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« L’objection de conscience, c’est maintenant »

Commmuniqué de presse du PCD : 

"Alain B., 58ans, en 3e semaine de grève de la faim, se joint au Parti Chrétien-Démocrate afin de demander à chaque français d’user de son objection de conscience devant les dérives totalitaires de notre pays.

 En effet, depuis plusieurs mois, nous assistons à un effondrement de la démocratie en France.

Cela a commencé par une manipulation politique visant à nier l’ampleur du mouvement LaManifPourTous : images truquées, manipulation de masse en évoquant une prétendue « radicalisation ».

Désormais, et ce depuis plusieurs semaines, des centaines de jeunes hommes et de jeunes femmes se font interpeller au motif de veiller le soir pacifiquement ou de porter le sweat de LaManif.

Depuis 18 jours, Monsieur Alain B., a entamé une grève de la faim, avec le soutien et l’appui de LaManifPourTous24 afin d’attirer l’attention des Français sur les conséquences et les dangers de la Loi Taubira. Cet acte fort, posé en responsabilité et de manière pacifique, s’est fait en conscience et avec un suivi médical régulier. Monsieur Alain B se joint au Parti Chrétien-Démocrate, fort de ses 15 000 adhérents et 60 000 sympathisants, pour demander à chaque Français d’agir.

Que l’on soit journaliste, haut fonctionnaire, agent des forces de l’ordre, maire, élu, instituteur, parent d’élève, syndicaliste, nous avons tous une responsabilité dans ces interpellations arbitraires, dans ces Français bafoués ou encore cette théorie du genre que l’on veut imposer à nos enfants.

Le temps est grave ! Il n’est plus à la tiédeur ou aux élucubrations intellectuelles. Le temps est à l’objection de conscience et à l’action dans la détermination, le calme et la non-violence.

Nous appelons chaque Français, là où il se trouve, à dire NON aux arrestations arbitraires, NON à l’enseignement de la théorie du genre, NON à l’application de la loi Taubira.

Refusons de subir ce pouvoir, refusons de voir la France sombrer un peu plus vers le chaos, devenons des acteurs de notre histoire commune.

Il en va de la paix sociale dans notre pays, de la dignité de la personne humaine, ensemble RESISTONS".


Manuels Valls réveillé à Bordeaux ce matin

Sur le Figaro

"Quelque soixante opposants au mariage gay, dont des militants du Printemps français et de la Manif pour tous, ont tenté ce matin à Bordeaux de "réveiller" le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui avait passé la nuit à la préfecture. Munis de sifflets, les manifestants s'étaient donné rendez-vous vers 5h45, via réseaux sociaux et textos, pour tenter de "réveiller" le ministre, qui logeait à la résidence préfectorale, dans le centre-ville, après un déplacement hier en Gironde et avant son départ pour Marseille".

Sur info-Bordeaux qui propose une vidéo : 

"Le ministre de l’intérieur était en déplacement à Bordeaux et logeait cette nuit à l’hôtel de la préfecture. Vers 05h30 ce matin, plusieurs dizaines de jeunes sont venus le réveiller avant son départ pour Marseille, aux cris de « Valls démission », « Hollande ta loi on n’en veut pas » ou encore « dictature socialiste ».

Les forces de l’ordre étaient en nombre, et dirigées par le commissaire Jean-Claude Borel-Garin (photo), elles avaient bouclé tout le quartier. Ce dernier n’a pas hésité à faire sortir les gazeuses face à des manifestants totalement pacifiques.

Face à la pression des anti « mariage pour tous », les sorties en province des ministres sont désormais couvertes par d’importants dispositifs policiers. Le signe d’un gouvernement de plus en plus coupé du peuple ?"


Cathophobie d'un ministre

Et s'il avait dit la même chose en faisant allusion à une autre religion?

Et leur laïcité, si chère à la République ?

