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Jean Madiran, RIP

JmL'hommage de Philippe Maxence

"Fondateur de la revue Itinéraires et du quotidien Présent, écrivain et journaliste, Jean Madiran, oblat de saint Benoît, est retourné à la Maison du Père en ce mercredi 31 juillet 2013. Comme Louis Veuillot en son temps, il reste un exemple de combattant inlassable au service de l’Église et parfois contre le personnel de celle-ci qui en notre temps n’est pas toujours à la hauteur de Celui qu’il doit servir. Jean Madiran était un disciple de Charles Maurras, mais aussi, et peut-être surtout, d’André et d’Henri Charlier dont il a contribué plus que quiconque à faire connaître et répandre l’œuvre et ce souci péguiste de la réforme intellectuelle et morale. Le Père Bruckberger a écrit de lui qu’il continuait de porter en notre temps la voix exigeante de Charles Péguy et cet hommage était juste, venant d’un homme et d’un prêtre qui se disait pour sa part le disciple de Georges Bernanos. 

À l’heure qu’il est, alors que la nouvelle vient de tomber, le moment est à la prière et à la reconnaissance. À toute une génération, dont je fais partie, Jean Madiran a appris et transmis les exigences de la vertu naturelle de piété, vertu si contraire à la modernité et dont on voit aujourd’hui, plus que jamais, qu’elle est nécessaire, alors que le spirituel et le temporel semblent s’enfoncer d’un même pas, ou d’un même mouvement, vers la reddition absolue au grand n’importe quoi.

Il est trop tôt pour dire tout ce que nous devons à Jean Madiran. Je n’étais pas un de ses proches et je n’ai pas partagé tous ses combats. Mais il a fait partie de ces hommes qui ont marqué ma jeunesse et ses écrits furent de ceux qui ont eu une influence décisive sur le jeune garçon que j’étais, quand le souci de la primauté du bien commun de l’Église et de la France m’ont suffisamment étreint pour qu’il décide d’une grande part de mon existence. Il a affermi en moi l’attachement à la messe catholique romaine, attachement non pas seulement sentimental, mais raisonné et doctrinal. Il m’a encouragé, par son exemple, à me greffer de manière décisive au grand rameau bénédictin. Il m’a appris à penser et à réfléchir en catholique, même dans les questions du combat temporel. Il était le dernier de la grande cohorte des écrivains et penseurs catholiques de l’après-guerre et sa voix va manquer alors que le ciel s’assombrit.

C’est sous le signe et dans la perspective de la piété que je garde le souvenir de ce défenseur de la foi et je le confie bien sûr à la douce miséricorde de Dieu car il a combattu le bon combat, qu’il nous faut continuer aujourd’hui, à notre manière et selon nos faibles moyens, pour l’honneur de l’Église et le salut de notre patrie.

D’autres diront mieux que moi l’hommage que Jean Madiran mérite aujourd’hui. Mais je voulais ce soir témoigner que bien au-delà du cercle de ses proches son influence aura été importante, comme j’ai pu lui dire un jour de vive voix.  A Dieu, Jean Madiran.

Fidélium Deus, ómnium Cónditor et Redémptor : animábus famulórum, famularúmque tuárum remissiónem cunctórum tríbue peccatórum ; ut indulgéntiam quam semper optavérunt, piis supplicatiónibus consequántur".

Biographie et bibliographie.

Effet "loi Taubira" : les dons de sperme en chute libre en France

La marchandisation du corps, c'est aussi ça! Et puis, les donneurs ont du mal à concevoir que des femmes puissent avoir d'un côté une aversion pour l'homme et de l'autre recours à ses qualités de mâles :

"En quarante ans, plus de 50.000 enfants sont nés, en France, grâce à des dons de sperme.

Ainsi chaque année, des milliers de couples infertiles s'adressent à l'un des 23Cecos (Centre d'étude et de conservation des œufs et du sperme humains), mais depuis quelques mois, les listes d'attente s'allongent… Est-ce le manque de campagne d'information, le flou sur une éventuelle ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux lesbiennes? Une récente estimation des responsables de centres laisse apparaître une baisse inquiétante des dons.

«En avril, nous avons constaté qu'il y avait deux fois moins de donneurs par rapport à l'an dernier à la même date, commente le Pr Louis Bujan, président de la fédération des Cecos, qui est aussi responsable du centre Midi-Pyrénées. Par exemple, à Toulouse, depuis le début de l'année, nous n'avons reçu que deux donneurs, contre 4 à 6 habituellement en un semestre». Le Pr Bujan voit plusieurs explications: «Les débats autour de la levée de l'anonymat des donneurs, en 2010-2011, lors de la révision des lois de bioéthique, ont participé à la chute des dons, analyse-t-il. La discussion actuelle sur le mariage pour tous n'y est pas non plus pour rien. Les hommes hésitent, car le contexte est très mouvant: ils ne savent pas s'ils donnent à des couples hétérosexuels ou aussi, bientôt, à des lesbiennes.»

À Toulouse, des affichettes publicitaires ont été collées dans le métro ; elles n'ont ramené aucun volontaire. En revanche, «deux ou trois couples de femmes» sont venus se renseigner. Preuve que les donneurs potentiels sont réticents à l'ouverture de la PMA aux homosexuelles, «certains ont appelé pour signaler qu'ils avaient donné dans un certain contexte, précise le Pr Bujan, et qu'ils ne souhaitaient pas que leur don soit utilisé dans un nouveau contexte».


La justice oblige deux lesbiennes à laisser le père de l'enfant de l'une d'elle voir son fils

Et bien sûr, elles ne l'acceptent pas et découvrent que le père d'un enfant a des droits (et des devoirs). Qui leur a tant menti pour qu'elles soient persuadées que cet homme se désintéresserait de son enfant? Si un jour, on avait que dit que notre société serait obligée de rappeler que pour faire un enfant, il faut un père et une mère...

Et chacun y va de ces formules vides de sens au point qu'elles expriment non une vérité, mais ce que chacun décide dans un dialogue de sourds à qui l'on a tent menti : "intérêt de l'enfant" (qui parle de son "bien", forcément objectif?); "ses deux mamans" (Non, justement, cet enfant, comme tous les enfants, n'a qu'un père et qu'une mère), "projet parental construit"; "coparentalité à trois", etc. Il est temps de faire le ménage dans le lexique de cette subversion qu'est le relativsime, refus de toute réalité exogène et de toute vérité objective.

"C'est l'histoire d'un petit garçon conçu «de manière artisanale par trois apprentis sorciers», explique crûment l'avocate du «géniteur». «Meilleur ami» d'un couple de femmes, raconte Me Magali Castelli-Maurice, Sébastien accepte de leur donner son sperme, et de renoncer à tous ses droits sur l'enfant. Mais, sept mois après la naissance, en septembre 2011, à Orléans, ce jeune barman se découvre des instincts paternels… et décide de reconnaître le bébé.

