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Nuits d'émeute à Creil

Pour l'apprendre, il fallait avoir la chance de tomber sur les 4 lignes de cet entrefilet du Parisien

"Plusieurs affrontements ont opposé de jeunes habitants du Plateau et les forces de l’ordre depuis jeudi. La tension demeure. C’est un contrôle de police, dans la nuit de mercredi à jeudi, qui aurait mis le feu aux poudres. Plusieurs affrontements ont opposé de jeunes habitants du Plateau et les forces de l’ordre depuis jeudi. La tension demeure".


Les canonisations de Jean XXIII et de Jean-Paul II reportées

Le Pape l'a annoncé dans l'avion du retour : 

"Plusieurs options sont à l’étude. C’est en substance ce qu’a déclaré François, dans son avion, au retour de Rio, lors de la conférence de presse d’une heure trente qu’il a donné aux journalistes. La raison, est, encore une fois, très simple. « Les gens modestes viennent à Rome en autocar » a-t-i l déclaré. Et selon lui, les pèlerins polonais ne pourront jamais rejoindre l’Italie  par ce moyen de transport, à cette période de l’année.

 Deux autres dates ont alors été proposées : la fête du Christ Roi, à la fin du mois d’octobre, ou la fête de la Miséricorde divine, soit deux dimanches après Pâques. Attentifs encore une fois aux plus modestes, le Saint Père en a également profité pour rappeler que les dossiers de béatification de Paul VI et Jean Paul Ier sont étudiées actuellement au Vatican.

Au sujet de Jean XXIII, le pape a salué en lui « le prêtre de campagne qui a su prendre soin de chacun », et en Jean Paul II François a salué « un grand missionnaire, un Saint Paul »  de l’Eglise. Il est d’ores et déjà évident que Jean Paul II sera canonisé avant les prochaines JMJ, qui se dérouleront à Cracovie, en Pologne, en 2016".


Hommage aux victimes de la catastrophe ferroviaire en la cathédrale de Compostelle

Vidéo à découvrir en ligne :

"L‘émotion était palpable ce lundi soir dans la cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle en Espagne pour la cérémonie d’hommage aux 79 personnes mortes dans l’accident de train de mercredi.

Le Prince Felipe, son épouse Letizia et l’Infante Elena étaient présents, tout comme le chef du gouvernement Mariano Rajoy et plusieurs ministres.

Cet accident ferroviaire est le plus tragique que le pays ait connu depuis des décennies"

 

 


Des extrémistes pro-avortement attaquent la cathédrale de Santiago du Chili

On sait de que de quel côté sont la haine et la violence. De Radio Vatican

"Un geste irrationnel et violent » et « une grave offense envers Dieu et la communauté chrétienne », c’est en ces termes que l’archevêque de Santiago du Chili a qualifié l’attaque menée le jeudi 25 juillet contre la cathédrale de la ville part des manifestants favorables à l’avortement. 

Mgr Ricardo Ezzati a fait également part de son mécontentement à l’égard de ceux qui devraient garantir la sécurité des personnes. Jeudi, 5.000 personnes manifestaient dans le centre de Santiago en faveur de l’avortement libre. 

Au cours de la célébration de la fête patronale, un groupe est entré violemment dans la cathédrale lançant des slogans contre la vie et pour l’avortement. Il a interrompu la messe. Des personnes ont été agressées tandis que le patrimoine artistique de ce monument national a subi des dégâts, des autels ont été recouverts de peinture. Cette attaque a été fermement condamnée par le président chilien Sébastien Piniera qui a réaffirmé l’engagement de ce gouvernement en faveur de la liberté religieuse, et de la sauvegarde de la vie de l’enfant à naître". 


Le Pape aux jeunes : "Continuez à vaincre l’apathie, en donnant une réponse chrétienne aux inquiétudes sociales et politiques!"

Le Saint-Père est sorti plusieurs fois de son texte écrit (comme il en a l'habitude) pendant la veillée de prières de samedi à laquelle assistaient 3 millions de jeunes. Il a fallu du temps aux services de presse pour publier le texte réellement prononcé. Le voici :

"En vous regardant présents ici, me vient à l’esprit l’histoire de saint François d’Assise. Devant le Crucifix il entend la voix de Jésus qui lui dit : « François, va et répare ma maison ». Et le jeune François répond avec rapidité et générosité à cet appel du Seigneur : réparer sa maison. Mais quelle maison ? Peu à peu il s’est rendu compte qu’il ne s’agissait pas de faire le maçon et de réparer un édifice de pierres, mais de donner sa contribution à la vie de l’Église ; il s’agissait de se mettre au service de l’Église, en l’aimant et en travaillant, pour qu’en elle se reflète toujours davantage le Visage du Christ.

Aujourd’hui aussi, le Seigneur continue à avoir besoin de vous, les jeunes, pour son Église. Chers jeunes, le Seigneur a besoin de vous ! Aujourd’hui aussi, il appelle chacun de vous à le suivre dans son Église et à être missionnaire. Chers jeunes, le Seigneur vous appelle aujourd’hui ! Non pas en désordre ! À toi, à toi, à toi, à chacun. Écoutez dans votre cœur ce qu’il vous dit. Je pense que nous pouvons apprendre quelque chose de ce qui s’est passé ces jours-ci, du comment nous avons dû annuler, à cause du mauvais temps, la réalisation de cette veillée sur le « Campus Fidei », à Guaratiba. Le Seigneur ne voudrait-il pas nous dire que le vrai champ de la foi, le vrai « Campus Fidei », n’est pas un lieu géographique, mais que nous le sommes nous-mêmes ? Oui ! C’est vrai ! Chacun de nous, chacun de vous, moi, tout le monde ! Et être disciple missionnaire signifie savoir que nous sommes le Champ de la Foi de Dieu ! C’est pourquoi, en partant de l’image du Champ de la Foi, j’ai pensé à trois images qui peuvent nous aider à mieux comprendre ce que signifie être disciple-missionnaire : la première image, le champ qui est le lieu dans lequel on sème ; la seconde, le champ comme lieu d’entraînement ; et la troisième, le champ comme chantier.

1. Tout d’abord : Le champ comme lieu dans lequel on sème. Nous connaissons tous la parabole de Jésus qui parle d’un semeur parti jeter les semences dans son champ. Quelques unes d’entre elles tombent sur la route, au milieu des pierres, parmi les épines et ne parviennent pas à se développer. Mais d’autres tombent sur la bonne terre et produisent beaucoup de fruits (Cf. Mt 13, 1-9). Jésus lui-même explique le sens de la parabole : la semence est la Parole de Dieu qui est jetée dans nos cœurs (Cf. Mt 13, 18-23). Aujourd’hui… tous les jours, mais aujourd’hui particulièrement, Jésus sème. Lorsque nous acceptons la Parole de Dieu, alors nous sommes le Champ de la Foi ! S’il vous plaît, laissez le Christ et sa Parole entrer dans votre vie, laissez la semence de la Parole de Dieu y entrer, laissez-la germer, laissez-la grandir. Dieu fait tout, mais vous, laissez-le agir, laissez-le travailler dans cette croissance !