Michel sapin, ministre du Travail, ce matin sur Europe 1 :

""Nous ne sommes pas dans des prévisions. Nous ne sommes pas dans des invocations. On n'est pas à la messe à faire des prières. Nous sommes dans l'action".


Politique familiale : le tableau qui fait mal à l'UMP et au PS

Je vous en ai parlé hier. Bruno Gollnisch l'a rendu publique aujourd'hui : la liste noire de toutes les lois anti-famille votées ou initiées par la droite ou par la gauche depuis 1975 est en ligne ici. La loi Taubira s'incrit dans cette déchéance régulière, cette longue décrépitude amorcée par la loi Veil.

Ce tableau ne reprend que des faits. Pas des idées, pas des réflexions, des faits. Qui seuls sont probants. C'est sur eux que doit s'appuyer en toute liberté la réflexion qui se mène actuellement dans le pays réel et hors des partis, pour le bien commun de notre pays et l'avenir de notre civilisation.

Exemple : on y trouve la première introduction de l'idéologie du Genre dans les manuels scolaires - combat actuel de la Manif pour tous - en 2010 (Président de la République : Nicolas Sarkozy; Premier ministre : François Fillon; Ministre responsable de la loi : Luc Chatel).


"Manif pour tous ou garde à vue pour tous ?"

Cette fois, c'est le Point qui se pose la question... Ce gouvernement va commencer à se sentir bien seul.

"Depuis plusieurs jours, les arrestations d'opposants au mariage pour tous se multiplient, et ce sans raison apparente pour certains.

Dimanche 26 mai, après les incidents qui ont émaillé la fin de la Manif pour tous, 231 opposants au mariage homosexuel sont arrêtés et placés en garde à vue. Héloïse Pamart et Élise Marchand, amies et étudiantes, font partie du lot. Contactées par Le Point.fr, elles tiennent à dénoncer les conditions révoltantes de cette nuit passée "dans les geôles" de la République. Si toutes les deux avaient bien participé à la manifestation, elles avaient levé le camp avant le début des débordements. C'est en tentant de regagner le métro Concorde, "après avoir bu quelques bières non loin de là", qu'elles sont arrêtées.

Héloïse tente alors de convaincre les CRS de les laisser s'en aller. "Un flic en civil" s'en mêle et menace, tout en déployant sa matraque télescopique, "de lui péter les genoux". Parquées dans un panier à salade (un bus de police, NDLR) "puant et sale", elles sont conduites dans un commissariat "glauque" du 18e arrondissement de Paris, rue de l'Évangile. Entre "deux parties de cartes", un officier de police judiciaire (OPJ) finit par les placer en garde à vue pour non-dispersion après sommation. Plus de deux heures se sont déjà écoulées depuis leur interpellation...

Héloïse est alors contrainte par des "fliquettes" de retirer son soutien-gorge dans une pièce ouverte aux regards de tous. Des policiers rient à la vue de sa carte de membre de l'UMP (elle ne l'est plus aujourd'hui, NDLR). La jeune fille ne peut pas s'empêcher de pleurer. Mais ce n'est pour elle que le début d'une longue nuit" (suite). 

Témoignez, faites témoigner. Il faut que la vérité soit connue...


Sémantique : "Ni homo ni hétéro, je suis orthosexuel"

La réflexion suit son cours : 

"A ceux qui se revendiquent « hétéros » : attention. Le terme hétérosexuel a été créé très récemment, pour laisser penser qu’en terme de sexualité, il y a hétéros et homos, qui sont aujourd’hui dans un climat de conflit après une longue période de domination des premiers cités. C’est cette idée dont vous vous imprégnez quand vous utilisez ce mot, sachez-le. La vision défendue par les tenants du mariage pour tous et autres est simple : les hétéros ont fait la loi pendant des siècles, il est temps d’en finir, d’enfin affirmer l’égalité entre les deux orientations. La loi naturelle n’a pas d’importance ni de légitimité, et de toute façon tout progrès a pour objectif de s’en détacher.