Une «espèce de tremblement de terre» dans la vie de Magali et Flavie, qui, jurent-elles, «voulaient que l'enfant connaisse ses origines, mais pas tout de suite, seulement quand il aurait posé des questions»… Les deux femmes ont beau déménager, en catimini, à Nantes, elles reçoivent, en mai dernier, une assignation devant le juge aux affaires familiales.

Dès lors, «c'est l'intérêt de l'enfant qui doit primer!», proclament en chœur les deux parties. «Peut-être que les gens auront du mal à comprendre, avance Magali, mais, pour nous, l'intérêt de notre fils, c'est d'être avec ses deux mamans et sa petite sœur», née le mois dernier d'un père «plus mûr, très sûr et qui a déjà des enfants». En face, Me Castelli-Maurice s'étrangle: «Ah bon, l'intérêt de l'enfant, c'est de vivre sans père?»

Le juge a finalement tranché, mardi, et «organisé les droits du père de manière progressive, se félicite Me Anne Bouillon, avocate de Magali. Il verra d'abord l'enfant en présence de sa mère une fois par mois, puis sans sa mère. Puis aura un droit de visite et d'hébergement, et, enfin, la moitié des vacances scolaires».


Trois tentations du disciple missionnaire : l’idéologisation, le fonctionnalisme et le cléricalisme

Du Pape François aux évêques du CELAM : extrait capital d'un long discours à découvrir.

"L’option missionnaire du disciple sera soumise à des tentations. Il est important de savoir comprendre la stratégie de l’esprit mauvais pour nous aider dans le discernement. Il ne s’agit pas de sortir pour chasser les démons, mais seulement de lucidité et de ruse évangélique. Je mentionne seulement quelques attitudes qui configurent une Église "tentée". Il s’agit de connaître certaines propositions actuelles qui peuvent se dissimuler dans la dynamique du disciple missionnaire et arrêter, jusqu’à le faire échouer, le processus de conversion pastorale.

1. L’idéologisation du message évangélique. Il y a une tentation qui s’est rencontrée dans l’Église dès l’origine : chercher une herméneutique d’interprétation évangélique en dehors du message de l’Évangile lui-même et en dehors de l’Église. Un exemple : Aparecida, à un certain moment, a connu cette tentation sous forme d « asepsie ». On a utilisé, et c’est bien, la méthode du « voir, juger, agir » (Cf. n. 19). La tentation résidait dans le fait de choisir un « voir » totalement aseptique, un « voir » neutre, lequel est irréalisable. Le voir est toujours influencé par le regard. Il n’y a pas d’herméneutique aseptisée. La demande était alors : avec quel regard voyons-nous la réalité ? Aparecida a répondu : avec le regard du disciple. C’est ainsi que se comprennent les n. 20 à 32. Il y a d’autres manières d’idéologiser le message et, actuellement, apparaissent en Amérique Latine et dans les Caraïbes des propositions de cette nature. J’en mentionne seulement quelques unes :

    a) La réduction socialisante. C’est l’idéologisation la plus facile à découvrir. A certains moments elle a été très forte. Il s’agit d’une prétention interprétative sur la base d’une herméneutique selon les sciences sociales. Elle recouvre les champs les plus variés : du libéralisme de marché aux catégories marxistes.

    b) L’idéologisation psychologique. Il s’agit d’une herméneutique élitiste qui, en définitive, réduit la « rencontre avec Jésus-Christ », et son développement ultérieur, à une dynamique d’auto-connaissance. On la rencontre habituellement dans les cours de spiritualité, les retraites spirituelles, etc. Il finit par en résulter un comportement immanent autoréférentiel. On ne sent pas de transcendance, ni par conséquent, de comportement missionnaire.

    c) La proposition gnostique. Assez liée à la tentation précédente. On la rencontre habituellement dans des groupes d’élites faisant la proposition d’une spiritualité supérieure, assez désincarnée, et qui conduit à faire de « questions disputées » des attitudes pastorales. Ce fut la première déviation de la communauté primitive, et elle est réapparue, au cours de l’histoire de l’Église, sous des versions revues et corrigées. On les appelle vulgairement « catholiques des Lumières » (parce qu’ils sont héritiers de la culture des Lumières).

    d) La proposition pélagienne. Elle apparait fondamentalement sous la forme d’une restauration. Devant les maux de l’Église, on cherche une solution seulement disciplinaire, par la restauration de conduites et des formes dépassées qui n’ont pas même culturellement la capacité d’être significatives. En Amérique Latine, on la rencontre dans des petits groupes, dans quelques Congrégations religieuses nouvelles qui recherchent une « sécurité » doctrinale ou disciplinaire. Elle est fondamentalement statique, même si elle promet une dynamique ad intra, qui retourne en arrière. Elle cherche à « récupérer » le passé perdu.

2. Le fonctionnalisme. Son action dans l’Église est paralysante. Il s’enthousiasme davantage pour la « feuille de route du chemin » que pour la réalité du chemin. La conception fonctionnaliste n’accepte pas le mystère, elle regarde à l’efficacité. Elle réduit la réalité de l’Église à la structure d’une ONG. Ce qui importe c’est le résultat constatable et les statistiques. De là on va à toutes les manières d’entrepreneurs de l’Église. Elle constitue une sorte de « théologie de la prospérité » dans l’organisation de la Pastorale.

3. Le cléricalisme est aussi une tentation très actuelle en Amérique Latine. Curieusement, dans la majorité des cas, il s’il agit d’une complicité pécheresse : le curé cléricalise, et le laïc lui demande à être cléricalisé, parce que c’est finalement plus facile pour lui. Le phénomène du cléricalisme explique, en grande partie, le manque de maturité et de liberté chrétienne dans une bonne part du laïcat latino-américain. Ou bien il ne grandit pas (la majorité), ou bien il se blottit sous les couvertures des idéologisations, dont nous avons parlé, ou dans des appartenances partielles et limitées. Il existe, dans nos régions une forme de liberté des laïcs à travers des expériences de peuple : le catholique comme peuple. Ici on voit une plus grande autonomie, saine en général, qui s’exprime fondamentalement dans la piété populaire. Le chapitre d’Aparecida sur la piété populaire décrit en profondeur cette dimension. La proposition des groupes bibliques, des communautés ecclésiales de base et des conseils pastoraux vont dans le sens d’un dépassement du cléricalisme et d’une croissance de la responsabilité des laïcs".


Mort d'un soldat français au Mali

Lu ici :

"Le brigadier-chef Marc Martin-Vallet avait 28 ans. Il a trouvé la mort sur une piste à une vingtaine de kilomètres de Douentza au centre du Mali.
L'accident a eu lieu hier mardi en fin d'après-midi. Son véhicule de transport logistique a versé dans un fossé.
Il faisait partie d'un convoi constitué d'une quarantaine de véhicules, sécurisé par une escorte".

RIP

 


Rentrée 2013 : il reste des places à l’Institution Bienheureux Marcel Callo, école hors contrat du Cannet-des-Maures

ImcOn me demande d'annoncer :
"L'Institution Bienheureux Marcel Callo, qui a pour activité principale la formation des jeunes enfants de la maternelle à la primaire, est une école hors contrat qui porte le nom d'école catholique dont l'Institut du  Verbe Incarné assume la tutelle, à la demande de Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon. 

