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L'humble travailleur de la vigne du Seigneur devient pape émérite

"Il n'y a pas de retour vers la sphère privée. Ma décision de renoncer à l'exercice actif du ministère, ne révoque pas cela. Je ne retourne pas à la vie privée, à une vie de voyages, rencontres, réceptions, conférences, etc. Je n'abandonne pas la Croix, mais je reste de manière nouvelle auprès du Seigneur crucifié. Je ne porte plus le pouvoir de l'office pour le gouvernement de l'Eglise, mais au service de la prière je reste, pour ainsi dire, dans la cour de Saint-Pierre. Saint Benoît, dont je porte le nom comme Pape, me sera un grand exemple en cela . Il nous a montré la voie, par une une vie qui, active ou passive, appartient entièrement à l'œuvre de Dieu." Audience du 27 février 2013

B


Les Italiens ne sont pas des clowns

Peer Steinbrück, le candidat social-démocrate à la chancellerie allemande, a déclaré que Beppe Grillo et Silvio Berlusconi sont des clonws.

Napolitano, homme de gauche comme lui, ancien communiste, président italien a annulé le dîner prévu avec Peer Steinbrück :

« Nous avons un profond respect pour l’Allemagne, et évidemment nous exigeons que notre pays soit également respecté. »


"Soyez pleinement dociles à l'action de l'Esprit Saint dans l'élection du nouveau pape"

Ce matin aux cardinaux venus à Rome (côté Français, il manquait les archevêques de Paris et de Lyon), Benoît XVI a déclaré (traduction par Benoît-et-moi) :

"Avec une grande joie je vous souhaite la bienvenue, et offre à chacun de vous mon salut le plus cordial. Je remercie le Cardinal Angelo Sodano, qui comme toujours, a su se faire l'interprète des sentiments du Collège tout entier: Cor ad cor loquitur. Merci Eminence . Et je voudrais dire - reprenant la référence à l'expérience des disciples d'Emmaüs - que, pour moi, c'était une joie de marcher avec vous, durant ces dernières années, dans la lumière de la présence du Seigneur ressuscité.

Comme je l'ai dit hier, devant des milliers de fidèles qui remplissaient la place Saint-Pierre, votre proximité et votre conseil m'ont été d'une grande aide dans mon ministère. Au cours des huit dernières années, nous avons vécu avec foi des moments très beaux de lumière rayonnante dans le chemin de l'Eglise, et aussi des moments où des nuages s'épaississaient dans le ciel. Nous avons essayé de servir le Christ et son Église avec un amour profond et total, qui est l'âme de notre ministère. Nous avons donné l'espérance, celle qui vient du Christ, qui seule peut éclairer le chemin. Ensemble, nous pouvons remercier le Seigneur qui nous a fait grandir dans la communion, et ensemble le prier de vous aider à grandir encore dans cette unité profonde, de sorte que le Collège des Cardinaux soit comme un orchestre, où les diversités - expression de l'Eglise universelle - contribuent toujours à l'harmonie supérieure et la concorde.

Je voudrais vous laisser une pensée simple, qui me tient beaucoup à coeur: une pensée sur l'Église, sur son mystère, qui constitue pour nous tous - peut-on dire - la raison et la passion de la vie. Je me laisse aider par une expression de Romano Guardini, écrite dans l'année où les Pères du Concile Vatican II approuvaient la Constitution Lumen Gentium, dans son dernier livre, avec une dédicace personnelle pour moi, raison pour laquelle les paroles de ce livre me sont particulièrement chères.

Guardini dit: L'Eglise «n'est pas une institution conçue et construite autour d'une table ... mais une réalité vivante ... Elle vit le long du cours du temps, en devenir, comme tout être vivant, en se transformant ... Pourtant, dans sa nature, elle reste toujours la même, et son cœur est le Christ». Cela a été notre expérience hier, il me semble, sur la Place: voir que l'Église est un corps vivant, animé par l'Esprit Saint et vit réellement de la force de Dieu. Elle est dans le monde, mais pas du monde: elle est à Dieu, au Christ, à l'Esprit. Nous l'avons vu hier. C'est pourquoi est vraie et éloquente l'autre expression célèbre de Guardini: «L'Église se réveille dans les âmes». L'Eglise vit, grandit et se réveille dans les âmes, qui - comme la Vierge Marie - acceptent la Parole de Dieu et la conçoivent par l'oeuvre de l'Esprit Saint; elles offrent à Dieu leur propre chair et dans leur pauvreté et humilité, elles deviennent capables de générer le Christ dans le monde d'aujourd'hui. A travers l'Église, le mystère de l'Incarnation reste présent pour toujours. Le Christ continue à marcher à travers tous les temps et tous lieux.

Restons unis, chers Frères, dans ce mystère: dans la prière, en particulier l'Eucharistie quotidienne, et ainsi servons l'Eglise et toute l'humanité. C'est notre joie, que personne ne peut nous enlever.

Avant de vous saluer personnellement, je désire vous dire que je vais continuer à vous être proche par la prière, en particulier dans les prochains jours afin que vous soyez pleinement dociles à l'action de l'Esprit Saint dans l'élection du nouveau pape. Que le Seigneur vous montre celui qui est voulu par Lui. Et parmi vous, le Collège des cardinaux, il y a aussi le futur pape auquel je promets déjà ma révérence et obéissance inconditionnelles. Pour cela, avec affection et gratitude, je vous donne cordialement ma Bénédiction apostolique."


La morale laïque selon Vincent Peillon

Extrait d'un débat hier à l'Assemblée :

"M. Thierry Braillard. Comme vous le savez, monsieur le ministre, nous avons travaillé aujourd’hui pour l’école. Le rapport annexé au projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République contient un article rappelant clairement que l’enseignement de la morale laïque, tout comme l’instruction et l’éducation civique, visent à faire comprendre aux élèves l’exigence du respect de la personne, de ses origines et de ses différences mais aussi l’égalité entre les femmes et les hommes ainsi que les fondements et le sens de la laïcité, qui défend la neutralité des institutions publiques à l’égard de toute influence religieuse.

