. Venez défiler à Paris le 13 janvier ! Après, il sera trop tard.


Se déclarer « contre l'homophobie » est déjà l'aveu d'une défaite

De Denis Sureau sur le blog de l'Homme Nouveau :

"Dans le cadre du combat contre le « mariage » homo, certains de ses opposants disent, déclarent et affirment à haute voix que, s'ils sont hostiles au projet de loi gouvernemental, ils sont aussi résolument « contre l'homophobie ». Évidemment, nul ne peut se dire « pour l'homophobie », d'abord, parce que c'est un délit inscrit dans le Code pénal. Ensuite, parce que cela aurait pour fâcheux effet de s'exclure d'emblée du débat public et des convenances du système médiatique. Enfin, parce que cela pourrait être compris comme un encouragement aux agressions verbales ou physiques contre les personnes homosexuelles.

Et pourtant, se déclarer « contre l'homophobie » est déjà l'aveu d'une défaite. En effet, le concept d'« homophobie » n'est pas neutre : c'est une arme forgée pour paralyser toute tentative de critique des revendications homosexuelles. Avant d'être un outil de propagande, l'homophobie est une faute de français. Le préfixe grec « homo » signifie semblable (comme dans homogène, homonyme) et la racine « phobie », elle aussi grecque d'origine, signifie crainte ou peur (arachnophobie, peur des araignées). D'un strict point de vue linguistique, homophobie signifie donc crainte ou peur de son semblable, au lieu de suggérer quelque hostilité à l'égard des homosexuels. (Et comme si cette aberration étymologique ne suffisait pas, voici que l'homophobie est concurrencée par la gayphobie, la biphobie, la lesbophobie, la transphobie…).

[...] Que peut recouvrir l'homophobie ? D'un point de vue juridique, la loi française n'apporte aucune définition mais punit depuis 2004, les incitations à la haine ou à la violence, l'injure ou la diffamation visant une personne ou un groupe de personnes à raison notamment de leur « orientation sexuelle». On se souvient que Christian Vanneste, alors député UMP, fut condamné à partir d'une interprétation large de cette loi avant que la Cour de cassation ne casse ces décisions au motif que « des propos critiques, même s'ils peuvent choquer les homosexuels, ne sont pas nécessairement injurieux pour cette raison ». Cet arrêt déclencha les protestations du lobby gay, mais on voit ici toute l'ambiguïté de la question.

En effet, où commence l'homophobie ? L'association SOS homophobie retient l'acception suivante : « Il (le terme) désigne les manifestations de mépris, rejet, et haine envers des personnes, des pratiques ou des représentations homosexuelles ou supposées l'être. Est ainsi homophobe toute organisation ou individu rejetant l'homosexualité et les homosexuel-le-s, et ne leur ­reconnaissant pas les mêmes droits qu'aux hétérosexuel-le-s. » La définition révèle tout son enjeu politique. Il s'agit de lutter contre toute discrimination, celle-ci étant définie comme « une attitude, une action ou une loi qui visent à distinguer un groupe humain d'un autre à son désavantage ».

[...] il me semble important de rappeler aux chrétiens que, pour l’Église, toute discrimination n’est pas injuste. Le Catéchisme de l’Église catholique distingue les actes homosexuels, «intrinsèquement désordonnés», des personnes présentant des « tendances homosexuelles foncières », précisant : « On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. » (n. 2358)

En juillet 1992, la Congrégation pour la Doctrine de la foi alors dirigée par le cardinal Ratzinger publiait, en réponse aux questions des évêques américains, des Observations au sujet des propositions de loi sur la non-discrimination des personnes homosexuelles. On lisait dans ce texte oublié : « Une des tactiques utilisées consiste à affirmer, d’un ton de protestation, que toute critique ou réserve à l’égard des personnes homosexuelles, de leur activité et de leur style de vie, est purement et simplement une forme de discrimination injuste ». Et plus loin : « L’orientation sexuelle ne constitue pas une qualité comparable à la race, l’origine ethnique, etc., en ce qui concerne la non-discrimination. À la différence de celles-ci, l’orientation homosexuelle est objectivement désordonnée et fait naître une préoccupation morale particulière. Il y a des domaines dans lesquels ce n’est pas une discrimination injuste de tenir compte de l’orientation sexuelle, par exemple dans le placement ou l’adoption d’enfants, dans l’engagement d’instituteurs ou d’entraîneurs sportifs, et le recrutement militaire. »

Si les personnes homosexuelles ont en tant que personnes des droits, comme le droit au travail ou au logement, «ces droits ne sont pas absolus. Ils peuvent être légitimement limités en raison d’un comportement externe objectivement désordonné. Ceci est parfois non seulement licite mais obligatoire.» Le texte poursuit :« Inclure l’orientation homosexuelle parmi les considérations sur la base desquelles il est illégal de discriminer peut facilement amener à considérer l’homosexualité comme une source positive des droits humains, par exemple en ce qui concerne les mesures anti-discriminatoires en faveur des minorités ou le traitement préférentiel dans les pratiques d’embauche. Ceci est d’autant plus nuisible qu’il n’y a aucun droit à l’homosexualité, qui ne devrait donc pas constituer le fondement de revendications juridiques. Partir de la reconnaissance de l’homosexualité comme facteur sur la base duquel il est illégal de discriminer peut facilement, sinon automatiquement, conduire à la protection légale et à la promotion de l’homosexualité. L’homosexualité d’une personne serait invoquée contre la discrimination alléguée et ainsi l’exercice des droits serait défendu précisément par le biais de l’affirmation de la condition homosexuelle, au lieu que ce soit en fonction d’une violation des droits humains élémentaires.»