Jésus nous dit que les semences tombées au bord de la route, ou entre les pierres, ou au milieu des épines n’ont pas porté de fruit. Je crois que, honnêtement, nous pouvons nous demander : Quel type de terrain sommes-nous, quel type de terrain voulons-nous être ? Peut-être sommes-nous parfois comme la route : nous écoutons le Seigneur, mais rien ne change dans notre vie, parce que nous nous laissons étourdir par beaucoup d’attraits superficiels que nous écoutons ; moi, je vous demande, mais ne répondez pas maintenant, que chacun réponde dans son cœur : suis-je un jeune, une jeune, distrait ? Ou nous sommes comme le terrain pierreux : nous accueillons avec enthousiasme Jésus, mais nous sommes inconstants, devant les difficultés nous n’avons pas le courage d’aller à contre-courant. Que chacun de nous réponde dans son cœur : Suis-je courageux ou suis-je un lâche ? Ou nous sommes comme le terrain avec les épines : les choses, les passions négatives étouffent en nous les paroles du Seigneur (cf. Mt 13, 18-22). Dans mon cœur, ai-je l’habitude de jouer deux rôles : faire bonne figure avec Dieu et faire bonne figure avec le Diable ? Vouloir recevoir la semence de Jésus et arroser en même temps les épines et les mauvaises herbes qui se cachent dans mon cœur ? Mais aujourd’hui, je suis certain que la semence peut tomber dans la bonne terre. Écoutons ces témoins, écoutons comment la semence est tombée dans la bonne terre. « Non, Père, je ne suis pas de la bonne terre, je suis une calamité, je suis plein de pierres, d’épines, de tout ». Oui, c’est possible que cela soit en superficie, mais libère une portion, une petite portion de bonne terre, et laisse la semence y tomber et tu verras comment elle germera.

Je sais que vous voulez être un bon terrain, vraiment des chrétiens, non pas des chrétiens part-time, non des chrétiens « empesés », hautains et distants, de façon à ressembler à des chrétiens mais, au fond, au fond, sans rien faire ; non pas des chrétiens de façade, ces chrétiens qui le sont simplement en apparence, mais des chrétiens authentiques. Je sais que vous ne voulez pas vivre dans l’illusion d’une liberté inconsistante qui se laisse entraîner par les modes et les convenances du moment. Je sais que vous visez haut, vous voulez faire des choix définitifs qui donnent plein sens. C’est ainsi ou bien je me trompe ? C’est ainsi ? Bien ! si c’est ainsi, faisons une chose : tous en silence, regardons notre cœur et que chacun dise à Jésus qu’il veut recevoir la semence. Dites à Jésus : regarde, Jésus, les pierres qu’il y a, regarde les épines, regarde les mauvaises herbes, mais regarde cette petite portion de terre que je t’offre pour que la semence y entre. En silence, laissons entrer la semence de Jésus. Souvenez-vous de ce moment, chacun de nous connaît le nom de la semence qui y est entrée. Laissez-la grandir, et Dieu en prendra soin.

2. Le champ. En plus d’être un lieu dans lequel on sème, le champ est un lieu d’entraînement. Jésus nous demande de le suivre toute la vie, il nous demande d’être ses disciples, de « jouer dans son équipe ». La majorité d’entre vous aime le sport. Et ici, au Brésil, comme en d’autres pays, le football est une passion nationale. Oui ou non ? Et bien, que fait un joueur quand il est appelé à faire partie d’une équipe ? Il doit s’entraîner, et s’entraîner beaucoup ! Il en est ainsi de notre vie de disciple du Seigneur. Saint Paul, en décrivant les chrétiens, nous dit : « Tous les athlètes s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour gagner une couronne qui va se faner, et nous pour une couronne qui ne se fane pas » (1 Co 9, 25). Jésus nous offre quelque chose de supérieur à la Coupe du monde ! Quelque chose de supérieur à la Coupe du monde ! Jésus nous offre la possibilité d’une vie féconde, d’une vie heureuse, et il nous offre aussi un avenir avec lui qui n’aura pas de fin, dans la vie éternelle. C’est ce que nous offre Jésus. Mais il nous demande de payer l’entrée, et l’entrée c’est que nous nous entrainions pour « être en forme », pour affronter sans peur toutes les situations de la vie, en témoignant de notre foi. Par le dialogue avec lui : la prière. Père, maintenant, tu nous fais prier tous ? Non ? Je te demande… mais répondez dans votre cœur, pas à haute voix, mais dans le silence : est-ce que je prie ? Que chacun réponde. Est-ce que je parle avec Jésus ou bien ai-je peur du silence ? Est-ce que je laisse l’Esprit Saint parler dans mon cœur ? Je demande à Jésus : que veux-tu que je fasse, que veux-tu de ma vie ? C’est cela s’entraîner. Demandez à Jésus, parlez avec Jésus. Et si vous commettez une erreur dans la vie, si vous faites une glissade, si vous faites quelque chose de mal, n’ayez pas peur. Jésus, regarde ce que j’ai fait ! Qu’est-ce que je dois faire maintenant ? Mais parlez toujours avec Jésus, dans le bien comme dans le mal, quand vous faites une chose bonne ou quand vous faites une chose mauvaise. N’ayez pas peur de lui ! C’est cela la prière. Et avec cela, vous vous entrainez dans le dialogue avec Jésus, dans ce fait d’être disciple missionnaire ! Par les sacrements, qui font grandir en nous sa présence. Par l’amour fraternel, par l’écoute, la compréhension, le pardon, l’accueil, l’aide de l’autre, de toute personne, sans exclure, sans mettre en marge. Chers jeunes, soyez de vrais « athlètes du Christ ».

3. Enfin : le champ comme chantier. Ici, nous voyons comment on a pu construire ceci, précisément ici : les jeunes ont commencés à bouger, ils se sont engagés et ils ont construit l’Église. Quand notre cœur est une bonne terre qui accueille la Parole de Dieu, quand « on mouille le maillot» en cherchant à vivre comme chrétiens, nous expérimentons quelque chose de grand : nous ne sommes jamais seuls, nous faisons partie d’une famille de frères qui parcourent le même chemin, nous faisons partie de l’Église. Ces jeunes n’étaient pas seuls, mais ils ont cheminé ensemble et ils ont construit l’Église, ils ont réalisé ensemble ce qu’a fait saint François ; construire, réparer l’Église. Je te demande : voulez-vous construire l’Église ? [Oui…] Vous mettez-vous en mouvement pour le faire ? [Oui…] Et demain, oublieriez-vous ce « oui » que vous avez dit ? [Non…]. Cela me plaît ! Nous faisons partie de l’Église, ou plutôt nous devenons les constructeurs de l’Eglise et les protagonistes de l’histoire. S’il vous plaît, chers jeunes : ne vous mettez pas à la « queue » de l’histoire. Soyez-en les protagonistes. Jouez en attaque ! Tirez en avant, construisez un monde meilleur, un monde de frères, un monde de justice, d’amour, de paix, de fraternité, de solidarité. Jouez toujours en attaque ! Saint Pierre nous dit que nous sommes pierres vivantes qui forment un édifice spirituel (Cf. 1 P 2, 5). Et nous regardons cette estrade, on voit qu’elle a la forme d’une église construite avec des pierres vivantes. Dans l’Église de Jésus nous sommes, nous, les pierres vivantes, et Jésus nous demande de construire son Église ; chacun de nous est une pierre vivante, est un élément de la construction, et, quand vient la pluie, s’il manque cet élément, il y a des infiltrations, et l’eau pénètre dans la maison. Et ne construisons pas une petite chapelle qui ne peut contenir qu’un petit groupe de personnes. Jésus nous demande que son Église vivante soit grande au point de pouvoir accueillir l’humanité entière, qu’elle soit la maison de tous ! Il dit à toi, à moi, à chacun : « Allez, et de tous les peuples faites des disciples ». Ce soir, répondons-lui : Oui, Seigneur, moi aussi je veux être une pierre vivante ; ensemble, nous voulons édifier l’Église de Jésus ! Je veux aller et être constructeur de l’Église du Christ ! Êtes-vous prêts à le répéter ? Je veux aller et être constructeur de l’Église du Christ, voyons maintenant … [les jeunes le répètent]. Vous devez vous rappeler ensuite que vous l’avez dit ensemble.

