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Aujourd'hui, ouverture à l'Assemblée du débat sur la réforme de l'école
"L'intégrisme islamique, il ne pousse pas dans les champs en Bretagne"

Le cardinal Angelo Scola, défenseur du rôle public de la religion

La première fois que Le Salon Beige croisait le cardinal Scola, c'était en mai 2005. Il était patriarche de Venise et réagissait dans la presse sur le problème du clonage, rappelant les deux fondamentaux que tout catholique doit avoir à l'esprit quand il aborde le problème de la vie :

A"Le principe de base est que l'être conçu ne peut jamais devenir un instrument pour sauver une autre vie humaine".

Concernant la vie de manière générale (pour condamner l'avortement et l'euthanasie) :

"nous avons le devoir de respecter la vie humaine de la conception à la mort naturelle".

En 2006, il signait une tribune dans Le Figaro, sur l'épineux concept de laïcité :

S"Selon des principes qui varient d'un pays à l'autre, que ce soit en France, en Italie et en Espagne - des pays dans lesquels le débat sur la laïcité est particulièrement fiévreux -, on explique normalement que l'État contemporain doit être laïc et neutre. Mais il convient de bien interpréter cette formule. Dans ses acceptions les plus communes, en effet, l'adjectif «laïc» ne signifie pas seulement «areligieux», mais il résonne parfois comme un synonyme d'«antireligieux». [...] Obliger les croyants à se comporter et si Deus non daretur [...] n'est-ce pas un prix trop élevé pour vivre en société ? Il n'est pas possible d'exclure, du moins dans les principes, que la motivation religieuse puisse être importante dans l'espace public. Il est acquis que la marginalisation de la religion dans la sphère sociale n'est pas acceptable pour les cultures non européennes. Pour ces dernières, en effet, la religion est fondamentalement un acte public. [...]

Que pourrait être alors le nouveau profil public que les circonstances historiques actuelles exigent des religions, du moins en Occident ? Avant tout, il me semble souhaitable d'affirmer la nécessité d'une sphère publique plurielle et religieusement qualifiée, dans laquelle les religions rempliraient un rôle public, bien différencié des institutions de l'État et distinct de la société civile elle-même. Le dialogue entre les grandes religions a plus que jamais besoin de cette nouvelle physionomie sociale. Il exige que le pouvoir politique, face aux religions, passe d'un comportement de tolérance passive à une attitude d'«ouverture active», qui ne réduit pas l'importance publique de la religion aux espaces accordés par l'État."

En mars 2007, il dénonçait les "pressions" exercées par l'UE sur les pays membres dans les domaines de la famille et de la bioéthique :

"Il n'est pas opportun que l'actuel parlement européen se prononce sans arrêt sur des questions telles que le mariage, la famille et la vie, exerçant de fait des pressions sur les pays de l'Union dont la sensibilité et la culture sont très diverses".

Le cardinal Scola a estimé que "sur des sujets aussi délicats" que la famille ou la bioéthique, "le principe de subsidiarité" régissant le fonctionnement de l'Europe "implique que l'on respecte les traditions de chaque peuple et que l'on évite de forcer la main à des sociétés civiles très diverses".

En avril 2007, il s'en prenait à l'UE, suite au vote d'une résolution du parlement européen condamnant "les commentaires discriminatoires formulés par des dirigeants politiques et religieux à l’égard des homosexuels", invitant les Etats membres à autoriser les gay pride. Le cardinal Angelo Scola a alors rappelé que l’Eglise respecte les personnes homosexuelles. Pour ce qui concerne le parlement européen, il a déclaré

"Il est nécessaire qu’il y ait davantage de respect pour les orientations de nos peuples".