Si l’homophobie se définit donc par le refus de toute discrimination (juste ou injuste), il est contraire à la raison (et à l’enseignement de l’Église) de se prononcer contre elle."


Parmi les augmentations de 2013, le salaire des eurocrates

Début 2013, ce sont les augmentations : prix du gaz, de l'électricité, les impôts... Mais aussi le salaire des milliers de fonctionnaires de l'UE.

A croire qu'ils l'ont fait exprès : les 27 n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur une méthode de calcul des salaires des fonctionnaires européens et le Conseil européen a rejeté la possibilité de prolonger une taxe de 5,5 %, prélevée sur les salaires depuis 2004. Aussi, les rémunérations des 55 000 eurocrates vont automatiquement augmenter en 2013.

Pour un fonctionnaire de grade 1 échelon 1, dont les traitements mensuels de base s'élèvent à 2654,17 euros, le salaire devrait augmenter de 145,98 euros. Pour un grade 16, échelon 3, qui gagne 18.370,84 euros, l'augmentation sera de 1010,40 euros.


13 janvier : désinformation de l'association Les Tourtereaux

Lu sur le blog des Tourtereaux :

"C’est une très bonne nouvelle qui tombe à pic et qui vient conclure un travail de longue haleine que nous avons mené avec d’autres associations et mouvements participants à l’organisation de la manifestation du 13 janvier 2013 : c’est officiel, vous pouvez venir avec vos banderoles et vos bannières. La seule condition : qu’elles ne soient pas homophobes ! Mettez en avant vos associations et mouvements, le Mariage, l’Enfant et la Famille. Cela ne devrait pas être compliqué."

Cette information est fausse. L'association Les Tourtereaux, qui ne représente qu'elle, souhaite visiblement semer la confusion.


13 janvier : trouver son cortège

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Dans la mesure du possible vous êtes invités à vous rendre à pied sur le lieu de départ de votre cortège. Les points de départs dépendent de votre provenance : à chaque région et chaque arrondissement parisien est attribué un point de départ.

Cortège Bleu - Porte Maillot

Ce cortège concerne les habitants des 8ème, 16ème, 17ème, 18ème arrondissements, des villes de l’Ouest et du Nord-Ouest parisien et les arrivées en Gare Saint-Lazare. Les manifestants rejoindront la tête de cortège porte Dauphine par l’avenue du Général Bruix et par l’avenue Foch.

Cortège Blanc - Place d’Italie

Ce cortège concerne les habitants des 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 9ème, 10ème, 11ème, 12ème, 13ème, 14ème, 19ème et 20ème arrondissements, des villes de l’Est, du Nord-Est et du Sud-Est parisien et les arrivées en Gare de Lyon, Gare de l’Est, Gare d’Austerlitz et Gare de Bercy. Les manifestants rejoindront la tête de cortège située Place d’Italie.

Cortège Rose - Place Denfert-Rochereau

Ce cortège concerne les habitants des 6ème, 7ème et 15ème arrondissements, des villes du Sud et du Sud-Ouest parisien, les arrivées par les aéroports, la Gare Montparnasse et la Gare du Nord. Les manifestants rejoindront la tête de cortège située Place Denfert-Rochereau.


Le subversif rapport Sicard ouvre la voie à l'euthanasie

Lu sur Riposte catholique :

"le rapport Sicard est l’exemple-type du document ambigu qui ouvre certaines portes, sans le dire… ouvertement, mais en faisant comprendre que ces dernières l’ont bien été. Il faut noter autant sa prudence que sa résolution. Côté rue, c’est effectivement le refus de l’euthanasie, mais côté cour, c’est un son de cloche différent, pour ne pas dire inquiétant. En fait, c’est lorsque l’on passe de la rue à la cour, par le hall d’entrée, que l’on comprend la profonde ambiguïté du rapport Sicard.

Côté rue : le refus apparent de l’euthanasie…

Le rapport dit écarter explicitement l’euthanasie dite « active » au motif que « la barrière d’un interdit serait franchi ». Les rédacteurs du rapport ont pris le soin de ne pas adopter une option aussi franche, au grand dam de certains promoteurs de l’euthanasie, comme Jean-Luc Romero et autres partisans du « droit de mourir dans la dignité ». [...]