Ton cœur, cœur jeune, veut construire un monde meilleur. Je suis les nouvelles du monde et je vois que  de nombreux jeunes, en tant de parties du monde, sont sortis sur les routes pour exprimer le désir d’une civilisation plus juste et fraternelle. Les jeunes sur les routes. Ce sont des jeunes qui veulent être protagonistes du changement. S’il vous plaît, ne laissez pas les autres être protagonistes du changement ! Vous, vous êtes ceux qui ont l’avenir ! Vous… Par vous l’avenir entre dans le monde. Je vous demande aussi d’être protagonistes de ce changement. Continuez à vaincre l’apathie, en donnant une réponse chrétienne aux inquiétudes sociales et politiques, présentes dans diverses parties du monde. Je vous demande d’être constructeurs du monde, de vous mettre au travail pour un monde meilleur. Chers jeunes, s’il vous plaît, ne regardez pas la vie « du balcon », mettez-vous en elle, Jésus n’est pas resté au balcon, il s’est immergé ; ne regardez pas la vie « du balcon », immergez-vous en elle comme l’a fait Jésus.

Demeure cependant une question : par où commençons-nous? à qui demandons-nous de commencer cela ? Par où commençons-nous ? Une fois on a demandé à Mère Theresa de Calcutta ce qui devait changer dans l’Église, si nous voulons commencer, par quel mur ? Par où – a-t-on demandé à Mère Theresa – faut-il commencer ? Par toi et par moi ! répondit-elle.  Elle avait de la poigne cette femme ! Elle savait par où commencer. Aujourd’hui, moi aussi, je vole la parole à Mère Theresa, et je te dis : commençons ? Par où ? Par toi et par moi ! Que chacun, une fois encore en silence, se demande : si je devais commencer par moi, par où commencerais-je ? Que chacun ouvre son cœur pour que Jésus lui dise par où commencer.

Chers amis, n’oubliez pas : vous êtes le champ de la foi ! Vous êtes les athlètes du Christ ! Vous êtes les constructeurs d’une Église plus belle et d’un monde meilleur. Levons les yeux vers la Madone. Elle aide à suivre Jésus, elle nous donne l’exemple par son « oui » : « Voici la servante du Seigneur : que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38). Nous le disons nous aussi, ensemble avec Marie, à Dieu : Que tout se passe pour moi selon ta parole. Ainsi soit-il.


L'adieu du Pape au Brésil : " le Christ prépare un nouveau printemps partout dans le monde!"

Nostalgie et confiance :

"Dans quelques instants, je vais quitter votre Patrie pour retourner à Rome. Je pars le cœur rempli d’heureux souvenirs ; et ceux-ci – j’en suis sûr – deviendront prière. En ce moment je commence à ressentir de la nostalgie. Nostalgie du Brésil, ce peuple si grand et au cœur large ; ce peuple si amical. Nostalgie du sourire ouvert et sincère que j’ai vu chez tant de personnes, nostalgie de l’enthousiasme des volontaires. Nostalgie de l’espérance, dans les yeux des jeunes de l’hôpital saint François. Nostalgie de la foi et de la joie au milieu de l’adversité, des résidents de Varginha. J’ai la certitude que le Christ vit et est vraiment présent dans l’agir des innombrables jeunes et de tant de personnes que j’ai rencontrés, au cours de cette semaine inoubliable. Merci pour l’accueil et pour la chaleur de l’amitié qui m’ont été manifestés ! De cela aussi je commence à sentir la nostalgie.

Je remercie en particulier Madame la Présidente de la République, ici représentée par son Vice-Président, pour s’être faite l’interprète des sentiments de tout le peuple du Brésil envers le Successeur de Pierre. Je remercie cordialement mes frères les Évêques et leurs nombreux collaborateurs pour avoir fait de ces jours une magnifique célébration de notre féconde et joyeuse foi en Jésus Christ. Je remercie spécialement Mgr Orani Tempesta, Archevêque de Rio de Janeiro, ses évêques auxiliaires, et Mgr Raymundo Damasceno, Président de la Conférence épiscopale. Je remercie tous ceux qui ont pris part aux célébrations de l’Eucharistie et aux autres événements, à ceux qui les ont organisés, à tous ceux qui ont travaillé pour les diffuser à travers les média. Je remercie enfin toutes les personnes qui, d’une manière ou d’une autre, ont su répondre aux exigences de l’accueil et à celles de la gestion d’une telle multitude de jeunes, et sans oublier les nombreuses personnes qui, souvent dans le silence et la simplicité, ont prié pour que ces Journées mondiales de la Jeunesse soient une véritable expérience de croissance dans la foi. Que Dieu récompense chacun, comme lui seul sait le faire.

Dans ce climat de gratitude et de nostalgie, je pense aux jeunes protagonistes de cette grande rencontre : que Dieu vous bénisse pour un si beau témoignage de vivante, profonde et joyeuse participation en ces jours ! Beaucoup d’entre vous sont venus à ce pèlerinage en disciples ; je n’ai aucun doute que, maintenant, tous repartent en missionnaires. Par votre témoignage de joie et de service, faites fleurir la civilisation de l’amour. Démontrez par votre vie qu’il vaut la peine de se dépenser pour les grands idéaux, de valoriser la dignité de tout être humain, et de parier sur le Christ et sur son Évangile. C’est lui que nous sommes venus chercher ces jours-ci, parce que c’est lui qui nous a cherchés en premier, c’est lui qui nous enflamme le cœur pour proclamer la Bonne Nouvelle, dans les grandes villes et dans les petits centres, dans les campagnes et en tout lieu de notre vaste monde. Je continuerai à nourrir une immense espérance dans les jeunes du Brésil et du monde entier : par eux, le Christ prépare un nouveau printemps partout dans le monde. J’ai vu les premiers fruits de ces semailles, d’autres jouiront d’une riche récolte !

Ma dernière impression de nostalgie, ma dernière pensée s’adresse à Nossa Senhora Aparecida. En ce sanctuaire bien-aimé, je me suis agenouillé en prière pour l’humanité tout entière, et en particulier pour tous les Brésiliens. J’ai demandé à Marie de renforcer en vous la foi chrétienne, qui fait partie de la noble âme du Brésil – comme aussi de tant d’autres pays –, trésor de votre culture, encouragement et force pour construire une humanité nouvelle dans la concorde et la solidarité.

Le Pape s’en va et vous dit « à bientôt », un « bientôt » plein de nostalgie, et il vous demande, s’il vous plaît, de ne pas oublier de prier pour lui. Le Pape a besoin de la prière de vous tous. Beaucoup d’affection pour tous. Que Dieu vous bénisse !"


Les AFC saisissent le Conseil d’Etat pour garantir les droits de l’enfant

Communiqué de presse

"Le 18 mai 2013, la loi « Taubira » ouvrait le mariage et l’adoption aux couples composés de personnes de même sexe, en dépit de l'avis des experts – associations facilitant l'adoption, professionnels de l'accompagnement de l'adoption – qui ont à maintes reprises décrit les dommages prévisibles et manifesté leur opposition à ce sujet.

Les AFC rappellent que les enfants sont durement touchés par cette loi. Celle-ci les prive du droit fondamental d’avoir son père et sa mère. Elle ignore en conséquence le besoin affectif et éducatif de l’enfant, et surtout la nature même de celui-ci qui est de fonder son existence corporelle, spirituelle ou intellectuelle, dans l'amour même de ceux qui lui ont donné son corps. Ce fondement est à la base de toute sa construction.

Et dans un contexte déjà insoutenable de l'enfant privé de ses parents par la dureté de la vie, refuser à l'enfant la possibilité de vivre dans des conditions simplement vraisemblables, constitue une violence supplémentaire dont les dommages ne manqueront pas de se manifester progressivement.

Pour ces raisons, la CNAFC, mouvement national reconnu d’utilité publique, saisit le Conseil d’Etat d’un recours contre les textes d’application de la loi Taubira sur le « mariage pour tous ». Il s'agit notamment de dénoncer la violation de ce droit de tout enfant à être élevé par un père et par une mère, reconnu par l’ONU depuis 1948 et garanti notamment par la Convention des droits de l’enfant.

