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31 janvier 2013
Depuis le 13 janvier, la fréquentation de votre blog a poursuivi sa progression tout en connaissant une véritable augmentation au point d'arriver en ces dernières heures de ce dernier jour de janvier à un nouveau record : c'est plus de 1,2 million de visiteurs (340 000 selon la préfecture de police) qui sont venus piétiner les tapis (personne ne recevra de facture ;-) pour leur remise en état) du Salon beige pendant ce mois de janvier.
Merci pour cet encouragement à poursuivre!
Lu sur Chrétien dans la Cité :
"Dans le cadre de l’examen du projet de loi sur "l'ouverture du mariage aux couples du même sexe", Thierry Benoît, député centriste d’Ille-et-Vilaine, a déposé un amendement (n°4176) pour abroger l'article 433-21 du code pénal qui sanctionne les ministres du culte qui procèdent à un mariage religieux avant un mariage civil.
Il estime que "cette sanction est contraire à l’article 9 de la Convention européenne des Droits de l’Homme qui garantit la liberté de pensée, de conscience et de religion. En effet, elle oblige les citoyens qui ne souhaitent se marier que religieusement à partir à l’étranger pour respecter leur croyance."
Le député Jean-Frédéric Poisson conteste cette idée défendue par nombre de ses collègues à l'UMP :
"L’alliance civile repose sur un principe que nous combattons : elle consiste à institutionnaliser une union entre personnes de même sexe en lui conférant un certain nombre de droits très proches du mariage, notamment la responsabilité partagée et l’autorité parentale.
La politique repose sur l’art du compromis et la recherche du meilleur posible, mais ce compromis-là n’est pas le bon : le même enchaînement mécanique qui existe entre mariage, adoption, PMA et GPA, se retrouvera avec l’alliance civile. Elle ralentira le processus, oui, mais ne changera rien.
En outre, ne nous faisons pas d’illusions : la majorité rejette le projet d’alliance civile depuis le début. Si les socialistes avaient voulu des améliorations du PACS, ils les auraient cherchées et trouvées…"
Le rapporteur du texte sur le mariage pour tous au Sénat, le socialiste Jean-Pierre Michel, a déclaré :
Cela a le mérite d'être clair. Pour mémoire, Jean-Pierre Michel était le député PS rapporteur du projet de loi sur le Pacs en 1998.
"Je suis favorable à la GPA. Je pense qu’on est en pleine hypocrisie aujourd’hui. Les sénateurs avaient accepté le principe de la GPA dans ce groupe de travail présidé par Michèle André. Le groupe était majoritairement à droite et s’était prononcé pour la GPA encadré pour les couples hétérosexuels. Je suis toujours pour. [...]
Etes-vous favorable à la GPA aussi pour les couples homosexuels ?
Bien sûr, je suis pour la GPA pour tous les couples, mais pas tout de suite. Je suis pour au nom de l’égalité. Pour l’instant, la société n’est peut-être pas d’accord, on peut attendre. Mais si on permet la PMA pour les couples de femmes, que fait-on pour les couples d’hommes ? Ils pourraient avoir recours à la GPA. Mais je suis conscient que pour l’instant, il faut discuter.
Le gouvernement a clairement dit qu’il était contre toute légalisation de la GPA…
Oui, il est contre, il est contre… Mais contre pourquoi ? L’argument donné, c’est la marchandisation du corps des femmes. Il ne tient pas. Malheureusement, le corps des femmes se retrouve marchandé dans d’autres cas, y compris la publicité.
Henri Hude propose des maximes pour défendre le terme conservateur, pas toujours accepté. Extraits :
"A mon avis, un conservateur ne doit pas être quelqu’un qui cherche à mettre des choses mortes en conserve. Conserver, ce n’est pas embaumer, c’est garder en vie. [...]
Conserver la vie, c’est conserver des vivants. Conserver des vivants, ce n’est pas simplement les garder de la mort, souffreteux, vivotant, mais c’est les vivifier. Cela commence par en mettre au monde, ce qui est encore la façon la plus convaincante de témoigner qu’on aime la vie. C’est la vie qui est bonne, et c’est la vie bonne qui est excellente. Conserver la vie, et la vie bonne, voilà le souci d’un conservateur tel que je l’entends. [...]
La tradition classique trie la paille et le grain, et elle nourrit l’homme, alors que l’erreur le met sur la paille. Le conservateur aime la modestie qui se rattache, pour vivre et pour progresser, à la tradition classique, à certains critères absolus, à certaines vérités éternelles, résultant d’un tri appelé civilisation. Et quand on ne conserve pas la civilisation, c’est la barbarie qui s’installe. [...]
Un conservateur n’est pas un passéiste. Il pense au contraire à préparer l’avenir. Il ressemble à l’arc, qui décoche la flèche d’autant plus loin, qu’on a plus tiré la corde en arrière. [...]
Si l’on n’est pas conservateur, on ne peut être progressiste. La réciproque est vraie, à condition que l’idée de progrès enveloppe comme sa condition l’idée de la conservation des valeurs essentielles et intemporelles. Autrement les noms classiques du prétendu « progrès », ce sont décomposition et corruption. Les progressistes anti-conservateurs sont des pseudoprogressistes et des régressifs. [...]
Un conservateur ne prend jamais les révolutions trop au sérieux. Nier père et mère, confondre homme et femme, c'est comme nier la propriété privée. C'est une marotte. Mais comme de l'idée d'égalité purement formelle on ne tire plus le communisme, et qu’on a malgré tout une passion d’égalité, il faut bien en tirer d'autres absurdités. Et cela permet de faire patienter le bon peuple. Vous n’avez pas de travail ? Qu’à cela ne tienne. Soyez donc homosexuel, on vous mariera. Toutes les comédies finissent par des mariages. [...]
L’anticléricalisme n’est pas mal non plus. "Ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche", fait-on dire (de façon apocryphe) à une reine. Mais que disent réellement les pseudoprogressistes ? Ils n’ont pas de travail ? Qu’ils « bouffent » donc du curé. [...]
Quand le curé se fait rare, et que la jeunesse reste sur sa faim, et commence à se poser trop de questions, vite ! C’est le moment de lui faire le coup de la morale laïque. Pour Aldous Huxley, dans Brave New World, ça s’appelle une cure de reconditionnement, mais pour mon camarade Peillon, cela se dit redevenir citoyen."
Dans le cadre du débat français sur l'ouverture du mariage civil aux unions de personnes de même sexe, la question a été posée de savoir si les mariages dits "homosexuels" bénéficiaient automatiquement du droit à l'adoption, de la PMA et de la GPA, ou s'il était possible de distinguer l'obtention du droit au mariage homosexuel de celui de l'adoption (voire ensuite de celui à la GPA) pour les mariages homosexuels.
Cette crainte est fondée: le droit à l'adoption pour les mariages homosexuels est lié au statut du "mariage" en droit civil, et constitue donc un corollaire juridique inhérent et indissociable au statut de "mariage" civil.
Dès lors que le statut juridique du mariage aura été amendé (ouverture du mariage aux personnes de même sexe), l'adoption par les couples mariés homosexuels leur sera automatiquement ouverte par voie juridique. Rien ni personne ne pourra s'y opposer. En effet, si l'adoption est reconnue aux couples mariés hétérosexuels, elle ne saurait être refusée aux mariés homosexuels (en raison de l'impossible discrimination fondée sur le sexe et/ou sur l'orientation sexuelle); le critère juridique reposant sur l'identité des statuts juridiques.
Puisque l'objectif politique est d'ouvrir le statut juridique du "mariage" aux unions homosexuelles, mariage homosexuel et mariage hétérosexuel sont reconnus identiques, comparables, substituables. Ces statuts sont juridiquement indifférenciés et bénéficient donc de tous les droits attachés au mariage et en particulier de celui de l'adoption.