Côté hall d’entrée : l’ambiguïté sur les soins palliatifs

Le rapport Sicard est autant le promoteur de la loi « Leonetti » que son contempteur. C’est sur cette question que l’on peut comprendre le ton du rapport qui veut développer les soins palliatifs tout en estimant qu’ils ne suffisent pas à résoudre la question de la souffrance en fin de vie. En effet, le rapport entend ne pas toucher à la loi et cherche même à faire la promotion des dispositifs. Tout paraît raisonnable. Pas totalement. Le rapport précise que les soins palliatifs ne pourront « jamais résoudre la totalité des situations, même si ces structures devaient être en nombre plus important ». C’est là que le bât blesse. Comment ne pas noter une certaine contradiction ? S’il fallait évaluer à leur juste mesure les soins palliatifs, il aurait au moins fallu que leur couverture soit suffisante, ce qui n’est pas le cas. Or, le rapport Sicard se permet de juger l’efficacité d’un dispositif qui reste encore insuffisamment développé. Pire : il juge l’efficacité à partir d’une situation hypothétique. Or, si les soins palliatifs étaient plus répandus, la question du traitement de la fin de vie ne prendrait-elle pas une tournure différente ? Ce n’est qu’une question. Mais avant de critiquer une orientation (le choix des soins palliatifs), faisons en sorte qu’elle puisse être évaluée objectivement.

Côté cour : le choix de la sédation terminale et la possibilité du suicide assisté

Dénonçant le recours aux sédations légères, le rapport Sicard ouvre néanmoins une brèche d’importance : celle du recours à la sédation terminale. Or, administrer un traitement qui aboutit au décès est ni plus, ni moins, un acte d’euthanasie. À la différence de la sédation légère, dont l’intention n’est pas de mettre fin à une vie, la sédation terminale a bien pour objet principal la fin de vie. Ce n’est pas parce que la sédation légère est délicate pour le patient qu’elle équivaut intentionnellement à une euthanasie ou à un homicide. [...] En revanche, la sédation terminale aboutit bien au meurtre du patient. Son effet est directement voulu. Il n’est nullement accidentel, mais bien substantiel. Enfin, timidement, le rapport admet la possibilité d’un suicide assisté « à la mode Oregon » (nota : référence à une législation d’un État américain) : le patient en phase terminale pourrait se voir remettre un produit létal qu’il pourrait d’ailleurs ne pas utiliser. Ainsi, le médecin n’administrerait pas le traitement mortel, ce qui permet de ne pas l’impliquer dans l’acte de mourir qui revient au seul patient. Mais cette option constitue déjà un pas considérable. [...]

La technique de la subversion… 

Une brèche a bien été ouverte par le rapport Sicard. Comme dans la légalisation relative à l’avortement, on invoque des situations d’extrême détresse. On prétend les circonscrire des autres situations. Comme dans les années 1970, on invoque l’insatisfaction de la situation actuelle (à ce sujet, le rapport Sicard s’appuie sur ce que penserait l’opinion publique et invoque l’insatisfaction des français). Comme dans le dispositif même de loi « Veil », on prétendait ne pas ériger un quelconque droit. Mieux : on affirmait que la vie devait être respectée « dès le commencement » (!) et que l’avortement devait constituer l’exception. [...]"


Qui a guidé les militants à la nonciature apostolique ?

Quand un mouvement identitaire occupe le toit d'une mosquée inoccupée, tout le gouvernement crie au scandale et demande la dissolution de ces dangereux énergumènes.

Entendrons-nous les mêmes s'indigner de l'occupation de la nonciature apostolique à Paris, l'ambassade du Saint-Siège ?

Ces immigrés clandestins se plaignent d'avoir été expulsés d'une église à Lille. Or, Mgr Ulrich a déclaré :

"Oui, nous avons demandé l'évacuation, parce que cette église Saint-Maurice, comme de nombreuses églises de Lille d'ailleurs, n'est pas chauffée et ne dispose que d'un seul WC dans la sacristie, certainement pas de quoi recevoir 74 personnes. Cela ne veut pas dire que nous nous sommes désintéressés du sort de ces gens, bien au contraire. J'ai personnellement passé tout le week-end au téléphone avec les services de la préfecture et mis tout mon poids dans les négociations. Résultat: une cinquantaine de sans-papiers ont rendez-vous mercredi matin à la préfecture pour obtenir un titre de séjour, et une trentaine d'autres est en attente, tout simplement parce que les services du préfet ne disposent pas de certitude sur leur identité. Cela ne signifie pas qu'ils ne seront pas régularisés, cela signifie simplement qu'il faut plus de temps pour étudier leur cas pour des raisons évidentes".

Alors ? Quels sont les lobbys qui ont guidés et utilisés ces immigrés ? Cécile Duflot, qui a accusé l'Eglise, tient-elle une part de responsabilité dans cette affaire ?


La pilule au tribunal

Le pôle santé publique du tribunal de grande instance de Paris s'est saisi de la plainte d'une jeune femme qui accuse la pilule de troisième génération d'être à l'origine de son handicap. Cette première plainte vise le laboratoire Bayer et le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament.