C’est le grand combat de l’idéologie ambiante : tout ce qui se rapporte à la nature humaine, aux réalités physiques doit être banni et vu comme ringard. En un mot, séparer le physique, le corporel d’avec le spirituel. Ce n’est pas la nature qui décide, c’est moi, c’est mon esprit.

Faux. Archi-faux. N’entrez pas dans ce jeu qui consiste à faire croire que l’hétérosexualité est une orientation sexuelle au même titre que l’homosexualité, voire de la bisexualité. Il n’y a pas d’hétérosexualité, il y a une norme voulue par la nature, une norme immuable. Vous n’êtes pas une femme hétéro ou un homme hétéro, vous êtes une femme ou un homme, c’est tout. Se considérer comme hétérosexuel, c’est déjà culpabiliser, c’est concéder qu’après tout ce n’est peut-être pas si normal que ça, c’est provoquer une opposition entre hétéros et homos, avec tous les conflits qu’une telle idée pourra engendrer et qu’elle engendre déjà. Ne considérez pas votre état comme illégitime, c’est ce que certains essaient de vous faire croire. Ne jouez pas leur jeu, on ne se dresse pas contre un adversaire avec les mêmes armes que lui. Aux concepts fabriqués de toute pièce comme celui de l’hétérosexualité (qui a besoin d’inventer un terme pour évoquer le fait qu’un homme s’unit avec une femme pour procréer ?), il faut opposer des vérités simples, immuables, naturelles. S’il faut utiliser un terme pour définir votre état : préférez celui d’orthosexuel, ortho pour norme, tout simplement" (suite).


Manif pour tous du 26 mai : message personnel

Une fois n'est pas coutume, mais au vu des circonstances :

"Lors de la manifestation du 26 Mai, vers 20h, alors que des personnes commencaient à provoquer les CRS, j'ai prêté mon mégaphone à quelqu'un qui voulait les raisonner. Il m'a en échange laissé son sac à dos vert bouteille.

Si cette personne se reconnait ou si quelqu'un peut me donner ses coordonées à cette adresse [email protected]  je lui serais très reconnaissante".

Non, votre blog ne se reconvertit pas dans les petites annonces... ;-)


Arrêtés en plein Paris sans raison!

Reçu d'une lectrice : 

"J'étais à l'Hotel de ville avec un ami mercredi après-midi, quand des policiers sont venus nous dire de nous mettre sur le côté. Quand nous leur avons demandé pourquoi ils se sont contentés de dire : "on va vous expliquer".

Nous étions dix ou onze entourés par dix gendarmes. Les touristes nous regardaient l'air ébahis et s'écartaient de notre petit troupeau pensant que nous devions être de dangereux criminels. Nous avons demandé à maintes reprises pourquoi nous étions ainsi immobilisés en pleine rue, quel en était le motif et alors pourquoi est-ce qu'ils ne faisaient pas un contrôle d'identité puisque qu'il semblait y avoir une raison, connue uniquement de Monsieur le commissaire.

Le commissaire qui était à 5m de nous, n'a pas daigné nous approcher. Les gendarmes semblaient assez gênés, ils ne savaient plus quoi dire, tous savaient que cette situation était illégale. Certains se sont permis de nous demander : "vous êtes pour le mariage homo ? Vos parents sont-ils engagés en politique ? Quel est votre bord politique ?".

