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1 million de personnes : "je ne suis pas sûr que ce soit au niveau du président de la République"
Le combat pour défendre les droits de l'enfant ne fait donc que commencer

La liberté religieuse soumise à conditions par la CEDH

Lu ici :

"La Cour européenne des Droits de l'homme vient de remettre un arrêt concernant quatre affaires sur la liberté religieuse de chrétiens en Grande-Bretagne. Dans trois cas sur les quatre, elle estime que les personnes n'ont pas été victimes de discrimination."

Extrait de l'arrêt :

"Les quatre requérants sont des chrétiens pratiquants. Mme Eweida, employée de British Airways, et Mme Chaplin, infirmière gériatrique, alléguaient que leurs employeurs respectifs leur avaient interdit de porter de manière visible une croix chrétienne autour du cou sur leur lieu de travail. Mme Ladele, officier d’état civil, et M. Mc Farlane, conseiller à Relate, alléguaient qu’ils avaient été licenciés pour avoir refusé de s’acquitter de certaines de leurs tâches dont ils considéraient qu’elles revenaient à reconnaître l’homosexualité.

La Cour a estimé que l’absence en droit anglais de disposition protégeant expressément le port de vêtements ou de symboles religieux sur le lieu de travail n’emportait pas en soi violation du droit de manifester sa religion, car les questions soulevées par les requérants pouvaient être examinées par les juridictions internes et l’avaient été dans le cadre des plaintes pour discrimination déposées par les intéressés.

En ce qui concerne Mme Eweida, la Cour a constaté qu’étaient en balance, d’une part, le désir de la requérante de manifester sa foi et, d’autre part, le souhait de son employeur de véhiculer une certaine image de marque. Si ce dernier objectif était sans conteste légitime, les tribunaux internes lui ont accordé trop de poids.

Quant à Mme Chaplin, l’importance qu’elle accordait à la possibilité de témoigner de sa foi chrétienne en portant une croix de manière visible au travail a pesé lourdement dans la balance. Toutefois, la requérante avait été invitée à retirer sa croix dans un souci de protection de la santé et de la sécurité en milieu hospitalier, motif autrement plus grave que celui qui avait été opposé à Mme Eweida, et les responsables de l’hôpital étaient bien placés pour prendre des décisions en matière de sécurité clinique.

En ce qui concerne Mme Ladele et M. McFarlane, l’on ne saurait dire que les juridictions internes n’ont pas ménagé un juste équilibre en confirmant la décision de leurs employeurs respectifs d’engager une procédure disciplinaire. Dans un cas comme dans l’autre, l’employeur mis en cause poursuivait une politique de non-discrimination à l’égard des usagers, et le droit de ne pas subir de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle est également protégé par la Convention."

En gros, il vaut mieux être homosexuel que catholique. Dans une analyse de ces affaires le 8 janvier, Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), estimait que

« cette diminution de la liberté religieuse, réduite à une simple liberté de culte, serait une régression de la liberté religieuse en Europe ».

Addendum : Grégor Puppinck, Docteur en droit Directeur de l’ECLJ (Centre européen pour le droit et la justice), fait part dans son analyse de sa préoccupation.

Commentaires

Denis Merlin

Dans le cas du thérapeute conjugal qui refusait de s'occuper des couples homosexuels, la cour a méconnu la liberté de conscience. Les couples homosexuels étant contre-nature, ils n'ont aucun droit à être aidé à rester ensemble. Dans une position de repli, l'objection de conscience devait permettre de respecter la décision de l'employé de l'institution.

La cour se fait une conception arbitraire des droits de l'homme, une conception relativiste. Alors que les droits de l'homme sont fondés sur la transcendance de la destinée humaine, sur l'intégralité de l'homme qui est créé mâle et femelle, donc qui sacralise le mariage.

Il n'y a pas de droit de l'homme contre les droits de l'homme. (article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme). Il n'y a pas de droits de l'homme contre la raison.

La décision de la Cour ouvre les portes au totalitarisme et à l'arbitraire. Elle fait des droits de l'homme une pure potentialité arbitraire méconnaissant ainsi leur fondement ultime qui n'est pas de ce monde.

Gisèle

Pourtant en 68 c' était la mode de dire
'' il est interdit d'interdire ''
Et Francis Lalane va devoir cacher sa croix ...

yvan

Il est de plus en plus courant de voir justifiées des actions en employant l'argument de la sécurité. La réfutation est impossible, car c'est pour notre sécurité... A la fin, on arrive à restreindre la liberté.
pour votre sécurité, veuillez cacher votre foi, veuillez vous montrer tolérent (soumis) au laicisme...

petit voyageur

Et pendant ce temps à Alep en Syrie :

Début de citation : "Vous connaissez Oradour sur Glane, la malheureuse histoire de ce petit village français où tout le monde a été brûlé dans l’église. Il y a eu un Oradour il y a un mois et demi à Achdéidé, un quartier chrétien des XVI/XVIIe siècles. Il y a une vieille maison, un peu comme dans le Marais ; il y a de très belles maisons. Le président Bachar el Assad avait l’habitude de venir dîner dans cet hôtel de luxe, une vieille maison chrétienne, la maison Zamarihya. Les islamistes ont attaqué Achdéidé : toutes les familles Alawites ou dites pro-gouvernement, ont été rassemblées dans l’hôtel. On a amené deux citernes d’essence et on a laissé l’hôtel brûler pendant trois jours.
Cela on n’en parle pas, l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme) à Londres, aidé par les services secrets britanniques, vous dit qu’il y a tant de morts par jour. Mais on ne vous dit pas où."
fin de citation.

Sont-ce les droits de l'Homme ? la CE...quoi ?

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