En attendant les poursuites contre les ministres et le planning qui ont diffusé la pilule dans les écoles.


2012 : les cinq meilleurs moments pour la vie vie et la famille à l'ONU

Résumés par le lobby pro-famille C-Fam :

1. Rio + 20 – Les Etats membres de l'ONU rejettent les mesures de contrôle démographique et le droit à l'IVG

2. Une résolution du Conseil des droits de l’homme Council proclame la dignité intrinsèque de toutes les personnes humaines
3. Le Sénat américain rejette un traité non respectueux de la souveraineté, de la famille et de l’enfant à naître
4. Les Etats membres devraient réformer les organes conventionnels de l’Onu, promoteurs de l’IVG et des droits des homosexuels
5. L’Assemblée générale de l’Onu rejette une tentative de redéfinition de la famille par les pays européens.

Mgr Ducasse manifestera le 13 janvier

Mgr Daniel Ducasse, administrateur du diocèse de Pontoise, annonce dans son message de Noël, qu'il se rendra à la manifestation du 13 janvier à Paris :

"La famille, avec un papa et une maman jouant leur rôle dans un couple différencié, est primordiale pour permettre à l’enfant et au jeune de se structurer, de s’épanouir et de construire positivement son avenir. Elle est essentielle aussi pour que les adultes se réalisent et donnent le meilleur d’eux-mêmes.

Depuis l’annonce du projet de loi sur «le mariage pour tous», l’Eglise, par la voix des Evêques apporte sa contribution au débat dans l’espace public. En cela, elle est pleinement dans son rôle. En effet, comme le souligne la constitution pastorale sur «l’Eglise dans le monde de ce temps», «les chrétiens, unis aux autres hommes, doivent chercher ensemble la vérité et la solution juste de tant de problèmes moraux que soulèvent aussi bien la vie privée que la vie sociale.» Il en va de la dignité de tous. De tous les hommes. L’Eglise met à votre disposition de nombreux moyens pour éclairer librement cette difficile question: des documents de réflexion, des conférences-débat, des propositions de manifestations sont publiés sur le site Internet du diocèse. Je vous invite vivement à vous en saisir pour y réfléchir, seul ou en groupe et à exprimer votre opinion. C’est une tâche importante et même exigeante. Une responsabilité à vivre dans la lumière de l’Esprit de Dieu, Lui qui est source de toute fécondité. Il relève de la liberté et de la conscience de chacun de décider s’il prendra part à la manifestation nationale du 13 janvier prochain, à laquelle je compte me rendre."


Allo, madame Duflot? Un bâtiment catho qui héberge des SDF est en feu

Reçu d'un lecteur : 

"Un incendie a eu lieu hier soir dans un bâtiment du diocèse de Lyon. L'incendie a ravagé plusieurs chambres et a fait de très gros dégâts dans ce magnifique édifice où était logée une centaine de sans abris dont une trentaine d'enfants; le diocèse n'a pas attendu Mlle Duflot pour héberger ces sans abris. Mgr Barbarin s'est rendu sur les lieux".

En photo dans la presse locale (si les circonstances n'étaient pas aussi tristes, on jouerait à "cherchez Cécile" après "cherchez Charlie") : 

Ly


13 janvier : Bruno Gollnisch manifestera

Bruno Gollnisch manifestera le 13 janvier :

"Bruno Gollnisch peut en témoigner, les frontistes lui ont posé de très nombreuses questions sur la nécessité de la présence du FN lors des manifestations passées et à venir contre le mariage homo, lors de ses récents déplacements dans les fédérations FN et encore dernièrement lors de son passage à  Versailles le 21 décembre. Ce sujet sera évoqué lors du prochain Bureau Politique du FN, le 7 janvier.

Dans son Message de Noel, Bruno Gollnisch a rappelé que cette question du mariage était tout sauf anecdotique et que ce n’est pas un hasard si les mêmes « forces obscures du mondialisme » étaient à la manœuvre pour détruire les nations et les familles, cellules de base de la société.

Enfin Bruno rappelle solennellement, notamment à tous les férus de sondage, que la défense des valeurs traditionnelles est une des causes principales, structurante, du vote en faveur Front National comme l’on démontré des dizaines d’enquêtes d’opinion depuis son émergence électorale.

Au nombre de celles-ci, l’enquête TNS Sofres de décembre 2006 indiquait que la « défense des valeurs traditionnelles » par le FN et Jean-Marie Le Pen était l’aspect thématique le plus approuvé par les Français, avec 39 % d’avis favorables (53 % d’avis contraires). Une enquête d’opinion publiée peu avant le premier tour de la présidentielle de 2002 dans Le Monde établissait le même constat.

[...] Comme le réaffirme Bruno Gollnisch, « aucune modernité n’est viable si elle ne s’enracine dans une tradition. La défense de la vie, la transmission de notre patrimoine culturel, la remise à l’honneur des valeurs traditionnelles et de droit naturel – ce n’est pas ringard, c’est moderne, de défendre les valeurs traditionnelles ! ».Il les défendra donc de nouveau le 13 janvier dans la rue."