Au bout d'une vingtaine de minutes, une dame s'approche et nous demande : "pourquoi êtes vous là ? Vous êtes contre le mariage homo ? " nous lui répondons que ce n'est pas la question et que nous avons été arrêtés sans aucun motif." Elle ajoute alors : "si vous êtes contre le mariage homo, je vous soutiens " ce à quoi nous répondons "merci". Là, le gendarme à côté de moi me dit "vous vous êtes grillés". "Ah parce que parce que nous sommes contre la loi, nous devons être arrêtés ? Nous n'avions pas de pulls, de polo, de banderoles ou drapeaux à l'effigie de LMPT." " Oui mais vous avez été repérés par nos collègues en civils" " ah oui ? Et repérés en train de faire quoi ?" " Vous marchiez autour de l'Hotel de ville. Et puis il y a un ministre pas loin" " Donc maintenant nous n'avons plus le droit de marcher quand un ministre est dans le coin ? Vous savez, j'habite près d'un ministère, vos pouvez venir m'arrêter chez moi si vous voulez".

"Mais vous êtes contre le mariage homo, c'est pour ça que vous êtes là" " mais nous avons rien fait ! Et je suis sûre que la plupart d'entre vous êtes d'accord avec nous, seulement je sais que vous ne direz rien".

Nous sommes restés ainsi plus de 3/4 d'heure sans que personne ne nous dise le motif de cette immobilisation ni ne prenne nos papiers. Le commissaire a du trouver le temps long puisqu'il est parti au bout d'une trentaine de minutes sans nous avoir adressé la parole. Certains en ont profité pour appeler des avocats de leur entourage. Nous avons décidé ensemble de porter plainte. Apres 45 minutes, les gendarmes se sont regardés et l'un d'entre eux a dit : "bon on fait quoi ?". Le commissaire avait du partir sans leur dire quoi que se soit, ils ont finalement décidé de nous laisser partir, non sans nous avoir raccompagnés jusqu'au métro.

Une preuve de plus contre la politique injuste du gouvernement !

Je vous écrivais car des gens qui nous ont vu nous ont pris en photo et nous ont dit qu'ils enverraient la photo au salon beige et il nous faut des photos prises de l'extérieur pour faire aboutir notre plainte. Ainsi, pourriez-vous me les transmettre ? Ce sont des photos prises contre la grille de l'Hôtel de ville".


29 mai hôtel de ville de Paris par Le_Salon_Beige 


Le Liban, encore victime

De Maroun Charbel dans Présent :

"Les jours se suivent et continuent à se ressembler dans un crescendo constant vers encore plus de tension. Le Hezbollah ne se cache plus, comme vous le savez, d’être le plus fidèle des soutiens du régime des Assad, ses morts se comptent par centaines – les derniers chiffres considérés comme certains parlent de 200 morts et de 400 blessés – les hommes combattant en Syrie seraient, selon Laurent Fabius, entre 3 000 et 4 000, des sources locales avancent des chiffres bien plus importants… Et les menaces pleuvent sur le Liban. Comme en 2006, tout le Liban risque de payer très cher le rôle de supplétif du Hezbollah en Syrie.

Certains de nos médias ont affirmé en fin de soirée avoir reçu un avertissement du front Al-Nosra, groupe salafiste anti-Assad, qui menace le Hezbollah de représailles si, dans trois jours, il n’a pas retiré ses troupes de Syrie. L’autre version de la même information est qu’Al-Nosra annonce qu’elle attaquera dans trois jours tous les fiefs du Hezbollah à Beyrouth, au Sud et dans la Békaa, en détruisant d’abord les infrastructures… Comme en 2006 !

Parce que nous sommes dans la même situation qu’en 2006 : le Hezbollah a usé de son pouvoir régalien et mène tout le pays dans une guerre qui n’est pas la nôtre, puisqu’elle est celle des commanditaires du Hezbollah. La Syrie des Assad et l’Iran des ayatollahs.

Mais que seront nos relations avec la Syrie de demain ? Une Syrie débarrassée des Assad ? L’ancien vice-président syrien, en exil de longue date à Paris, Abdel Halim Khaddam, a déclaré que l’armée de la Syrie future envahira le Liban pour anéantir le Hezbollah !

L’histoire est un éternel recommencement. [...]