En 2009, il justifiait de nouveau le rôle de l'Eglise dans la société :

M"L'Occident doit se décider à comprendre quel est le poids de la foi dans la vie publique de ses citoyens, il ne peut pas supprimer le problème [...] Je crois que l’on perd souvent de vue le cœur de la question: toute foi fait l’objet d’une interprétation culturelle publique. C’est un fait inévitable. D’abord parce que, pour citer Jean-Paul II, "une foi qui ne deviendrait pas culture ne serait pas pleinement accueillie, entièrement pensée, fidèlement vécue". Ensuite la foi – juive et chrétienne – venant d’un Dieu qui s’est compromis avec l’histoire, a forcément un lien avec le côté concret de la vie et de la mort, de l'amour et de la souffrance, du travail et du repos, de l'action civique. [...] Un seul exemple: si je crois que l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, j’aurai une certaine conception de la naissance et de la mort, du rapport entre l’homme et la femme, du mariage et de la famille. [...] Même si l’on respecte le rôle spécifique des fidèles laïcs dans le domaine politique, il est néanmoins évident que, si chaque fidèle, du pape jusqu’au dernier des baptisés, ne mettait pas en commun les réponses qu’il considère comme bonnes aux questions qui agitent chaque jour le cœur de l'homme, c’est-à-dire s’il n’expliquait pas les implications pratiques de sa foi, il enlèverait quelque chose aux autres. [...] Dans une telle confrontation, qui amène les chrétiens, pape et évêques compris, à dialoguer humblement mais tenacement avec tous, on voit que l’action de l’Eglise n’a pas l'hégémonie comme but, qu’elle ne cherche pas à utiliser l'idéal de la foi pour obtenir un pouvoir. Son vrai but est, suivant l’exemple de son Fondateur, d’offrir à tous la consolante espérance de la vie éternelle."

Il semble que ce soit lui qui ait soumis à Benoît XVI le projet de créer un dicastère consacré à la nouvelle évangélisation de l'Occident. Il a aussi participé à la rédaction de l'ouvrage de référence du Conseil pontifical pour la famille sur le gender.

Dans une intervention en 2011, il abordait l'intéressant sujet de la démographie, que certains osent lier au problème alimentaire :

Z"Contrairement aux visions catastrophistes, qui servent souvent de prétexte pour justifier une inertie politique dangereuse, le Pape a clairement réaffirmé "l'absence d'une relation de cause à effet entre la croissance démographique et la faim", comme le démontre également "la déplorable destruction de denrées alimentaires à des fins de profits économiques ".

Se référant directement au § 27 de Caritas in Veritate, le pape a ajouté de manière significative que "la faim ne dépend pas tant de la rareté de la matière, que d'un manque de ressources sociales, dont la plus importante est d'ordre institutionnel. C'est à dire qu'il manque un ensemble d'institutions économiques capables de garantir à la fois un accès à la nourriture et à l'eau régulier et adéquat ... et de répondre aux nécessités liés aux besoins essentiels et aux urgences de la crise alimentaire actuelle (§ 2). Il y a une «écologie humaine» à penser, avant une écologie de l'environnement, dès lors que la dégradation ou non de l'environnement est étroitement liée à «la culture qui façonne la cohabitation humaine» (§ 9).

Pour offrir un modèle alternatif à l'égoïsme, il est donc nécessaire de repenser la nature même du besoin. Trop souvent interprété comme droit exclusif au bien-être, le besoin est au contraire avant tout signe de fragilité. Dans le cas contraire, le besoin se transforme en exigence et devient source de domination. [...] L'habitabilité présente et future du monde dépend non seulement de la disponibilité des ressources, mais de l'horizon de reconnaissance mutuelle au sein de laquelle les ressources seront réparties. On peut ainsi comprendre l'insistance du Pape Benoît XVI à dire qu'il ne peut y avoir aucune véritable coopération internationale sans solidarité et subsidiarité, parce qu'aucune aide humanitaire, aucune redistribution de la richesse n'est vraiment bonne si elle n'honore / accueille l'humain qui est commun à chacun de nous."