Monseigneur Marceau encourage ses fidèles à aller à la manifestation du 13 janvier

McuCommuniqué de l'évêque de Perpignan-Elne :

"Au cours de l’Assemblée des Evêques de France à Lourdes en novembre dernier, une parole a été délivrée par le Président de la Conférence épiscopale sur ce sujet (Discours d’ouverture le 3 novembre 2012). Dans une interview pour le journal L’Indépendant du 7 novembre 2012, je me suis exprimé. Il ne fait aucun doute pour moi que la gravité du débat, enfin lancé dans l’opinion, appelle qu’une mobilisation se poursuive.

Madame la Garde des Sceaux parle de « nouveau modèle de société ». En prend-on vraiment la mesure ? Il n’est pas ici question de « bons sentiments ».
Ce qui est en jeu, c’est  tout simplement  une redéfinition profonde de ce qu’est la fonction sociale du mariage et donc de la famille, fondée sur un couple homme-femme et ouvrant à filiation naturelle.

J’encourage donc une fois de plus  les catholiques, qui sont encore, je l’espère, reconnus comme des citoyens à part entière, à se mobiliser. Certains déjà ont écrit de manière personnelle aux députés et sénateurs du département ou aux maires et autres élus. Continuez ! D’autres ont manifesté à Toulouse…

Le 13 janvier aura lieu à Paris une manifestation rassemblant des hommes et des femmes de toutes confessions religieuses, de toutes opinions ou convictions philosophiques ou politiques, des maires, des professionnels engagés dans l’éducation…etc. Tout citoyen a la liberté de « se manifester » pour faire part ainsi de son opinion. Descendre dans la rue doit se vivre dans le calme, le respect, la dignité. Il en va de la crédibilité de la démarche. Les attitudes provocatrices suscitent dans l’opinion des réactions inverses  à l’adhésion souhaitée. Ainsi, « les catholiques ont le droit de témoigner de ce qui, dans la lumière de notre foi et selon la logique de la raison et du bon sens, leur semble essentiel pour le présent et l’avenir » (Cardinal André Vingt-Trois).

Pour notre département, des initiatives se font jour pour faciliter la participation au rassemblement du 13 janvier, je les encourage. Elles sont coordonnées par les Associations Familiales Catholiques*.

Mais continuons à réfléchir… à nous informer et à en parler autour de nous dans le respect des personnes. N’oublions pas non plus que la prière est un lieu de discernement et d’intercession".


Concours de crèches 2012 : le résultat des crèches familiales

150 crèches, 7 finalistes. Le ratio fut douloureux, même si un nombre aussi important de crèches nous a permis à tous de profiter de toutes ces belles crèches qui ont sûrement apporté beaucoup de bien dans l'attente et au moment de Noël. Tous les participants ont donc gagné l'essentiel, car toutes ces réalisations témoignent de la ferveur avec laquelle la venue du Sauveur était attendue. Merci à tous.

Merci également aux éditions Via romana qui ont si généreusement doté ce concours (si les vainqueurs possèdent déjà l'ouvrage qui leur est offert, un échange en accord direct avec la maison d'édition est possible). 

Merci à chaque gagnant de m'adresser ses coordonnées que je transmettrai aux éditions Via romana.

Cliquez sur les photos pour les agrandir.

Voici les 7 crèches que finalement vous avez préférées et dont le classement a été élaboré avec le même mode de calcul que pour les crèches publiques.

1ère avec 175 points : la crèche numéro 19 a été photographiée au Canada! Le vainqueur se voit offrir par nos amis de  Via romana, Légendes de Noël de G Lenôtre.

Crèche familiale 19

2ème avec 146 points : la crèche numéro 84 qui tient une grande partie de la pièce dans laquelle elle est installée. Le vainqueur se voit offrir par nos amis de  Via romana, Contes de Noël de tous les temps de Louis Fontaine

Crèche familiale 84

3ème avec 133 points : la crèche numéro 136, toute en relief et si inspirée de sa région. Le vainqueur se voit offrir par nos amis de  Via romanaNeuf histoires de Noël de Gérard Bedel, Mircea Goga, Reynald Secher

 Crèche familiale 136

4ème avec 127 points : la crèche numéro 90, de Nancy. Le vainqueur se voit offrir par nos amis de  Via romanaMerveilleux Noëls du moyen-âge de Gérard Bedel.
Crèche familiale 90
5ème avec 123 points : la crèche numéro 95, de Cormoranche sur Saône (Ain). Le vainqueur se voit offrir par nos amis de  Via romanaMes plus beaux Noëls de Jean de la Varende.
Crèche familiale 95
6ème avec 115 points : la crèche numéro 94, l'unique et si bel exemplaire de crèche en papier. Le vainqueur se voit offrir par nos amis de  Via romanaContes blancs et autres histoires de maison de Jules Lemaître.
Crèche familiale 94a
7ème avec 114 points : la crèche numéro 25, d'une famille de Bretagne. Le vainqueur se voit offrir par nos amis de  Via romanaNoëls de Bulgarie d'Ivan Batalov.