Il suffit pour s'en persuader d'étudier l'acquis communautaire de l'Union européenne (c.f. reconnaissance mutuelle des documents de statut civil, problématique de la reconnaissance mutuelle des mariages et adoptions conclus dans un Etat Membre) ainsi que les arrêts de la Cour européenne des droits de l'Homme du Conseil de l'Europe sous l'angle de l’identité juridique des situations dès lors que les parties en cause se trouvent dans une situation juridique comparable à celle des couples mariés, indépendamment du sexe ou de l'orientation sexuelle (cf. l'arrêt "Gas Dubois" (requête no 25951/07) de la CEDH).
Par conséquent, même si le gouvernement ou l'Assemblée parlementaire retirait de la proposition législative le droit à l'adoption pour les mariages homosexuels, ce droit serait, de toutes les manières, automatiquement reconnu par la jurisprudence européenne sur base de l’identité juridique des mariages homosexuels et hétérosexuels.
Démonstration
Conclusion: On ne peut s'opposer à l'adoption par les couples homosexuels qu'en s'opposant au mariage pour tous, dès l'origine, car tout est lié !
Le député UMP Yves Nicolin a défendu les enfants hier à la tribune de l'assemblée :
"Madame la garde des sceaux, je vous ai toujours respectée ; mais aujourd’hui, vous ne respectez pas ceux qui osent penser différemment et vous allez, par votre texte, créer plus d’injustice que de justice. Je n’ose croire que vous fassiez si peu de cas de ces enfants abandonnés ou de ces orphelins de père et de mère qui espèrent, jour après jour, quelquefois depuis des années, au fin fond de leur orphelinat, avoir droit enfin à un père et à une mère.
Oui, ma femme et moi avons eu la chance de pouvoir adopter et fonder une famille avec trois enfants. Oui, nous avons été heureux de nous voir confier ces enfants pour qu’ils puissent jouir d’une famille avec un père et une mère vraisemblables, conformes à l’homme et à la femme qui les avaient conçus.
[...] Depuis plus de dix ans, je me suis engagé en faveur de ces enfants privés de famille ou orphelins, et je pense bien connaître ces sujets si sensibles que sont l’abandon et l’adoption. Président du Conseil supérieur de l’adoption de 2002 à 2005, j’ai eu l’honneur de rédiger et de faire adopter la loi de juillet 2005 portant réforme de l’adoption. Grâce à cette loi, la création de l’Agence française de l’adoption a été décidée et j’ai eu le privilège de la mettre en place et de la présider pendant six ans. Pendant ces six années, j’ai pu, entouré de professionnels de l’adoption extraordinaires, rencontrer des centaines de parents adoptants, célibataires ou mariés. J’ai visité des dizaines d’orphelinats dans de nombreux pays d’origine.
Depuis un an, je préside une association, SOS Orphelinats du Monde, qui œuvre en faveur de ces enfants orphelins ou privés de famille dans différents pays.
Mme Elisabeth Pochon. Et alors ?
M. Yves Nicolin. Chère collègue, je vous demande d’écouter la suite sans interrompre mon propos ! C’est cela aussi, la tolérance. Il ne s’agit pas seulement de la proclamer, il faut l’appliquer à soi-même. [...] J’ai, mes chers collègues, l’impudente prétention de bien connaître le sujet de l’adoption et des enfants abandonnés. Aussi, je vous le dis avec gravité, ouvrir l’adoption aux couples de même sexe va créer une nouvelle catégorie d’orphelins : ceux que votre loi va priver, sans qu’ils puissent s’y opposer, d’avoir ce qu’ils attendaient le plus au monde : un père et une mère.
Madame la ministre, mes chers collègues je vous demande de penser à ces enfants que vous ne consulterez pas et à qui l’État va imposer, pour certains d’entre eux, deux hommes ou deux femmes comme parents officiels. Que répondrez-vous dans quelques années à ces enfants qui feront peut-être un procès à l’État pour les avoir confiés de force à deux hommes ou à deux femmes comme parents officiels, alors qu’ils auraient pu souhaiter, comme d’autres, avoir un père et une mère ?
Mme Elisabeth Pochon. Et les célibataires, alors ?
M. Yves Nicolin. Un enfant abandonné, orphelin ou élevé par un célibataire, c’est un accident de la vie, si dur à vivre pour chacun de ces enfants que le taux d’échec des adoptions est aujourd’hui passé sous silence. Être abandonné conduit tôt ou tard à se poser les questions suivantes : « n’étais-je pas assez bien pour que ma mère ou mon père m’aient abandonné ? Qu’ai-je fait de mal pour ne pas avoir le droit d’avoir un père et une mère ? »
L’adoption permet à un enfant de trouver un remède à un accident de la vie qui l’a privé de sa famille biologique. Le confier à deux personnes de même sexe qui ne sont pas vraisemblablement son père et sa mère constituera pour lui une double peine.
Mes chers collègues, quels droits allez-vous donner à ces enfants qui auraient tant voulu avoir enfin un père et une mère et dont vous allez les priver à jamais par la loi ? Quels droits allez-vous donner à ces enfants qui souffriront toute leur vie de ce manque alors que d’autres, par le fruit du hasard, auront eu droit à un père et une mère ? Qui va décider quels enfants confier à des parents homosexuels et quels enfants à des parents hétérosexuels ? Y aura-t-il des quotas pour les OAA ou l’AFA, comme y travaille actuellement le ministère des affaires étrangères ? Avez-vous simplement pensé à cela ?
Mesdames les ministres, vous instrumentalisez par ce texte l’enfant au service du désir d’adultes. Ce sera, pour de nombreux enfants, non pas un progrès, mais une régression irréversible. Demain, à cause de vous et de cette loi, des orphelins ne seront pas le produit d’un accident de la vie mais d’une institutionnalisation délibérée. Vous faites semblant aujourd’hui d’oublier que ce n’est pas le droit qui empêche d’avoir des enfants, mais tout simplement la nature."
NPNS "attire l'attention de la ministre de la Justice sur les dérives de cette circulaire et l'incite fortement à la retirer" car "elle laisse place à ce marché, honteux, des ventres à louer".
"intolérable et inacceptable l'idée de vendre ou de louer le corps d'une femme qui deviendrait, de ce fait, l'objet d'une commande".
De son côté, Pïerre-Olivier Arduin dénonce :
"pour la première fois, le double langage de la gauche est apparu en pleine lumière. Depuis que ce projet de loi est sur la table, la majorité n’a cessé de donner le sentiment d’avoir un plan secret pour légaliser, étape après étape, la PMA et la GPA pour les couples homosexuels. La circulaire Taubira ne fait que jouer le rôle de révélateur des véritables intentions du gouvernement.
Au nom du principe fondamental d’indisponibilité et de non-patrimonialité du corps humain, l’article 16-7 du code civil stipule que « toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d’autrui est nulle ». L’enfreindre revient à s’exposer à de lourdes sanctions pénales. [...] Ce texte revient en effet à donner une prime à l’impunité pour des couples homosexuels (et hétérosexuels) qui contournent en toute connaissance de cause la loi française pour se faire fabriquer un enfant par GPA à l’étranger. C’est justement pour éviter cet encouragement délibéré à frauder la loi que la Cour de cassation, dans trois arrêts rendus en 2011, avait catégoriquement refusé la transcription à l’état civil d’enfants nés d’un père français et d’une mère porteuse étrangère.