Son projet

- Permettre à nos enfants l’épanouissement de leur corps et de leur âme par la formation intégrale de la personne humaine, pour tendre à la perfection en s’inspirant de Jésus-Christ.
- Offrir aux enfants une vie équilibrée, où les activités spirituelles, intellectuelles, physiques, culturelles, artistiques et sociales trouvent chacune leur place. Permettre un développement harmonieux en tenant compte des talents de chacun.
- Éduquer les enfants dans la vérité, le bien et la beauté à travers une attention pédagogique personnalisée.
Il est possible de nous contacter via notre site ou notre page facebook".

Dans l'Aude, bientôt un village coupé du monde et réservé aux gays

Le tout à l'insu du maire qui croyait accorder un permis de construire pour un village de vacances classique :

"Le maire d'une localité de l'Aude est tombé des nues mardi en apprenant qu'il avait délivré à son insu un permis de construire à une société britannique pour un village destiné aux retraités homosexuels. "Je tombe des nues parce que je n'en savais rien", a déclaré Yves Bastié, le maire de Sallèles d'Aude, à un correspondant qui l'interrogeait sur une publicité mise en ligne sur le site de l'entreprise Villages Group. Cette société britannique, qui construit des villages destinés aux retraités en France, propose sur son site internet aux retraités homosexuels ce lieu qui leur est réservé à deux pas du Canal du Midi, chef d'oeuvre de Pierre-Paul Riquet classé au patrimoine mondial de l'humanité. Le "Village-Canal du Midi" est une "oasis privée pour la comunauté gay et lesbienne (lgbt) qui souhaite mener une vie active et saine dans le climat chaud, amical et sain du sud de la France", peut-on lire sur une brochure publiée en anglais sur le site internet du groupe. "Idéal pour la retraite, les vacances, les investisseurs", ajoute le site.

Les responsables de Villages Group n'étaient pas joignables mardi soir. "J'ai demandé à mes collaborateurs de vérifier cette information mais si c'est bien le cas, j'estime que la moindre des choses aurait été d'être tenu informé", a ajouté le premier magistrat de cette petite localité de 2.000 habitants proche de Narbonne. Lorsqu'il sortira de terre, le "Village-Canal du Midi" sera constitué de 107 maisons individuelles écologiques construites dans un "style villageois traditionnel" et coupées du monde extérieur par une enceinte, dit la brochure, qui comporte une belle photographie du Canal du Midi frappée du drapeau arc-en-ciel, l'emblème de la communauté homosexuelle. Le lieu bénéficiera des services d'un concierge et comportera piscine, court de tennis, sauna, salle de gymnastique, bars et restaurants. "Ce lieu très spécial conjugue le meilleur de tous les mondes, la campagne, le vignoble et la vie de village", ajoute le texte.

Homosexuel ou pas, il faudra être relativement fortuné pour couler des jours tranquilles dans le "Village-Canal du Midi". Il en coûtera 236.000 euros ou 248.000 euros pour une maison, à quoi il faudra ajouter 70 euros par semaine de frais de gestion et de management".


Arles, la ville où il ne fait pas bon s'appeler François, être socialiste et président de la République

Lu dans Minute :

"Arles, ville dont le maire est le communiste Hervé Schia - vetti, la politique me née par le gouvernement ne fait pas que des heureux. Dans une ville durement touchée par le chômage, les promesses socialistes jonchent les rues comme les pétales d’une rose fanée. Aussi quand les syndicats ont appris que le président François Hollande viendrait le vendredi 26 juillet en déplacement officiel, ils ont promis de se faire entendre…

Pourtant, à 14 h 30, quand Hollande est apparu devant l’hôtel de ville, place de la République, aucune manifestation, aucune banderole hostile… A la même heure, les représentants syndicaux avaient été convoqués par l’Elysée à la Mai son des associations, dans un autre coin de la ville, pour s’entretenir, non pas avec le président comme ils l’espéraient, mais avec un obscur conseiller… Bien joué, jolie diversion !

Débarrassé des mécontents, Hollande a alors pris un petit bain de foule, barbotant dans un flot de touristes étrangers, à qui diplomatiquement il demandait dans la langue de Shakespeare d’où ils ve naient : « Where do you come from ? » Aussi fut-il surpris quand une jeune femme lui répondit : « Lyon ! » Il y avait au moins une Française dans la foule !

Le président s’est ensuite rendu aux Ateliers SNCF. Et là encore, aucun risque de tomber sur des cheminots en colère : les ateliers sont désaffectés depuis trente ans ! Sur cette friche est programmé un vaste complexe culturel. Hollande en a profité pour faire un petit laïus sur le sujet : « La culture, c’est aussi de l’économie, c’est de l’emploi. La bataille contre le chômage se mène aussi sur le front culturel. » Il faut toutefois préciser que ce complexe culturel est l’idée d’une Suisse, Maja Hoffmann, riche héritière des laboratoires pharmaceutiques Hoffmann-La Roche. Elle a promis d’injecter 100 millions d’euros, à une condition : que les élus locaux et les syndicats arrêtent de lui mettre des bâtons dans les roues. Ce n’est pas gagné d’avance… Pour conclure cette journée arlésienne, Hollande avait l’occasion d’assister à un spectacle exceptionnel.

A 22 heures, aux arènes antiques, les cavaliers du Cadre noir de Saumur donnaient une représentation équestre. Mais il s’est abstenu. Il s’est contenté de faire un saut avant le spectacle, pour saluer les cavaliers et murmurer à l’oreille des chevaux, puis il a filé à l’anglaise. Pourquoi s’est-il ainsi dérobé com me un cheval devant l’obstacle ? Parce que la dernière fois qu’un président de la République a posé ses fesses aux arènes, il en a pris pour son grade. C’était le 26 août 1983. François Mitterrand était venu assister à un spectacle équestre donné cette fois par l’Ecole de Vienne. Or quand il est apparu à la tribune, le public, que deux ans de socialisme avaient remonté comme une pendule, lui avait réservé une terrible bronca. Le lendemain, la presse nationale titrait : « Mitterrand hué en Arles ! » Dès lors, Tonton n’est revenu ici qu’incognito. Et ne croyez pas que François II Hollande ignore la mé s - aventure de François 1er. En 1983, Mitterrand était venu à l’invitation de son porte-parole à l’Elysée, Michel Vauzelle. Et si Hollande s’est déplacé à Arles trente ans plus tard, c’est à l’initiative du député socialiste d’Arles et président du conseil régional de Paca, le même Michel Vauzelle. Lequel a donc conseillé au président de ne pas s’exposer à la vindicte populaire, dans des arè - nes où on ne sait jamais si on va sauver les deux oreilles et la queue".