Crèche familiale 25

Crêpe retournée

Lu sur le blog d'Authueil :

"La marque de produits laitiers "paysan breton" vient de balancer que le ministre de la Défense passerait le réveillon avec les soldats en Afghanistan. Il s'agit d'une information ultra-secrète, car elle peut permettre à des terroristes bien informés (malheureusement, ils le sont souvent) de préparer une "surprise" pour le ministre en question sous forme d'attaques ou d'attentats. En plus, comme nos troupes sont très localisées en Afghanistan, on peut assez facilement, en "ciblant" deux ou trois lieux, avoir une chance de tomber sur le ministre de la Défense.

Cette gaffe révèle un comportement absolument sidérant de la part d'un ministre socialiste, qui confine à l'amateurisme, à l'irresponsabilité, et à l'instrumentalisation de ses fonctions pour sa comm' personnelle. Si cet info a été révélée par l'entreprise, c'est qu'elle participait à une opération de communication publicitaire. Elle devait fournir 8000 crêpes pour les soldats français, afin d'agrémenter leur réveillon. Sympa comme initiative, mais plus de faire plaisir aux soldats français, elle sert à faire parler dans les médias. Elle est donc au bénéfice de l'entreprise, et du livreur, le ministre, ce qui lui permet de médiatiser davantage ce que est devenu un rituel, la visite de réveillon du ministre aux soldats. [...]


Chasse aux sorcières

Lu sur Secret Défense :

"Isabelle Gougenheim, la directrice de l'ECPAD (Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense), pourrait quitter son poste dans les prochaines semaines, contre son gré. Elle fait l'objet de critiques de la part du cabinet du ministre de la défense et de son autorité de tutelle, le délégué à la communication (Dicod), Philippe Germain. Un rapport interne a été remis, courant décembre, au cabinet du ministre et son sort pourrait être décidé dans les prochains jours. Son deuxième mandat de trois ans arrive à expiration le 30 mars 2013 et Isabelle Gougenheim souhaitait être prolongée d'un an.

Qu'un haut fonctionnaire ne soit pas renouvelé n'a rien d'extraordinaire, mais cette affaire est entourée de suspicions et d'accusations désagréables. Plusieurs choses lui sont reprochées : le contenu de certains documentaires coproduits par l'ECPAD, des liens jugés trop étroits avec la Chaîne Histoire dirigée... par Patrick Buisson, l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et des problèmes de gestion interne.  Bref, Isabelle Gougenheim n'est plus en odeur de sainteté, si l'on ose dire. Un homme semble avoir juré sa perte : Alain Simon, haut fonctionnaire des finances et surtout membre éminent du Grand Orient - dont on connait l'influence dans l'équipe Le Drian, comme le raconte, par exemple, le journaliste Vincent Nouzille.  [...]"


Concours de crèches 2012 : le résultat des crèches publiques

C'est parmi plus de 50 crèches publiques qu'il a fallu en choisir 7. N'oublions pas de remercier les éditions Terra mare qui ont magnifiquement doté ce concours. Voici donc les crèches que les lecteurs ont retenues dont les trois premières se tiennent dans un mouchoir de poche! Le mode de calcul fut le suivant : l'ordre de préférence donné par chaque votant attribuait de 7 à 1 points à chaque crèche (la première de chaque classement a 7 points, la deuxième, 6, etc.).

Merci à chaque gagnant de m'adresser ses coordonnées que je transmettrai aux éditions Terra mare.

Cliquez pour agrandir chaque photo.

1ère avec 243 points : la crèche numéro 24 aux éclairages si chaleureux vient de Tunis. Le vainqueur se voit offrir par nos amis de Terra marela biographie d'Henri Charlier de Don Henri et un Agenda Benoît XVI 2013.

Crèche publique 24
2ème avec 242 points : la crèche numéro 22 avec une sainte Vierge bien rare.  Le vainqueur se voit offrir par nos amis de Terra mareles lectures chroniques de Pierre de Place et un Agenda Benoît XVI 2013.

Crèche publique 22
3ème avec 236 points : la crèche numéro 31 qui nous vient de la place de la Nativité à Béthléem. Le vainqueur se voit offrir par nos amis de Terra mareles Lettres aux Capitaines, d'André Charlier et un Agenda Benoît XVI 2013.

Crèche publique 31

4ème avec 198 pointsla crèche numéro 39 de la mairie de Bollène. Le vainqueur se voit offrir par nos amis de Terra mareun agenda Benoît XVI 2013.

Crèche familiale 39

5ème avec 173 pointsla crèche numéro 11 nous vient d'une place d'Ascension au Paraguay. Le vainqueur se voit offrir par nos amis de Terra mareun agenda Benoît XVI 2013.

Crèche publique 11

6ème avec 166 pointsla crèche numéro 3, de la boulangerie du village de Sennecey-le-Grand. Le vainqueur se voit offrir par nos amis de Terra mareun agenda Benoît XVI 2013.

