Le cardinal Antonio Cañizares, le "petit Ratzinger"
09 mars 2013
Toujours avec les archives du Salon Beige, je vous propose aujourd'hui le portrait du cardinal espagnol Antonio Canizares, surnommé le "petit Ratzinger".
En mai 2009, il avait provoqué un certain émoi médiatique en Espagne pour avoir osé suggéré que l'avortement est pire que les abus sexuels. De fait : il n'y a rien de pire que le crime abominable de l'avortement.
En juillet 2009, il a rappelé aux évêques américains leurs responsabilités face aux politiciens catholiques pro-avortement, comme la possibilité de leur refuser la communion. Il a expliqué que, selon l'enseignement de l'Eglise, ceux qui insistent pour recevoir la communion alors qu'ils sont dans un état de péché sérieux sont dans un danger spirituel grave, et le refus de la communion est signifié pour le salut spirituel de la personne.
"je pense que les mots les plus forts sont trouvés à St Paul : un qui va à l'eucharistie et n'est pas correctement préparé, dûment préparé, «il mange sa propre condamnation». C'est la chose la plus forte que nous pouvons dire et ce qui est le rapport le plus véridique."
"Quand [les politiciens] approuvent des lois contre la vie, en faveur de l'avortement ou de l'euthanasie, les prêtres et les évêques devraient dire ceci."
"Ce principe, caritas in veritate, devrait être le principe employé, d'abord par des politiciens quand ils viennent à la communion, et en second lieu ce devrait être la règle pour des évêques quand ils décident s'ils peuvent donner ou refuser la communion."
Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, il a célébré plusieurs fois la forme extraordinaire du rite romain, dont une fois en la basilique St Pierre de Rome. Il a aussi procédé à des ordinations à la Fraternité Saint-Pierre.
Je ne sais comment cela se passe aux Etats-Uhis mais en France je ne connais pas parmi nos zélites ceux qui veulent à toute force communier !
Rédigé par : Jean Theis | 09 mars 2013 à 18:29