[...] Il est important de rappeler que ces enfants conçus en détournement de la loi française ne sont pas les « fantômes de la République » comme le disent à l’envi les socialistes, c’est-à-dire des apatrides ou des sans papiers en errance administrative. Ils bénéficient d’un état civil étranger qui établit un lien de filiation avec le père biologique, peuvent être scolarisés, bénéficient de l’Assurance maladie, bref possèdent tous les droits sociaux nécessaires à la vie courante…
En demandant de régulariser la situation administrative de ces enfants tout en fermant les yeux sur l’instrumentalisation dont ils ont été l’objet, c’est-à-dire en validant juridiquement le fait délictueux accompli, la circulaire Taubira crée un formidable appel d’air au trafic international d’enfants par GPA que peinent à contenir les pays émergents. [...]"
Le député UMP Daniel Fasquelle a déniché cette condamnation du président de la République dans un entretien au magazine LGBT Têtu, et qui date de la campagne présidentielle, donc bien avant que Mme Taubira publie cette circulaire. A la question :
"Seriez-vous néanmoins favorable à la reconnaissance des enfants nés par GPA à l'étranger ?"
M. Hollande avait répondu :
"Vous imaginez bien que si j'ouvrais cette question-là, ça pourrait être finalement une facilité donnée à la gestation pour autrui. Et seul compte le droit de l'enfant."
Suite à l'action scandaleuse des députés PS, le 29 janvier lors de la prière publique organisée par Civitas, [action menée par Yann Galut, connu pour ses extravagances : demande de échéance de la nationalité française contre Depardieu, baiser public avec un autre député], France-Jeunesse-Civitas publie ce communiqué :
"Ce mardi soir, un millier de catholiques ont répondu à l'appel de Civitas et sont venus participer à une veillée de prière devant l'Assemblée nationale en ce premier jour de débat en séance plénière concernant le projet de loi visant à dénaturer le mariage et la parenté, tandis qu'au même moment, à travers tout le pays, des milliers d'autres catholiques, dans leur foyer ou dans une chapelle, s'unissaient avec la même ferveur à ces prières, implorant Dieu de préserver la France de cette loi inique.
Touchés au vif par cette récitation du rosaire, certains députés socialistes ont montré leur haine anti-chrétienne, accompagnée d'une désinformation manifeste.
Stéphanie Le Bars dans un article au journal Le Monde d'aujourd'hui demande:
"La veillée de prière organisée mardi 29 janvier devant l’Assemblée nationale par l’institut Civitas, mouvement intégriste catholique, pour protester contre le « mariage pour tous » est-elle contraire à la loi, ainsi que l’ont laissé entendre des membres de la Gauche forte ?
« Cette action est illégale car elle va à l'encontre de la loi visant à faire interdire les cérémonies religieuses dans les rues. Elle est antirépublicaine car en venant prier devant l'Assemblée nationale, maison de la République, les organisateurs heurtent de plein fouet la laïcité », ont expliqué, mardi, le député PS Yann Galut et la sénatrice PS Patricia Schillinger. Les deux parlementaires de la Gauche forte, nouveau mouvement au sein du parti socialiste, en ont même appelé au ministre de l’intérieur, Manuel Valls, lui demandant d'interdire cette manifestation.....
Du côté de la préfecture de police, on estime en revanche que cette manifestation, ..., n’avait pas lieu d’être empêchée. « Les prières de rues ne sont pas interdites en tant que telles dès lors que leur périodicité et leur ampleur ne troublent pas l’ordre public ». Et, lors de manifestations de ce genre, précise-t-on à la PP, toutes les dispositions sont prises pour éviter les incidents, notamment avec des contre-manifestants.
L’institut Civitas avait de fait déposé une déclaration de manifestation à la préfecture de police, qui ne l’avait pas interdite. « Quand on est autorisé à manifester, après on manifeste comme bon nous semble: assis, à genoux, debout ou couché ! », commente Alain Escada, le responsable de Civitas. Plus généralement, les manifestations religieuses ponctuelles, telles que les processions ou les messes (notamment lors de grands rassemblements, type Journées mondiales de la jeunesse) sont autorisées sur la voie publique."
Le cardinal Philippe Barbarin est interrogé dans Le Point sur la dénaturation du mariage. L'archvêque de Lyon y déclare
"[L]e cri du 13 janvier résonne encore, ce qui ne veut pas dire qu’il a été écouté. Quel que soit le nombre des manifestants - le gouvernement, lui, le sait -, les observateurs reconnaissent que, même à 340 000 personnes, il s’agit d’un mouvement de fond sans équivalent depuis de nombreuses années. Ces foules ne se sont pas déplacées pour défendre leur choix ou leur intérêt, comme à la manifestation de 1984, mais pour le bien de tout notre pays. Car cette loi entraînerait beaucoup de trouble et de confusion. [...] Le président se grandirait en disant : « J’entends les réserves exprimées par les Français, je souhaite que cette réforme fasse l’objet d’un large consensus et qu’elle ne soit pas sujette à des contestations ultérieures. » [...] Le mariage est, et doit rester, l’union d’un homme et d’une femme. Il s’agit d’un invariant humain qui préexiste à tout pouvoir politique et à tout choix religieux. [...]
Il n’y aura donc pas de loi sur le mariage homosexuel sans que tôt ou tard soient votées, autorisées et, qui sait ? remboursées la PMA et la GPA. Si je suis résolument contre, c’est d’abord parce que je suis pour le fait qu’un enfant puisse bénéficier d’un papa et d’une maman. Je ne dis pas qu’il y a « droit », car beaucoup en sont privés, mais il est clair que, pour tout enfant, c’est mieux de pouvoir grandir entre ses parents. Demandez à n’importe quel professeur, il saura vous dire les enfants de sa classe qui bénéficient d’un équilibre familial et ceux qui n’ont pas cette chance.
Voulez-vous accentuer la pression et descendre à nouveau dans la rue ? Êtes-vous prêts à le faire personnellement ?
Bien sûr. De très nombreuses personnes sot prêtes à le refaire ce 2 février, pour affirmer clairement que ce projet de loi n’est ni un bien ni un progrès.
Il faut en finir avec cette insupportable discrimination qui voit rejetés au rang de sous-citoyens les hommes. Il est nécessaire de rétablir l'égalité par la loi.
Merci à Benoit et moi pour cette traduction de l'audience générale donnée hier par Benoît XVI :
"Chers frères et sœurs,
dans la catéchèse de mercredi dernier nous nous sommes concentrés sur les paroles initiales du Credo: «Je crois en Dieu». Mais la profession de foi précise cette affirmation: Dieu est le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre.
Je voudrais réfléchir avec vous aujourd'hui sur la première, fondamentale définition de Dieu que le Credo nous donne: Il est Père.
Il n'est pas toujours facile aujourd'hui de parler de la paternité. Surtout dans le monde occidental, les familles brisées, les engagements de travail toujours plus absorbants, les préoccupations, et souvent l'effort pour équilibrer le budget familial, l'invasion distrayante des médias dans la vie quotidienne, sont quelques-uns des nombreux facteurs qui peuvent empêcher une relation pacifique et constructive entre pères et fils. La communication devient difficile à certains moments, la confiance se perd et la relation avec la figure paternelle peut devenir problématique; et ainsi, il devient également problématique d'imaginer Dieu comme un père, n'ayant pas de modèles adéquats de référence. Pour ceux qui ont fait l'expérience d'un père trop autoritaire et inflexible, ou indifférent et peu affectueux, ou même absent, ce n'est pas facile de réfléchir avec sérénité à Dieu comme Père et de s'abandonner à Lui avec confiance.
