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De 1ère, 4ème ou 97ème génération, la pilule contraceptive sera toujours dangereuse

Néosanté, qui milite pour une médecine bio, réagit au scandale de la pilule :

"Et hop, un scandale sanitaire de plus ! Il aura fallu qu'une femme dont l'accident vasculaire cérébral a sans doute été causé par une pilule de «  troisième génération » porte plainte contre la firme Bayer pour que les médias hexagonaux s'emparent du sujet et que la France politicienne s'étripe dans une polémique dont elle détient le secret. Ce qui est sidérant, c'est qu'on puisse être sidéré de découvrir les effets secondaires de la contraception chimique. Aux Etats-Unis, les procès contre les labos font l'actualité depuis de nombreuses années. Et comme l'ont souligné plusieurs experts interrogés, cela fait près de 20 ans qu'on sait que les « nouvelles » pilules ont augmenté, au lieu de le diminuer, le risque de thromboses veineuses et d'accidents artériels. En 1995 déjà, l'Affsaps (aujourd'hui Agence nationale de sécurité du médicament - ANSM) et la Haute Autorité de santé (HAS) recommandaient de prescrire d'abord les pilules de deuxième génération et de ne recourir à celles de troisième génération qu'en cas d'intolérance. Aux gynécologues de rendre des comptes et d'expliquer pourquoi ils ont passé outre les avertissements !

Un de leurs arguments est cependant éminemment recevable : sur le terrain, les prescripteurs ont remarqué que les pilules les plus « modernes » étaient mieux supportées. Et c'est bien normal, puisque les anciennes n'ont rien à envier à leurs descendantes en matière de toxicité ! J'ai vérifié dans ma bibliothèque : le livre «  Bitter Pill » (« Pilule amère ») du Dr Ellen Grant est sorti en Angleterre en 1988. Le signal d'alerte avait donc déjà été lancé il y a 35 ans par cette pionnière convaincue de la contraception hormonale. Préfacée par Lucien Israël, son édition française est arrivée dans les librairies en 1998. Or cet ouvrage, qui ne parle que des «  vieilles » pilules, n'évoque pas seulement les risques de phlébite, d'AVC ou d'infarctus : il dénonce des tas d'inconvénients gravissimes, à commencer par un risque accru de cancer du sein ! Dans son nouveau livre sur « La brutalisation du corps féminin », dont nous publions les bonnes feuilles sur notre site, le Dr Marc Girard consacre un chapitre à la pilule où il souligne que ses dangers étaient connus dès le début des années 60, et même avant son invention puisque l'impact emboligène des oestrogènes de synthèse était déjà bien documenté à cette époque. Dans le paragraphe sur « les effets indésirables de la pilule », le Dr Girard mentionne un ouvrage de référence anglo-saxon qui les répertorie sur 50 pages A 4 ! Affirmer, comme le fait la gynécologue féministe Joëlle Brunerie-Kaupfmann, que « la pilule n'a pas d'effets secondaires », c'est donc se livrer à une désinformation honteuse, voire criminelle.

Pout ma part, j'en suis persuadé : qu'elle soit de 1ère , de 4ème ou de 97ème génération, la pilule contraceptive sera toujours dangereuse et ne sera jamais bien tolérée. Pour la simple et bonne raison que ce « médicament » sans vertus curatives s'oppose à l'instinct le plus puissant qui soit, celui de donner la vie. Dans la nature, les plantes aux effets anticonceptionnels et abortifs figurent aussi parmi les plus toxiques, ce n'est pas un hasard ! Et quand il essaie de les imiter, l'apprenti-sorcier humain augmente généralement le potentiel pathogène des végétaux. Le premier sens de la vie, c'est de chercher à se perpétuer elle-même, et il est vain d'espérer une méthode chimique qui contrecarre cette « bio-logique » sans conséquences funestes pour la santé des femmes. Des risques moins élevés que ceux de la grossesse ? C'est ce que nous chantent sur tous les tons les défenseurs de la contraception orale. Le hic, déjà découvert par Françoise Dolto, c'est que le désir d'enfanter est en très grande partie inconscient. Et donc que la pilule, involontairement « oubliée » en période d'ovulation, n'offre même pas la « protection » qu'elle est censée fournir. D'ailleurs, il est scientifiquement prouvé que la planification naturelle des naissances par la méthode des indices combinés est plus efficace que le poison du Dr Pinkus. Puisque personne n'en parle jamais, Néosanté se fera un plaisir de remédier bientôt à cette omerta médiatique !"