Ils – c’est-à-dire le Hezbollah et ses alliés – cherchaient à tout prix le moyen de continuer à phagocyter l’Etat libanais pour qu’il puisse servir leurs intérêts. Pour cela, ils devaient réussir à maintenir au pouvoir l’actuel parlement, ou alors obtenir des urnes un panel identique de députés aux ordres. Il leur fallait donc trouver la loi électorale idoine. Ils n’y ont pas réussi. Il ne leur restait plus qu’à prolonger le mandat de l’actuelle assemblée. Cela revenait à s’assurer quatre années de pouvoir. Il s’est trouvé suffisamment de députés de bonne volonté pour obtenir une prolongation de quinze mois du mandat des parlementaires avec une mission précise : établir une loi électorale pérenne (!) et conduire le pays aux législatives."


Menace sur l'enseignement hors contrat

Lu dans Le Monde :

"C'est devenu un rituel : chaque année depuis 2000, le médiateur de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur remet aux ministères concernés un " bilan d'activités " - sorte de synthèse annuelle des réclamations émanant du terrain, des personnels autant que des usagers de l'école. Une remontée de tout ce qui mécontente, irrite, émeut dans le fonctionnement du système scolaire et universitaire.

Dans la pile des quelque 10 000 lettres reçues en 2012, un sujet a attiré l'attention de la médiatrice, Monique Sassier : l'enseignement privé " hors contrat ". Une galaxie d'écoles et d'établissements secondaires ou supérieurs accueillant " au moins " 140 000 jeunes, estime-t-elle. A la différence du privé " sous contrat " avec l'Etat, ces établissements ne reçoivent aucune subvention mais possèdent une autonomie quant aux programmes et à la pédagogie. Le secteur est en " développement rapide ", mais insuffisamment surveillé par l'Etat, peut-on lire dans le rapport rendu public jeudi 30 mai. [...]

Ses préconisations : clarifier les relations entre le " hors contrat " et l'Etat, perçues comme " floues et incertaines ". Définir une habilitation ou un label unique, permettant de reconnaître les écoles et établissements privés " certifiés " par l'institution pour leur sérieux et leurs débouchés professionnels. [...]"

Quand l'Etat va-t-il se pencher sur les dérives de l'enseignement public ?


Nouvel agrément pour la propagande de SOS Homophobie

SOS Homophobie a reçu un nouvel agrément national de cinq ans du ministère de l'Education nationale pour ses actions de propagande dans les collèges et lycées. Le précédent agrément avait été annulé le 23 novembre par le tribunal administratif de Paris, saisi par la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC).

Selon la CNAFC, le tribunal avait estimé que certaines affirmations étaient "susceptibles de porter atteinte aux convictions religieuses et philosophiques", des élèves, des parents ou des enseignants.


Rassemblement à Paris dimanche pour la libération des deux évêques syriens

Lu ici :

"Un rassemblement silencieux de prières aura lieu ce dimanche 2 juin à Paris, de 17h à 19h, sur l'esplanade du Trocadéro, Parvis des droits de l'homme, pour lancer un appel á la communauté internationale et à l'opinion publique en France pour la libération des deux évêques d'Alep (Syrie). Il est organisé par l'Archevêché orthodoxe antiochien d'Europe et par l'Eglise syriaque orthodoxe d'Antioche à Paris."


Profanation de 14 tombes à Montauban

Lu dans la presse locale

"Dans le cimetière de la rue de l'Egalité, à Montauban, quatorze tombes du carré militaire ont été profanées. Des faits dénoncés hier par les usagers des lieux, qui remontent à quelques jours. Sur chaque tombe, un ou plusieurs individus se sont employés à briser les croix en fonte et divers ornements religieux, sans signatures particulières (...)

Interrogée sur la situation, la directrice du service municipal concerné a refusé de s'exprimer. Du côté du commissariat de police, l'enquête démarre avec toutes les réserves d'usage quant à l'interprétation de cette profanation. En règle générale, ces actes visent non pas un individu, mais une communauté.La dimension militaire des tombes constitue-t-elle un élément capital ? Les faits sont-il à mettre au rang d'un vandalisme gratuit et pas forcément motivé sinon par la bêtise ? A-t-on voulu créer des amalgames fâcheux ? Ou lancer un avertissement, un message ?