Cette exigence est d’autant plus contemporaine que l’on observe parfois, au sein de la jeunesse de notre pays, un individualisme relativiste ne reconnaissant que bien peu de règles morales communes. Croire en la vertu de l’éducation est aussi l’un des fondements de l’idée républicaine. Vous comprendrez donc, monsieur le ministre, que le représentant du parti de Jules Ferry salue avec enthousiasme l’instauration de la morale laïque ! Comment la définissez-vous, monsieur le ministre, et en quoi a-t-elle une acuité particulière en 2013 ?

M. le président. La parole est à M. le ministre.

M. Vincent Peillon, ministre. Vous appartenez, monsieur Braillard, au parti non seulement de Jules Ferry mais aussi de Ferdinand Buisson et de quelques autres qui ont fait l’école de la République en un temps où le conseil supérieur de l’instruction publique pensait qu’il n’était pas totalement absurde d’enseigner aux plus jeunes des valeurs constitutionnelles dès lors qu’elles sont partagées. Nous instruisons, mais nous éduquons aussi. J’entends aujourd’hui des gens demander ce qu’est la morale laïque. C’est dire que les jeunes ne sont pas les seuls à donner dans l’individualisme et le relativisme et qu’il faut rappeler aux plus âgés quelques principes élémentaires !

Une morale laïque, c’est une morale qui n’est pas confessionnelle. Pour autant, elle n’est pas antireligieuse. Elle ne repose pas sur un fondement transcendant mais essaie d’enseigner des valeurs de respect, de dignité, de tolérance et la notion même de devoir, qui est morale et non juridique, sans avoir recours à une quelconque transcendance mais sans blesser les consciences qui ont d’autres opinions religieuses.

Un tel enseignement peut être utile actuellement, car si nous renonçons à défendre la morale laïque, il semblerait que seuls ceux qui ont recours à la transcendance – donc à dogmatismes et des catéchismes édictés par des églises – transmettent ces valeurs.

La morale laïque n’est pas non plus le droit. La République s’est construite sur l’idée qu’une politique, c’est-à-dire un rapport de pouvoir, ne suffisait pas – c’est la raison pour laquelle nous sommes le pays de la Déclaration universelle des droits de l’homme, seul credo du républicain – et qu’il fallait y ajouter de la morale. On obéit au droit parce qu’il prévoit une sanction ; en revanche, dans la morale, l’obligation est intérieure. Au plan juridique, on peut mentir : si ce n’est pas su, on n’est pas sanctionné ; au plan moral, on ne le peut pas.

Nous allons donc rappeler au pays que sa tradition est d’unir morale et politique, que la morale laïque est un élément essentiel du pacte républicain et que si l’on s’abstient de la défendre, on affaiblit le pays et on rend impossible la construction d’une communauté nationale. Cela étant, je veux rassurer les inquiets, cette morale ne sera pas celle du ministre : nous la construirons tous ensemble. Nous avons de grands prédécesseurs et il nous faut faire vivre la tradition, car elle engage l’avenir."


Hervé Mariton propose de supprimer le CESE

Hervé Mariton, Député de la Drôme, regrette la décision du Conseil Economique Social et Environnemental :

« Cette décision du Cese est juridiquement incompréhensible. Le Cese a en effet jugé que toutes les conditions étaient réunies pour que la pétition aboutisse, tout en se retranchant derrière un article de la loi du 28 juin 2010 qui n’indique pourtant en rien qu’il ne peut pas se saisir d’une pétition sur un projet de loi en cours… J’espère que cette décision n’est liée à aucune pression extérieure, alors que le Cese reprend, mot pour mot, les conclusions d’une note transmise par le secrétariat général du gouvernement, et que siège au bureau du Cese, Jean-Baptiste Prévost, par ailleurs membre du cabinet de la ministre Geneviève Fioraso… Il est à craindre, comme l’a laissé entendre Jean-François Bernardin, qui a démissionné à cette occasion du Cese, qu’il ne s’agisse là d’un « choix purement politique ».

Cette décision du Cese est une faute démocratique. Les pétitionnaires avaient réussi quelque chose que personne ne croyait possible : réunir, en un temps très rapide, plus de 500 000 signatures. Ces milliers citoyens ont montré à quel point ils croyaient dans la force de la démocratie. Dans cette période où la défiance des Français est grande à l’égard des institutions, c’était une manière de montrer que la démocratie directe peut réduire la fracture entre le peuple et les élites. Le Cese pouvait affirmer son indépendance et montrer, à tous ceux qui en doutent, son utilité dans le débat public. Il a gâché cette occasion. Je partage la déception de ces centaines de milliers de Français, face à ce qui s’apparente à un incompréhensible déni de démocratie, dans la même veine que le refus de François Hollande de faire passer un référendum sur le mariage pour tous, malgré la demande d’une majorité de Français. Mais, tant que la loi sur le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe n’est pas adoptée, le combat continue ! La question, que j’ai déjà soulevée à plusieurs reprises, se pose à nouveau : à quoi sert le Cese ? Ne faut-il pas le supprimer ? »


L’Église connaît un triple naufrage

Philippe Maxence est interrogé dans Direct Matin :

"Il me semble qu’il faut distinguer deux aspects dans les propos de Benoît XVI depuis l’annonce publique de sa renonciation. Le premier a consisté à indiquer qu’il agissait, non seulement en conformité avec sa conscience, mais aussi en pleine conscience. Il a clairement montré qu’il posait un acte libre et mûrement réfléchi. Aspect capital pour la validité de son choix. Deuxièmement, il a exprimé la raison immédiate de son départ – le déclin de ses forces et le jugement qu’il fait de son incapacité à assumer le ministère pétrinien – en l’élargissant peu à peu aux raisons même de cette incapacité : à savoir les dangers très forts qui pèsent actuellement sur l’Église et face auxquels il estime qu’il faut un pape plus vigoureux.