Crèche publique 03

7ème avec 147 pointsla crèche numéro 6 de l' Abbatiale St Étienne (Calvados). Le vainqueur se voit offrir par nos amis de Terra mareun agenda Benoît XVI 2013.

Crèche publique 06


Féminisme impuissant

De Gabrielle Cluzel :

"Le mot « mademoiselle » va disparaître définitivement des imprimés administratifs. [...] Cette belle victoire revient à l’association Osez le féminisme et aux Chiennes de garde qui avaient initié en septembre 2011 une campagne intitulée « Mademoiselle, la case en trop ». De vous à moi, on se demande plutôt, Mesdames, si ce n’est pas vous qui avez une case en moins. [...]

La ministre de la Famille allemande, Kristina Schröder, à la faveur de Noël, a déclaré estimer opportun de remplacer l’article masculin « der » devant le mot de Dieu par l’article « das » (neutre), ce qui permettrait donc de troquer Dieu le Père (figure tutélaire machiste), contre Dieu le parent n°1. Elle ne s’est pas encore prononcée pour le Fils et le Saint-Esprit mais elle doit être en train de bosser sur le dossier.

[...] Et tout cela n’est que le début. Je vous dis moi qu’il n’y aura bientôt plus de case du tout sur les papiers : ce choix entre « Monsieur » ou « Madame » a un côté tellement France d’avant-guerre. De quoi je me mêle ? Si certains ont envie d’être Monsieur en costard le jour et Madame en bas résille la nuit, ça regarde peut-être l’administration ? Et tiens, si comme les Allemands, on créait un article neutre ? Ni « le », ni « la », mais, par exemple, « li », ce qui donnerait : « Li Bon Dieu », « Li chef », « Li Président », « Li Français qu’on prend pour un abruti ». [...]

M’est avis que les mouches ont du souci à se faire : ces petites réformes ubuesques sont tellement agréables à mener pour un gouvernement impuissant face à un monde économique et social qui s’écroule, pour un féminisme impuissant dès qu’il tente de regarder au-delà de la Méditerranée. Un peu comme se gratter les pieds en attendant li tsunami."


Dénaturation du mariage : aspects économiques

Lu ici :

"Depuis que la République consacre quelques deniers à orienter sa politique fiscale pour doper son économie, le mariage a toujours été lié à des avantages fiscaux. [...]

[L]a vision du mariage laïc que porte la République et que je défends, c'est celle d'un contrat à trois. Conclu évidemment entre les deux personnes qui se sont choisies, mais aussi avec l'administration de leur pays. Eux d'un côté, capables d'apporter à la communauté la richesse et la stabilité d'une famille biologique (qui s'entend donc sans autre manipulation que de faciliter l'oeuvre de la nature) et justifiant ainsi les avantages fiscaux qui leur sont accordés par l'État. Lui de l'autre, autorité arbitrant les désirs individuels pour le bonheur et l'épanouissement de tous, et seul à même de garantir leur sécurité et leur accomplissement en société. Un juste échange en somme, un bon "deal".

Partant de là, que penser de l'introduction d'un mariage entre deux personnes de même sexe ? D'un point de vue strictement économique, la notion de contrat avec l'État (et donc la communauté) peut exister, mais ne recouvre pas les mêmes réalités. Il y a en effet une différence fondamentale de nature entre les deux : contrairement à l'union de deux personnes de sexe différent, elle est biologiquement stérile... La communauté ne peut donc en attendre les mêmes retours. Cette union est même disqualifiée si on la regarde au sens de la définition du mariage civil de 1793.

Quand bien même la science permet aujourd'hui de réduire certaines frontières entre ces deux natures, à quel coût cela se fera-t-il ? Combien faudra-t-il débourser pour se donner le frisson d'être parent ? En extrapolant le coût d'une FIV à la PMA, on peut imaginer un coût voisin de 15.000 € pour avoir un enfant... Est-ce bien à la communauté dans son ensemble de supporter cette charge ? Ces couples bénéficieraient donc systématiquement d'une assistance médicale à la procréation ET d'avantages fiscaux ? Le mariage, dans son caractère normatif et prescripteur indéniable, doit-il intégrer ces bricolages biologiques comme une voie à suivre, au même titre que l'union d'un homme et d'une femme ?

Les réponses à ces questions n'appartiennent pas à chacun. Il est de coutume de dire que les intérêts particuliers sont rarement compatibles avec l'intérêt général, nous en avons ici un formidable exemple. [...]

Science sans conscience n'est que ruine de l'âme... La crise ne nous a que trop fait découvrir que cet adage s'applique aussi à l'économie. Or, derrière la question de la PMA se cache un business juteux. L'augmentation phénoménale du nombre de césariennes pratiquées depuis 20 ans devrait nous avoir servi de leçon ! Quand un acte tarifé vient remplacer un acte naturel, dans un contexte où les rémunérations des personnels soignants sont de plus en plus limitées, on assiste à ce genre de dérives.