Chez les anciens combattants, choqués et en colère, on se refuse à établir une relation de cause à effet avec l'institution militaire. En espérant tout de même que l'enquête lèvera rapidement le voile sur les auteurs, et leurs intentions..."


Génération garde à vue

En opposition à la loi Taubira contre la famille, c'est une nouvelle génération qui s'est levée, une génération qui refuse de se battre uniquement pour des plaisirs et des droits individuels, mais qui souhaite défendre les valeurs fondatrices de la société. Cette génération pacifique a fait de la rue son champ de bataille, et elle est devenue la génération des gardes à vue injustifiées, et des répressions policières ! Le site internet tient à montrer le vrai visage de cette répression policière : pour cela il recueille les photos des gardés à vue et leurs témoignages.


Lapsus du Figaro : 1 million de manifestants le 13 janvier

Ici

"Nathalie Béranger, élue UMP grenobloise, a décidé d'envoyer au Trésor public un chèque de 10 centimes, afin de dénoncer l'attitude "indigne et mesquine" de Bertrand Delanoë.

La pelouse avait en effet été piétinée par un million de personnes, venues protesté contre le Mariage pour Tous et le maire de Paris avait décidé de chiffré le coût de la remise en état du Champ-de-Mars, qu'il estimait à 100.000 euros".

(Merci à cette lectrice attentive).


En grève de la faim pour la famille

Alain B. a entamé une grève de la faim il y a trois semaines. Le Rouge et le Noir explique :

"Toutefois, celui-ci ne manque pas de préciser immédiatement qu’il ne s’agit pas d’une simple grève de la faim, mais d’un « jeûne eucharistique » (il se nourrit tous les jours du pain céleste), autrement plus efficace aux yeux de Dieu pour coopérer au salut de la France.

Il n’empêche que selon les mots d’Alain, c’est « dur ». « En réalité, il y a deux difficultés : la première est physiologique ; la seconde psychologique. Physiologiquement, les trois premiers jours furent très durs : j’avais faim et ne parvenais pas à m’endormir car je ne digérais pas. Mais la tête et l’âme sont bien supérieurs au corps. Tant que le moral tient, c’est faisable. »

Depuis trois semaines, Alain se contente donc de l’Eucharistie et de quelques morceaux de sucre : « J’ai 58 ans, je ne peux me permettre de mettre ma santé en danger. »

Arrivé à Paris dimanche, il souhaite désormais offrir son sacrifice « au plus militant » : il devait témoigner sur le podium de la Manif pour Tous, mais seuls les veilleurs voulurent de lui. Il avait peur de manquer à l’élocution, mais sa pensée est étonnamment affinée et éclaircie par le jeûne : « Soutenu par le Paraclet, le Défenseur, comme Jésus l’avait promis, mon discours me sembla évident. »"


Culture de vie : El Salvador tient bon

48 jours après le déclenchement d’une procédure pour obtenir un avortement dépénalisé sur une jeune femme malade, la chambre constitutionnelle de la Cour suprême de justice (CSJ) d’El Salvador a rejeté définitivement, mercredi, la demande par un jugement majoritaire, en affirmant qu’aucune atteinte n’avait été portée à ses droits.

Beatriz, 22 ans, actuellement enceinte de 25 semaines, déjà mère d’un petit garçon de deux ans, a sollicité l’« avortement thérapeutique ».

La Cour a totalement blanchi le chef de service hospitalier qui avait refusé l’avortement en soulignant que l’état de santé de la jeune femme a été constamment sous étroite surveillance, et que celle-ci est stable.