Benoît XVI a déclaré mercredi que "Dieu ne laissera pas couler son Église". En creux, ne sous-entend-il pas que l’Église connaît un naufrage aujourd'hui  ?

Il le dit même explicitement en faisant référence à la tempête sur le lac de Galilée. Là aussi, le risque de « naufrage » est double, voire triple. Il y a d’abord les attaques extérieures. Nous sommes en train de passer d’une époque de relativisme absolu à celle d’un laïcisme agressif et militant. Comme pour Pie XI sous Mussolini on risque de réentendre sous les balcons de Saint-Pierre les cris de « A bas le Pape », sans même parler du sort subi par Pie IX.

Mais plus grave est certainement la crise qui continue à l’intérieur de l’Église. Certes, Jean-Paul II et Benoît XVI ont amorcé le redressement. Mais celui-ci est loin d’être achevé. Il y a une crise de la foi au sein même de ceux qui se déclarent catholiques, qui ignorent souvent qu’ils sont en fait dans un état d’hérésie latent. D’où d’ailleurs l’Année de la foi, le retour aux fondamentaux et à la doctrine, voulue par Benoît XVI. Certains évêques, prêtres et laïcs, dits progressistes, sont également dans un état de schisme non dit qui pourrait aller jusqu’à la rupture explicite. Le relativisme ici ne vient pas de l’extérieur mais il est revendiqué de l’intérieur.

Enfin, si au début de son pontificat, Benoît XVI avait demandé la prière des catholiques pour qu’on le préserve des loups, force est de constater que certains d’entre eux campent toujours au cœur même de Rome, empêchant le gouvernement effectif de l’Église. On l’a encore vu avec les épisodes à répétition touchant le règlement de la situation de la Fraternité Saint-Pie X qui aurait dû s’effectuer sous ce pontificat. D’une certaine manière, Benoît XVI n’a pas osé ou n’a pas pu se confronter à ces deux derniers aspects de la crise.

Sous quelle forme peut-il encore exercer son influence ?

Au risque de choquer, j’espère qu’il l’exercera principalement sous la forme de la prière et du sacrifice, comme il l’a d’ailleurs laissé entendre lors de la dernière audience de ce mercredi. Sa référence à saint Benoît est explicite. Ne rien préférer à l’œuvre de Dieu, c’est-à-dire à la prière, dit le patriarche des moines d’Occident. Il est capital que le prochain pape soit totalement libre, pratiquement et moralement, d’exercer sa tâche. [...]"


Ostension télévisée du Linceul de Turin le 30 mars, Samedi Saint

Cadeau d'adieu de Benoît XVI :

"Par l'un des derniers actes de son pontificat, Benoît XVI a autorisé une ostension exceptionnelle du Saint Suaire le samedi 30 mars prochain, Samedi Saint et donc « le » jour du Linceul qui a contenu le Corps de notre Sauveur entre le moment de sa sépulture et sa Résurrection. Ce sera une « ostension technologique » puisque le linge sera déployé sur le lieu de sa conservation la cathédrale Saint-Jean de Turin et présenté à la télévision pendant une heure à la veille de Pâques. C'est la RAI Uno qui assurera la retransmission mais celle-ci sera probablement reprise par de nombreuses télévisions du monde entier et se fera également par internet.

Sans être une première, l'ostension télévisée prend une dimension exceptionnelle par le retentissement mondial de l'événement. Une seule ostension de ce type a eu lieu à ce jour, il y a quarante ans, le 23 novembre 1973, lorsque le Linceul avait été exposé verticalement dans le Salon des Suisses du Palais-Royal et que l'événement avait été filmé.
Il s'agit ici d'autre chose : c'est à l'occasion de l'année de la Foi que le pape a accepté de montrer ainsi la plus vénérable relique de la chrétienté au monde entier, appelant à la méditation sur la Mort du Christ et sa Résurrection dont le Linceul demeure l'émouvant témoin, maculé de son Sang rédempteur et portant l'empreinte de sa Sainte Face, de ses souffrances sans nom mais aussi de sa gloire. [...]"

La délibération du CESE vu de l'intérieur

Message d'Annick du Roscoät, membre du CESE :

"Le Bureau est composé de 18 personnes : le président, puis 1 représentant des groupes suivants : Medef, FNSEA (agriculteurs) Associations, environnement nature, CFTC, CGT, CGT/FO, CFDT, UNAF (les familles !) artisanat, coopération, UNSA, mutualité, Outre Mer, UNEF (les jeunes les plus virulents) CFE/CGC, et enfin mon groupe Personnes Qualifiées nommées par le gouvernement (donc par Sarko puisque la nomination a été faite en nov 2010).

Les membres du conseil économique, social et environnemental n'ont pas été consultés ! Seul le bureau est souverain (j'ai fait remarquer que les représentants des groupes ne jouaient pas leur rôle puisque ils devaient être les porte-parole de leurs membres... il parait que ce n'est pas l'habitude... pour discuter de l'environnement des escargots peut être mais d'un changement de société !)

L'on m'a rapporté que notre mandataire, Philippe Brillault maîre du Chesnay avait été excellent, il a été calme, a bien défendu la demande. Il devait y avoir deux décisions :

  • Oui ou non les pétitions étaient valables et conformes : Réponse après vérification par sondage devant huissier OUI
  • Oui ou non l'objet de la pétition était recevable juridiquement : vote unanime des membres du bureau NON

Je ne suis pas juriste, loin de là, mais ne demander l'avis que du constitutionnaliste de Matignon qui est juge et parti est, à mon sens, une faute grave. Le sujet mérite la controverse. Je l'ai dit et redit mais n'ai pas été entendue. Didier Maus constitutionnaliste est d'un avis différent, il suffisait de lire le figaro du 21 et il y en a bien d'autres...