Après s’être mobilisées pendant de longs mois pour éclairer les conséquences concrètes de la loi, les AFC restent déterminées à préserver le rôle indispensable des parents – pères et mères – tel qu’énoncé par l’ONU. Elles utiliseront pour cela toutes les voies et moyens disponibles jusqu’à, si nécessaire, porter ce dossier devant le Comité des droits de l’enfant de l’ONU".


Les infidèles doivent déjeuner dans les toilettes pendant le Ramadan

MalCela se passe en Malaisie : 

"L’affaire fait grand bruit en Malaisie, y compris, il faut le signaler, chez des musulmans. Dans une école primaire publique mixte de la banlieue de Kuala-Lumpur, les écoliers en majorité musulmans jeûnent pendant le ramadan et ne déjeunent donc pas à l’école.

Toutefois, un certain nombre d’écoliers ne sont pas musulmans, ils sont chrétiens ou hindous, et prennent naturellement leur déjeuner entre deux classes" (suite).


Le troisième point de notre réflexion de l'été : l'éducation

"L'éducation se décompose en 2 parties : la morale et la formation.

La morale distingue le bien du mal. Elle est de la seule responsabilité des parents, qui peuvent en déléguer tout ou partie de l'enseignement à un tiers, à condition qu'ils l'aient consenti librement et expressément.

La formation a pour objectif de transmettre les connaissances vitales à la vie en société : lire, écrire, compter, apprendre un métier, comprendre le monde, se faire librement une opinion. L'école a pour seul objectif d'instruire. La morale est réservée à la famille".

Les commentaires sur notre post ici.

Les 7 fondamentaux : le site pour les découvrir et adhérer!


A Sainte Marie-Majeure, le Pape remercie la Sainte Vierge Marie

Lu sur Zenith :

"Avant de rentrer au Vatican, le pape est allé remercier la Vierge Marie à Sainte-Marie-Majeure pour le succès de la JMJ et de son voyage : il lui avait en effet confié son voyage le samedi 20 juillet .

Un groupe de jeunes a vu le pape arriver à la basilique, s'est approché, et ils lui ont offert un T-shirt et une balle, que le pape a ensuite offerts à la Vierge Marie, dont l'icône est vénérée dans la chapelle Borghese sous le vocable de "Salut du Peuple Romain".

Puis il est rentré au Vatican où il a confié que "[sa] joie est beaucoup plus grande que [sa] fatigue".


Interprétation consternante des propos du Pape [Addendum]

Le Figaro n'a pas peur de titrer son article : "Le Pape condamne le lobby gay", alors même que la dépêche AFP rapporte qu'après avoir dit que les lobbies ne sont pas bons "citant en exemple les lobbies politiques ou francs-maçons", le Pape François précise bien que "Sur le lobby gay, [Il n'a] rien trouvé".

Interrogé sur les affirmations selon lesquelles il aurait été tenu dans l'ignorance des relations homosexuelles d'un prélat qu'il a nommé à la banque du Vatican, l'IOR, Mgr Ricca, le pape a répondu: "J'ai fait diligenter une enquête brève et nous n'avons rien trouvé sur lui [...] Je n'ai encore vu personne au Vatican sur la carte d'identité duquel est inscrit gay. On affirme qu'il y en a. Le catéchisme de l'Eglise catholique dit très bien qu'on ne doit pas marginaliser ces personnes qui doivent être intégrées dans la société"

[...]

Interrogé sur le mariage gay et sur l'avortement, auxquels l'Eglise est fermement opposée, le pape a répondu: "Vous savez parfaitement la position de l'Eglise". Pour la seule fois, il a répondu brièvement, sèchement.

Outre d'interpréter de façon fallacieuse ses propos, les médias n'avaient-ils pas d'autres sujets de question à aborder avec l'homme qui a rassemblé 3 millions de jeunes pendant une semaine ?

 [Addendum]

L'agence I.media, spécialisée sur le Vatican rapporte les propos du Pape dans l'avions :

"On écrit beaucoup sur ce lobby gay, je ne l’ai pas encore trouvé. Je n’ai encore rencontré personne au Vatican qui me montre sa carte d’identité avec écrit ‘gay’. On doit distinguer le fait d’être homosexuel, et le fait de faire partie d’un lobby, car les lobbies ne sont pas bons (…) Si une personne est homosexuelle, qui suis-je pour la juger ? Le Catéchisme dit de ne pas marginaliser ces personnes. Le problème n’est pas d’avoir cette tendance, nous devons être frères, (…) le problème est de faire des lobbies, lobbies des affaires, lobbies politiques, lobbies des francs-maçons, c’est cela le problème le plus grave".

 


Les "gérontechnologies" doivent respecter la vie privée

L'aide aux personnes agées dans le domaine de la sécurité fait craindre pour leur vie privée. Big brother n'est pas loin :

"Les particuliers et certains établissements hospitaliers ou médicaux sont désormais souvent équipés de dispositifs de suivi et d'assistance électroniques destinés à assurer la sécurité des personnes vulnérables suite à une perte d'autonomie, l'âge ou la maladie.

 Ces "gérontechnologies" consistent souvent en des bracelets électroniques permettant de déclencher une alarme, des capteurs de mouvement ou de température placés au domicile de la personne ou sur elle-même, de boîtiers de géolocalisation, des dispositifs de reconnaissance biométrique, de systèmes de monitoring à distance par internet...Tous ces produits offrent aux utilisateurs une certaine autonomie, le maintien à domicile et la liberté d'aller et venir.

Afin qu'ils ne portent pas une atteinte excessive aux droits et libertés des personnes, en particulier leur vie privée, la CNIL (Commission nationale d'information des libertés) rappelle les règles à respecter" (suite).


L'anticléricalisme de Gérard Filoche

Gérard Filoche, militant socialiste "reconnu", célèbre pour son fameux "coup de gueule" concernant l'affaire Cahuzac, ne cesse, depuis hier, de vomir sa haine de Dieu via Twitter.

Filoche 2

Filoche 1

Ses tirades suivantes sur les bienfaits du Communisme, et son apologie de l'idéologie aux 100 millions de morts semblent presque humoristiques aux côtés de ses attaques de l'Eglise et de la Foi catholique.

 


Le 19 janvier 2014, c'est la Marche pour la vie !

Bloquez la date dès maitenant : 

"Le Collectif "En marche pour la Vie" a la plaisir de vous annoncer officiellement que la prochaine grande marche nationale annuelle pour la Vie aura lieu le dimanche 19 janvier 2014 à Paris.

Nous reviendrons plus longuement vers vous à ce sujet à partir de "la rentrée" mais vous demandons de bloquer  la date dans vos agendas dès maintenant!"


La France a vu se lever un vaste mouvement social et culturel de droite

Bonne analyse qui prend du recul sur les évènements politiques, sociaux et culturels qui auront marqué et façonné la droite ces 10 derniers mois et qui permettent à l'auteur d'affirmer avec François Hollande qu'un Tea party à la française est bien né.

"En évoquant un « Tea Party à la française », François Hollande pointe non pas un simple calque français du mouvement états-unien inspiré essentiellement par Ron Paul (ou son fils Rand, sénateur du Kentucky) mais le fait que la France a vu se lever un vaste mouvement social et culturel de droite dont on aurait tort de mésestimer la puissance et la portée.

En une occasion, il aurait même pu prendre une forme insurrectionnelle, le 24 mars. A part quelques milliers d’activistes arrivés sur les Champs-Elysées, la Manif pour tous n’a pas tourné au scénario « à la vénézuélienne » (lorsque, le 11 avril 2002, la manifestation de l’opposition de droite à Chavez s’est détournée pourmarcher sur le palais présidentiel).

