"Tourner la page?" : lettre ouverte au Président de la République
31 juillet 2013
Des 4 vérités :
"Monsieur le Président,
Maintenant que vous êtes parvenu à vos fins à propos du mariage que vous n’avez jamais pratiqué, mais souhaitez régenter, vous nous demandez, magnanime, de «tourner la page». En d’autres termes, d’oublier cet épisode et de vous laisser tranquille…
L’ennui, Monsieur le Président, c’est que si vous semblez capable d’y parvenir aisément, ce n’est pas mon cas.
Je n’arrive pas à oublier le mépris, les mensonges, les manipulations, les humiliations et les insultes dont vous-même, vos ministres, beaucoup de vos hauts fonctionnaires et vos relais d’opinion se sont rendus coupables pendant des mois.
Je n’arrive pas à oublier les 700 000 pétitions adressées au CESE et enterrées d’un claquement de doigts.
Je n’arrive pas à oublier comment plus de la moitié des Français ont été ignorés.
Je n’arrive pas à oublier les contre-vérités assénées avec constance et entêtement par vos ministres, la plupart de vos parlementaires et les médias partisans.
Je n’arrive pas à oublier comment ils se sont ingéniés, pendant des mois, à vider les mots de leur sens pour mieux tenter de nous tromper.
Je n’arrive pas à oublier le vote à la sauvette, à mains levées, le bouleversement du calendrier et le passage en force sur un sujet aussi important.
Je n’arrive pas à oublier les menaces violentes à l’encontre de ceux qui s’opposent à ce « mariage », sans que cela ait ému qui que ce soit dans votre entourage.
Je n’arrive pas à oublier les interpellations, par centaines, de jeunes gens qui ne faisaient qu’exprimer leur opinion sans rien détruire, alors que les forces de l’ordre complaisantes laissaient impunément des casseurs et des pillards opérer dans d’autres manifestations. J
e n’arrive pas à oublier l’arrogance, la partialité et la mauvaise foi des rapporteurs de commissions.
Je n’arrive pas à oublier que votre police arrête, aujourd’hui encore, des personnes dont le seul tort est de porter un polo qui vous déplaît ou de se trouver dans votre champ de vision lors de vos déplacements.
Tourner la page? Mais, Monsieur le Président, vous et vos partisans y avez imprimé ces vilenies avec tant de hargne et de brutalité qu’elles ont marqué à jamais toutes les pages suivantes, même celles qui ne sont pas encore écrites.
Tourner la page ne servirait à rien, c’est tout le bouquin qu’il faut changer!
François Le Vert
... et donc, voilà ce qui anime les engagements des uns et des autres : collectifs , Veilleurs Assis et Debout, etc... en avant toute...
Rédigé par : anne | 31 juillet 2013 à 12:31
Quand Hollande nous demande de "tourner la page", soit il est idiot, soit il est cynique, en tout cas, il a dépassé depuis longtemps les limites du supportable, il est arrogant. Il compte sur tous les immigrés qu'il va naturaliser pour l'élire à nouveau.
Rédigé par : bécassine | 31 juillet 2013 à 12:43
Bravo,trés belle lettre;il faudrait trés vite se debarasser de ce mauvais bouquin.
Rédigé par : ANNA | 31 juillet 2013 à 12:46
Très bien !
... Et nous allons réécrire la page car, l'Histoire, c'est nous qui l'écrirons et non pas vous qui allez être vite oublié sauf pour avoir tant violenté la famille, tant violé les libertés civiles, tant déchiré la paix civile.
Rédigé par : esprit libre | 31 juillet 2013 à 13:00
Une très belle lettre à faire lire sans modération. Notre cher président n'a pas évalué la force tranquille et silencieuse de cette jeunesse de France qui s'est levée et donne maintenant l'exemple à d'autres pays.Il n'y a pas que Paris qui est en colère!
Rédigé par : Ghislaine d'Hardemare | 31 juillet 2013 à 13:47
Merci , d'envoyer un exemplaire de cette lettre admirable à Copé , lui qui réclame de l'argent à corps et à cri et qui se veut le chef du parti d'opposition !
Rédigé par : clau | 31 juillet 2013 à 18:07
La seule page que nous ayons envie de tourner, c'est celle de votre détestable présidence dont nous continuons d'espérer qu'elle s'achèvera prématurément !
Rédigé par : FR | 31 juillet 2013 à 19:32
Cet individu est un cynique.
Imaginons qu'un jour proche, le rideau des forces assurant sa sécurité s'ouvre par surprise et laisse le passage à une foule venant lui clamer son "enthousiasme" de près.
Il n'y aurait sans doute plus de "page à tourner", mais plutôt des borborygmes affolés et sans doute une fuite éperdue.
L' "apport" de cette homme au pays est-il donc tel qu'il vaille la peine de le protéger comme il l'est ?
La division et le désordre qu'il a semé seraient-ils donc augmentés à ce point si, très rapidement, il fallait choisir un nouveau chef de l'Etat ?
Entre deux maux, pourquoi toujours choisir le plus grand, "parce que ce sont les ordres" ?
Rédigé par : fh | 31 juillet 2013 à 22:35
Tourner la page ?
Ne l'a-t-il pas fait en autorisant le mariage entre personnes du même sexe ?! (Tourner la page veut dire s'enfiler)
Rédigé par : Maurice | 01 août 2013 à 18:33