Les 700.000 pétitions ne pouvaient cependant pas être rayées d'un coup de trait ! et c'est grâce à leur poids, et uniquement à cela que le CESE a décidé de s'auto-saisir. Le bureau a voté cette auto-saisine par 11 voix contre 7. Même si ce n'est pas ce que nous attendions, c'est une sacrée victoire. Je peux vous l'affirmer, moi qui suis membre de cette institution depuis 8 ans et qui en déplore chaque jour le côté trop consensuel craignait un manque de courage supplémentaire. Cette auto-saisine revient à la commission dont je suis membre. Le bureau se réunit à nouveau le 12 sur le sujet à traiter. Surtout continuons, vous pouvez compter sur moi au sein du CESE, même si j'ai l'impression de jouer les Don Quichotte, vous pouvez compter sur d'autres que je ne nommerais pas. Mais continuons en manifestant le 24 à Paris. Ne baissons pas les bras le sujet est trop important . Nous avons des comptes à rendre aux générations qui nous suivent."


Le laïcisme outrancier déracine les traditions françaises

Au nom de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, le Conseil d'Etat a interdit, le 15 février, aux collectivités territoriales de financer les plus spectaculaires manifestations religieuses régionales : les Ostensions septennales, célébrées dans une vingtaine de communes en Haute-Vienne, en Creuse et en Charente limousine.

Ces Ostensions sont pourtant millénaires.  Les communes les subventionnent - de 2 000 à 20 000 euros selon leurs moyens - et, en 2009, le conseil général a contribué à hauteur de 23 360 euros, le conseil régional, lui, à hauteur de 41 497 euros.

21 militants limousins ont saisi le tribunal administratif de Limoges pour infraction à la loi de 1905, lequel leur a donné raison. Six confréries religieuses ont fait appel auprès de la cour de Bordeaux, qui a confirmé le premier jugement, puis trois associations ont à leur tour échoué devant le Conseil d'Etat. Les maires, élus départementaux et régionaux, majoritairement de gauche et souvent francs-maçons, votent traditionnellement à l'unanimité les crédits. Saint-Junien, bastion historique du communisme limousin, soutient sans réserve ses Ostensions, au nom du respect d'une tradition. Les Ostensions attirent tous les sept ans plus de 100 000 visiteurs.


La loi sur la presse réprimant les provocations contre les personnes en raison de leur orientation sexuelle est-elle constitutionnelle ?

Dans une décision rendue ce jour jeudi 28 février, la chambre de la presse a décidé de faire droit à la demande de transmission de la question prioritaire de constitutionnalité déposée par Maître Frédéric Pichon avocat de Christian Vanneste.

Pour mémoire, Christian Vanneste était poursuivi à l’initiative du Ministère Public pour des propos tenus sur le site Liberté Politique notamment sur l’influence de plus en plus grandissante de groupes communautaires homosexuels au sein du monde politique. Avant tout débat au fond, son conseil avait argué, dans un mémoire de 20 pages que l’article 24 alinéa 9 de la loi de 1881 qui prohibe les provocations à la haine ou à la violence contre les personnes en raison de leur orientation sexuelle, n’était pas conforme à la constitution. Il est opportun de rappeler que cette loi plus connue sous le nom de loi Lelouche a été votée le 30 décembre 2004 sous un gouvernement de droite et à la quasi unanimité des députés à quelques exceptions notoires.

Maître Pichon a en premier lieu soutenu que ce texte était contraire au principe de légalité des délits et des peines dans la mesure où la notion d’orientation sexuelle était une notion particulièrement teintée d’idéologie et obscure quant à son contenu. Ainsi des experts psychiatres auditionnés par la chambres des communes du Canada ont-ils considéré que la pédophilie était une orientation sexuelle.

Le conseil de Christian Vanneste a également soulevé le fait que ces dispositions étaient contraires à la liberté d’expression. En application de cette loi, il ne devient plus possible d’exprimer des opinions contraires aux revendications communautaires de minorités ni même de porter un jugement de valeur sur certains comportements sans risquer de comparaître devant un Tribunal. Il comporte un risque grave d'atteinte à la liberté de parole. Dans son jugement, la 17ème chambre correctionnelle a considéré que la question présentait un caractère sérieux et décidé de la transmettre à la cour de cassation pour examen. Il appartiendra ensuite à la cour de cassation de transmettre ou non au conseil constitutionnel afin qu'il donne son avis sur la conformité de ce texte à la constitution.


Halte à l'emprise de l'Etat sur l'éducation sexuelle de nos enfants!

Les AFC lancent une pétition sur cette grave question d'actualité à l'adresse de Vincent Peillon :

"Ligne Azur, lutte contre les discriminations… : les parents sont-ils encore les premiers et les principaux éducateurs de leurs propres enfants ?

Le 4 janvier dernier, le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, adressait une lettre aux recteurs d’académie dans laquelle il écrivait : « Le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités » et plus loin : « … Je vous invite à relayer avec la plus grande énergie la campagne de communication relative à la « Ligne azur », ligne d’écoute pour les jeunes en questionnement à l’égard de leur orientation ou de leur identité sexuelles ».

Un rapide examen de ce site et de ceux vers lesquels il pointe montre quel type de changement de mentalité est recherché.

  • A-t-on demandé leur avis aux parents avant de transmettre ce type de contenu à leurs enfants ?
  • Qui est responsable de leur éducation affective et sexuelle ?
  • Les parents sont-ils encore les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants ?
  • A défaut, qui porte la responsabilité éducative de ces enfants ?
  • Et de quel droit ?

Ces questions sont graves. 

Tous les pères et mères, comme les familles, doivent être consultés. La liberté de conscience doit être respectée à l’école, celle des enfants, et celle des pères et mères.

C’est pour appuyer la demande adressée au ministre de l’Éducation nationale que les AFC lancent une pétition".