Mais la révélation biblique aide à surmonter ces difficultés, nous parlant d'un Dieu qui nous montre ce que signifie vraiment être «père»; et c'est surtout l'Evangile qui nous révèle ce visage de Dieu comme Père qui aime jusqu'au don de son Fils pour le salut l'humanité. La référence à la figure du père contribue donc à comprendre quelque chose de l'amour de Dieu qui demeure infiniment plus grand, plus fidèle, plus total que celui de n'importe quel homme. «Lequel d'entre vous, - dit Jésus à ses disciples pour montrer le visage du Père - au fils qui lui demande du pain, lui donnera une pierre? Et s'il demande un poisson, lui donnera un serpent? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien à plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera de bonnes choses à ceux qui les lui demandent »( Mt 7,9 à 11 cf. Lc 11,11 à 13 ). Dieu est notre Père parce qu'Il nous a bénis et choisis avant la création du monde (cf. Ep 1:3-6), il a vraiment fait de nous ses enfants en Jésus (cf. 1 Jn 3:1). Et, comme Père, Dieu accompagne avec amour notre existence, nous donnant sa Parole, ses enseignements, sa grâce, son Esprit.
Comme l'a révélé en Jésus, Il est le Père qui nourrit les oiseaux du ciel sans qu'ils ne sèment et ni ne moissonnent, et revêt de couleurs merveilleuses les fleurs des champs, avec des vêtements plus beaux que ceux du roi Salomon (cf. Mt 6,26 à 32 , Lc 12,24 à 28); et nous - ajoute Jésus - valons beaucoup plus que les fleurs et les oiseaux du ciel! Et s'il est bon au point de « faire lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et ... tomber la pluie sur les justes et sur les injustes» ( Mt 5,45), nous pourrons toujours, sans crainte et avec une totale confiance, nous fier au pardon du Père quand nous empruntons un mauvais chemin. Dieu est un Père bon qui accueille et embrasse le fils perdu et repenti (cf. Luc 15,11 ss), donne gratuitement à ceux qui demandent (cf. Mt 18.19, Mc 11:24; Jn 16:23) et offre le pain de ciel et l'eau vive qui fait vivre pour l'éternité (cf. Jn 6,32.51.58).
Par conséquent, l'orant du Psaume 27, entouré d'ennemis, assiégée par le mal et les calomniateurs, tandis qu'il cherche l'aide du Seigneur et l'invoque, peut donner son témoignage plein de foi, en disant: «Mon père et ma mère m'ont abandonné, mais le Seigneur m'a reçu» (v. 10). Dieu est un Père qui n'abandonne jamais ses enfants, un Père aimant qui soutient, aide, accueille, pardonne, sauve, avec une fidélité qui surpasse immensément celle des hommes, pour s'ouvrir à une dimension d'éternité. «Parce que son amour est pour toujours», comme ne cesse de répéter, en une litanie, à chaque verset, le Psaume 136, parcourant l'histoire du salut. L'amour de Dieu ne fait jamais défaut, ne se lasse pas de nous, c'est l'amour qui se donne jusqu'à l'extrême, jusqu'au sacrifice de son Fils. La foi nous donne cette certitude, qui devient un roc sûr pour la construction de notre vie: nous pouvons affronter tous les moments de difficulté et de danger, l'expérience de l'obscurité de la crise et du temps de la douleur, soutenus par la foi que Dieu ne nous laisse pas seuls et est toujours proche, pour nous sauver et nous porter à la vie éternelle.
C'est dans le Seigneur Jésus que se montre dans sa plénitude le visage bienveillant du Père qui est dans les cieux. C'est en Le connaissant que nous pouvons connaître le Père (cf. Jn 8.19, 14.7), c'est en Le voyant que nous pouvons voir le Père, parce qu'Il est dans le Père et le Père est en lui (cf. Jn 14,9.11). Il est «l'image du Dieu invisible» tel que défini par l'hymne de la Lettre aux Colossiens , «le premier-né de toute la création ... le premier-né de ceux qui se lèvent d'entre les morts», «par qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés» et la réconciliation de toutes choses, «ayant pacifié par le sang de sa croix, et les choses qui sont sur la terre, et celles qui sont dans les cieux» (cf. Col 1,13 à 20).
La foi en Dieu le Père demande de croire dans le Fils, sous l'action de l'Esprit, en reconnaissant dans la Croix qui sauve la révélation finale de l'amour divin. Dieu est notre Père en nous donnant son Fils; Dieu est notre Père en nous pardonnant nos péchés et en nous portant à la joie de la vie ressuscitée; Dieu est notre Père en nous donnant l'Esprit qui fait de nous des fils et nous permet de l'appeler, en vérité, «Abba, Père!» (cf. Rm 8:15). C'est pourquoi Jésus, en nous enseignant à prier, nous invite à dire «Notre Père» ( Mt 6,9 à 13 cf. Lc 11:2-4).
La paternité de Dieu, alors, est l'amour infini, tendresse qui se penche sur nous, faibles enfants qui avons besoin de tout. Le Psaume 103, le grand hymne de la miséricorde divine, proclame: «Comme un père est tendre envers ses enfants, pareillement le Seigneur est tendre envers ceux qui le craignent, car il sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière» (vv. 13-14). C'est justement notre petitesse, notre faible nature humaine, notre fragilité, qui devient appel à la miséricorde du Seigneur pour qu'il manifeste sa grandeur et sa tendresse de Père authentique pour nous aider, nous pardonner et nous sauver.
Et Dieu répond à notre appel, en envoyant son Fils, qui est mort et ressuscité pour nous; il entre dans notre fragilité et fait ce que seul l'homme ne pourrait jamais opérer: il prend sur lui le péché du monde, comme un agneau innocent, et il ouvre la voie à la communion avec Dieu, il nous rend vrais enfants de Dieu. C'est là, dans le mystère pascal, que se révèle dans tout son éclat, le visage définitif du Père. Et c'est là, sur la croix glorieuse, qu'advient la pleine manifestation de la grandeur de Dieu comme «Père tout-puissant».
Mais on peut se demander: comment est-il possible de penser à un Dieu tout-puissant, en regardant la croix du Christ? En regardant cette puissance du mal, qui va jusqu'à tuer le Fils de Dieu? Nous voudrions certainement une toute-puissance divine selon nos schémas de pensée et nos désirs: un Dieu «tout-puissant» qui résout nos problèmes, qui interviennent pour nous éviter les difficultés, qui vainc les puissances adverses, change le cours des événements et supprime la douleur. Ainsi, aujourd'hui, de nombreux théologiens disent que Dieu ne peut pas être tout-puissant, sinon il ne pourrait pas y avoir tant de souffrances, tant de mal dans le monde. En réalité, face au mal et à la souffrance, pour beaucoup, pour nous, il devient problématique, difficile de croire en un Dieu Père, et de le croire tout-puissant; certains cherchent refuge dans les idoles, cédant à la tentation de trouver une réponse dans une présumée toute-puissance prétendue «magique» et dans ses promesses illusoires.
Lire la suite "Un Père pour tous" »
"Le Pape Benoît XVI a nommé ce jeudi 31 janvier 2013, évêque de Pontoise, Mgr Stanislas LALANNE, jusqu'à présent et depuis 2007, évêque de Coutances et Avranches.
Le diocèse de Pontoise (Val d'Oise) était vacant, Mgr Jean-Yves Riocreux, précédent évêque de Pontoise ayant été nommé évêque de Basse-Terre (Guadeloupe) le 15 juin 2012".
Le député PS Colette Capdevielle a déclaré hier à l'assemblée :
"Le mariage est une institution républicaine ; grâce à ce texte il le deviendra encore davantage. Mais le mariage n’est pas sacré, à moins de considérer que le principe de laïcité est devenu caduc. [...] Et c’est la force du droit justement que de combattre la nature !"
Allô les écolos ?