Nommé archevêque de Milan, le plus grand diocèse d'Italie, il s'en est pris à la pièce de Castellucci, qui a fait couler tant d'encre en France :

L"«En accueillant les paroles de la metteuse en scène et directrice du théâtre Parenti de Milan, Andrée Ruth Shamma, à notre tour nous demandons que soient reconnus et respectés les sentiments de beaucoup de citoyens de Milan, et ils ne sont certes pas peu nombreux, qui voient dans le visage du Christ l'Incarnation de Dieu, la plénitude de l'humain et la raison de leur propre existence».

Justement parce que Milan est une «ville qui a toujours représenté la pensée éclairée, la religiosité élevée, le dialogue et l'ouverture», nous invitons à considérer que la liberté d'expression, comme toute liberté, possède toujours, en plus de celle personnelle, une valeur social essentielle.

Ceci doit être pris en compte en particulier par ceux qui dirigent des institutions d'importance publique (ndt: parmi lesquels le Théâtre Parent!), pour éviter qu'une exaltation unilatérale de la dimension individuelle de la liberté d'expression conduise à un «tous contre tous» idéologique qui devient alors difficile à contrôler. A cette dimension sociale de la liberté d'expression, la direction du théâtre aurait donc dû porter plus d'attention au moment de la programmation.

La prière pour exprimer son propre désaccord ne peut être accompagné d'aucun excès, même seulement verbal."

Invité en 2012 à prononcer une conférence de carême à Notre-Dame de Paris, il a abordé la doctrine sociale de l'Eglise, et notamment le sens du terme solidarité, trop souvent galvaudé :

1"Parler de manière crédible de la solidarité [...] signifie contourner deux obstacles majeurs, qui sont désormais des lieux communs du discours dominant : d’une part, la solidarité comme un terme purement rhétorique, sentimental, une invitation à « faire du bien », et, d’autre part, la solidarité comme un faux nez du capitalisme, une sorte d’étiquette destinée à maquiller un modèle économique souvent brutal, en échangeant des richesses contre des «aides humanitaires». Il est bien évident, dans un cas comme dans l’autre, qu’il ne se trouve aucune exigence éthique, et encore moins d’espérance spirituelle [...]. Les principes de la doctrine sociale de l’Église, comme le rappelle le Compendium (§ 162-163), principes au nombre desquels se trouve évidemment la solidarité, doivent toujours être compris dans leur unité, leur interaction et leur articulation. Considérer à part le seul concept de solidarité est donc déjà une erreur : c’est pour cela que le pape Benoît XVI, à la quatorzième session de l’Académie pontificale des sciences sociales, a souligné que la solidarité était indissociable de trois autres concepts fondamentaux de la doctrine sociale : le bien commun, la subsidiarité et la dignité humaine.

L’idée est en effet la suivante : pour qu’on puisse parler de solidarité, il faut reconnaître un bien social commun, qui est surtout le bien de l’être-ensemble (en commun). La solidarité est l’expression du partage de ce bien commun dans les profits et les charges sociaux. D’autre part, si nous voulons jouir de ce bien commun sans léser la dignité humaine, il convient de ne pas mépriser (de façon paternaliste) les acteurs sociaux : c’est à cela que sert la subsidiarité, qui exprime l’initiative (personnelle ou collective), fondamentale, et ne pouvant pas se réduire à la société prise dans son ensemble. La construction articulée qui en ressort est en forme de croix ; Benoît XVI a même dit : «Nous pouvons tracer les interconnections entre ces quatre principes en plaçant la dignité de la personne au point d’intersection de deux axes, un axe horizontal qui représente la « solidarité » et la « subsidiarité », et un axe vertical, qui représente le bien commun ».

Ce schéma contient donc deux axes que nous devons suivre si nous voulons abolir les lieux communs du discours sur la solidarité.