Et maintenant, on s'en prend à la bienheureuse Mère Térésa

MtDe la cathophobie à l'état pur : Un chercheur (quel titre!) s'en prend à Mère Térésa, une religieuse tellement reconnue de son vivant dans le monde entier qu'elle reçut le prix Nobel de la Paix, sans doute à une époque où ce même monde était empli d'imbéciles qui attendaient leur messie en la personne de ce chercheur. Celui-ci n'hésite pas aujourd'hui à prétendre remettre en cause la béatification de Mère Térésa!

L'hommage du vice à la vertu :

"Serge Larivée, chercheur du département de psychoéducation de l’Université de Montréal, remet en cause la béatification de Mère Teresa, obtenue en 2003 grâce au pape Jean-Paul II, dressant un portrait peu flatteur de la religieuse, entre argent sale, positions ultra-réactionnaires et miracle frelaté.

L’article intitulé "Les côtés ténébreux de Mère Teresa", qui va être publié dans la revue Studies in Religion au mois de mars, n'est pas à l'avantage de Mère Teresa. Les conclusions de Larivée et ses deux collègues se basent sur la lecture de 500 ouvrages évoquant la vie de la religieuse décédée en 1997 à Calcutta (Inde).

Grosso modo, Mère Teresa acceptait l’argent des dictateurs, ne voulait pas entendre parler de divorce ou d’avortement et laissait les malades souffrir dans ses institutions caritatives à l’hygiène douteuse.

Larivée confie à Lapresse.ca que "dans ses centres d'hospitalisations, les patients étaient laissés à eux-mêmes. Ils recevaient peu de soins palliatifs ou de médicaments pour soulager leurs douleurs, car pour Mère Teresa, souffrir rapprochait de Dieu". Il note également qu’elle "s'est opposée aux interruptions de grossesses des femmes bosniaques qui avaient été violées par des Serbes" (etc, etc.)..."

A lire également les quelques commentaires à cet article de lecteurs qui remettent l'individu à sa place :

"Il est intéressant de voir que toutes les personnes qui "témoignent" de soi-disant impostures de Mère Teresa n'ont jamais mis les pieds dans ses centres ...  J'ai moi-même travaillé comme volontaire durant de longs mois dans le centre pour enfants et le mouroir de Calcutta ainsi que dans dfifférents centres à travers le monde et je peux attester que tous ces "faits"  - non étayés d'ailleurs, ce qui n'est pas digne de chercheurs, - sont absolument faux.

Quant au commentaire qui précède prétendant que le mouroir était à qq ms d'un hopital qui lui aurait proposé des analgésiques qu'elle aurait refusé, c'est du délire total ! Cette personne n'a jamais mis les pieds à Kalighat ! Il n'y a aucun hôpital dans les environs, et tous les médicaments utilisés étaient forcément offerts gratuitement puisque les soeurs ne vivent que de dons ; nous utilisions (et c'est toujours le cas) toujours des analgésiques pour tous les patients ; quelle stupidité de dire que mère Térésa trouvait que la douleur devait être acceptée pour se rapprocher de Dieu ! Pourquoi aurait-elle passé sa vie à créer des centres pour justement soulager toutes ces personnes !! Et en plus, au nom de quel Dieu leur aurait-elle demandé d'accepter une souffrance inutile ? Tous les malades qui sont presque exclusivement des intouchables sont hindous ou musulmans  et la plupart ne savent même pas qu'ils sont accueillis par des chrétiens !! La première chose qu'on nous apprend au "mouroir", c'est de savoir comment accueillir et soigner les personnes selon leurs coryances (eau du gange pour les hindous, nourriture spéciale pour les musulmans etc ...)

Ces chercheurs et ces commentateurs, on les attend toujours à Calcutta : qu'ils prennent un tablier et viennent travailler au mouroir avant d'accuser sans rien savoir !"

ou encore :

"Mr Larivé, chercheur...LOL. tout est dit!! Facile de refaire l'histoire enfermé dans un bureau. Facile de critiquer avec sa mentalité d'occidental...! Combien de morts supplémentaires, de familles laissées dans un total désoeuvrement, combien d'enfants abondonés...?? Facile de critiquer... Messieurs, prenez vos batons de pélerins et essayez de faire un centième de ce qu'elle(s) font...Nous en reparlerons..."

Et cette question en conclusion qui résume tout :

"J'aime pas les branleurs qui critiquent depuis leur bureau des gens qui ont donné leur vie pour leur prochain. en même temps, il est vrai que certains aspects de l'action de mère térésa peuvent être critiqués (bien qu'ils n'effacent en rien ce qu'elle a fait de bien). Question pour M. Lariviste: pensez-vous que le monde serait un meilleur endroit s'il était empli de gens comme vous, ou de gens comme mère Teresa?"


Ce soir, il quittera le Vatican

Lu sur I Media :

"Suisse originaire du canton de Fribourg, Grégoire Piller vient de passer 7 ans et demi à la Garde suisse pontificale. Arrivé le 1er novembre 2005, 6 mois après le début du pontificat de Benoît XVI, il va quitter le corps d’armée du plus petit Etat du monde en même temps que ‘son’ pape, le 28 février au soir.

Lorsque ses collègues de la Garde suisse quitteront le Palais apostolique de Castel Gandolfo, au moment de la vacance du siège le 28 février à 20h, Grégoire Piller sortira pour sa part d’une messe d’action de grâce, célébrée par un cardinal de la curie au cœur du Vatican. Après plus de 7 ans de “service“, le vice-caporal Piller a décidé depuis quelques mois de mettre fin à cette expérience exceptionnelle.

Comme tout le monde, il a appris le 11 février dernier le choix de Benoît XVI de renoncer au pontificat, et se dit “impressionné“ par cette décision. “C’est un geste très courageux, confie le robuste garde suisse, un geste de grand amour pour l’Eglise universelle“.
A bientôt 29 ans, Grégoire Piller ne cache pas son émotion d’avoir “servi un pape et de partir en même temps que lui“. Il est heureux, aussi, d’avoir pu échanger quelques mots avec Benoît XVI dans ses appartements privés, le 16 février dernier, avec quelques autres gardes au terme de leur service. Après des études de commerce en Suisse et 7 ans et demi au Vatican, Grégoire Piller tourne désormais son regard vers l’Afrique. Il sera bientôt coopérant à Nairobi, capitale du Kenya."