"Tourner la page?" : lettre ouverte au Président de la République

Des 4 vérités :

"Monsieur le Président,

Maintenant que vous êtes parvenu à vos fins à propos du mariage que vous n’avez jamais pratiqué, mais souhaitez régenter, vous nous demandez, magnanime, de «tourner la page». En d’autres termes, d’oublier cet épisode et de vous laisser tranquille…

L’ennui, Monsieur le Président, c’est que si vous semblez capable d’y parvenir aisément, ce n’est pas mon cas.

Je n’arrive pas à oublier le mépris, les mensonges, les manipulations, les humiliations et les insultes dont vous-même, vos ministres, beaucoup de vos hauts fonctionnaires et vos relais d’opinion se sont rendus coupables pendant des mois.

Je n’arrive pas à oublier les 700 000 pétitions adressées au CESE et enterrées d’un claquement de doigts.

Je n’arrive pas à oublier comment plus de la moitié des Français ont été ignorés.

Je n’arrive pas à oublier les contre-vérités assénées avec constance et entêtement par vos ministres, la plupart de vos parlementaires et les médias partisans.

Je n’arrive pas à oublier comment ils se sont ingéniés, pendant des mois, à vider les mots de leur sens pour mieux tenter de nous tromper.

Je n’arrive pas à oublier le vote à la sauvette, à mains levées, le bouleversement du calendrier et le passage en force sur un sujet aussi important.

Je n’arrive pas à oublier les menaces violentes à l’encontre de ceux qui s’opposent à ce « mariage », sans que cela ait ému qui que ce soit dans votre entourage.

Je n’arrive pas à oublier les interpellations, par centaines, de jeunes gens qui ne faisaient qu’exprimer leur opinion sans rien détruire, alors que les forces de l’ordre complaisantes laissaient impunément des casseurs et des pillards opérer dans d’autres manifestations. J

e n’arrive pas à oublier l’arrogance, la partialité et la mauvaise foi des rapporteurs de commissions.

Je n’arrive pas à oublier que votre police arrête, aujourd’hui encore, des personnes dont le seul tort est de porter un polo qui vous déplaît ou de se trouver dans votre champ de vision lors de vos déplacements.

Tourner la page? Mais, Monsieur le Président, vous et vos partisans y avez imprimé ces vilenies avec tant de hargne et de brutalité qu’elles ont marqué à jamais toutes les pages suivantes, même celles qui ne sont pas encore écrites.

Tourner la page ne servirait à rien, c’est tout le bouquin qu’il faut changer!

François Le Vert


Foutage de gueule au Mali

Dans Minute :

"L'’élection présidentielle a donc eu lieu au Mali à la date fixée par François Hollande. Et tout s’est très très très bien déroulé, dixit Jean-Marc Ayrault, qui, depuis la Malaisie, s’est « félicité que les élections au Mali se soient passées dans de bonnes conditions » et que « le processus démocratique ait été respecté ». « Pour la France, a enchaîné le premier ministre, c’est un grand succès. Pour l’image de la France dans le monde aussi, c’est un plus considérable, qui a été perçu dans le monde entier. »

La preuve, est-on tenté d’ajouter, c’est le candidat choisi par le pouvoir en place et par la France, Ibrahim Boubakar Keita, qui a gagné… Le succès de ce scrutin a été tel qu’on note étrangement de fortes disparités dans les taux de participation : très forte mobilisation dans la région de Bamako, la capitale, qui est « sous contrôle », et participation quasi inexistante à Kidal, au nord-est du pays, de l’ordre de 12 %. Dans ce bastion touareg, entre les morts, les exilés et les habitants terrés chez eux par peur des représailles que mènent les partisans du régime, il ne restait pas grand monde pour aller aux urnes.

A la terreur des jihadistes, qui se sont retirés pour mieux revenir quand la France sera partie, a succédé en effet une terreur « loyaliste » qui n’a rien à lui envier. Au jour de l’élection, le 28 juillet, il restait au moins 200 000 réfugiés maliens dans les pays limitrophes ! Et près de 400 000 Maliens « déplacés » à l’intérieur du pays, qui n’ont pas pu voter non plus.

La palme du « foutage de gueule » revient à Tiéman Coulibaly, ministre malien des Affaires étrangères, qui, tranquillou, avait assuré : « Les élections seront crédibles et transparentes dans les conditions qui sont les nôtres » ! Quand un ministre africain s’essaye à la langue de bois, c’est juste magique ! En France, où résident 200 000 Maliens – une paille… –, ceux qui ont pu voter ont eu beaucoup de chance. Les cartes d’électeurs n’étaient pas arrivées – au Mali non plus… –, les listes d’inscrits confondaient nom et prénom – et n’étaient pas classées par ordre alphabétique ! –, les urnes avaient été oubliées, le bureau de vote avait changé de place, etc.

Pour l’anecdote, l’AFP rapporte le cas caricatural d’un Malien rencontré en banlieue parisienne et qui venait de voir le nom de sa tante sur une liste électorale : « Comment ça se fait, elle vit au Mali ! Et moi qui suis ici, je ne peux pas voter ! » Comme disait Ibrahim Boubakar Keita à deux jours du scrutin : « J’ai rarement senti une telle fusion avec le peuple du Mali, une telle communion. » Comme il se prend pour De Gaulle, on souhaite bien du plaisir aux Maliens…"


Esclavage moderne : 105 enfant arrachés à la prostitution aux Etats-Unis

Encore une conséquence de l'hédonisme de nos sociétés déchristianisées :

"C'est plus importante opération de ce type jamais menée selon autorités américaines. Le FBI a interpellé au cours du week-end 150 personnes dans 79 villes des Etats-Unis pour détention illégale d'enfants contraints de se prostituer et trouvé 105 enfants dans des motels, haltes pour routiers et casinos.

Le FBI a annoncé lundi l'arrestation de 150 proxénètes et la libération de 105 enfants au cours d'une vaste opération contre la prostitution infantile à travers les Etats-Unis. Cette opération, conduite ces trois derniers jours dans des casinos, des motels et des aires de repos pour routiers, à travers 76 villes américaines, a été menée en partenariat avec le Centre national pour les enfants exploités et disparus (National Center for Missing and Exploited children). Elle concerne en majorité des adolescentes âgées entre 13 et 16 ans, a indiqué lors d'une conférence de presse Ronald Hosko, directeur du FBI chargé des enquêtes pénales".


Eugénisme actuel : "Connor, premier bébé aux gènes "parfaits"

On se vante aujourd'hui de fabriquer le bébé parfait comme le titre Le Point. Cela n'est pas sans rappeler les heures sombres de notre histoire :

"Le petit Connor Levy, né le 18 mai dernier à Philadelphie (États-Unis), se porte très bien ! Il faut dire qu'il a toutes les chances de son côté : le jeune garçon est le premier à avoir vu le jour grâce à une nouvelle technologie de fécondation in vitro (FIV), né après que ses parents eurent passé en revue son génome complet. La nouvelle méthode, qui utilise une technique de séquençage de l'ADN de pointe, permet aux futurs parents de choisir l'embryon qui présente le moins de risques d'anomalies génétiques.

