Démocratie contre oligarchie en Croatie sur la question du mariage homosexuel
04 août 2013
Ce texte date un peu mais il mérite d'être remis sur le devant de la scène tant la comparaison entre la France et la Croatie est aujour'hui encore particulièrement pertinente.
D'un côté, le gouvernement Ayrault poursuit ses combats idéologiques (Mariage pour tous, PMA, GPA, Gender, etc.) en méprisant les millions de Français qui manifestent leur désaccord dans un pays où la Constitution n'accorde au peuple aucun moyen de pression sur le législateur. De l'autre, pour éviter ces écueils idéologiques, le peuple se lève en masse en usant des moyens légaux développés dont il dispose et qui prévalent normalement sur les idéologues au pouvoir, qui pourtant usent du même mépris qu'en France pour faire avancer leur anti-culture.
La cause des lobbies gays sera t-elle l'évènement déclencheur d'un réveil des peuples européens opprimés par une pseudo-démocratie devenue faiblesse face aux idéologies ?
"« Les citoyens croates veulent faire protéger par la constitution le mariage entre un homme et une femme. Si le référendum réussit, le gouvernement sera sous la pression de devoir adopter le résultat.
Dans beaucoup de pays de l’Union européenne, la question de « l’égalité » des droits des homosexuels dans le droit de la famille et du mariage est âprement discutée. En Croatie, qui est membre de l’Union depuis le 1er juillet, ce conflit de valeurs peut déboucher sur une crise constitutionnelle. Elle pourrait forcer le président à dissoudre le parlement si les députés bloquent le référendum exigé par une initiative citoyenne (pétition) portant sur l’inscription dans la constitution de la définition du mariage.
Le 17 juin, une initiative populaire « au nom de la famille » a envoyé une liste impressionnante de 749 316 citoyens, soit 20% des électeurs au président social-démocrate du parlement Josip Leko exigeant la convocation d’un référendum sur la question suivante : « êtes-vous d’accord pour mettre dans la constitution que le mariage est une union à vie d’un homme et d’une femme » ? Les sondages montrent que plus de la moitié des électeurs voteraient et que presque les deux tiers voteraient « oui ». Depuis longtemps en Croatie la gauche laïque militante combat la droite nationale conservatrice et les organisations militantes catholiques. Il y a deux ans les manifestants homosexuels de la gay parade à Split ont été attaqués à coups de bâtons et de pierres. Le parlement européen s’est scandalisé. Depuis lors les dirigeants du gouvernement se montrent dans ces parades. La ministre des affaires étrangères Vesna Pusic, présidente du parti croate libéral de gauche était en juin à cette parade à Zagreb au milieu de milliers participants. En mai, le gouvernement connut une première défaite lorsque le tribunal constitutionnel bloqua l’introduction de l’enseignement sexuel à l’école parce que le droit des parents à éduquer leurs enfants était négligé. Le premier ministre social-démocrate Zoran Milanovic accusa un groupe de gens agressifs de vouloir organiser la guerre culturelle en Croatie et son parti accusa les juges d’avoir pris une décision politique. Les pétitions catholiques demandèrent alors la démission du ministre concerné.
L’actuelle initiative citoyenne a obtenu ses signatures dans les deux semaines prévues et le gouvernement doit vérifier les signatures avant le 15 septembre. Des problèmes viennent du fait que l’initiative ne dit pas à quel endroit insérer le nouveau paragraphe dans la constitution. Les initiants disent qu’il faut le mettre dans l’article qui dit que la famille est sous la protection de l’Etat. La coalition de gauche au pouvoir dit qu’un référendum est impossible sur un sujet qui touche les droits de l’homme. (l’idéologie des droits de l’homme ainsi entendus serait ainsi au-dessus de la démocratie : note du traducteur).
Le parlement doit autoriser le référendum lorsque 10% des électeurs l’exigent. Le président ou le gouvernement peuvent présenter une alternative. Pour adopter le texte, il faut 50% de votants. Le résultat lie le parlement. Les principaux juristes croates pensent que le parlement ne peut rien faire d’autre que d’adopter le nouveau texte s’il y a eu plus de 50% de votants avec une majorité de « oui ». Les partis de gouvernement ne sont pas de cet avis. Les libéraux de gauche et les Sociaux démocrates disent que la réforme va contre les droits de l’homme car elle discrimine les minorités sexuelles. La socialiste Pedja Grbin de la commission constitutionnelle du parlement dit que la décision du référendum n’est pas applicable parce qu’elle viole le principe du mandat libre des députés. D’autres disent qu’il ne faut pas mettre d’idéologie (?) dans la constitution.
Le gouvernement doit s’en prendre à lui-même car il a repoussé toute réforme de la loi sur les référendums. Il se peut donc que le référendum réussisse et que le parlement refuse d’obtempérer.
L’organisation droit de l’hommiste GONG (un groupe de pression nullement issu du suffrage universel : note du traducteur) considère que le but du référendum va contre ses propres idées car il discriminerait les couples de même sexe.
On voit bien que le conflit est entre un peuple majoritairement favorable aux valeurs traditionnelles et une minorité d’oligarques au pouvoir armée par une idéologie égalitaire qui n’admet aucune discussion libre. Heureusement, pour le peuple, le référendum d’initiative populaire est possible en Croatie. En France, ce n’est pas le cas. La France connaît un retard considérable dans le développement moderne de la démocratie, ce qui fait que le peuple est soumis à des réseaux d’idéologues organisés qui utilisent l’intimidation médiatique et empêchent toute réforme démocratique des institutions".
Point trop de modestie, J. Lahire: "Ce texte date un peu". En suivant le lien, on découvre qu'il date du 11 juillet, ce n'est quand-même pas la préhistoire!
La requête
referendum mariage croatie
dans le moteur de recherche réputé amical montre plusieurs référence plus anciennes (mai-juin, période de la pétition) et une seule plus récente (qui reprend le même texte).
Rédigé par : C.B. | 04 août 2013 à 14:31
Aurons-nous le courage de nous tenir par centaines, par milliers, devant des bureaux de vote munis de nos cartes d'électeurs, et de ne pas entrer voter. Nous exigerions le démocratie directe dans un premier temps, histoire de retrouver la règle du plus grand nombre qui donne le tempo aux minoritaires car nous ne supportons plus leur idéologie de l'inversion. Retrouvons le bon sens, vite !
Rédigé par : Pierre Ghi | 04 août 2013 à 23:22
Cela aurait dû ce passer ainsi en France SI... le CESE n'avait pas bloqué la pétition de plus de 700 000 signataires !
France, que fais-tu de la liberté inscrit aux frontons des bâtiments publique ?!
Bousculons la gueuse, ou la raie-publique (puisqu'elle se comporte comme une fille de joie) au choix, dans le fossé !
Rédigé par : Maurice | 05 août 2013 à 08:27
La démocratie n'existe pas là où un gouvernement empeche les référendums d'etre valides à la demande du Peuple !
La dictature s'impose là où un infime minorité s'est emparé d'un gouvernement pour imposités injustices et sopliations contre le Peuple .
Il faut faire une nouvelle Constitution dans chaque nation précisant ce qu'est un mariage légitime et l'obligation de faire des référendums comme seules bases réelles de la démocratie "pour le Peuple, par le Peuple" ,avec démission obligatoire de toute instance refusant de respecter les référendums .
Rédigé par : Anonymous | 05 août 2013 à 16:56