Jean-Jacques Urvoas, député PS, révèle :
« Je crois bien que, depuis 2007 [année de son élection], sur aucun autre dossier législatif je n’ai reçu autant de courriers spontanés. »
A un lecteur qui félicitait le député PS Lambert pour son intention de voter contre le projet de loi, le député répond :
"Merci !! Je n'en dis pas plus. J'ai plus de 500 messages aujourd'hui !! Mais je n'ai pas le sentiment de faire preuve de courage en défendant simplement mes convictions !! Je suis simplement dans mon rôle."
Ils deviennent vraiment fous. Reçu d'une lectrice :
"Sandrine Mazetier, député PS de Paris, a interpellé le 18 décembre dernier le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon pour lui demander de débaptiser les écoles maternelles afin de lutter contre les stéréotypes de genre. Sic !
En effet, l’élue socialiste estime que l’appellation « école maternelle », qui figure dans le code de l’éducation, laisse entendre que l’univers de la petite enfance serait l’apanage des femmes (ce qui est d’ailleurs proche de la vérité, puisque les femmes représentent entre 82 % et 91 % des enseignants du premier degré).
Elle appelle le gouvernement à s’engager fortement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes en remplaçant ce nom « genré »́ par un nom neutre. « L’école maternelle » pourrait être rebaptisée « première école ».
Cette proposition témoigne de l’influence inquiétante des adeptes les plus farfelus et les plus radicaux de la théorie du genre sur le gouvernement et la majorité socialiste. Rappelons que déjà au mois d’octobre, sur consigne du Premier ministre, les ministres ont été obligés de suivre un séminaire inspiré de la théorie du genre. ".
Gérard Collomb, le sénateur-maire PS de Lyon, déclare aux Echos :
"Le Premier ministre vient de relancer le débat sur le droit de vote des étrangers, au moment où l'Assemblée examine le texte sur le « mariage pour tous ». Est-ce judicieux ?
Je suis favorable au droit de vote des étrangers mais je partage l'avis de Jean-Pierre Chevènement : la priorité aujourd'hui, c'est la lutte contre le chômage plutôt que les réformes sociétales. C'est sur l'amélioration de leur situation économique et sociale que les Français nous jugeront.
Matignon veut réformer les prestations familiales. Seriez-vous favorable à une mise sous condition de ressources des allocations familiales ?
La démographie est l'un de nos principaux atouts, notamment vis-à-vis de l'Allemagne. La forte natalité en France résulte d'une politique familiale qui est un tout, d'un édifice construit patiemment. Sur ce terrain très sensible, il faut avancer avec beaucoup de précaution. Y toucher demande beaucoup de doigté car les effets pervers peuvent être importants."
Contrairement à ce qu'osent affirmer des membres de l'UMP. Et il y a un précédent : la Californie avait redéfini le mariage par voie législative, avant de revenir dessus par référendum (lire ici, ici).
Si le PS maintient son diktat sur ce sujet, rien ne nous empêchera de continuer à mettre la pression et à exiger un référendum pour demander l'aborgation de cette loi.
Jacques Bompard déclare à Nouvelles de France :
"[...] L’UMP est ce que fut le RPR, une boutique où on place en vitrine des produits pour tous les goûts. Cependant, il convient de dire que certains députés de l’UMP mènent un combat exemplaire dans cette affaire. D’autres suivent par discipline de groupe. Mais la triste réalité a été rappelée mardi par la majorité socialiste : si cette loi passe, jamais l’UMP n’aura le courage de revenir dessus, une fois revenue aux affaires.
Que peuvent encore espérer les défenseurs du mariage et des droits de l’enfant ?
À l’Assemblée nationale, rien. Le nombre est du côté de la gauche. Il ne reste donc que la pression populaire. [...]
Et je rappelle que notre république, la Ve comme beaucoup d’autres, est née de mouvements de foules, dont la légitimité a été consacré rétroactivement par une nouvelle légalité. En conséquence de quoi, je crois que le dernier espoir de faire reculer la gauche sur ce dossier est d’appeler ce peuple, majoritaire, qui a voté contre la gauche ou qui n’est pas allé voter, à un printemps français. Nous avons encore deux mois pour le préparer.
En tant que maire d’Orange, célèbrerez-vous des « mariages » homosexuels ?
Bien évidemment, non."
Communiqué de Laissez-les-vivre :
"En plein débat sur le mariage homosexuel, le Grand Orient de France a publié le 28 janvier 2013 un communiqué intitulé "Débat sur la fin de vie" dont voici l'extrait le plus significatif :
"L’euthanasie doit s’inscrire dans le mouvement de progrès et d’émancipation de l’homme face à sa destinée et spécialement à la souffrance, à la déchéance, à l’abandon qui accompagnent souvent la fin de vie. Une modification législative est préférable aux euthanasies clandestines et administratives, révélatrices de l’inégalité des patients devant les soins et insulte à la dignité morale des hommes....Il s'agit d'un vrai progrès en humanité...."
Assurément, si la méthode de travail est similaire à celle utilisée pour la légalisation de l'avortement, la stratégie de communication diverge nettement. Ainsi, ce n'est qu'en 1982 que le sénateur Henri CAILLAVET, plusieurs fois Grand Maître du Grand Orient révèle qu'une loge du GODF était le principal rédacteur du projet de loi VEIL telle que présenté à l'Assemblée Nationale le 26 novembre 1974. Notons qu'en cette même année 1982, Henri CAILLAVET est également l'un des principaux fondateurs et premier président de l'Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité dont le président actuel n'est autre que M. ROMERO, l'un des principaux promoteurs du mariage homosexuel. Oui, la culture de mort est une et indivisible : avortement, mariage homosexuel et euthanasie constituent pour tous les francs-maçons l'histoire "des libertés humaines essentielles dans l'histoire moderne" et des droits de l'homme fondamentaux. "L'avortement est-il un droit de l'homme ?" est précisément le thème du congrès de Laissez-Les-Vivre qui se déroulera le 16 février à l' ASIEM (Paris 7°)"
"Il l'a promis, il le fera". Ce slogan de propagande du président socialiste s'impose avec violence chaque jour même si les faits le contredisent : il a promis le mariage pour tous. Excepté lui-même.
Il avait également promis que le mot "race" serait supprimé de la Constitution, souhaitant ainsi supprimer l'expression d'une réalité, à défaut de pouvoir éradiquer cette même réalité qui est le but du métissage, si cher aux socialistes. Mais il peut éradiquer le mot, la réalité des races est effective. Cette promesse idéologique devrait être atteinte à l'été.
Plus de père ni de mère dans le code civil, plus de race dans le code civil : le reniement de la nature se poursuit.
Hier à l'assemblée, le député UMP Xavier Breton a rappelé aux socialistes leurs propros en faveur de la location d'utérus :
"J’entends la majorité, et notamment les socialistes, expliquer que tout le monde est contre la gestation pour autrui. Je voudrais simplement rappeler les débats qui ont eu lieu sur les lois de bioéthique de l’année dernière. Ce n’est pas vieux : 2011 et 2012.
M. Mamère et M. de Rugy avaient déposé un amendement visant à légaliser, en l’encadrant, la gestation pour autrui.
Pour M. Jean-Louis Touraine, la question de la GPA n’a pas été inventée avec les progrès techniques et médicaux. C’est, disait-il, « une question ancienne qui recueillira une approbation à l’avenir, je n’en ai aucun doute. La question est de savoir si la société française est prête à faire cette avancée aujourd’hui ou si elle entend différer cette évolution ».
Pour Patrick Bloche, il était important que nous ayons ces discussions. Et il poursuivait ainsi : « Il eût été inconcevable, au moment où nous révisons des lois de bioéthique, que le débat ait lieu partout dans la société et que nous ne l’abordions pas dans cet hémicycle. Par ailleurs, personne ne peut le nier, la GPA fait aujourd’hui l’objet d’une demande sociale forte correspondant à une évolution sans précédent des modèles et cadres parentaux. La Haute assemblée a d’ailleurs été amenée à déposer, venant tant des rangs de la majorité que de ceux de l’opposition, une proposition de loi dont le seul inconvénient de mon point de vue est de limiter l’accès à la GPA aux couples de sexe différent, créant par là même une discrimination ». Il était donc lui-même pour la GPA.