En effet, Marybeth Scheidts, 36 ans, et David Levy, 41 ans, parents du petit Connor, ont pu envoyer treize embryons fécondés à l'université d'Oxford pour repérer les gènes défectueux. Les tests ont déterminé que seul trois des treize embryons avaient un nombre correct de chromosomes. Un de ces trois embryons a donc été implanté dans l'utérus de Marybeth, donnant naissance au premier bébé "génétiquement parfait".

Et les douze frères et soeurs de Connor qui avaient le tort de ne pas être parfaits, ont été exterminés. On dit "éliminés".

Bienvenue à Gattaca !


Bruxelles impose à la France la pilule de 4ème génération

Cette pilule avait pourtant retirée suite à de nombreuses plaintes et irrégularités. Lu ici :

"Le débat la pilule de quatrième génération vient d'être relancé par la Commission européenne, qui vient d'imposer à la France de remettre sur le marché le traitement anti-acné Diane 35. Largement prescrit comme pilule contraceptive, ce traitement a été interdit à la vente en mai dernier. Le rapport bénéfice-risque de cette pilule de quatrième génération avait été jugé "défavorable" au vu des risques de thrombose auxquels ils exposaient les femmes traitées. 
 
Dans une prise en compte des inquiétudes françaises, la Commission a toutefois décidé de restreindre les prescriptions de ce médicament, et d'imposer une meilleure information sur ses contre-indications, pour minimiser le risque "connu de thrombo-embolie" (formation de caillots sanguins pouvant boucher un vaisseau irriguant les poumons).

La décision française de retrait, prise en janvier et entrée en vigueur le 21 mai, avait été désavouée en mai par l'organisme regroupant les agences nationales du médicament des différents Etats-membres, le CMDh". 

A relire : Pilule : une soixantaine de nouvelles plaintes Empoisonnement des femmes : le scandale de la pilule s'amplifie, etc.


Quelques pistes pour baisser la dépense publique

Lue dans 4 vérités, la chronique politique de Guillaume de Thieulloy : 

"Bien après la prise de conscience des Français, la classe politico-médiati - que a enfin admis, au dé - but des années 2000, que le niveau de dépense publique de la France, son taux d’imposition et sa dette publique étaient trop élevés. Pourtant, force est de constater que le diagnostic n’a aucun impact sur la politique. Bien au contraire, la dépense publique ne cesse d’augmenter en volume, comme en part du PIB. Elle est ainsi passée de 35 % du PIB au début des années 1960 (où la France n’était tout de même pas sous-administrée!) à 56,6 % en 2010 – dont à peine 5,6 % pour l’investissement! Sans être nécessairement des gestionnaires géniaux, nous sommes tous parfaitement capables de couper dans notre budget familial. Pourquoi donc des politiciens, très largement formés à l’ENA, donc formés à la gestion des finances publiques, sont-ils incapables d’en faire autant ? À mon sens, cela tient à trois raisons essentielles.

Tout d’abord, ces gestionnaires semblent ignorer le fonctionnement de l’économie. Oh, bien sûr, aucun politicien ne croit que l’argent pousse sur les arbres. Mais très peu savent comment « il pousse ». Regardez comment les socialistes nous ont « vendu » les 35 heures. Tout se passait comme si, dans leur esprit, le marché du travail était un gâteau de taille donnée. Auquel cas, évidemment, si la part de certains se réduisait, la part des autres pouvait augmenter. Le problème, c’est que les choses se passent tout différemment. L’économie étudie des réalités dynamiques. En l’occurrence, plus chacun travaille, plus il accumule de capital, donc plus il peut investir et créer d’emplois. Bastiat avait attiré l’attention sur le fait qu’il y avait, en économie, ce que l’on voyait et ce que l’on ne voyait pas. Un « emploi jeune » créé, cela se voit (et c’est bon pour l’élection !). Mais, sauf cas exceptionnel, cet emploi jeune détruit au moins un emploi dans le secteur marchand. Et cela ne se voit pas…

Pour lutter contre cette première raison, il n’existe qu’une seule solution : diversifier le recrutement des politiciens et, notamment, y accueillir des entrepreneurs. Pour cela, le plus simple est d’empêcher le quasi-monopole de la fonction publique. Par exemple, en imposant aux fonctionnaires de démissionner de leur corps d’origine, au moins lorsqu’ils sont élus, et peut-être même lorsqu’ils se présentent.

Deuxième raison, les politiciens pensent, plus ou moins consciemment, que l’argent public est illimité et que, par conséquent, on peut toujours compenser un surcoût du travail privé par une dépense publique. Il est certainement vrai, dans le cas général, qu’un État est, pour les créanciers, un débiteur d’une autre nature qu’un particulier, puisqu’il peut garantir sa dette par sa faculté à augmenter les impôts. Mais cette possibilité même n’est pas illimitée et il arrive un niveau où les créanciers commencent à s’inquiéter de l’inexistence d’une économie réelle… et aussi d’un mépris du droit de propriété. Comment prêter à un État qui considère que les richesses de ses nationaux lui appartiennent ? N’aura-t-il pas le même réflexe à l’égard des banquiers pour annuler sa dette ? Or, la France est désormais dans cette situation : il est devenu impossible de lui faire confiance, puisqu’elle viole le droit de propriété et renie sa parole fiscale très fréquemment. Pour répondre à ce deuxième motif de la hausse des dépenses publiques, il faudrait élever le niveau de la moralité publique. En particulier, il est ahurissant que des personnes condamnées par la justice puissent se représenter… et être réélues. Et il est inconcevable que l’État puisse promulguer des lois rétroactives et spoliatrices. Le niveau de dépense publique ne devrait pas pouvoir dé - passer 30 % du PIB (c’est déjà énorme!) et une réforme fiscale ne devrait pas pouvoir s’appliquer à un produit déjà existant (si le gouvernement décide de réformer la fiscalité de l’assurance-vie, cela ne devrait concerner que les assurances-vie à ouvrir et non les existantes).

La troisième raison de la hausse des dépenses publiques est la plus grave : elle tient à la nature même du régime électif. Un homme politique cherche à être élu et un élu cherche à être réélu. Pour cela, il flatte les passions de ses électeurs. D’où la démagogie et le clientélisme que l’on constate à tous les niveaux de l’administration… Ici, je ne vois que quelques solutions simples – et maintes fois proposées dans nos colonnes –, à commencer par la prohibition de toute subvention publique à quelque organisme que ce soit (compensée par une très large défiscalisation des dons à toute organisation)".


Jean-Marc Ayrault accueilli dimanche matin à Nouméa

Reçu d'une lectrice : 

"les calédoniens ne lâchent rien!

vue d'un des groupes de manifestants autour du cortège officiel en route vers le centre culturel Tjibaou, à l'occasion de la venue du 1er ministre en Nouvelle Calédonie le 28 juillet. Déjà le vendredi un autre petit groupe avait accueilli en ville les mêmes nombreuses personnalités dont M.Binet (rapporteur de la loi Taubira au parlement) qui pensait à tort être en vacances à l'autre bout du monde (mais en France !)"