Les droites sont néanmoins passées à l’offensive culturelle au cours de l’année écoulée. Mais en se focalisant exclusivement sur le Front national ou les déboires internes de l’UMP, on a omis d’analyser l’évolution en profondeur de notre société et de ses représentations.

Le vaste mouvement que nous avons connu est né d’une « panique morale ». Concept forgé par Stanley Cohen au Royaume-Uni, la « panique morale » désigne une réaction souvent disproportionnée à une attitude minoritaire jugée dangereuse pour la société.

En reprenant le terme « mariage », la majorité de gauche a modifié un ordre symbolique. C’est à la défense de cet ordre symbolique que la Manif pour tous s’est dédiée. Et si les catholiques pratiquants ont fourni le gros des bataillons de manifestants, on aurait tort de croire que cette contestation est cantonnée à l’unique petit monde des 4% de messalisants. Il va bien au-delà.

Cette panique morale a enclenché une forme de recomposition à droite. Une fusion tendancielle des différents électorats de droite et d’extrême droite. A l’image de ces manifestations qui ont vu défiler côte à côte des catholiques mobilisés par leurs paroisses, des électeurs centristes, des militants UMP ou des Identitaires. Compatibles les uns avec les autres, ces différents secteurs de la droite semblent désormais connaître une véritable osmose. Un bloc culturel, politique et demain sans doute électoral est en train de naître" (suite).


On ne lâche rien des légendes du massif de l'Untersberg

SAM_1810
"En soutien à tous ceux qui ne lâchent rien, nous venons apporter notre petite contribution avec ce souvenir de nos vacances. C'est du haut du massif de l'Untersberg (1852 m), à cheval entre l'Autriche et l'Allemagne, sur les hauteurs de Salzbourg, que nous avons pris cette photo.

Nombre de légendes sont attachées à l'Untersberg, dont celle-ci, que nous vous transmettons sous forme de clin d’œil. Elle dit en effet que Charlemagne ne serait pas mort mais qu'il serait simplement assoupi, avec ses chevaliers, dans la montagne.

Le jour où son empire aura le plus besoin de lui et que les corbeaux cesseront de voler autour du sommet, il se réveillera et le "père de l'Europe" viendra encore une fois au secours de son peuple. Après une longue observation, aucun corbeau n'est venu, alors qui sait ... le retour de l'empereur pourrait nous être utile contre toute les absurdités de notre époque ..."


L'Université d'Eté Pour Tous

Après le soulevement populaire et spontané des derniers mois, il est temps de nous former en profondeur afin de répondre aux nouveaux enjeux politiques et sociaux qui s'annoncent. Venez nous rejoindre pour une semaine de formation du dimanche 25 août au dimanche 1er septembre à Lignières dans le Cher (18160). L'Université d'Été Pour Tous est un moment d'amitié, où une jeunesse animée d'une même conviction va se retrouver, échanger et tisser des liens durables.
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La radicalisation islamiste de certains militaires français inquiète

Eh non, cette fois-ci on ne parle pas de radicalisation d'officiers dans la Manif pour tous. Lu ici

"Honnêtement, l’on a du mal à y croire. Et pourtant, c’est une réalité que n’a pas masqué le colonel  Pascal Rolez, adjoint au sous-directeur Contre-ingérence à la Direction de la protection et de la Sécurité de la Défense (DPSD), lors d’une table ronde organisée lors des 5e rencontres parlementaires de la sécurité nationale et dont un compte-rendu vient d’être publié par Défense&Stratégie.

Après avoir évoqué la surveillance des réseaux jihadistes sur Internet, le débat s’est porté sur le phénomène de radicalisation de certains individus. Mais ce dernier ne passe pas nécessairement par ce mode de communication.

Et “c’est d’ailleurs devenu l’un des axes de travail majeur de la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense”, peut-on lire dans le compte-rendu. Et le colonel Rolez d’expliquer : “Notre focus aujourd’hui est devenu la lutte contre le terrorisme islamiste. Nous constatons une augmentation de la radicalisation parmi les militaires français, notamment après l’affaire Merah”. Pour rappel, le tueur au scooter de Toulouse avait assassiné, de sang froid, trois militaires, dont deux de confession musulmane.

Pour identifier ces militaires en voie de radicalisation, la DPSD prend en compte les changements vestimentaires, les arrêts maladie à répétition, les voyages ou encore les vols de matériels".


Dans l’Évangile Jésus confie à ses apôtres le soin de délier les péchés

L'Abbé Christian Venard intervient dans les colonnes de l'1visible pour apporter des réponses à des questions que beaucoup se posent sur le sacrement de Pénitence.

"Pourquoi donc passer par un prêtre ?

dans les Évangiles, Jésus confie bien à ses apôtres (et donc à leurs successeurs) le soin de lier ou de délier les péchés : « Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. » (Jn 20, 23). Refuser la médiation du prêtre, n’est-ce pas dans le fond refuser d’une certaine manière l’Incarnation, le principe de médiation, et enfin le sacerdoce lui-même ?"

 


"Je vous demande d’être révolutionnaires, d’aller à contre-courant... de vous révolter contre cette culture du provisoire"

TrynfLe Saint Père s'est adressé aux volontaires avant de quitter le Brésil :

"Très chers volontaires, bonsoir !

Je ne pouvais pas repartir à Rome sans avoir auparavant remercié personnellement et affectueusement chacun de vous pour le travail et pour le dévouement avec lequel vous avez accompagné, aidé, servi les milliers de jeunes pèlerins ; pour les nombreux petits gestes qui ont fait de ces Journées mondiales de la Jeunesse une expérience inoubliable de foi. Par les sourires de chacun de vous, par la gentillesse, par la disponibilité au service, vous avez prouvé qu’« il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Ac 20, 35).

Le service que vous avez accompli ces jours-ci m’a rappelé la mission de saint Jean-Baptiste, qui a préparé le chemin à Jésus. Chacun, à sa manière, a été un instrument afin que des milliers de jeunes aient « le chemin préparé » pour rencontrer Jésus. Et c’est le service le plus beau que nous puissions accomplir comme disciples missionnaires. Préparer le chemin afin que tous puissent connaître, rencontrer et aimer le Seigneur. À vous qui, en cette période, avez répondu avec promptitude et générosité à l’appel pour être volontaires durant les Journées mondiales de la Jeunesse, je voudrais dire : soyez toujours généreux envers Dieu et envers les autres : on n’y perd rien, au contraire la richesse de vie qu’on en reçoit est grande !

Dieu appelle à des choix définitifs ; il a un projet sur chacun : le découvrir, répondre à sa propre vocation est une marche vers la réalisation heureuse de soi-même. Dieu nous appelle tous à la sainteté, à vivre sa vie, mais il a un chemin pour chacun. Certains sont appelés à se sanctifier en constituant une famille par le Sacrement du mariage. Il y a ceux qui disent qu’aujourd’hui le mariage est « démodé » ; dans la culture du provisoire, du relatif, beaucoup prônent que l’important c’est de « jouir » du moment, qu’il ne vaut pas la peine de s’engager pour toute la vie, de faire des choix définitifs, « pour toujours », car on ne sait pas ce que nous réserve demain. Moi, au contraire, je vous demande d’être révolutionnaires, d’aller à contre-courant ; oui, en cela je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire, qui, au fond, croit que vous n’êtes pas en mesure d’assumer vos responsabilités, que vous n’êtes pas capables d’aimer vraiment. Moi, j’ai confiance en vous, jeunes, et je prie pour vous. Ayez le courage d’« aller à contre-courant ». Ayez le courage d’être heureux.