Commentaires

Gérard Laguérie

La méthode des indices combinés ? Peut-on savoir de quoi il s'agit ?

Blablabla

Pour un détail vers la fin,l'oubli de la pilule provoque une ovulation...Il suffit d'une fois!C'est encore mieux

Denis Merlin

Le féminisme contre les femmes ! Et ce n'est pas seulement dans cette matière.

jpr

"Aux gynécologues de rendre des comptes et d'expliquer pourquoi ils ont passé outre les avertissements !"
La plupart des gynécologues veulent avant tout conserver leur clientèle. S'ils refusent de prescrire la pilule, ils savent que leur cabinet se videra de 90 % des femmes qui le fréquentent ; même s'ils leur présentent les meilleurs arguments basés sur les études les plus sérieuses - celles dont les résultats sont tus par les médias depuis des décennies parce que les groupes pharmaceutiques sont de bons clients qui payent cher des pages entières de publicité - le rouleau compresseur politiquement correct est tel que toute remise en question du bien fondé de la contraceptions est rejetée d'emblée, accusée de s'en prendre aux pseudo-droits des femmes.
Dans cette profession, comme dans beaucoup d'autres d'ailleurs, le courage n'est pas une valeur très répandue, l'honnêteté non plus ; là, il faut un véritable héroïsme pour aller à contre courant. Certains le font, mais ils sont une infime minorité qui préfère gagner beaucoup moins d'argent plutôt que de vendre des produits assurément très dangereux.
Alors, oui, beaucoup de femmes devraient se retourner contre leur gynécologue pour complicité d'empoisonnement.

C.B.

Pour tous ceux qui sont intéressés par une planification naturelle (donc sans danger pour l'environnement et aisément réversible) des naissances:
http://fr.vivat.be/sante/article.asp?pageid=3394
http://regulation.naturelle.free.fr/method/indcomb.htm
http://www.methodes-naturelles.fr/les_methodes_naturelles/autres-methodes/methode-des-indices-combines
http://editionsduhetre.fr/?page_id=541
(présentation d'un livre)

Pitch

@Gérard,
auto-observation (glaire cervicale) et températures, je présume.

LB

Toujours dangereuse et peccamineuse.

david

lu sur twitter "plus de victimes que le Médiator ? "

jejomau

Pour un LGBT le coupe-faim du laboratoire Servier est dangereux. Que dis-je dangereux ! D'une dangerosité extrême !!!!!

Mais la pilule qui entraîne des morts, non...

jpr

"Aux gynécologues de rendre des comptes et d'expliquer pourquoi ils ont passé outre les avertissements !"
La plupart des gynécologues veulent avant tout conserver leur clientèle. S'ils refusent de prescrire la pilule, ils savent que leur cabinet se videra de 90 % des femmes qui le fréquentent ; même s'ils leur présentent les meilleurs arguments basés sur les études les plus sérieuses - celles dont les résultats sont tus par les médias depuis des décennies parce que les groupes pharmaceutiques sont de bons clients qui payent cher des pages entières de publicité - le rouleau compresseur politiquement correct est tel que toute remise en question du bien fondé de la contraceptions est rejetée d'emblée, accusée de s'en prendre aux pseudo-droits des femmes.
Dans cette profession, comme dans beaucoup d'autres d'ailleurs, le courage n'est pas une valeur très répandue, l'honnêteté non plus ; là, il faut un véritable héroïsme pour aller à contre courant. Certains le font, mais ils sont une infime minorité qui préfère gagner beaucoup moins d'argent plutôt que de vendre des produits assurément très dangereux.
Alors, oui, beaucoup de femmes devraient se retourner contre leur gynécologue pour complicité d'empoisonnement.

GtB

1988 cela fait 25 ans et non 35.

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