Les valeurs "humanistes" de la culture de mort

Saluant le décès du franc-maçon Henri Cavaillet, l'Elysée écrit dans un communiqué :

"il défendait les valeurs humanistes et, avant tout, la liberté. C’est ainsi qu’il abordait les grandes questions de société : droit pour les femmes à l’IVG, don d’organe, lutte contre les discriminations, fin de vie…"

Les valeurs humanistes du Grand-Orient de France :

"Henri Cavaillet a eu, comme parlementaire, une intense activité de législateur, préparant nombre de textes sur les dons d'organes, l'insémination artificielle, l'euthanasie, l'avortement, le divorce par consentement mutuel, l'internement psychiatrique... Il a aussi fait des propositions de loi sur l'homosexualité et le transsexualisme. [...] Il a présidé à deux reprises l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) animée par Jean-Luc Romero."


L'aveuglement sur l'insécurité

Dans une tribune de Valeurs actuelles, Guillaume Bernard explique en quoi nos idéologues ferment les yeux sur l'insécurité croissante :

"[...]Dans le fond, nombre de politiques refusent de voir la réalité de l’insécurité en face parce qu’ils sont prisonniers d’une idéologie matérialiste réduisant le lien social aux rapports économiques et négligeant l’aspect central de la culture dans la cohésion de la société."

C'est pourquoi la justice est laxiste : les politiques s'imaginent que c'est avec des aides sociales, des plans banlieues et une politique de la ville qu'ils résoudront ce problème. Et malgré leur échec évident, ils s'enfoncent.


Le conclave des médias

Le père Mathieu Rougé étrille les médias :

"Décidément, le conclave sera à la mi-mars the place to be. Il n’est pas un journaliste ou un sociologue des religions pour épargner aux cardinaux électeurs ses conseils de vote…

VLa première de ces consignes impérieuses touche l’origine du futur souverain pontife, qui ne serait en quelque sorte légitime que s’il provenait d’Afrique ou d’Amérique latine, à condition toutefois de ne pas être trop “conservateur”, ce dont on le soupçonne spontanément. Il faudrait en fait à l’Église un pape non occidental conforme aux préjugés occidentaux ! Voilà qui en dit long sur un certain rapport de l’Occident avec le reste du monde, sommé de se rallier à toutes ses dérives. Il y a en Afrique, en Inde, en Amérique du Sud, dans certains pays d’Asie un sens de la vie, de la joie, de la dignité dans l’épreuve dont nous ferions bien, au contraire, de nous inspirer. Quoi qu’il en soit du vote final des cardinaux, « les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses » des peuples du Sud seront bel et bien présents à leur discernement. L’ultime et remarquable “fournée” cardinalice de Benoît XVI, composée d’un Américain, d’un Indien, d’un Philippin, d’un Colombien, d’un Libanais et d’un Nigérian, suffit à le manifester.

Les cardinaux sont également sommés d’élire “le pape qui fera enfin sortir l’Église du XIXe siècle” ! N’est-ce pas, en réalité, Jean-Paul II qui a fait entrer le monde dans le XXIe siècle, avec dix ans d’avance, en contribuant de façon décisive à la chute du communisme grâce aux “divisions” cachées de la liberté spirituelle ? Quant à Benoît XVI, dans la logique d’approfondissement de son pontificat, il est allé au coeur des questions et des drames de notre temps, avec l’acuité chirurgicale du théologien et du maître spirituel. [...]

Une partie des faiseurs d’opinion exige de l’Église qu’elle se conforme à l’air du temps, rêve d’une Église “à son image”, miroir qui lui dirait constamment qu’elle est “la plus belle”. Céder à ce narcissisme, à cette idolâtrie de soi serait s’interdire d’apporter au monde le salut dont il a besoin. Les injonctions mêmes des bien-pensants d’aujourd’hui ne sont que le masque d’attentes spirituelles, plus ou moins conscientes mais en réalité très profondes. Lors d’une ultime rencontre avec le clergé de Rome, Benoît XVI a distingué l’événement spirituel et théologique de Vatican II, le “concile réel”, de ses interprétations politiques et médiatiques, le “concile virtuel”. On peut penser que le “conclave réel” sera la recherche ardente, de la part des cardinaux, de la correspondance la plus ajustée entre les besoins spirituels de notre temps et le charisme d’un homme. À côté de ce rendez-vous de l’humanité avec la grâce de Dieu, le “conclave virtuel” des esprits forts n’est que du vent. [...]"


Les vocations sacerdotales repartent à la hausse

Lu dans Valeurs actuelles :

"L’affirmation semble osée, tant nous avons pris le pli de tout analyser selon le prisme européen. Pourtant, les chiffres sont là. Depuis 2000, le déclin du nombre global de prêtres semble enrayé : ils sont aujourd’hui 412 000 dans le monde, chiffre équivalent à celui de 1980. Plus prometteur encore : le nombre de séminaristes est en forte hausse, passant de 66 000 en 1980 à 119 000 en 2010."


La loi Taubira : une tentative de déculpabilisation

Henri Hude publie plusieurs textes à propos de la dénaturation du mariage. Il explique :

"Je suis en effet persuadé que nos groupes dirigeants confondent l'œuvre  de législation avec une thérapie collective, une tentative de déculpabilisation collective et individuelle. Au-delà de tous les arguments qu’ils peuvent faire valoir, leur motivation principale semble se situer exactement là : dans leur désir d’autojustification et dans leur besoin de déculpabilisation de la "chair"."