Le Seigneur appelle certains au sacerdoce, à se donner à lui de manière plus totale, pour aimer tout le monde avec le cœur du Bon Pasteur. Il appelle d’autres à servir leurs frères et sœurs dans la vie religieuse : dans les monastères en se consacrant à la prière pour le bien du monde, dans divers secteurs de l’apostolat, en se dépensant pour tous, spécialement pour ceux qui sont plus dans le besoin. Moi, je n’oublierai jamais ce 21 septembre-là – j’avais 17 ans – quand, après m’être arrêté dans l’église de San José de Flores pour me confesser, j’ai senti pour la première fois que Dieu m’appelait. N’ayez pas peur de ce que Dieu vous demande ! Ça vaut la peine de dire « oui » à Dieu. En lui, il y a la joie !

Chers jeunes, quelqu’un, peut-être, ne sait pas encore clairement que faire de sa vie. Demandez-le au Seigneur, lui vous fera comprendre le chemin. Comme l’a fait le jeune Samuel qui entendit en lui la voix insistante du Seigneur qui l’appelait, mais ne comprenait pas, ne savait pas que dire et, avec l’aide du prêtre Élie, à la fin, il répondit à cette voix : Parle Seigneur, car je t’écoute (cf. 1 S 3, 1-10). Demandez vous aussi au Seigneur : que veux-tu que je fasse, quel chemin dois-je suivre ?

Chers amis, je vous remercie une fois encore pour ce que vous avez fait ces jours-ci. N’oubliez pas tout ce que vous avez vécu ici ! Vous pouvez toujours compter sur mes prières et je sais pouvoir compter sur les vôtres".


1000 kms à pieds vers Saint Jacques de Compostelle pour les familles des soldats morts pour la France

CfC'est le sens qu'a pris le pélérinage de ces deux soldats de Bayonne partis lundi dernier

"Lundi, deux soldats du 1er RPIMA de Bayonne se sont lancés pour 1000 kilomètres jusqu’à Saint-Jacques-de- Compostelle avec une ambition : faire honneur et rendre hommage aux soldats français morts en conflit depuis 2004. Rencontre avec deux gars qui ont l’étoffe de ceux qui marchent en souvenir des héros. 

La citadelle grouille toujours un peu et l'on sent une ambiance concentrée mais détendue dans ses murs. Et puis les voilà. Paco, 25 ans, est une armoire à glace aux allures de Tahitien (il vient en fait des îles Marquises) et parle très peu, préférant regarder parler son compère de route, Alan, la trentaine sportive et instigateur du projet. « Cette marche, c’est une idée qui est venue alors que j’étais en mission. La graine a commencé à germer et avec le temps, je me suis demandé : pourquoi ne pas faire Saint- Jacques-de-Compostelle ? » De prime abord, ce périple devait être relativement court et répondre à des motivations et des recherches personnelles. Et puis, il y a quelques semaines, Alan décide de transformer cette route en un moyen de faire avancer une cause qui lui semble noble : le devoir de mémoire pour les soldats français morts en conflit« Si le militaire prend des risques, s’il est conscient du danger de son métier, ceux qui souffrent le plus, ce sont surtout les fa- milles. Le plus dur, ce n’est pas celles qui restent : les orphelins, les veuves... » Voilà le but du projet : récolter un maximum de fond pour le compte d’une association, Terre-fraternité, qui subvient aux besoins des familles des morts et blessés de guerre en payant les études des orphelins, les loyers, aidant au financement des familles, en proposant une aide pour les prothèses des blessés…"

La page Facebook pour suivre et soutenir cette démarche.


Les Veilleurs ont leur site

Il est ici.

 Un seul site où vous pouvez retrouver : les textes fondateurs des Veilleurs, de nombreuses explications sur la Marche de cet été, une bibliothèque alimentée tous les jours avec les textes lus en veillée, et un journal regroupant les moments forts vécus depuis leur création par les Veilleurs!

Les Veilleurs indique que le site est en constante amélioration, bientôt sera ajouté une section répertoriant toutes les veillées à venir partout en France.

Ce site est un nouveau moyen pour les Veilleurs de communiquer sur leurs actions, notamment pour les personnes n'ayant pas Facebook afin qu'elles puissent connaître les Veilleurs, et venir aux nombreuses veillées organisées partout en France !


Ces "salopes" qui finalement donnent raison à l'Eglise

A contrario de l'article ordurier de Libération qui relate la "marche des Salopes" qui s'est invitée sur la plage de Copacabana quelques instant avant le début de la veillée de samedi, on pourrait constater que ces personnes n'ont plus que l'Eglise à qui opposer l'esclavage et la détresse dans lequel les a plongées l'hédonisme et la misère morale. En effet, l'Eglise reste à la fois l'inébranlable rempart contre lequel s'acharnent les violences qui détruisent l'Homme et la chaleureuse demeure qui accueille dans le pardon l'enfant prodique.


JMJ : Anne-Sophie a déjeuné avec le Pape

Elle raconte l'extraordinaire souvenir qu'elle en garde et souligne l'humour du Saint Père :

"Il fallait parler lentement et fort. Il a fait une blague en disant qu'il était un peu sourd d'une oreille et que ça posait bien des problèmes à l'esprit saint et qu'il avait du mal à se faire entendre".


Valls, le "Sarko de Leader Price"

VyDu rififi dans le Gouvernement : alors que Manuel Valls se voit déjà Premier ministre, un autre ministre ne se prive pas pour le tailler.

"Las de voir ses petits camarades ne pas assumer la politique menée, le ministre de l'Intérieur est sorti de son domaine de compétence pour mettre en mots cette ligne, appelant à "une synthèse nouvelle entre un réformisme assumé et une République intransigeante". Et cette définition vallsiste a été quasiment reprise mot à mot par François Hollande au dîner de la presse présidentielle. Valls, dans le même temps, cultive une influence grandissante auprès de Jean-Marc Ayrault.

Pour justifier sa transgression, Valls peut gonfler ses muscles : "Il n'y a pas tant de voix qui porte au gouvernement et même en dehors." Être le ministre le plus populaire, ça protège, ça crée aussi des inimitiés. Les images du ministre de l'Intérieur dans la manade ont fait jaser au gouvernement : "Ça fait Sarko de Leader Price", persifle un ministre qui ne se retrouve pas sur sa ligne.

Même si Valls est ami avec Hollande et Valérie Trierweiler, que des dîners privés rassemblent les deux couples, il ne jouera pas cette carte. Depuis ses années de jeunesse au côté de Michel Rocard, il a compris que politique et affect font rarement bon ménage".


Le GODF veut "dialoguer" avec le Pape à propos de l'excommunication du prêtre, Pascal Vesin

FmLe prêtre est en train de rejoindre Rome à pieds, non en pèlerinage ou en marche d'expiation pour avoir fait partie du GODF et l'avoir caché à sa hiérarchie, mais pour demander d'être réintégré comme prêtre célébrant tout en négociant la forme de son adhésion à la franc-maçonnerie. Le courrier qu'il a adressé au Saint Père est édifiant.

De son côté, le grand maître du GODF s'est fendu également d'une lettre au Pape, où le relativisme et le sens moderne de la négociation devraient accoucher d'une vérité, fruit d'un compromis où les deux parties trouveraient chacune satisfaction. On ne peut que lui conseiller la lecture de la position de l'Eglise sur l'appartenance d'un catholique à la franc-maçonnerie, position inchangée depuis des siècles, car justement la Vérité n'est en aucun cas le résultat d'aucun calcul humain. Ce serait en effet une marque de politesse que de s'intéresser à l'autre dans une demande de dialogue plutôt que de lui tendre un piège aussi grossier que malhabile : 

Godf
A cela s'oppose de facto la déclaration de la congrégation pour la doctrine de la foi du 26 novembre 1983 qui stipule : 

"Le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure donc inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise, et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise. Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion".