Or, si ces manipulations médicales très coûteuses sont mises à la portée de tous les couples homosexuels, elles ne viendront pas améliorer le déficit de notre sécurité sociale.

Le modèle que défendait jusqu'à présent la République française à travers le mariage laïc est menacé par ce projet de loi. Du strict point de vue économique, cette transformation n’est pas tenable, car elle revient à vider le contrat moral «mariage» de tout son sens. L’équilibre raisonnable pensé par nos pères, par bon sens autant que dans l'intérêt général, est remis en cause pour donner droit de citer à quelques envies égoïstes ou des sentiments parfois bien fragiles... L'addition du désir personnel de s'accomplir à travers un enfant et de la frustration de ne pas être doté par la nature selon ses souhaits se mélange aujourd'hui avec la conquête de notre société, pourtant légitime, d'égalité et certains tentent de profiter de la confusion.

Il y a au moins dans ce projet une aberration que l'on peut unanimement dénoncer : celle de vouloir abolir toute forme d'inclinaison fiscale en donnant sans raison les mêmes droits fiscaux à tous. Aussi, pour conclure, je vous propose en toute mauvaise foi de porter sur la place publique une nouvelle revendication : le quotient familial pour tous, pour que les célibataires puissent se marier !"


Prions pour que tout enfant soit accueilli comme don de Dieu, et soutenu par l’amour d’un père et d’une mère

Lors de l'angélus de cette fête de la Sainte Famille, Benoît XVI a déclaré :

"Aujourd’hui c’est la fête de la Sainte Famille de Nazareth. Dans la liturgie, le passage de l’évangile de Luc nous présente la Vierge Marie et saint Joseph qui, fidèles à la tradition, montent à Jérusalem pour la Pâques avec Jésus âgé de 12 ans. La première fois que Jésus est entré dans le Temple du Seigneur, c'était quarante jours après sa naissance, lorsque ses parents ont offert pour lui « un couple de tourterelles ou deux petites colombes » (Lc 2,24), c’est-à-dire le sacrifice des pauvres. « Luc, dont l’Evangile tout entier est empreint d’une théologie des pauvres et de la pauvreté, nous fait comprendre … que la famille de Jésus était comptée parmi les pauvres d’Israël; il nous fait entendre que c’était justement parmi eux que pouvait mûrir l’accomplissement de la promesse » (L’enfance de Jésus, p. 117). Jésus aujourd’hui est à nouveau dans le temple, mais cette fois-ci il a un rôle différent, qui l’implique en premier lieu. Il accomplit, avec Marie et Joseph, le pèlerinage à Jérusalem selon ce qui est prescrit par la loi (cf. Ex 23,17; 34,23ss), bien qu’il n’ait pas encore atteint l’âge de 13 ans : un signe de la religiosité profonde de la Sainte Famille. Mais lorsque ses parents repartent pour Nazareth, il arrive quelque chose d’inattendu : Jésus, sans rien dire, reste dans la ville. Marie et Joseph le cherchent pendant trois jours et le retrouvent au Temple, en dialogue avec les docteurs de la loi (cf. Lc 2,46-47); et quand ils lui demandent des explications, Jésus répond qu’ils ne doivent pas s’en étonner, car il est à sa place, cette maison est sa maison, auprès du Père, qui est Dieu (cf. L’enfance de Jésus, p. 177). « Il professe, écrit Origène, être dans le temple de son père, ce Père qu’il nous a révélé et duquel il a dit être le Fils » (Homélie sur l’évangile de Luc, 18, 5).

La préoccupation de Marie et Joseph pour Jésus est la même que celle de tout parent qui éduque un enfant, qui l’introduit à la vie et à la compréhension de la réalité. Par conséquent il est juste aujourd’hui de faire une prière spéciale pour toutes les familles du monde. En imitant la sainte Famille de Nazareth, que les parents se préoccupent sérieusement de la croissance et de l’éducation de leurs enfants, afin qu’ils mûrissent en tant qu’hommes responsables et honnêtes citoyens, sans jamais oublier que la foi est un don précieux à entretenir en ses enfants par l’exemple personnel. Dans le même temps, prions pour que tout enfant soit accueilli comme don de Dieu, et soit soutenu par l’amour d’un père et d’une mère, pour pouvoir grandir comme le Seigneur Jésus « en sagesse, en taille et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes.» (Lc 2,52). L’amour, la fidélité et le dévouement de Marie et Joseph sont un exemple pour tous les époux chrétiens, qui ne sont pas les amis ou les maîtres de la vie de leurs enfants, mais les gardiens de ce don incomparable de Dieu.

Le silence de Joseph, homme juste (cf. Mt 1,19), et l’exemple de Marie, qui gardait toutes choses en son coeur (cf. Lc 2,51), nous font entrer dans le mystère plein de foi et d’humanité de la Sainte Famille. Je souhaite à toutes les familles chrétiennes de vivre en présence de Dieu avec le même amour et la même joie que la famille de Jésus, Marie et Joseph."