Je finirai par les propos de Mme Filippetti, aujourd’hui membre du Gouvernement : « Il me semble extrêmement important que nous puissions ce soir, en 2011, débattre de la gestation pour autrui. Il faudra sans doute encore du temps, malheureusement pour les couples qui ont déjà eu recours à ces techniques à l’étranger et pour ceux qui aimeraient y avoir accès en France dès maintenant, pour que ces techniques soient autorisées par la loi française, mais je pense que ce temps viendra parce que cette évolution est nécessaire et souhaitable ».
Vous masquez aujourd’hui vos opinions, qui s’étaient exprimées lors de la discussion des lois de bioéthique. Il n’y a pas du tout d’unanimité des socialistes contre la gestation pour autrui, bien au contraire. C’est une manœuvre masquée, que la circulaire de Mme Taubira vient de démasquer."
Contre le HHS Mandate du président Obama, les évêques américains se montrent inflexibles. L'Eglise ne peut pas soutenir l'anti-culture de mort. L'évêque émérite de Marquette (Michigan), qui vient d'être nommé archevêque de Portland (Oregon), Mgr Alexander Sample, a déclaré :
« Je suis prêt à aller en prison pour défendre la liberté religieuse. On ne va certainement pas changer d’orientation et accepter ce décret. Nous devons nous battre pour la liberté religieuse et nous irons aussi loin que possible ».
L’évêque de Pittsburgh (Pennsylvanie), Mgr David Zubik, a aussi déclaré :
« Nous ne transigerons pas sur les principes [...] tout ce que nous aurons à faire c’est de regarder dans notre histoire passée. Considérez un peu l’attitude des saints qui ont défendu notre foi ».
Cette persécution viendra également en France, lorsque le lobby LGBT exigera devant la justice le mariage à l'église, en invoquant la discrimination.
L’archevêque de San Francisco, Mgr Salvatore Cordileone, a déclaré :
« Légiférer pour affirmer le droit des personnes de même sexe de se marier, c’est comme légaliser l’allaitement paternel. »
« La vérité est claire. Vouloir que les enfants soient liés à un père et une mère ne constitue une discrimination à l’égard de personne. Chaque enfant a un père et une mère, et soit vous soutenez la seule institution qui assure ce lien d’un enfant avec son père et sa mère ou vous ne la soutenez pas. L’adoption, par une mère et un père, est le miroir de l’union naturelle entre une mère et un père et fournit l’alternative heureuse et équilibrée lorsqu’un enfant ne peut pas être élevé par ses parents biologiques. »
« Nous battre pour le mariage est notre façon d’aimer Dieu, et cette bataille est le don particulier que Dieu a donné à notre génération. C’est notre épreuve spécifique, et en la surmontant nous pouvons atteindre à la grandeur spirituelle. Cela entraînera des souffrances que de nous opposer au mariage gay, une chose qui menace d’une telle destruction le sens du mariage naturel, qui est une institution orientée vers l’enfant. »
La mère porteuse n’est pas pour autant la mère biologique. Les deux enfants d'Elton John sont nés grâce aux gamètes d’une même donneuse d’ovules, ils sont donc au moins demi-frères. Mais l’identité de leur père n’a pas été rendue publique. Sur le certificat de naissance, Elton John est identifié comme « le père » et David Furnish comme « la mère ».
Est-ce cela que veulent Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem ?
Nicolas Gougain, porte-parole de l'Inter-LGBT, s'était déclaré très déçu quand le PS a renoncé à déposer un amendement intégrant la PMA dans le projet de loi Taubira :
"Nous sommes très déçus et déplorons les pressions probables du gouvernement sur les parlementaires pour qu'ils ne déposent pas cet amendement, alors qu'il s'agit d'une question d'égalité tout simplement."
Ce soir, au sortir de l'assemblée, il a raconté l'inverse aux défenseurs de la famille rassemblés aux Invalides, comme chaque soir depuis dimanche, comme le montre ce communiqué de "Laissez-nous voter !" :
"Ce soir encore le collectif a continué son tractage aux abords des Invalides. De nouveaux volontaires sont venus rejoindre les plus fidèles. Nous avons eu l'occasion, au métro Invalides, de recevoir les encouragements de plusieurs députés sortant de l'Assemblée, et nous continuons de sensibiliser de nombreux passants au besoin d'un réel débat.
Trois d'entre nous ont eu l'occasion de discuter pendant vingt bonnes minutes avec Nicolas Gougain, le porte-parole de l'Inter LGBT. Son argumentaire se limite à la demande d'égalité pour tous les types d'union, mais ne peut bien entendu s'appliquer qu'aux homosexuels. Peu convaincant sur le fond, très habile sur l'art de détourner les questions, il a bien affirmé être fermement opposé à la PMA et à la GPA, prédisant que ces deux ouvertures ne se feraient pas. Seule certitude pour lui, dans 15 jours, la loi sera votée.
Son discours si creux et le bon accueil que nous trouvons auprès des passants nous incitent à redoubler nos efforts pour obtenir que les Français puissent s'exprimer sur ce sujet. Ce référendum est la seule issue démocratique permettant a François Hollande d'écouter son peuple sans désavouer son gouvernement. La mobilisation continue et nous réitérons donc notre appel afin que les équipes de tractage puissent se renouveler. Rendez-vous demain de 18h00 à 20h00 devant les locaux d'Air France sur l'esplanade des Invalides pour retirer les tracts à distribuer sur place."
Un double discours bien habituel chez les partisans du lobby LGBT. Elisabeth Guigou avait menti en 1998 sur la dénaturation du mariage, aujourd'hui, Christiane Taubira ment sur la GPA malgré l'évidence de sa duplicité.
Addendum 31/01 - Sur twitter, Nicolas Gougain dément :
"Je me souviens surtout avoir dit que la polygamie et l'inceste ne seraient pas voté dans le futur "à cause" du #MariagePourTous. Pour le reste ce ne sont pas mes propos (GPA-PMA)."
Encore une belle leçon de tolérance et de respect de la démocratie de la part du PS lorsque qu'une dizaine de députés de leur groupe ont cherché à provoquer la prière publique et légale de Civitas devant l'assemblée nationale.
On notera la réaction courageuse et ferme des policiers.
Les socialistes vont-ils entendre cette voix discordante du député communiste martiniquais?
Qu'on arrête donc de prétexter le programme du candidat Hollande pour imposer à la France un déclin de civilisation. François Hollande avait promis :
"A l'avenir, les hauts fonctionnaires seront nommés sur leur compétence, leur expérience, et la seule loyauté qui leur sera réclamée sera celle à l'égard de l'Etat et non à l'égard du chef de l'Etat".
Le Figaro fait le tour des dernières nominations ou rumeurs de nominations. Hallucinons :
"Jack Lang: Battu aux législatives dans les Vosges, l'ancien ministre de la Culture, 73 ans, n'était pas encore prêt à prendre sa retraite. Le voilà président de l'Institut du monde arabe (IMA). Sa nomination a été proposée le 8 janvier par le ministère des Affaires étrangères, à la suite d'une rencontre de l'intéressé avec Laurent Fabius et François Hollande (...)
