Réflexion post-manif : "La vraie question qui se pose aux Français, est désormais d'ordre politique"
26 mars 2013
Tribune d'Hilaire de Crémiers :
"Les Français étaient au rendez-vous de la manifestation du dimanche 24 mars. Il est inutile d'entrer dans la querelle des chiffres. Le gouvernement, ses ministres et ses affidés ont décidé de mener leur guerre contre ces Français qui disent non à leur diktat et qui sont leurs seuls ennemis. Et, comme cette guerre est d'abord psychologique, la première règle stratégique que suivent les états-majors du parti au pouvoir, consiste à affirmer l'inexistence ou plus exactement la non-réalité du puissant mouvement de protestation que suscite dans le pays réel leur plan programmé de destruction totale de l'ensemble des institutions et des structures de la France historique, concrète et vraie.
Les vues photographiques seules les empêchent de proclamer aussi solennellement que benoîtement qu'il n'y avait à se promener ce jour-là de l'arche de la Défense à l'arche de l'Etoile qu'une ou deux petites familles françaises, reconnues, d'ailleurs, à leur allure quelque peu désuète.
Les voilà contraints de reconnaître qu'elles étaient peut-être quelques dizaines, voire quelques centaines, ce qui, avouent-ils, les a surpris ! Car ils trouvent même que ça fait beaucoup pour une survivance dont l'inanité ne serait même plus à démontrer. Donc il était normal, disent-ils avec cet aplomb dans le mensonge qui les caractérise, de resserrer l'espace que la loi en principe les obligeait à réserver à ces familles pour leur déambulation dominicale. Et tant pis pour les incidents que, d'ailleurs, en secret ils prévoyaient afin de jeter les torts et donc le discrédit sur cette manifestation d'honnêtes gens parfaitement pacifiques.
Tels sont les procédés de ce petit monde de politiciens : ils n'en ont jamais eu d'autres. Ces bourgeois, fils de bourgeois pour la plupart d'entre eux, et qui n'ont jamais connu la peur ni la misère, trop heureux de profiter de l'ordre social pour assurer leur tranquillité et leur carrière, se contentant d'ajuster leurs discours électoraux sur les thèmes ordinaires du lyrisme révolutionnaire, ayant obtenu ce qu'ils cherchaient, à savoir le pouvoir, les places, les honneurs, les chauffeurs, les gendarmes et la police, tout l'appareil d'Etat et, bonheur suprême, les drapeaux qui s'inclinent à leur passage, ces drapeaux dont leur jeunesse ricanait, se sentent maintenant assez forts pour achever leur dessein pour lequel ils osent revendiquer l'autorité d'une légalité dûment estampillée et, mieux encore, l'infaillibilité d'une légitimité que leur accession au pouvoir suffirait prétendument à prouver.
Les voici donc les défenseurs attitrés du nouvel ordre civil et social, dit sociétal, qu'ils ont institué et qui n'est rien d'autre que le désordre moral et politique - archiconnu - dont ils vivent et qui formait la matière des revendications dont leurs campagnes électorales s'armaient pour s'emparer du pouvoir.
Suprême retournement d'une situation qui touche au comble du ridicule : eux qui n'ont jamais envisagé de légitimité politique que dans les révoltes de la rue où ils puisent les exemples de leur conception monomaniaque qui leur tient lieu de philosophie sociale et de rhétorique politicienne, aujourd'hui s'asseyent sur leur trône d'aventuriers de passage pour brandir leur sceptre et leur main de justice et, usant des grands sceaux qu'ils ont à leur disposition, exigent l'obéissance du peuple aux lois qu'ils façonnent dans leurs conventicules et qu'ils votent sans souci même des plus justes réactions, en affirmant hautement que force doit rester à la loi et que la rue ne saurait s'imposer pour avoir le dernier mot. François Hollande ne s'est-il pas laissé aller à dire : il n'est pas possible de« céder » à la rue ; la loi, c'est la loi et c'est moi qui la promulgue. En effet ! Cependant il convient de peser ces mots qui sont sortis de la bouche de ce révolutionnaire d'opérette qui n'a jamais manqué d'un croissant à ses petits-déjeuners ! Car, enfin, son pouvoir à lui, d'où vient-il ? Leur pouvoir, d'où sort-il ?" (suite).
Il est vrai que les "avancées" sociétales intéressent davantage les dirigeants actuels que les trop abstraits et infinançables mirages de la consommation sans production.
Rédigé par : JEAN DU TERROIR | 26 mars 2013 à 16:25
La citation, en fin d'article, tombe à point :
"En politique ce qui est inutile est souvent nuisible " (Jacques Bainville).
Rédigé par : G | 26 mars 2013 à 16:34
Très bonne suggestion de M. Lapique:
#MariagePourTousCONCERT DE KLAXONS Jeudi 28 Mars à 20H00RT si tes batteries ne sont pas à plat ... Faîtes du bruit twitter.com/MsieurLapique/… Msieur Lapique (@MsieurLapique) 26 mars 2013
Rédigé par : LaReaction | 26 mars 2013 à 16:48
Et oui la France et les Français attendent un chef !
Quand va-t-il venir ce prince pour gouverner la France !
Les analyses sont dépassées; cela suffit. A l'action! Il faut travailler serieusement à une action concertée.
Rédigé par : canet | 26 mars 2013 à 17:00
En synchronicité parfaite avec ce message, voici celui que je viens de poster à l'instant :
Appel pressant à tous les princes de la Maison de Bourbon et à tous les royalistes de France, de Navarre et d’ailleurs qui nous honorent de leur bienveillante attention !
http://cril17.info/
Rédigé par : Cril17 | 26 mars 2013 à 17:51
bravo à Hilaire de Crémiers pour cette chronique de haute volée !
vie la Restauration Nationale ! Vive le Roi !
le Roi à PARIS ! dehors la chienlit !
Rédigé par : oiseau rare | 26 mars 2013 à 17:52
d'après Alain Duhamel, sur RTL, le référendum serait perdu, voilà pourquoi ils ne veulent entendre!
Rédigé par : ohlala | 26 mars 2013 à 18:14
encore un sondage, mais je crois qu'il faut avoir un compte face de bouc... je vous donne le lien à diffuser sans modération http://debats.lci.tf1.fr/?did=55&pid=4&cat=Politique#utm_source=tf1&utm_campaign=tf1-news&utm_medium=debate_big_and_contributions
Rédigé par : de CHARETTE | 26 mars 2013 à 18:27
De Charette a raison: il y a un barrage fesse-bouc pour s'exprimer dans ce sondage.
Rédigé par : C.B. | 26 mars 2013 à 19:35
La réalité post manif est qu'elle rentre dans l'histoire comme la plus importante !!!
Rédigé par : Thibault | 26 mars 2013 à 23:06