  1. sur l’axe horizontal : on ne peut pas respecter la dignité humaine (autre lieu commun) si l’on n’est pas solidaire de ceux qui sont en difficulté : mais une solidarité authentique doit respecter la liberté d’initiative des personnes. Si la subsidiarité est la garantie du droit irréductible de la personne à être un acteur et non pas un objet dans la société, la solidarité est la garantie de l’appartenance à cette société : c’est une double dimension, qu’il convient d’exprimer et de respecter si l’on veut garder à la personne humaine toute sa dignité dans les relations sociales.
  2. sur l’axe vertical : le bien commun est le bien partagé dans l’agir social, qui n’est pas directement perçu comme un bien possédé, mais qui doit être voulu et recherché : la société est maxime opus rationis, elle est principalement une œuvre de la raison. Au fondement de la société se trouve un bien personnel qui fonde et excède à la fois le bien commun : le bien commun des personnes, ainsi compris, ne s’épuise pas dans un bien historique, mais il reste ouvert en permanence comme le bien des personnes considérées en tant que telles ! De sorte qu’on ne peut pas respecter la dignité humaine dans son intégralité sans esquisser une perspective eschatologique d’achèvement de la personne et de toutes les personnes. [...]"
En décembre dernier, le cardinal Scola critiquait le laïcisme, notamment français :

2"Avec l'édit de Milan apparaissent pour la première fois dans l'histoire ces deux dimensions que nous appelons aujourd'hui "liberté de religion" et "laïcité de l'Etat". Ce sont deux aspects décisifs pour la bonne organisation de la société politique. Une confirmation intéressante de ce fait peut être trouvée dans deux enseignements importants de saint Ambroise. D'une part, l'archevêque n'a jamais hésité à appeler les chrétiens à être loyaux envers l'autorité civile, qui à son tour devait garantir aux citoyens la liberté à la fois personnelle et sociale. Etait ainsi reconnu l'horizon du bien public auquel les citoyens et les autorités sont appelés à concourir» [...]

Scola identifie ensuite plusieurs noeuds à résoudre. [...] Un deuxième point «encore plus plus complexe» est le lien entre liberté religieuse et orientation de l'État envers les communautés religieuses présentes dans la société civile. «L'évolution des Etats démocratico-libéraux n'a cessé de modifier l'équilibre sur lequel reposait traditionnellement le pouvoir politique. Jusqu'à il y a quelques décennies, on se référait en substance, et de façon explicite à des structures anthropologiques généralement reconnues, au moins dans un sens large, comme des dimensions constitutives de l'expérience religieuse: la naissance, le mariage, la génération, l'éducation, la mort» «Que s'est-il passé quand cette référence, identifiée par son origine religieuse, a été remise en question et considérée comme inutilisable? On a absolutisé en politique des procédures décisionnelles qui tendent à s'auto-justifier. Ceci est confirmé par le fait que le problème classique du jugement moral sur la loi s'est transformé de plus en plus en une question de liberté religieuse».

La question se fait pressante: l'archevêque attribue le principe théorique de l'évolution, «au modèle français de 'laïcité' (en français dans le texte), qui a semblé à la plupart des gens la réponse adéquate pour assurer la pleine liberté religieuse, en particulier pour les groupes minoritaires. Il est basé sur l'idée de l''in-différence', définie comme la "neutralité" des institutions de l'État à l'égard du phénomène religieux et cela semble à première vue comme étant adapté à construire un milieu favorable pour la liberté religieuse de tous. Il s'agit d'un concept désormais largement répandu dans la culture juridique et politique européenne dans lequel, cependant, à bien y regarder, les catégories de la liberté religieuse et de la soi-disant "neutralité" de l'Etat se chevauchent de plus en plus, au point de finir par se confondre».

Donc une "laïcité" qui a fini par devenir un modèle «mal disposé» à l'égard du phénomène religieux. Pourquoi? «Tout d'abord, l'idée même de "neutralité" s'est avérée très problématique, surtout parce qu'elle n'est pas applicable à la société civile, dont l'Etat doit toujours respecter la priorité, se limitant à la gouverner et ne prétendant pas la gérer.