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Accueil du Ministre délégué chargé du Budget - Bernard Cazeneuve à Aurillac

Excellent compte-rendu d'un lecteur :

"Journée marathon, Vendredi à Aurillac, pour Bernard Cazeneuve qui a multiplié les rencontres avec un esprit tourné sur le dialogue, (dixit La Montagne, le journal Local) sauf avec La Manif Pour Tous.

Toute la journée, il nous a en effet largement évités. La Manif Pour Tous a joué au chat et à la souris avec les forces de l'ordre et le ministre, et effectivement ce fut une journée marathon tant pour lui que pour nous.

Notons toutefois que par ailleurs, ce que le Ministre a pu dire lors de sa visite nous semble du bon sens pour le territoire et le Cantal. « On a besoin de tous les territoires, de collectivités qui investissent. Nous devons faire bloc pour redresser le pays. »

Il a martelé la « nécessaire espérance », et nous sommes bien d'accord, "On Ne Lachera Rien", ONLR, ni pour notre territoire et son économie, ni pour la défense de la famille, de la filiation, de la vie et le droit des enfants.

Le Ministre a pris ce déplacement à Aurillac comme « une récréation ». Mais aussi comme « une journée de travail ». Et nous aussi, quoique... ce ne fut pas de tout repos.

Programme de la journée.

 10h15 : Arrivée à l’aéroport de Tronquières – Aurillac

Accueil par : les officiels et la Manif Pour Tous ses drapeaux, ses banderoles et son mégaphone avec la phrase habituelle "François ta loi on en veut pas".

R9La visite précédente d'un ministre était celle du Ministre de l'agriculture Mr Le Foll, il avait déjoué notre présence à son arrivée. C'est donc cette fois ci, avec 2 groupes assurant les échappatoires alternatifs que Mr Cazeneuve  a été accueilli.

10h30 : Rencontres et visites aux administrations.

11h30 : Rencontres et visites

Notre but n'étant pas de nuire à notre département, nous ne sommes pas intervenus sur les visites économiques.

12h30 : Déjeuner républicain à La Ferme Auberge de Puech Verny (si vous venez chez nous dans le Cantal, une excellente adresse à 17 km d'Aurillac).

Nous souhaitions faire passer les messages par le macadam peint à la chaux pour que cela s'efface avec un orage afin de ne pas dégrader notre pays orienté tourisme (chez nous l'écologie est dans les actes), ni pénaliser dans le temps la seule voie d'accès à la Ferme Auberge qui n'a pas à subir les désagréments de notre combat...

R1Dans la matinée, les inscriptions de la nuit, VIE = EMBRYONS, HOLLANDE DEMISSION, ON NE LACHERA RIEN JAMAIS, ont été recouverte en blanc, et un peu en noir mais avec de la peinture acrylique du plus bel effet.

Les pointillés de bande centrale sont un peu gros... Peine perdue donc pour l'écologie. Il en a été de même sur le Pont de Saint Cirgues de Jordanne, village avant la ferme où était inscrit "HOLLANDE MENTEUR PMA GPA NON ! DEMISSION". 

Lorsqu'il s'agit de revendications syndicales  de salariés ou d'agriculteurs les inscriptions ne sont pas effacées.

Durant le déjeuner du Ministre, nous avions 3 heures devant nous, nous étions plusieurs voitures à poser des banderoles (faites dans de la toile de verre à tapisser, on vous donne des idées...), à peindre sur la chaussée toujours à la chaux.

Mais interceptés par les forces de l'ordre, 4 véhicules immobilisés et relevé d'identité. Nous avons perdu du temps et surtout indiqué que le retour serait visuel à notre hôte. Le Ministre a donc changé sa route de retour de peur d'en prendre plein les yeux.. 

R2Les balles de foin d'ensilage ayant été recouverte par des bâches agricoles lors de l'aller du Ministre.

Nous avions prévu de convoquer la presse à notre manière, elle qui ne nous écoute ni ne nous entend pas, c'est ce que nous avons indiqué aux Renseignements Généraux et nous ne mentions pas en l'affirmant.

 Mais le peu d'agitation sur la route principale, nous mettait la puce à l'oreille. Une voiture voltigeuse, fut envoyé sur la route d'évitement passant par les crêtes. Et banderoles et panneaux ont alors été plantés, Toujours dans le soucis de ne pas nuire à nos concitoyens, nous avons planté des piquets avec la "UNES" commentées des journaux de tous bords, le Nouvel Obs, R3Marianne, Le Parisien, Der Spiegel, Le Point, L'Express, Le Figaro, Valeurs Actuelles...

14h00 :Rencontre avec le Président du Conseil Général et le Préfet.

15h00 : Visite d'entreprises rencontre et inauguration, signatures de contrat d'emploi.

17h30 :Intervention devant les acteurs économique

18h00 : retour à l'Avion

Ayant été un peu frustrés de ne pas avoir pu faire notre revue de presse complète, nous avons rappelé en inscrivant sur la route qui mène à l'aérogare notre détermination; et oui et oui, on est toujours là!  Hollande démission. De nouveau contrôle et relevé d'identité, vérification du véhicule

R6Le cortège est passé vite en direction de l'aérodrome, car il était en retard pour l'embarquement alors que dans le même temps, nous étions contrôlés par 3 voitures de police et une dizaine de policiers pour 3 intervenants.

Notons toutefois que les forces de l'ordre qui nous ont contrôlées, gendarmerie ou police, tout en obéissant aux ordres donnés, se sont montrées très professionnelles, exécutant leur mission dans le calme, sans parti pris et sans excès de zèle et de manière cordiale, on notera même une écoute attentive probablement pour rendre compte de manière précise à leur hiérarchie, merci à eux.

Bien entendu pas un mot dans "La Pravda" locale sur l'action des moustiques que nous sommes. Néanmoins toute la vallée et la ville en parle et cela a fait le Buzz, même si cela a été un peu gommé par le premier appairage masculin en mairie d'Aurillac le samedi, jour de marché.

ONLR"

Petit supplément "pour la route" (cliquez pour agrandir) :

Aff


Revenir sur la loi Taubira : L'UMP se cherche

Entre les partisans de l'Union Civile, ceux qui souhaitent revenir sur le volet de l'adoption, et ceux qui pensent soumettre la question au peuple par référendum, les avis sont nombreux et divergents au sein de l'UMP quant à l'atitude à adopter en cas de retour au pouvoir en 2017.

Beaucoup reconnaissent que les promesses ne sont pas forcément tenues. Pour Thierry MAriani, par exemple :

"Quand nous sommes dans l'opposition, nous prenons des engagements qui ne sont pas suivis de faits une fois aux affaires"

Malgré cela, Geoffroy Didier, co-fondateur de laDroite Forte estime :

"Ce combat n'est pas un fond de commerce. Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles."