Jacques Bompard interpelle Manuel Valls sur les arrestations arbitraires et les violences policières

Avec 2 questions :

"M. Jacques Bompard appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les arrestations abusives qui ont eu lieu depuis le lundi 27 mai 2013. Alors que monsieur le Président de la Républiques se rendait le 27 mai dernier au lycée Buffon, un certain nombre de personnes ont souhaité exercer leur droit démocratique de manifestation. La réponse de la police a été sans appel : 97 personnes ont été emmenées au commissariat de la rue de l'Evangile dans le 18ème arrondissement pour un contrôle d'identité qui aurait pu être effectué sur place. D'autres personnes ont été enfermées dans un établissement de restauration rapide et empêchées d'en sortir par les forces de l'ordre. Là encore, témoignages, photos et vidéos prouvent ces faits. Le 29 mai 2013, six personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre et embarquées dans un camion de la police dans l'intention de les amener jusqu'à un commissariat. Ces personnes ont été interpellées devant le palais de justice, alors qu'ils venaient d'assister à une audience, comme tout Français en a le droit. L'intervention d'avocats présents sur place a incité les forces de l'ordre à effectuer sur place les contrôles d'identité. Monsieur Jacques Bompard demande à monsieur le ministre de l'Intérieur ce qu'il compte faire pour empêcher ces arrestations arbitraires, assurer aux Français le droit de circuler et de s'exprimer librement dans l'espace public."

"M. Jacques Bompard appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les violences commises par les forces de l'ordre à l'encontre des manifestants. À l'issue de la manifestation du 26 mai pour la protection des droits de l'enfant et contre la dénaturation du mariage, plusieurs centaines de personnes sont demeurées sur l'esplanade des Invalides. Les témoins ont alors assisté à des scènes surréalistes qui mettent gravement en cause les ordres donnés aux forces de l'ordre. Des vidéos largement diffusées montrent qui un CRS lançant une bouteille en verre sur des manifestants, qui d'autres CRS insultant copieusement des manifestants interpellés, qui des manifestants ayant le visage en sang, dont un jeune homme d'une quinzaine d'année. Monsieur Jacques Bompard demande à monsieur le ministre de l'Intérieur de lui préciser les actions qu'il compte entreprendre pour enquêter sur ces agissements démontrés par de nombreuses images, et faire en sorte que les droits individuels ne continuent pas à être bafoués."


Jacques Bompard interpelle Christiane Taubira sur la répression politique

Par une question à l'assemblée :

"M. Jacques Bompard appelle l'attention de Mme le garde des sceaux, ministre de la justice, sur les atteintes aux droits individuels, l'usage de la garde à vue, et la proportionnalité des peines requises à l'encontre des personnes arrêtées dans le cadre de la mobilisation populaire contre la réforme du mariage. Beaucoup de personnes, victimes, de témoins ou d'avocats se sont émus du non-respect des droits individuels par les forces de police et de justice. Il est notable, d'une part, que de nombreuses personnes ont subi une interpellation arbitraire, en particulier lors d'une manifestation spontanée qui a eu lieu à proximité du lycée Buffon à Paris, le 27 mai 2013. Plusieurs personnes, dont une femme enceinte, quinze mineurs, une personne aveugle, ont été privés de leur liberté et conduits dans un commissariat du XVIIIe arrondissement pour y effectuer un contrôle d'identité qui aurait pu avoir lieu sur place. Il s'agit d'une claire entrave à la liberté de circulation et d'expression dans l'espace public. Il est clair qu'une personne aveugle ou qu'une femme enceinte peut difficilement constituer un trouble à l'ordre public. D'autre part, la plupart des gardes à vue qui ont a été décidée à l'issue des interpellations qui ont eu lieu au soir du 26 mai 2013 s'est achevée dans l'après-midi ou la soirée du lundi 29 mai. Durant plus d'une quinzaine d'heure, et parfois jusqu'à vingt-trois ou vingt-quatre heures, il apparaît clairement que la durée de ces gardes à vue est abusive, particulièrement pour des affaires qui se sont terminées le plus souvent par de simples rappels à la loi. Il est pour le moins surprenant d'encombrer les commissariats en gardant aussi longtemps des personnes dont il est manifeste qu'elles ne sont pas dangereuses, voire innocentes si l'on en croit l'absence de poursuites, alors que la violence croît sur le territoire. Enfin, le procureur de la République a requis, lors d'une audience du 28 mai 2013, onze mois de prison dont quatre mois fermes contre un jeune étudiant interpellé le 25 mai 2013, pour un étudiant accusé de participation à manifestation après sommation, d'entrave à la circulation et mensonge sur son identité à un agent de police. Il avait, de fait, donné le nom de sa mère. Cette réquisition n'est ni mesurée, ni proportionnée eu égard à la gravité du fait reproché et au passif, nul, de cet étudiant. De façon très claire, l'ensemble de ces cas démontre que les personnes qui manifestent leur opposition à la réforme du mariage et de la filiation ne sont pas traitées équitablement par les services de l'Etat, et particulièrement les services judiciaires. Monsieur Jacques Bompard demande à Mme le garde des sceaux, ministre de la justice, ce qu'elle entend mettre en œuvre pour assurer l'égalité de traitement aux personnes interpellées dans le cadre des manifestations d'opposition à la réforme du mariage et de la filiation, et éviter que les services de l'Etat ne soient utilisés à des fins de répression politique."