Nous l'avons déjà écrit : la loi Taubira sert à justifier l'homosexualité. Mais cette entreprise est vouée à l'échec : l'union homosexuelle étant par nature désordonnée, les personnes homosexuelles qui succombent à cette tendance resteront frustrés. Même avec une loi :

"La déculpabilisation effective de l’homme, c’est sa responsabilisation, qui a pour conséquence sa fautivité‚ et la possibilité pour lui de se reconnaître pécheur et peccable. La­ « dépeccabilisation » (si on nous permet ce barbarisme) effective de l’homme, c’est inversement la contrainte de devenir sujet à la culpabilisation, sauf aux moments où il parvient à se penser autrement que comme un individu fini.

Maintenant, ce qu’on appelle vulgairement déculpabilisation, en Occident, de nos jours, c’est un effort pour supprimer à la fois la culpabilité et la peccabilité. Et ceci est un mythe. Et l’entreprise fondée sur ce mythe est évidemment vouée à l’échec [...]."


Le patch contraceptif présente des risques

EL'agence du médicament (ANSM) a averti hier que le patch contraceptif EVRA présentait jusqu'à deux fois plus de risques de thrombose veineuse que les pilules combinées de 2e génération. Le patch EVRA est le seul patch commercialisé en France actuellement. Il contient de la norelgestromine, un composé issu du norgestimate, un progestatif de 3e génération. L'augmentation du risque veineux est connu depuis que le patch a obtenu son autorisation de mise sur le marché en 2002. Il faut le relire pour le croire : depuis 2002, l'agence connaît les risques, mais c'est seulement 11 ans après, et avec le scandale des pilules, qu'elle ose tirer le signal d'alarme.

En conséquence, l'agence recommande d'utilisation des pilules de 1e et 2e génération, qui présente également des risques. C'est l'idéologie de la culture de mort héritée de mai 68 : on refuse de changer les comportements, alors on s'accroche à ses drogues.


Vers un grand mouvement eurosceptique au Parlement européen ?

Dominique Reynié, directeur de la Fondation pour l'innovation politique, fustige violemment les mouvements populistes, suite au vote italien, avant de prévoir une vague aux élections européennes de 2014 :

U"Les populistes sont des hackers : ils "plantent" le système [alors que le système se plante très bien tout seul, NDMJ]. On sait bien qu'ils n'ont aucune solution, ils ne savent pas quoi faire de leurs élus, mais ils canalisent les mécontentements et les frustrations sur le terrain des lâchetés et des incohérences des élites. Ce qui est frappant, c'est la puissance de cette tendance.[...]

Nous sommes partis pour un cycle de crise politique majeure. Je pense qu'on le verra aux élections européennes de 2014. On va peut-être avoir un grand mouvement populiste au Parlement européen. Cela risque d'être un point de rupture. Ce qui se passe en Italie, c'est un moment de bascule historique. On assiste à un délitement des systèmes politiques. Après la crise financière, la crise économique, nous sommes dans la crise politique. [...]"


Refondation de l'école et idéologie du genre

Dans les amendements proposés sur le projet de loi de refondation de l'école en examen au Parlement, il y en a un, déposé par des députés socialistes, qui concerne "l'éducation à l'égalité de genre", amendement n°421 à l'article 31 (ici page 16), qui vise à dispenser

"dans les écoles élémentaires une éducation à la déconstruction des stéréotypes sexués".

Propagande dès l'école élémentaire.


Jacques Bompard dénonce la partialité du CESE

Dans un communiqué :

B"Alors que plus de 700.000 Français ont demandé la saisine du Conseil économique, social et environnemental, celui-ci a jugé que leur pétition était irrecevable. On apprend aujourd'hui, que discrètement, le 18 février dernier, la troisième assemblée de France avait sollicité l’avis / les ordres du gouvernement sur la recevabilité de cette pétition, au mépris le plus total du principe fondamental de séparation des pouvoirs. Par ailleurs, la saisine du Conseil par voie de pétition doit remplir quatre conditions formelles. Ces quatre conditions étant en l’espèce remplies, le Conseil n’avait pas le pouvoir de refuser d’examiner au fond cette pétition dont il a été légalement saisi. Un des membres du CESE, Jean-François Bernardin, a d’ailleurs démissionné pour protester contre cette décision qu’il perçoit comme « une insulte contre les 700.000 pétitionnaires ».

Ce refus du CESE est donc non seulement un déni de démocratie mais également un acte anticonstitutionnel. Il confirme, par ailleurs, l’inutilité de cet organe coûteux et non démocratique, qui est aujourd'hui définitivement discrédité. En ces temps d’économies budgétaires, le gouvernement devrait tirer les conséquences de l’inutilité de cette assemblée couteuse et non démocratique et la supprimer purement et simplement.

Face à ce blocage institutionnel, Jacques Bompard est convaincu que le seul moyen pour les Français de faire entendre leur voix est de descendre massivement dans la rue. Il sera donc présent à Paris à la manifestation du 24 mars prochain, accompagné de nombreux élus et habitants du Vaucluse et appelle tous les Français à s’y rendre en nombre pour défendre la démocratie et la famille, fondement de notre société."


Benoît XVI : coopérateur de la vérité, artisan d’unité et serviteur de notre joie

Le 22 février 2013, en la fête de la Chaire de Saint Pierre, le R.P. Louis-Marie de Blignières, fondateur de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier, a prêché à la messe d’action de grâces pour Joseph-Ratzinger - Benoît XVI, célébrée en la chapelle de l’Immaculée à Versailles (FSSP). La voici :

"T. S. Père, vous avez été, comme archevêque de Munich, comme préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et comme Souverain Pontife : coopérateur de la vérité, artisan d’unité et serviteur de notre joie.

  1. 1.      Coopérateur de la vérité

1Votre ministère a été enraciné dans le souci constant d’ouvrir aux hommes le chemin de la vérité, dans le contexte difficile de la modernité, et pour cela vous avez su prendre du recul, en comprenant les enjeux : la perte de la dimension métaphysique de l’intelligence et le déclin conséquent de la théologie de la création, celle qui voit dans la nature et le corps un message de la sagesse de Dieu.

