Forum européen de bioéthique : le réel et la dignité absents
06 février 2013
Lu ici :
"La 3ème édition du Forum Européen de Bioéthique s’est tenue du 28 janvier au 2 février 2013 à Strasbourg. En 2011 sur la fin de vie, ou en 2012 sur la structure familiale, ce forum soulève de grands thèmes bioéthiques qu’il veut rendre accessible à tous.
Parlons franchement, ce forum met tout défenseur de la dignité fort mal à l’aise. [...] Les intervenants les plus prestigieux et les plus autorisés s’y sont succédés. Sous la houlette d’Israël Nisand, gynécologue et humaniste, et de Jean-Louis Mandel, assumant son eugénisme, les interventions et tables-ronde se voulurent démocratiques et participatives mais ne le furent pas. La raison en est que le débat suppose une confrontation d’idées adverses. La voix du réel ne fut guère apportée à Strasbourg et sûrement pas à égalité avec les « progressistes » ainsi qu’ils se nommèrent eux-mêmes. [...]
De nombreuses idées se déclinant en autant d’idéologies furent défendues mais la voix du réel n’eut pas la seule place. Or, nous savons que seule une approche ayant comme fondement le réel permet d’approcher l’être humain dans toute sa complexité et de chercher la vérité aussi insaisissable que l’instant mais aussi constante que le roc. Dans ces conflits philosophiques, dans ces constants grands écarts, il était impossible pour la personne de bonne volonté de comprendre des données scientifiques complexes et de séparer le relativisme du bien commun. Le conflit était bien là, dans toute sa complexité. La caution des savants ne peut que noyer le néophyte. Qu’est-ce que les citoyens ont-ils pu en retirer, à qui il fut donné l’illusion d’une participation et d’une écoute ?
Toutes entières tournées vers le corps, les conférences étudiaient à l’aune des progrès scientifiques, des dons d’organes, des biotechnologies, de la biométrie, de la chirurgie esthétique, de la marchandisation ou encore de la théorie du genre, la question de savoir s’il était possible de passer de « l’homme réparé » à « l’homme augmenté » ?
Israël Nisand rassure tout de suite. Il ne s’agit pas de cela. Pourquoi alors étudier la question sous tous les angles pendant une semaine ? Sous un discours humaniste et faussement contradictoire, c’est bien des idées utilitaristes et transhumanistes qui furent débattues. Si nous avons des techniques disponibles, quelle morale pourrait-elle bien nous empêcher d’en disposer ? Voilà l’enjeu. Les profondes questions éthiques qui sous-tendent ces problématiques ne furent pas abordées. [...]"
Soyons honnêtes, il est absolument nécessaire de réclamer un peu de clarté.
On tâcle les chrétiens, on les montre du doigt et bien évidemment ce sont toujours les mêmes au nom du laîcisme...mais que chaque intervenant nous donne sa religion, s'il fait partie d'organisations telle que la franc maçonnerie et autre organisation qui oeuvreraient pour le bien des peuples, ne devraient pas rester inconnu du grand public...
Ces nom sont bien hélas bien connus...et ils ont été sciemment choisis...PRIONS,PRIONS le Dieu des vivants.
Rédigé par : MYRIAM | 06 février 2013 à 14:54
La bioéthique telle qu'elle est enseignée et pratiquée n'est qu'un outil de transgression et de négation du réel. l'être humain n'y est perçu que comme un amas de cellules plus ou moins organisé d'où une réification de l'humain par rapport à l'animal.
La bioéthique, c'est toujours plus de transgression.
Rédigé par : Alexandre | 06 février 2013 à 15:02