Anne Lauvergeon: L'ex-patronne d'Areva, ex-conseillère de François Mitterrand et proche du parti socialiste, a été donnée successivement à la tête de la Banque publique d'investissement et de France Télécom. C'est finalement chez EADS qu'elle va poser ses valises. Bercy a proposé sa nomination au sein du conseil d'administration du groupe aéronautique européen, au titre de représentante des intérêts de l'Etat. Selon le JDD, François Hollande a proposé à Angela Merkel de la choisir comme nouvelle présidente du groupe (...)
Olivier Schrameck : L'opposition est vent debout contre la nomination de cet ancien directeur de Lionel Jospin à la tête du Conseil supérieur de l'audiovisuel, dénonçant un choix purement politique. Il est en tout cas très stratégique, car le CSA d'Olivier Schramek devrait récupérer le pouvoir de nomination des présidents de l'audiovisuel public (...)
Serge Blisko: Cet ancien député socialiste du XIIIe arrondissement de Paris avait été contraint de laisser son siège à l'écologiste Denis Baupin dans le cadre des accords PS-EELV signés avant les législatives. Après avoir menacé le PS d'une candidature dissidente, Serge Blisko s'était finalement retiré. Deux mois après les élections, Jean-Marc Ayrault l'a nommé à la tête de la Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) (...)
Jean-Pierre Jouyet: Le haut fonctionnaire est un très proche de François Hollande, camarade de promotion de la célèbre promotion Voltaire à l'ENA et compagnon de service militaire. Ancien président de l'Autorité des marchés financiers, il été nommé en juillet 2012 à la tête de la Caisse des Dépôts et Consignations, après avoir obtenu les 3/5es des voix de la commission des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat. En octobre, il est choisi pour diriger la nouvelle Banque publique d'investissement (BPI)".
Voici quelques extraits de la suite du débat sur le mariage, la nuit dernière à l'assemblée :
"Hervé Mariton. Nous vous respectons, nous savons que certains d’entre vous peut-être, je pense pas très nombreux, font un choix par idéologie et que sans doute beaucoup sont de bonne foi, quelques-uns sans doute sous la pression… Nous avons entendu et lu ce matin les déclarations de votre président de groupe qui dit à ceux qui hésiteraient qu’ils ne sont pas obligés d’être membres du Parti socialiste ou soutenus par le Parti socialiste, mais je crois que vous saurez résister à cette pression. En tout cas, l’objet de mon propos est de vous convaincre de ne pas voter ce texte [...] et de faire en sorte que ce texte, demain, ne soit pas loi de la République car je pense que ce n’est pas l’intérêt de la nation et je pense que ce n’est pas l’intérêt des enfants de France. [...]
Il faut aussi, chers collègues, ensemble si vous le voulez bien, voir les conséquences de ce que vous pourriez voter. Ceux d’entre vous qui portent des amendements favorables à l’assistance médicale à la procréation êtes pleinement conséquents. Je ne peux pas critiquer les auteurs des amendements, je ne peux pas critiquer le président du groupe socialiste ni le Gouvernement, qui annoncent que la PMA viendra en conséquence de ce texte. Car, nous le savons, les auditions monsieur le rapporteur l’ont démontré : des adoptions internationales il n’y en aura pas, des adoptions internes il n’y en a guère. Ce texte aura essentiellement pour effet soit la régularisation de transgressions que constituent les PMA ou GPA faites à l’étranger, soit la légalisation de la PMA ou de la GPA en France. [...]
Et puis, attention aux faiblesses, aux dangers de la multiparentalité. Puis-je vous rappeler ce propos éclairant du laboratoire d’idées du parti socialiste, il y a à peine un an. Le laboratoire d’idées du PS valide l’homoparentalité, et, de ce fait, un plus grand nombre de parents – plus encore en cas de famille recomposée –, et il pose la question suivante, très sage et très juste : s’il y a beaucoup de parents, à combien de parents doit-on l’obligation alimentaire ? Et il répond : aux deux premiers, dans l’ordre chronologique. Est-ce cette définition-là de la famille que nous voulons ? Je ne le crois pas. [...] Secouez la contrainte du parti, exprimez votre opinion, exprimez librement votre vote !"
Sergio Coronado (EELV) a osé revenir sur l'intox affaire Nouchet :
"L’étape suivante fut franchie en 2004, précédée par deux événements : la décision du maire de San Francisco de délivrer des certificats de mariage, et l’agression barbare de Sébastien Nouchet dans le Nord de la France, brûlé vif."
C'est cette affaire Nouchet qui avait permis la création de la Halde. Il s'est avéré que ledit Nouchet était un déséquilibré, ayant fait moult tentatives de suicide. Son agression "homophobe" fut une intox.
Le député PRG Alain Tourret, dont nous avons déjà constaté lors des auditions la haine qu'il voue à l'Eglise, est revenu sur ce sujet :
"Mais, plus fondamentalement, la droite a toujours soutenu un modèle traditionnel de notre société, influencé par l’Église catholique, faisant de la famille traditionnelle l’alpha et l’oméga de notre société. [...]
Notre but n’est pas de consolider la société afin de la rendre éternelle et immuable ; il est au contraire de donner une réponse à tous ceux qui ne voient un modèle strict et absolu dans le couple père-mère, Adam et Ève. Cette terreur vis-à-vis de tout ce qui bouge, de tout ce qui ne s’inscrit pas dans les généalogies séculaires, ne manque pas de nous interloquer.
[...] Mme Danielle Hervieu-Léger a répondu dans un article du Monde au discours hostile de l’Église sur le mariage pour tous, qui confirme selon elle son inadaptation aux nouvelles voies de la famille. L’Église évoque en effet, pour faire entendre sa voix auprès de tous et non seulement des catholiques, une anthropologie dont la validité serait invariante : la cellule familiale serait constituée d’un père, d’une mère et des enfants qu’ils procréent ensemble. [...] Les argumentaires mobilisés par l’Église – fin de la civilisation, perte des repères fondateurs de l’être humain, menace de dissolution de la cellule familiale – sont les mêmes que ceux qui ont été mobilisés, en leurs temps, pour critiquer l’engagement professionnel des femmes hors du foyer domestique ou pour combattre l’instauration du divorce par consentement mutuel."
Le député PS Bruno Le Roux est également revenu sur une grosse intox :
"Être homosexuel est encore passible de la peine de mort dans de nombreux États. Les récents débats en Ouganda montrent à quel point les homosexuels peuvent encore être pris pour cibles de manière odieuse. À ce propos, alors qu’il y avait tout à l’heure des prières à côté de chez nous, sur la place Édouard-Herriot, la récente rencontre entre le pape Benoît XVI et Rebecca Kadaga, présidente du parlement ougandais et supportrice acharnée d’une loi violemment antigay est du plus mauvais goût."
Cette intox avait été dénoncée : En fait, la proposition de loi dont il est question est l’Anti-Homosexuality Bill, qui avait été débattu en 2009, et retiré sous la pression internationale. Cette proposition a été qualifiée – avec le sens de la nuance qui caractérise la « grosse presse » – « Kill the Gays bill » (loi pour tuer les homosexuels). En réalité, cette loi prévoit effectivement la peine de mort pour certains actes homosexuels. Mais pas n’importe lesquels: les actes homosexuels commis par des personnes séropositives sur mineurs (ce qu’en français contemporain, on appelle de la pédophilie). Mais il est évidemment plus facile de dénoncer les « tueurs de gays » que les « tueurs de violeurs pédophiles ».
Le député UMP Philippe Gosselin a déclaré :
"Il ne suffit pas de dire que le programme du candidat devenu Président de la République comportait un engagement n° 31, en balayant le reste d’un revers de main ! Non, les Français n’ont pas ratifié, comme je l’ai entendu précédemment, cette proposition n° 31 comme un seul homme. [...]
