Le Japon commence à comprendre : il veut supprimer l'avortement pour plus de naissances
27 février 2013
Lu ici cette information qui même si elle est très satisfaisante pour la vie des enfants à naître, revêt un aspect alarmant car ces mêmes enfants ne sont vus que sous un angle strictement économique. Ceci souligné, ne gâchons pas cette bonne prise de conscience :
"Le faible taux de natalité constitue un gros problème au Japon. En effet, il y a de moins en moins de contribuables pour payer les retraites, et la population active diminue rapidement, ce qui a un effet négatif sur l'économie nationale.
Seiko Noda, législateur à la Chambre des représentants japonaise depuis 1993, travaille sur le sujet depuis des années. C'est une femme expérimentée mais sa nouvelle proposition est plutôt inhabituelle et quelque peu exagérée. Dans une interview au journal le plus lu du Japon, Asahi Shimbun, elle a déclaré: "Si on veut que les gens fassent plus d'enfants, il faut interdir l'avortement".
Son projet est tout à fait cohérent d'un point de vue économique si l'on estime que personne n'a recours à l'avortement pour des raisons financières ou autres. De plus, les coûts entraînés par cette mesure pourraient annuler ses effets bénéfiques étant donné que l'Etat serait responsable des enfants issus de ces grossesse non désirées. Enfin, il faut considérer que forcer des femmes à garder leur enfant n'aura pas d'effet négatif sur leur productivité. En effet il pourrait par exemple s'agir de jeunes étudiantes contraintes d'arrêter les études ou d'abandonner leur emploi, voire les deux.
Mme Noda a déclaré: "Il faut commencer par résoudre le problème de la natalité. J'ai l'intention d'en parler lors du Comité spécial sur le déclin de la population après les élections de la Chambre haute. Non seulement on interdira l'avortement mais plutôt qu'une simple interdiction, nous devons aussi créer des lois pour gérer l'adoption, et faire en sorte que les enfants grandissent dans un environnement statisfaisant."
Le simple fait qu'elle envisage une telle solution est le signe que les dirigeants japonais considèrent le taux de natalité comme un enjeu national. Les indicateurs leur donnent raison, bien qu'il ne soit pas certain qu'obliger des femmes à garder leur enfant ait un réel impact sur l'économie, que ce soit à court terme ou à long terme".
Et les jeunes de l'immigration, ils ne pourraient pas payer les retraites des vieux Japonais - comme espéré en France, en somme ?
Eh bien non. Car il n'y a pas d'immigration de peuplement (donc pas de remplacement de population) au Japon.
Le simple fait que le Japon n'envisage pas une telle solution est le signe que les dirigeants japonais considèrent l'identité japonaise comme un enjeu national.
Rédigé par : Pitch | 27 février 2013 à 14:30
Dans le même ordre d'idées (angle économique), je ne sais pas si vous avez vu passer cette info-ci:
http://www.lematin.ch/suisse/Empecher-les-avortements-au-nom-du-PIB/story/17718066
Rédigé par : DF | 27 février 2013 à 14:39
Ils travaillent trop là bas pour construire une vie de couple et de faire des bébés...
Rédigé par : l'anarcho | 27 février 2013 à 15:18
ENFIN LE BON SENS A PARLÉ .......!! En France il faudra des catastrophes pour faire changer les choses ....mais le mal sera fait !
Rédigé par : jeanne | 27 février 2013 à 16:29
Difficile de trouver la source réelle: la version en ligne du Asahi Shimbun mentionne une prise de position mais n'étale pas d'interview, en tout cas la façon dont le site belge retranscrit cette information laisse peu de place au doute quant au parti pris du journaliste...
Rédigé par : 4jas | 27 février 2013 à 21:44
Il est toujours bon de revenir sur des mauvaises décisions mais il ne faut pas se tromper de motif au risque de retomber dans les mêmes travers :
Ce n'est pas parce que la pillule est cancérigène qu'il ne faut pas la prendre comme ce n'est pas à cause d'un problème de renouvellement des générations qu'il faut interdire l'avortement.
Rédigé par : Thibault | 27 février 2013 à 21:57