Cette déclaration est confirmée et renforcée par celle du 11 mars 1985 "Réflexions à un an de la déclaration de la congrégation pour la doctrine de la foi sur l"impossibilité de conciliation  entre foi chrétienne et maçonnique", texte bien moins connu que le précédent et qui exprime toute la sagesse de l'Eglise. Citons-en un grand passage :

" [...] pour un chrétien catholique, il ne lui est pas possible de vivre sa relation avec Dieu de deux façons, c’est-à-dire en la scindant sous une forme humanitaire: supraconfessionnelle, et sous une forme interne: chrétienne. Il ne peut entretenir de relations de deux sortes avec Dieu, ni exprimer son rapport avec le Créateur par des formes symboliques de deux natures. Ceci représenterait quelque chose de totalement différent de cette collaboration, évidente pour lui, avec tous ceux qui sont engagés dans l’accomplissement du bien, même à partir de principes différents. D’autre part, un chrétien catholique ne peut pas, simultanément, participer à la pleine communion de la fraternité chrétienne et considérer son frère chrétien, par ailleurs, selon l’optique maçonnique, comme un «profane».

Même, comme on l’a déjà dit, s’il n’y avait pas obligation explicite de professer le relativisme en tant que doctrine, la force relativisante d’une telle fraternité, en raison de sa logique intrinsèque elle-même a cependant en soi la capacité de transformer la structure de l’acte de foi si radicalement qu’elle ne serait plus acceptable pour un chrétien «auquel sa foi est chère» (Léon XIII).

Ce bouleversement de la structure fondamentale de foi s’opère en outre, en général, de manière atténuée et sans que l’on s’en aperçoive : la solide adhésion à la vérité de Dieu, révélée dans l’Église, devient simple appartenance à une institution considérée comme une forme expressive particulière à côté d’autres formes expressives – également plus ou moins possibles et valables – de l’orientation de l’homme vers l’éternel.

La tentation d’aller dans cette direction est aujourd’hui d’autant plus forte en raison du fait qu’elle correspond entièrement à certaines convictions qui prévalent dans la mentalité contemporaine. L’opinion que la vérité ne peut être connue est une caractéristique typique de notre époque et, en même temps, un élément essentiel de sa crise générale.

C’est précisément en considérant tous ces éléments que la Déclaration de la S. Congrégation affirme que l’inscription aux associations maçonniques «demeure interdite par l’Église» et que les fidèles qui s’y inscrivent «sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la Sainte Communion».

Par cette dernière expression, la S. Congrégation indique aux fidèles qu’une telle inscription constitue objectivement un péché grave, et en précisant que ceux qui adhèrent à une association maçonnique ne peuvent accéder à la Sainte Communion, elle veut éclairer la conscience des fidèles sur la conséquence grave de leur adhésion à une loge maçonnique".


L'homélie de la messe de clotûre des JMJ : "maintenant tu dois aller et transmettre ... sans peur, pour servir"

Extraits

« Allez, et de toutes les nations faites des disciples ». Par ces mots, Jésus s’adresse à chacun de vous en disant : « cela a été beau de participer aux Journées mondiales de la Jeunesse, de vivre la foi avec des jeunes provenant des quatre coins du monde, mais maintenant tu dois aller et transmettre cette expérience aux autres ». Jésus t’appelle à être disciple en mission ! Aujourd’hui, à la lumière de la Parole de Dieu que nous avons entendue, que nous dit le Seigneur ? Trois paroles : Allez, sans peur, pour servir.

1. Allez. Ces jours-ci, à Rio, vous avez pu faire la belle expérience de rencontrer Jésus, et de le rencontrer ensemble ; vous avez senti la joie de la foi. Mais l’expérience de cette rencontre ne peut rester renfermée dans votre vie ou dans le petit groupe de votre paroisse, de votre mouvement, de votre communauté. Ce serait comme priver d’oxygène une flamme qui brûle. La foi est une flamme qui est d’autant plus vivante qu’elle se partage, se transmet, afin que tous puissent connaître, aimer et professer Jésus Christ qui est le Seigneur de la vie et de l’histoire (Cf. Rm 10, 9).

Cependant attention ! Jésus n’a pas dit : si vous voulez, si vous avez le temps, mais : « Allez, et de toutes les nations faites des disciples ». Partager l’expérience de la foi, témoigner la foi, annoncer l’Évangile est le mandat que le Seigneur confie à toute l’Église, et aussi à toi. Mais c’est un commandement, qui ne vient pas d’un désir de domination ou de pouvoir, mais de la force de l’amour, du fait que Jésus en premier est venu parmi nous et nous a donné, non pas quelque chose de lui, mais lui-même tout entier ; il a donné sa vie pour nous sauver et nous montrer l’amour et la miséricorde de Dieu. Jésus ne nous traite pas en esclaves, mais en hommes libres, en amis, en frères ; et non seulement il nous envoie, mais il nous accompagne, il est toujours à nos côtés dans cette mission d’amour.

Où nous envoie Jésus ? Il n’y a pas de frontières, il n’y a pas de limites : il nous envoie à tous. L’Évangile est pour tous et non pour quelques uns. Il n’est pas seulement pour ceux qui semblent plus proches, plus réceptifs, plus accueillants. Il est pour tous. N’ayez pas peur d’aller, et de porter le Christ en tout milieu, jusqu’aux périphéries existentielles, également à celui qui semble plus loin, plus indifférent. Le Seigneur est à la recherche de tous, il veut que tous sentent la chaleur de sa miséricorde et de son amour (...)

2. Sans peur. Quelqu’un pourrait penser : « je n’ai aucune préparation spéciale, comment puis-je aller et annoncer l’Évangile ? » Cher ami, ta peur n’est pas très différente de celle de Jérémie, un jeune comme vous l’êtes, quand il a été appelé par Dieu pour être prophète. Nous venons d’entendre ses paroles : « Oh ! Seigneur mon Dieu ! Vois donc : je ne sais pas parler, je ne suis qu’un enfant ». Dieu dit, à vous aussi, ce qu’il a dit à Jérémie : « ne crains pas […] car je suis avec toi pour te délivrer » (Jr 1, 7.8). Il est avec nous ! (...)

De plus, Jésus n’a pas dit : « Va », mais « allez » : nous sommes envoyés ensemble. Chers jeunes, percevez la présence de l’Église tout entière et de la communion des Saints dans cette mission. Quand nous affrontons ensemble les défis, alors nous sommes forts, nous découvrons des ressources que nous ne pensions pas avoir. Jésus n’a pas appelé les Apôtres à vivre isolés, il les a appelés pour former un groupe, une communauté. Je voudrais m’adresser aussi à vous, chers prêtres, qui concélébrez avec moi cette Eucharistie : vous êtes venus pour accompagner vos jeunes, et cela est beau de partager cette expérience de foi ! Mais c’est une étape du chemin. Continuez à les accompagner avec générosité et avec joie, aidez-les à s’engager activement dans l’Église ; qu’ils ne se sentent jamais seuls.

3. La dernière parole : pour servir. Au début du Psaume que nous avons proclamé il y a ces mots : « Chantez au Seigneur un chant nouveau » (95, 1). Quel est ce chant nouveau ? Ce ne sont pas des paroles, ce n’est pas une mélodie ; c’est le chant de votre vie, c’est le fait de laisser votre vie s’identifier à celle de Jésus, c’est avoir ses sentiments, ses pensées, ses actions. Et la vie de Jésus est une vie pour les autres. C’est une vie de service.

Saint Paul, dans la lecture que nous venons d’entendre disait : « Je me suis fait le serviteur de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible » (1 Co 9, 19). Pour annoncer Jésus, Paul s’est fait « serviteur de tous ». Évangéliser, c’est témoigner en premier l’amour de Dieu, c’est dépasser nos égoïsmes, c’est servir en nous inclinant pour laver les pieds de nos frères comme a fait Jésus.

