Il refuse la médaille de la famille en raison de la loi Taubira
29 mai 2013
Veuf et père de six enfants, Henri Vermot devait recevoir samedi, à Villers-le-Lac, la médaille de la famille française. A ce titre, il était invité à participer, en compagnie de trois mamans, à une cérémonie en mairie. Au moment où le maire s’apprêtait à épingler la récompense au revers de son veston, Henri Vermot a purement et simplement refusé la distinction.
"Vous me remettez là une médaille qui a pour vocation de saluer les valeurs familiales. Alors que dans le même temps, l’administration qui vous délègue cette mission s’apprête à détruire la famille par une loi bâclée, votée à main levée, au mépris de toute forme de démocratie. Alors qu’une majorité écrasante de la population demandait un référendum sur ce point capital de société.
Si cette loi avait été en vigueur il y a 18 ans, quand nous avons eu la chance presque divine de vivre notre première adoption, eh bien nous n’aurions tout simplement pas pu aller au bout de notre démarche. [...] Que ces pays puissent un jour confier à l’adoption des enfants à des couples français, dès lors que notre code civil est régi par cette nouvelle loi, est inimaginable ! Des centaines d’enfants abandonnés végéteront ainsi dans des orphelinats, alors que des centaines de couples français souffriront des années dans une attente interminable, dans des procédures sans fin."
En outre, la loi Taubira
« mènera inévitablement à la procréation médicalement assistée et à la gestation pour autrui, à la marchandisation des corps, les intermédiaires en tout genre, la fabrication de bébés en série… »
« Les épreuves que j’ai vécues, le décès de mon épouse, le fait d’élever seul mes six enfants, m’ont transformé. Je suis devenu trop respectueux des choses de la nature, de l’homme, de la vie, pour accepter l’idée de tels égarements ».
« La médaille de cette famille-là, je ne m’y reconnais pas. »