D’où votre œuvre de présentation catéchétique de la foi : des deux conférences sur la catéchèse à Lyon et Paris en 1983… au CEC et à son Compendium en 1992 et 2005 ; d’où votre insistance sur l’harmonie de la foi et de la raison, l’accord de la sagesse grecque et de la révélation : de Veritatis Splendor et Fides et Ratio (encycliques auxquelles vous avez collaboré en 1993 et 1998), jusqu’aux discours de Ratisbonne et des Bernardins en 2006 et 2008, en passant par la conférence à la Sorbonne en 1999 sur le christianisme comme religio vera.

Dans une époque de vacillation et de doute, vous avez rappelé, notamment à l’Europe menacée de nihilisme, la pertinence de la loi naturelle, dans le respect de l’homme et de la création, et la nécessité de « rendre visible la foi comme l’alternative que le monde attend après la faillite de l’expérience libérale et de celle de type marxiste » (Disc. aux Présidents des Com. Doctr. des épiscopats européens, 2 mai 1989).

Je me souviens du jour où je vous disais que c’était grâce à l’amour de la vérité qui transpirait dans vos œuvres, que j’avais retrouvé la communion hiérarchique… et il me semble que vous y fûtes sensible. Merci, T. S. Père, d’avoir été pour nous et pour tant de personnes (je pense à Magdi Cristiano Allam et au Père Michel Viot par exemple) une incarnation attirante de l’amour de la vérité.     

  1. 2.      Artisan d’unité

2Toute votre vie, vous avez été sensible à l’unité comme fruit et comme preuve de la vérité. C’est le souci de l’unité de l’Eglise, telle que le Christ l’a voulue, et du magistère qui en est le garant, qui vous a fait, très rapidement après l’optimisme du renouvellement que vous attendiez du Concile, prendre des distances à l’égard de ceux qui y voyaient, non l’instrument d’une réforme, mais l’occasion d’une révolution, un super-dogme et un commencement absolu. De là la fondation de Communio pour faire pièce à Concilium.

De là votre opposition, de plus en plus affirmée, comme théologien, puis comme archevêque de Munich, au los von Rom [l’éloignement de Rome]. De là votre refus de la rupture sans précédent introduite par l’interdiction des anciens rituels, car vous avez une conscience aiguë que l’unité catholique dans la durée est garante de l’unité dans la foi. De là votre travail incessant, comme préfet de la CDF, pour écarter les conceptions erronées sur la nature du Peuple de Dieu, sur les rapports avec les autres religions, et sur l’œcuménisme… travail manifesté notamment par Dominus Jesus. De là enfin, depuis le 22 décembre 2005, la lecture de Vatican II que vous proposez selon une « herméneutique de la réforme dans la continuité ».

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24 mars : des trains pour tous ?

Le député Jacques Bompard a écrit à Guillaume Pépy, président de la SNCF :

T"A l’occasion de la manifestation favorable au mariage entre personne du même sexe du 27 janvier 2013, la SNCF a organisé une vente flash de 12.000 billets de train Lyon-Paris au prix de 5€ chacun. Cette offre visait spécialement la manifestation puisque ces tarifs très avantageux n'étaient valables que jusqu'au 27 janvier 2013, date de cette manifestation. Cette politique tarifaire est d'autant plus surprenante que la SNCF n'avait consenti aucune réduction ni avantage tarifaire aux organisateurs de la manifestation du 13 janvier 2013 "La Manif pour tous" qui avait pourtant réservé plusieurs rames entières de TGV.

Par souci d'égalité de traitement entre les usagers quelles que soient leurs opinions, je vous serais reconnaissant de bien vouloir organiser une vente flash de billets au prix de 5 € à l'occasion de la prochaine manifestation nationale organisée par le collectif La Manif Pour Tous le 24 mars 2013. Je reçois de très nombreuses sollicitations d’habitants du Vaucluse qui souhaitent se rendre à Paris à l’occasion de cette manifestation et ne peuvent le faire en raison du coût. Je compte donc sur la SNCF pour leur permettre de s’y rendre à moindre coût, comme elle l’avait fait le 27 janvier 2013.


Hyères : la soirée du Pink annulée

Lu dans Var-Matin :

"La soirée "Shocking Party" prévue ce mercredi soir au Pink à Hyères est annulée. La discothèque, sous le feu des critiques pour avoir présenté sur ses flyers un crucifix, devait même rester fermée afin de clore la polémique.

Franck Maniscalco, gérant de la discothèque hyéroise a par ailleurs présenté ses excuses "à toutes les personnes qui ont été offusquées".

Ces excuses sont naturellement acceptées.

Remercions et félicitons au passage ce blog et son auteur qui nous ont alertés et tous ceux qui ont agi : monsieur le curé, monsieur le maire et tous ceux qui se sont manifesté ou qui ont écrit.

"Nous n'avons qu'un honneur au monde, c'est l'honneur de notre Seigneur".

 


Pourquoi nous ne verrons pas Philippe Arino le 24 mars à Paris

Il s'en explique longuement ici et son article "Pourquoi je ne manifesterai pas le 24 mars 2013 à Paris" mérite d'être lu jusqu'au bout pour qui veut en ajouter à sa réflexion sur l'efficacité et l'opportunité des moyens déployés depuis septembre pour obtenir le rejet du projet de loi Taubira.

En effet, Philippe Arino soulève de bonnes questions - même si elles sont douloureuses - (compréhension de la problèmatique du "mariage pour tous"; choix des réponses et des arguments des opposants au projet de loi Taubira; sélection des modes d'action, des slogans, des leaders et des porte-parole de l'opposition, etc.). Les réponses qu'il apporte vont en revanche sans doute faire couler beaucoup d'encre et de salive.