Quoiqu'il en soit, derrière ces hésitations demeure le spectre du Front National dont l'ascension semble gêner la droite :

"La montée du Front national est autant due à la radicalisation de certains de nos électeurs qu'à notre incapacité à tenir nos promesses [...] À force de faire campagne à droite et de gouverner au centre, voilà le résultat."

A défaut d'idées claires sur la dénaturation du mariage, voilà de la clairvoyance sur un constat d'échec des politiques passées.

 


Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, s'explique sur la délibération du 10 juillet

XlRappelons que cette délibération du conseil municipal avait pour objet, l'objection de conscience des élus à propos du "mariage" de personnes du même sexe :

"Q : Monsieur le Maire, : La loi « Taubira » instituant le mariage pour les personnes de même sexe est votée et rentrée en application. Pourquoi avoir pris une telle délibération ? Quelle est sa finalité ?

XL : La Loi « Taubira » est effectivement en vigueur et les Maires et adjoints au Maire en sont les principaux acteurs, en raison de leur qualité d’Officier d’État Civil qu’ils tiennent de la loi d’une part et de leur élection par le Conseil Municipal d’autre part. Or, cette loi est susceptible de heurter gravement la conscience de bon nombre d’entre eux.

Q : Alors, que faire ?

XL : Que faire alors :

- Les forcer aux moyens de menaces diverses à renier leur conscience, ou à démissionner de leur mandat ? Ce ne peut être le cas que dans un régime totalitaire.

-  Les encourager, au motif d’une conscience heurtée ou blessée, à faire obstruction à la loi ? Ce ne peut être d’aucune manière, à ce jour et dans ce cas d’espèce, la solution à recommander.

Q : Que reste-t-il donc ?

XL : Il reste notamment, mais pas exclusivement, ce que le Conseil Constitutionnel reconnaît lui-même comme l’un des principes fondamentaux reconnus par les lois de la république et la convention européenne des droits de l’homme c’est-à-dire la reconnaissance aux citoyens, et donc aux Maires dans ce genre de situation, du bénéfice du Droit à la liberté de conscience.

Q : Mais ne s’agit-il pas tout de même d’une forme d’obstruction à la loi ?

XL : Il suffit de lire attentivement la délibération pour voir qu’elle n’exige pas des demandeurs qu’ils renoncent à leur projet. Elle précise simplement, qu’au sein de la municipalité, nulle personne dont la conscience est heurtée ou blessée n’est obligée d’y participer. Donc rappeler dans une délibération du Conseil Municipal de la ville de Montfermeil que la liberté de conscience est également un Droit bien établi et garanti n’a strictement rien à voir avec une quelconque obstruction. A ce jour, tous les mécanismes juridiques et administratifs nécessaires à la satisfaction du droit à la liberté de conscience, sans aucune obstruction, existent déjà. Cette délibération ne fait que le rappeler sans engendrer le moindre conflit".


D'abord ils vous ignoreront

...Ensuite ils se moqueront de vous, après ils voudront vous combattre et puis vous gagnez. Pour le député Erwan Binet, rapporteur du projet de loi Taubira à l'Assemblée, c'est la deuxième phase qui est en cours.

EBinet

Il n'a pas l'air d'avoir compris qu'On Ne Lâchera Rien !

 


Un collège hors contrat ouvre ses portes à la rentrée à 10 minutes de Toulon

CacLe collège Antoine Chevrier (site) est un collège d’enseignement secondaire hors contrat dont l'aumônerie est assurée par des prêtres desservant des paroisses du diocèse de Fréjus-Toulon.

Un collège :

- de garçons,
- dans l’esprit du Bienheureux Père Antoine Chevrier,
- avec une équipe pédagogique partageant les mêmes valeurs,
- encadrée par les Pères de la Fraternité de la Mission-FSM (Frères et Sœurs de la Mission) en communion avec l’autorité diocésaine.

d’enseignement secondaire :
- en conformité avec les exigences de l’éducation nationale,
- avec un suivi personnalisé des collégiens,
- structuré autour d’une acquisition quotidienne des fondamentaux,
- enrichi par la valorisation du travail manuel,
- en vue d’une formation humaine intégrale.

Catholique :
- dans le respect des commandements de Dieu et de l’Eglise
- de l’ouverture de l’enfant aux richesses de la religion
- par un agir selon l’Evangile.


Double infanticide ou avortement post-natal ?

La presse découvre l'horrible nouvelle d'une mère ayant tué deux de ses nourrissons à la naissance :

Cette découverte macabre s'est faite dans la plus grande discrétion. Le 23 juillet dernier, des restes de bébés ont été retrouvés [...] Les deux embryons ["nouveaux nés" semble-t-il NDCdH], retrouvés dans une armoire, sont ceux d'une militaire de l'armée de l'air de 32 ans travaillant sur ce site. Mise en examen vendredi pour homicides volontaires sur mineurs de moins de quinze ans, la femme a été placée en détention provisoire. La militaire était en vacances lorsque les gendarmes l'ont contacté. Lors de sa garde à vue, elle «a tout de suite indiqué qu'effectivement elle avait eu deux nouveau-nés qu'elle avait tués, ce sont ses termes», a expliqué Philippe Varin, le procureur de la République de Tours.

On ne peut s'empêcher de rapprocher ce type d'évènement des demandes qui sont faites d'autoriser l'avortement post-natal, comme celle rapportée par Michel en juillet 2012 :

"Quelle différence peut-il y avoir entre le foetus et le nouveau-né ? Tuer l’un ou tuer l’autre, n’est-ce pas la même chose ? Pourquoi dès lors la légitimité de l’IVG tardif, l’interruption médicale de grossesse, ne susciterait-elle pas la légitimité de l’infanticide ?"

 


Le triomphe des JMJ

PvL'article de Christian Vanneste :

"L’un des plus grands rassemblements humains de la planète : 3 millions de personnes réunies pour la messe célébrée par le pape sur la plage de Copacabana. L’Église catholique a, une fois encore, prouvé son intelligence et sa force.

Ses détracteurs la disaient vieillissante, dépassée, minée par les problèmes internes qu’elle n’avait pu résoudre. Ils avaient trouvé en Benoît XVI la cible, selon eux, idéale pour attaquer une religion conservatrice, éloignée de la sensibilité contemporaine, et parfois maladroite. Première erreur : ce pape à l’intelligence exceptionnelle aura surpris tout le monde. Sa science théologique, sa connaissance historique, sa maîtrise conceptuelle, la finesse de ses analyses comme son attachement raisonné aux symboles, vestimentaires, par exemple, étaient connus. Il était donc brillant et conservateur : une espèce rare et guère propre à garantir l’avenir de l’Institution. On allait donc l’écouter aux Bernardins, mais on se permettait aussi des réflexions parfois peu amènes, comme celle de Juppé par exemple.

Or, c’est Benoît XVI qui aura innové en renonçant et en permettant ainsi au Pape François d’être élu. Loin d’être un aveu d’échec, cette décision a été la condition d’un succès. Le Saint-Père, âgé et malade, ne sentait plus en lui la force d’accomplir sa mission, et notamment d’affronter physiquement l’épreuve des JMJ de Rio. Plutôt que d’offrir aux jeunes l’image d’un athlète de Dieu qu’il savait ne pas être, il a préféré laisser la place à un autre.