Respecter la société civile implique la reconnaissance d'un fait objectif: aujourd'hui dans les sociétés civiles occidentales, en particulier en Europe, les divisions les plus profondes sont celles entre culture laïque et phénomène religieux, et non pas - comme on le pense souvent à tort - entre croyants de différentes religions. En ignorant ce fait, la juste et nécessaire a-confessionalité de l'État en est venue à dissimuler, sous l'idée de "neutralité", le soutien de l'État à une vision du monde fondée sur l'idée séculariste et sans Dieu. Mais celle-ci n'est qu'une parmi les visions culturelles qui peuplent la société plurielle. De cette manière, l'Etat soi-disant "neutre", loin d'être tel, fait sienne une culture spécifique, celle séculariste, qui à travers la législation devient culture dominante et finit par exercer un pouvoir négatif par rapport à d'autres identités, surtout celles religieuses, présentes dans la société civile, tendant à les marginaliser, sinon à les exclure du domaine public».

Une société plurielle qui subit en fait l'hégémonie d'une culture laïciste: «Sous un semblant de neutralité et d'objectivité des lois, se cache et se répand - du moins en pratique - une culture fortement marquée par une vision sécularisée de l'homme et du monde, privée d'ouverture au transcendant. Dans une société plurielle, une telle culture est légitime en soi, mais seulement comme une parmi les autres. Si toutefois l'État la fait sienne, il finit inévitablement par restreindre la liberté religieuse». [...]"

Commentaires

Dominique

Tout à fait d'accord avec lui.
Il faut combattre la laïcité à la française, qui est un mot qui veut dire "neutre" à la base, mais qui est un outil antireligieux et qui fait honte aux Français d'avoir la Foi. C'est tout les jours qu'on se fait insulter en tant que tel, et ça fait 200 ans que ça dure ! 200 ans, ça suffit !

clarina

Mais comment choisir? Ils sont tous super! Heureusement qu'il y a le saint Esprit, ou alors il faudra faire une armée mexicaine ou des papes tournants comme la commission européenne

Chronophage

Angelo SCOLA exprime l'enseignement de l'Eglise avec un vocabulaire et une méthode très marquée par le fondateur de Communion et Libération, Don GIUSSANI, dont le Cardinal RATZINGER avait célébré, à MILAN, au Duomo, les obsèques devant 100 000 personne, alors que J-p II achevait le cours de sa vie terrestre.
Il n'est pas le seul cardinal, heureusement pour l'Eglise, à être digne de succéder à Benoit XVI : mais il est certainement l'un de ceux qui aurait la vraie modernité, qui n'est pas dans le seul management de la Curie, ou le médiatique, ou l'acculturation formelle, mais dans la présentation sans cesse enrichie et renouvelée par l'Eglise à travers son histoire et celle de ses spiritualités, climat intellectuel et moral de chaque époque, du message du Christ.
Sa conférence du Carême de 2012 était réellement renversante de force et de perspicacité. Elle avait réellement surpris par son acuité novatrice et surtout l'évidence qui s'imposait. Or le monde chrétien ancien et vieillissant, européen et américain, a besoin de cette force, d'une forme de synthèse entre l'énergie de J-P II et la pensée de Benoit XVI, pour lancer la reconquête de nos sociétés qui se croient définitivement post chrétiennes et s'écroulent dans leur décadence.

Angelique

Il est remarquable Monsieur le Cardinal SCOLA !
On le verrait bien succéder à Sa Sainteté Benoit XVI mais il y en vraissemblablement
beaucoup d'autres !....

L'Esprit-Saint agira, soyons persévéreents dans nos prières et surtout Confiants.

Le mois de Mars est le mois de Saint-Joseph,
prions le chaque jour....

gungadin

Aïe il ne doit pas plaire à LA VIE !
do le n patron dimanche dernier au "jour du seigneur" souhaitait un pape " moins moralisateur".

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