Les auditions ont été menées le plus souvent à charge et non à décharge. Beaucoup de personnes ont été entendues, c’est vrai… mais la plupart d’entre elles allaient dans le même sens. Ce ne sont pas quelques rattrapages à la fin du processus, bien insuffisants au demeurant, qui permettront de rétablir l’équilibre. [...]
En conclusion, le débat d’aujourd’hui est tout sauf secondaire. Il est essentiel, il est emblématique de toutes ces réformes de société dans lesquelles le Gouvernement et la majorité veulent entraîner le pays. Celles-ci constituent, je n’hésite pas à le dire, une offensive ultra-libérale, individualiste, voire libertaire, comme on n’en a pas connu peut-être depuis mai 1968 : filiation, droit de la famille, politique familiale, recherche sur l’embryon, euthanasie et autres théories du genre… "
"Du PS, j’attends des clarifications. J’attends un engagement formel de votre part, l’engagement que l’on ne touchera pas à la PMA sans l’avis du Comité consultatif national d’éthique, que l’on ne s’engagera pas sur la voie de la GPA. À défaut, je crains une forme de judiciarisation qui aboutirait à ce que le droit soit forgé par voie jurisprudentielle. Notre responsabilité n’est pas de laisser le droit de l’égalité forgé par une jurisprudence dont nous ne maîtriserions pas les contours. [...]
Nous côtoyons chaque jour des enfants confiés à la République, soit par voie judiciaire soit par voie administrative – des enfants fracturés. Je me demande quel regard ils porteront sur moi, demain, lorsqu’il s’agira de les confier à un couple de deux hommes ou de deux femmes."
C'est le Figaro qui pose la question à laquelle plus de 8000 personnes ont répondu.
Oui, il y en a même dans l'actualité de ces jours sombres de notre histoire! En sortant de prison à 77 ans, il parcourt des milliers de kilomètres pour retrouver "son curé"...
Une manifestation prévue le 2 février et une lettre ouverte qui circule :
Lettre ouverte à Madame la Garde des Sceaux.
« Zandoli doumandé mayé, mabwya di non ! »
Madame la Garde des Sceaux,
Depuis le début de votre parcours politique vous avez toujours défendu nos intérêts. Vous connaissez l’attachement de la Guyane à votre égard. Nous sommes reconnaissants de votre engagement et des actions que vous avez portées pour notre pays.
En novembre dernier, au sujet du projet de loi sur l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels, vous avez affirmé au journal Ouest France que "C'est une réforme de société et on peut même dire une réforme de civilisation".
Notre collectif s’étonne que pour une réforme de cette ampleur, vous vous cantonniez à une concertation limitée, sans vrai débat.
Ce projet de loi fait tâche dans votre parcours que nous avons admiré jusqu’ici. Voulez-vous transformer radicalement la société humaine en dénaturant le mariage et en l’élargissant aux personnes homosexuelles ?
Savez-vous quel est le souhait le plus cher des enfants en attente d’adoption ? « Avoir un père et une mère. »
Au nom de l’égalité des droits hommes-femmes que vous défendez si bien, vous allez créer une injustice grave et, une inégalité à priver légalement et définitivement des enfants d’un père et d’une mère. Voulez-vous être responsable d’une telle inégalité fondamentale entre les enfants ? La Convention internationale de l’ONU des droits de l’enfant (1989) rappelle que l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale.
La filiation père-mère est une loi universelle qui dépasse la politique. Quels que soient nos accidents de vie, nous sommes tous nés d’un homme et d’une femme.
Cette idée du mariage pour tous n’est pas portée par la Guyane, terre où vous avez vu le jour, née d’un père et d’une mère. Avez-vous une seule fois dans votre vie, entendu un enfant de notre pays, même abandonné, rêver d’être élevé par deux personnes du même sexe ?
Ecoutez la voix de votre Guyane !
Dans un récent sondage IFOP (oct. 2012), 63% des Français considèrent qu’en priorité,
« il faut que les enfants adoptés puissent avoir un père et une mère ». Vous avez affirmé le 11 janvier sur Canal+ que "Dans une démocratie, c'est un moment de grande vitalité, de grande tonicité, lorsque les gens manifestent, expriment leur mécontentement". Alors, au nom de quel intérêt refusez-vous d’écouter le peuple qui dit « non » ?
Le débat n’a pas eu lieu alors que le mariage dans notre société repose sur des fondements millénaires qui existaient bien avant l’ère de la chrétienté.
Gardienne du Grand Sceau de France, vous êtes la gardienne des Droits de l’homme et du citoyen. A ce titre, vous devez veiller à promouvoir ce qui est bon pour tous, et particulièrement en matière de droit des enfants.
La Guyane vous a choisie parce qu’elle vous sait capable de porter ses valeurs. Ne la trompez pas. Nous vous demandons solennellement le retrait de ce projet de loi, l’ouverture d’Etats généraux sur le mariage, la filiation et les droits de l’enfant.
Dans l’attente, nous vous prions de croire, Madame la Garde des Sceaux, à l’expression de notre considération distinguée.
Le collectif guyanais « la Manif Pour Tous »
"Les deux semaines consacrées à l’examen du projet de loi sur le mariage homosexuel à l’Assemblée Nationale promettaient d’être pleines de surprises. A peine le débat amorcé, Christiane Taubira tombe le masque et révèle avant l’heure le dessin déjà tout tracé du Gouvernement. Dans une circulaire d’application immédiate, la garde des sceaux demande en effet à ce que soient délivrés des certificats de nationalité française aux enfants nés à l’étranger d’un père français et d’une mère porteuse étrangère.
Ainsi, avant même que le texte sur le mariage ne soit adopté, que la procréation médicalement assistée pour les femmes homosexuelles soit mise sur la table avec son inéluctable corolaire que sont les mères porteuses, Christiane Taubira cautionne, banalise et encourage dès à présent la commercialisation de l’humain et de ses organes, la marchandisation du pauvre au profit de couples qui ne voient rien de plus qu’un utérus à louer pour satisfaire leur envie d’enfant.
La concordance entre l’envoi de cette circulaire et le début des débats à l’assemblée Nationale traduit le mépris profond d’une femme envers la représentation nationale, une insolence odieuse à l’égard du peuple français qu’elle juge probablement inapte à comprendre le « progrès » qu’elle estime porter au nom du « bien, de la tolérance et des valeurs républicaines ».
Mais qui est-elle pour décider, seule, quelle place et quelle valeur doit avoir l’humain au sein de nos sociétés modernes ? Dans un monde où les riches sociétés occidentales exploitent trop souvent la misère du pauvre pour satisfaire ses envies immédiates, était-il nécessaire et moral d’élargir cette injustice jusqu’à la chair de l’homme ? Oublie-t-on déjà, malgré les leçons de l’histoire, que, déjà par le passé, l’humain fut considéré comme un « meuble », un bien susceptible de propriété ?
La logique est-elle si différente quand celui-ci ou ses organes deviennent susceptibles de location ? Les Français se doivent de mesurer la révolution culturelle et morale, à laquelle ils sont en train d’assister malgré eux et surtout contre eux."
Grâce à Google Map, les camps de concentration de la dictature communiste (pléonasme) sont désormais situés sur la carte du pays.
La dernière en date, comme si la France avait de l'argent à jeter par les fenêtres :
"La ministre déléguée aux Personnes âgées Michèle Delaunay veut créer une "age-pride" sur le modèle de la "gay-pride". "Il ne s'agit pas forcément d'organiser une manifestation à coup de cannes", a précisé la ministre lors de ses voeux à la presse, mais de "changer l'image" de la vieillesse dans la société, pour la rendre "positive, voire sexy".
Des concertations avec des associations sont en cours pour déterminer quelle forme pourrait prendre l'évènement. Une première age-pride pourrait avoir lieu courant 2013'.
Mais ils ne se reposent jamais dans les ministères?