La Providence a voulu que ce soit un Pape sud-américain dont la complémentarité avec son prédécesseur éclate aux yeux de tous. Benoît était d’une grande simplicité mais sa modestie n’allait pas sans retenue. François est simple mais dans un élan de proximité extraordinaire comme s’il voulait être le curé de paroisse de la terre entière, cherchant le contact personnel avec chacun, et sans égard pour sa propre sécurité. On retrouve avec lui ce génie de la communication que possédait Jean-Paul II. Or, c’est ce qu’il fallait à l’Église, non seulement pour répondre à l’appel de la jeunesse, non seulement pour montrer un visage enthousiasmant dans cette Amérique latine en proie à une redoutable concurrence religieuse, mais encore dans le monde entier pour prouver la vigueur et la santé d’une institution deux fois millénaire" (suite).


" Dans l'embryon tout est bon" !

Commuiqué de Laissez les vivre :

"C'est le titre de l'éditorial de l'hebdomadaire "Minute" du 24 juillet dernier, sous la plume de Jean Rivière. On ne saurait mieux résumer le vote de l'Assemblée Nationale le mardi 16 juillet autorisant sans aucune restriction l'expérimentation embryonnaire, qui exprime le mépris des politiques de la vie humaine. Pour les députés qui ont voté le texte, l'embryon c'est du cochon, on peut en faire n'importe quoi, comme l'affirment les publicités grandeur nature qui, pour attirer le chaland vers les boutiques de charcutiers, proclament : "de la tête à la queue, tout est délicieux..."

Refus idéologique de la réalité, refus de la Création, et soumission peu reluisante aux exigences des puissances financières internationales des laboratoires pharmaceutiques et cosmétiques. Voilà le bilan des politiques

Il n'y a rien à espérer sur le plan thérapeutique des cellules souches embryonnaires car elles sont cancérigènes, et ne sauront rivaliser dans l'avenir avec les cellules souches adultes reprogrammées, fruit des travaux du prix Nobel de médecine 2012, le japonais Yamanaka.

 Pourquoi ce vote bloqué et cette précipitation ? alors que la loi bioéthique 2011, votée pour 5 ans, refusait très hypocritement à coup de dérogations, mais refusait quand même l'expérimentation embryonnaire. Après le remboursement à 100% de la contraception et de l'avortement même pour les mineures à la mamelle, après la loi Taubira et la pulvérisation de mariage, demain l'euthanasie pour éliminer les vieux et les malades incurables au nom de la "dignité", la social-démocratie apporte la preuve de sa nocivité et d'une volonté acharnée à détruire la vie et la famille. Il faudra bien un jour demander des comptes à ces gens là !"


Coupable d'atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans, elle est dispensée de peine

La justice à la française qui qualifie ces actes "d'incident de parcours" tout en reconnaissant la culpabilité :

"Une enseignante de 29 ans a été jugée vendredi par le tribunal de Meaux pour avoir flirté avec un élève âgé d'à peine 14 ans, rapporte ce samedi Le Parisien (abonnés).

Le tribunal correctionnel l'a jugée coupable d'atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans. Mais il l'a dispensée de peine ce qui signifie qu'elle pourra continuer à exercer sa profession. Le président du tribunal, cité par Le Parisien qualifie les faits "d'incident de parcours."


Souffrance des Chrétiens sous le joug jihadiste

Lu cet article dont voici l'introduction, la suite à ne pas râter détaille ces souffrances pays par pays : 

"Tour d’horizon non exhaustif de la persécution musulmane des Chrétiens.

Le Grand Mufti d’Arabie saoudite a de nouveau déclaré qu’il était nécessaire de détruire toutes les églises de la région.

« Sans la peine de mort pour apostasie, l’islam n’existerait pas aujourd’hui » - Al Qaradawi

Il confirme ainsi que l’islam ne survit que par la terreur et la violence et prive ses adeptes de la liberté de conscience.

Depuis 14 siècles, l’islam nous insulte, nous menace, nous traite de fils de singes et de porcs, et appelle à nous soumettre de gré ou de force à la seule vraie « religion », en proclamant qu’il n’y a pas d’autres dieux que leur divinité lunaire. La judéophobie et la christianophobie inhérentes à l’islam, qui se traduisent par des agressions violentes, des persécution, des meurtres, n’interpellent nullement les islamophiles lèche-babouches, seule l’islamophobie ou la peur de l’islam, oh combien justifiée, les indigne.

Car l’islam, ce n’est pas cela disent-ils. C’est une « religion » de miséricorde, de pardon, de fraternité, de tolérance, d’amour, répètent en chœur les Musulmans et les dhimmis occidentaux prosternés à leurs pieds.

En Occident, l’islam se déguise en agneau, car les Musulmans ne sont pas encore majoritaires pour nous imposer la charia, et ils bénéficient des droits de nos démocraties fondées sur les valeurs judéo-chrétiennes, ces valeurs qu’ils combattent férocement en terre d’islam.

La réalité de l’islam, c’est en terre musulmane qu’il faut l’observer, là où il se montre dans sa cruelle vérité sans masque, à l’état pur. Et les minorités persécutées, violentées, assassinées au nom d’Allah Akbar n’ont pas le droit de se plaindre de « christianophobie » dans les pays musulmans. Ce serait un délit de blasphème.

Comme la persécution des Chrétiens, dans le monde islamique, est en voie d’atteindre des proportions pandémiques dans le coupable silence des médias, Raymond Ibrahim, auteur de « Crucified again » a décidé de rédiger mensuellement un article, une sorte de tour d’horizon international sur la persécution chronique des Chrétiens par les Musulmans en terre d’islam.

Cette persécution ne se fait pas au hasard mais de manière systématique et interdépendante, car elle est enracinée, façonnée par une vision du monde, uniquement inspirée par la charia.

Dès lors, quel que soit le motif de la persécution, il s’adapte généralement à un thème spécifique, incluant la haine des églises et autres symboles chrétiens, l’abus sexuel des femmes chrétiennes, les conversions forcées à l’islam, la peine de mort pour apostasie, les lois sur le blasphème qui criminalisent et punissent de mort ceux qui » offensent » l’islam, le vol et le pillage des biens des Chrétiens, en lieu et place de la jizya (impôt islamique imposé aux non musulmans), l’exigence imposée aux Chrétiens de se comporter comme des « dhimmis » ou citoyens de seconde classe, à peine tolérés, ou simplement la violence et le meurtre des non Musulmans.

Les récits des persécutions, qui couvrent différentes ethnies, langues et pays, allant du Maroc à l’ouest vers l’Inde à l’Est et à travers l’Occident, partout où il y a des Musulmans, font clairement ressortir leur seul lien commun : l’islam, qu’il s’agisse de l’application stricte de la charia islamique, ou de la culture suprémaciste, enracinée dans l’islam".