Le Défenseur des Droits a été saisi à propos des interpellations arbitraires

Lu dans Valeurs Actuelles :

"Il a encore été accueilli, mercredi 29 mai au soir au théâtre des champs Elysées, en compagnie de Valérie Trierweiler. Bilan : une cinquantaine d'arrestations musclées. Comme lundi dernier au lycée Buffon (Paris XVème), où opposants et passant ont été interpellés de manière systématique par les forces de l’ordre. Député UMP de l’Yonne et ancien directeur-adjoint du ministre de l’intérieur, Guillaume Larrivé saisit le Défenseur des Droits après ces interpellations arbitraires. Il demande au Défenseur des Droits, chargé de veiller au respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité sur le territoire de la République, « de faire toute la lumière sur les instructions qui ont été données par le préfet de police et qui ont conduit à ces « arrestations » de citoyens paisibles ». Dans une interview exclusive à Valeurs Actuelles, Guillaume Larrivé explique ne mettre « aucunement en cause la déontologie, le professionnalisme et le dévouement des forces de l’ordre. » Dans son viseur : les donneurs d’ordre. Manuel Valls, et le préfet de police de Paris, Bernard Boucault."


Objection de conscience : la CEDH dit non

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Lillian Ladele, officier d’état civil britannique, vient de voir rejeter par la Cour européenne des droits de l’homme sa demande de faire entendre par la Grande chambre sa plainte contre ses employeurs qui entendaient la forcer à célébrer des unions civiles homosexuelles. [lire la suite]"


Accueil d'Harlem Désir à Reims le 29 mai

DLe premier secrétaire du parti socialiste, Harlem Desir, est venu à Reims pour "recueillir les idées et proposition de TOUS les citoyens"... Il a entendu les propositions de la ManifPourTous 51 ! 70 personnes étaient réunies pour répondre au mot d'ordre de RESISTANCE ! 

La salle René Tys était bien protégée: service d'ordre du PS, policiers en civil, rejoints vers la fin par cordon de CRS carapaçonnés avec des protections partout.

Harlem Désir, introduit discrètement dans la salle par une autre entrée, devait avoir moins de spectateurs à l'intérieur que de manifestants dehors, et qu'une fois les conseillers municipaux retirés des comptes, il ne devait pas y avoir beaucoup de citoyens non élus. A noter enfin le cran de deux jeunes veilleurs montés sur le toit du gymnase et qui ont fait flotter des drapeaux pendant près de 10 minutes.