Allez, sans peur, pour servir. En suivant ces trois paroles vous expérimenterez que celui qui évangélise est évangélisé, celui qui transmet la joie de la foi, reçoit la joie. Chers jeunes, en retournant chez vous n’ayez pas peur d’être généreux avec le Christ, de témoigner de son Évangile. Dans la première lecture quand Dieu envoie le prophète Jérémie, il lui donne pouvoir « pour arracher et abattre, pour démolir et détruire, pour bâtir et planter » (Jr 1, 10). Il en est de même pour vous. Porter l’Évangile c’est porter la force de Dieu pour arracher et démolir le mal et la violence ; pour détruire et abattre les barrières de l’égoïsme, de l’intolérance et de la haine ; pour édifier un monde nouveau.

Jésus Christ compte sur vous ! L’Église compte sur vous ! Le Pape compte sur vous ! Marie, la Mère de Jésus et notre Mère vous accompagne toujours de sa tendresse : « allez et de toutes les nations faites des disciples ». Amen.


Pause sourire des JMJ

3 millions de personnes étaient rassemblées sur la plage de Copacabana pour la veillée et la messe de clotûre selon le Vatican, la mairie de Rio et les ministères brésiliens concernés :

Cpcb

La préfecture de police de Paris porte une réclamation car elle compte 25 personnes sur ses clichés professionnels :

Rio - police


L'angelus de conclusion des JMJ : à l'image de Marie, prendre la route et servir

Le Saint Père a ainsi conclu les JMJ (Veillée de samedi et homélie du jour à suivre) : 

"À la fin de cette célébration eucharistique, au cours de laquelle nous avons fait monter vers Dieu le chant de louange et de gratitude pour toute grâce reçue durant ces Journées mondiales de la Jeunesse, je voudrais encore remercier Monseigneur Orani Tempesta et le Cardinal Rylko pour les paroles qu’ils m’ont adressées. Je vous remercie aussi, chers jeunes, pour toutes les joies que vous m’avez données en ces jours. Je porte chacun de vous dans mon cœur ! Nous tournons maintenant notre regard vers la Mère céleste, la Vierge Marie. Ces jours-ci, Jésus vous a répété avec insistance l’invitation à être ses disciples missionnaires ; vous avez écouté la voix du Bon Pasteur qui vous a appelés par votre nom et vous avez reconnu la voix qui vous appelait (cf. Jn 10, 4). N’est-ce pas vrai que, peut-être, dans cette voix résonnant dans vos cœurs, vous avez senti la tendresse de l’amour de Dieu ? Avez-vous éprouvé la beauté de suivre le Christ, ensemble, dans l’Église ? Avez-vous davantage compris que l’Évangile est la réponse au désir d’une vie encore plus pleine ? (cf. Jn 10, 10).

La Vierge Immaculée intercède pour nous au ciel comme une bonne mère qui garde ses enfants. Marie nous enseigne par son existence ce que signifie être disciple missionnaire. Chaque fois que nous prions l’Angelus, nous faisons mémoire de l’événement qui a changé pour toujours l’histoire des hommes. Quand l’ange Gabriel annonça à Marie qu’elle deviendrait la Mère de Jésus, du Sauveur, elle, même sans comprendre la pleine signification de cet appel, s’est confiée à Dieu, elle a répondu : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38). Mais immédiatement après qu’a-t-elle fait ? Après avoir reçu la grâce d’être la Mère du Verbe incarné, elle n’a pas gardé pour elle ce don ; elle est partie, elle est sortie de sa maison et est allée en hâte pour aider sa parente Élisabeth, qui avait besoin de soutien (cf. Lc 1, 38-39) ; elle a posé un geste d’amour, de charité, de service concret, en portant Jésus qui était dans son sein. Et ce geste elle l’a fait en hâte !

Voilà, chers amis, notre modèle. Celle qui a reçu le don le plus précieux de la part de Dieu, comme premier geste de réponse va servir et porter Jésus. Demandons à la Vierge de nous aider nous aussi à donner la joie du Christ à nos proches, à nos compagnons, à nos amis, à tous. N’ayez jamais peur d’être généreux avec le Christ. Cela en vaut la peine ! Sortir et aller avec courage et générosité, pour que tout homme et toute femme puisse rencontrer le Seigneur.

Chers jeunes, pour les prochaines Journées mondiales de la Jeunesse, nous nous donnons rendez-vous en 2016, à Cracovie, en Pologne. Par l’intercession maternelle de Marie, demandons la lumière de l’Esprit Saint pour éclairer le chemin qui nous conduira à cette nouvelle étape de célébration joyeuse de la foi et de l’amour du Christ".


Les vitraux des guerre de Vendée passés au bulldozer?

MbIl faut sauver l'église de Saint Hilaire de Mortagne-sur-Sèvre! (photo du vitrail dit de la "messe blanche", rare reproduction d'une messe clandestine pendant la révolution dite française au cours de laquelle, les prêtres emprisonnés avant d'être achevés et les fidèles catholiques harcelés, ces derniers se rassemblaient pour prier sans prêtre pour une "messe blanche").

Du site Vendée - Chouannerie :

"Fermée au culte depuis 2007 sur arrêté municipal, l'église Saint-Hilaire de Mortagne est menacée de démolition. Cette église dont la construction est assez récente (celle-ci a débuté il y a tout juste 110 ans, en avril 1903), n'en demeure pas moins un édifice religieux méconnu. Ce lieu de culte recèle quelques petits trésors antérieurs à 1903. Ces éléments non visibles de l'extérieur sont intégrés dans l'édifice. Cet article vise à faire connaître ces éléments que l'on ne voit pas forcément de l'extérieur et qui donnent une grande valeur à ce bâtiment (...)

L'église Saint-Hilaire de Mortagne est aussi connue pour la richesse de sa statuaire intérieure riche de nombreuses statues polychromes. Deux de ces statues sont particulièrement remarquables, il s'agit de celle de Saint-Hilaire et celle de Saint-Sébastien, classées à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1973. Ces œuvres d'art datent de la fin du XVIIème siècle et ont été sculptées par Jean Bibard, un artiste de Saint-Laurent-sur-Sèvre".

De Mauges et bocages

"Le diocèse s'invite dans le débat qui agite la commune, autour de l'avenir de l'église Saint-Hilaire. Une église construite en 1902, fermée depuis mars 2007, à cause de sa vétusté et dont l'avenir semble un peu flou.

y a deux semaines, le conseil municipal, après consultation publique, avait tranché : oui à la destruction et la rénovation de la sacristie, l'une des quatre solutions proposées, la moins onéreuse (195 000 € HT). Un résultat qui a déplu aux représentants des 200 pétitionnaires, partisans de la restauration de l'église. 

Un résultat qui déplaît aussi au diocèse de Luçon : « Mgr Castet a toujours préféré l'option de la rénovation partielle du bâtiment, rappelle Grégoire Moreau, délégué épiscopal à l'information du diocèse. C'est cet avis qui a été exprimé, au nom de Mgr Castet par Mgr Jacques Gomart, vicaire général du diocèse, dans les réunions auxquelles il a participé sur l'avenir de cette église. » 

Cette solution de rénovation partielle est la seule a ne pas être précisément estimée. Et pour cause : il faudra déterminer au préalable les priorités de cette rénovation, ce qui aura une incidence sur la facture. Mais quoi qu'il en soit, son coût dépassera sans doute de très loin l'option retenue par la municipalité. 

Quant aux forces en présence, elles sont claires : la mairie est propriétaire du lieu, le diocèse en est affectataire. Autrement dit : la Ville ne peut rien entreprendre sans l'accord de l'Église. Pourtant, personne, ni au diocèse, ni à la Ville, ne sait comment le dossier pourra être tranché, en cas de désaccord prolongé. Seule certitude, à ce stade : « Une église ne peut pas être détruite sans être désacralisée », précise Grégoire Moreau". 

Les vitraux à voir ici.