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Risques liés aux pilules : ils savaient depuis 1995

Lu sur Le Figaro Santé :

"En décembre 1995, une série d'études publiées dans la revue The Lancet révélait pour la première fois que les pilules les plus récentes, dites de troisième génération, augmentaient le risque de souffrir d'une phlébite ou d'une embolie pulmonaire. Ainsi le risque est de 3,9 cas par an pour 100.000 femmes ne prenant pas la pilule, de 10,3 pour 100.000 pour celles prenant une «seconde génération» et de 21,3 avec la troisième génération de pilule. Très rapidement, les chercheurs comprennent que ces «troisième génération» augmentent la résistance au système anticoagulant naturel du sang, alors que celles de seconde génération n'entraînent un tel effet que partiellement.

Les firmes pharmaceutiques qui commercialisant ces pilules de troisième génération - plus onéreuses par ailleurs que les «seconde génération» - ont commencé par nier ces résultats. Elles ont entrepris auprès des médecins prescripteurs et des associations de femmes des vastes opérations de marketing pour vanter les mérites de ces pilules qui selon elles ne feraient pas grossir, seraient mieux tolérées… Ce qui n'a jamais été démontré. Un rapport du Pr Alfred Spira concluait déjà en 1992, avant même le début de la polémique, qu'aucune étude scientifique n'avait démontré que les pilules de troisième génération étaient mieux tolérées sur le plan clinique. Malgré tout, sous la pression des firmes, certaines ont finalement été remboursées.

En décembre 2001, après un rapport documenté du comité européen des spécialités pharmaceutiques concluant à un risque de thrombose deux fois plus important avec les «troisième génération», l'Agence du médicament en France a envoyé une lettre aux prescripteurs leur demandant de prendre en compte ces données, sans pour autant restreindre leur usage.

Entre 2005 et 2012, plus d'une dizaine d'études ont confirmé le risque accru avec les  «troisième génération». Aux États-Unis, en 2007, une pétition est lancée par des experts demandant de les bannir définitivement. En vain. En 2011, une vaste enquête menée au Danemark sur huit millions de femmes, démontrant une fois encore le moindre risque des «deuxième génération» a conduit enfin les autorités sanitaires à recommander aux médecins de les utiliser d'abord. En France, ces «troisième génération» restent majoritairement prescrites, malgré l'évidence d'un risque accru et désormais clairement documenté. Elles seraient responsables de 10 à 30 décès par an dans notre pays. [...]"

Commentaires

jejomau

Total des décès par conséquent depuis 1995 (sur un base de 30 décès) : 510 décès... Et encore on ne sait pas tout...

Les familles n'ont qu'à porter plainte contre l'ANDM (Agence Nationale du Médicament) qui "savait" et a pourtant autorisé la mise sur le marché des pilules de la mort...

Christian

Mon Dieu, pardonnez-leur... même si ils savaient très bien ce qu'ils faisaient...

maire

En fait, tous les chercheurs depuis les années 50-60 savaient que les pilules ne seraient pas bien acceptées sur le plan clinique et qu'il y auraient des effets secondaires inacceptables.

Il suffit de relire les articles et interviews des ces époques et les documents préparatoires d'Humanae Vitae.

maire

Un autre point à soulever :
génération après génération, les pilules sont de moins en moins dosées en oestrogènes car cette hormone dans sa forme artificielle (ce qui est le cas pour les pilules) est la principale cause des effets secondaires.

Conséquence, sans oestrogène l'ovulation n'est plus bloquée. Pour que la pilule reste empêche le développement d'une grossesse, il a fallu ajouter d'autres effets :
- ralentissement des mouvements des trompes, permettant d'aider la progression des spermatozoïdes dans un sens, mais aussi celle du bébé dans l'autre sens, donc abortif

- détérioration de la glaire cervicale par détérioration des glandes qui la sécrètent et détérioration des poches, ce qui à moyen ou long terme finit par rendre la femme stérile tellement ces glandes sont abimées. La glaire cervicale sert à fermer ou ouvrir le col (cervix) de l'utérus et à nourrir les spermatozoïdes ainsi qu'à les trier, effet stérilisant

- empêchement du bon développement de l'endomètre, effet abortif

...

selon Mgr Aupetit, ces pilules provoquent en moyenne 2 avortements non-volontaires ni naturels par an et par femme.

En tant que moniteur billings, nous avons reçu un couple nous témoignant de cela : malgré l'utilisation de la pilule, la femme avait observé lors de ses règles quelque chose de trop important que d'habitude. Ce fut un électrochoc.

Monique T.

Cet article porte sur les risques que fait courir la pilule:certaines étant plus nocives que d'autres. Le Salon Beige pourrait-il aussi s'intéresser au mode d'action des différentes générations de pilules? Pourrait-on interroger des médecins? J'ai lu sous la plume d'un spécialiste que les pilules les plus récentes (à préciser)ne sont pas uniquement contraceptives comme leur nom nous le laisse croire. Elles ne bloquent pas toujours l'ovulation et si une fécondation survient, elles provoquent un avortement très précoce que la femme n'identifie même pas. On se trouve donc presque dans le cas de figure du stérilet . L'Eglise n'admet aucun de ces moyens de contraception mais si les pilules dites contraceptives peuvent aussi être abortives on atteint un niveau de gravité encore plus élevé. Une information complète sur les pilules s'impose.Il faudrait identifier exactement les pilules crypto-abortives.

clarina

Quand je me suis mariée en 1980, mon père médecin m'a formellement mise en garde : JAMAIS de pilule, il le savait via la littérature médicale anglo saxonne ET francophone (Revue du Praticien) depuis les années 60, depuis le début donc.

Oktavius

Jacques SERVIER va bientôt faire figure d'enfant de choeur !

Justine

C'est exactement pareil pour le thimerosal contenu dans les vaccins jusqu’en 1999,ils savaient....la mafia des labos pharmaceutiques et c'est comme ça pour tout ! Vivement que l'abcès crève...

Monique T.

J'ai retrouvé les références de deux articles sur le mode d'action des pilules.
Le premier auteur est directeur scientifique de l'Académie pontificale pour la vie.

Il faut taper:"Liberté politique.com.Contraception, "interception":les nouvelles techniques abortives".(un très long article)

Et aussi:"La Nef.A propos de contraception".

Ce qu'on ne sait pas, c'est le nom commercial des pilules potentiellement abortives. En fait, elles le sont peut-être toutes (même celles de deuxième génération) et on l'a bien caché aux femmes. Il faut faire éclater la vérité mais seuls des scientifiques peuvent le faire et ce ne sont pas les médecins favorables à l'avortement qui vont se soucier de ce petit détail anodin!

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