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Condamnation de Nicolas : "je suis pro-mariage, pour moi cette peine est trop lourde"

Un article équilibré d'un partisan de la loi Taubira : 

"Je vais probablement étonner beaucoup de monde, lorsque l’on connait mon engagement en faveur de la loi qui ouvre le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Mais je fais partie de ceux qui sont surpris et indignés par la sévérité de la condamnation par rapport aux faits qui lui sont reprochés.

Je ne peux pas me réjouir de savoir qu’un jeune homme, brillant étudiant d’après ce que je sais (il suit un double cursus universitaire : sciences politiques et histoire, ainsi qu’une troisième année d’école d’ingénieurs), puisse se retrouver à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, au milieu de délinquants, de dealers qui ont commis des délits bien plus graves.

Nicolas n’est pas mon ennemi. Nous n’avons pas le même point de vue sur le mariage pour tous. Ce n’est pas une raison suffisante pour lui en vouloir au point de trouver que sa condamnation est justifiée. Je n’éprouve aucune haine, aucune animosité à son égard.

À titre personnel, je ne pense pas que la prison soit une réponse appropriée pour les délits mineurs, en particulier à un moment où l’on s’indigne, à juste titre, à propos de la surpopulation carcérale. Et puis, une condamnation inscrite au casier judiciaire est un réel problème pour un jeune pour qui la vie vient tout juste de commencer. Elle ferme la porte à de nombreux emplois, principalement ceux de la fonction publique.

Je n'ai pas l'indignation sélective. L'injustice, sous toutes ses formes, me révolte. Lorsqu'un délit, même mineur, est commis, la justice se doit de condamner son auteur. Mais la peine doit être adaptée, ce qui ne semble pas être le cas dans cette affaire".

Même si elle se veut pacificatrice, la conclusion de son article qui défend la mythique frontière entre le juge et le politique ne tient malheureusement pas la route. Surtout après le mur des cons...

Commentaires

Labor

Les victimes d'aujourd'hui sont déjà les héros de demain, méritant honneurs et réparations.

Jean

Voilà une réaction honnête... Quand on pense qu'un pourcentage non négligeable de fanatiques soutiennent ce jugement, eux qui se réclament probablement de Voltaire dont ils croient qu'il a dit qu'il se battrait pour la liberté d'expression de ses contradicteurs...

BernieX

Oui c'est déjà cela
Ceci dit l'article se poursuit et l'auteur refuse de nommer Nicolas un prisonnier politique.

Si la peine est trop sévère c'est quoi alors ?

bécassine

Hollande et son gouvernement sont, soit des imbéciles, soit des violents; tout ce qu'il ne faut pas faire, ils le font, ils nous mènent à une sorte de guerre civile; attention, n'entraînons pas derrière nous des jeunes qui sont en première ligne pour prendre les coups, il y a des conséquences dans leur vie; il est temps de se calmer pour ne pas tomber dans les provocations du gouvernement et du LGBT.

Nicou

Merci Monsieur de votre honnêteté.

Machin

On aurait presque envie de s'extasier devant la grandeur d'âme de ce témoignage, tant il paraît isolé... alors que ce point de vue devrait être la norme si les donneurs de leçon de morale se les appliquaient à eux-mêmes !

Jean

Oui, il manque de cohérence, et c'est le même qui a dénoncé Jean-Pierre Pernaut. Mais s'il commence déjà à ouvrir un peu les yeux...

Goupille

Monsieur Giuseppe Di Bella, vous êtes une intellectuel, vous disposez donc de la quincaillerie cérébrale pour analyser les situations : pourquoi continuez-vous à assimiler combat contre le mariage homo et homophobie ?

Pourquoi prêchez-vous "contre la récupération politique ?
Certes, vous écrivez au Nouvel Observateur, et c'est un gouvernement de gauche qui a commis cette bévue, selon vous, iniquité, selon nous...
Mais, être de gauche, c'est être libre, dit-on.

Encore un effort...

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