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Non au travail le dimanche : "sans le dimanche nous ne pouvons pas vivre"

NdsCette phrase que Benoît XVI prononça en 2005 lors de sa première visite hors du Vatican, vient en écho à celles de la Vierge Marie qui, par deux fois en France, est venue demander que le dimanche soit préservé comme journée du Seigneur

A La Salette en 1846

"Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils" 

A Saint Bauzille de la Sylve en 1873, où la Sainte Vierge est priée sous le vocable de "Notre-Dame du dimanche" :

"Il ne faut pas travailler le dimanche. 
Heureux celui qui croira et malheureux celui qui ne croira pas".

Ndd2


Ridicule

Merci à Gabrielle Cluzel pour l'entretien qu'elle m'a accordé pour Boulevard Voltaire, à propos des menaces judiciaires de Pierre Bergé. Extrait :

"Nous pensons par ailleurs que, quoi qu’il puisse arriver, ce sera contre-productif pour Pierre Bergé. Soit il recule en renonçant à porter plainte, et il sera ridicule, soit il met ses menaces à exécution, et très franchement, Pierre Bergé contre Le Salon Beige, c’est tellement disproportionné… que ce sera encore plus ridicule. Cela ne nous empêche pas néanmoins d’appeler nos lecteurs à prier (nous sommes catholiques !), et à nous aider par des dons à rembourser nos frais d’avocat… et plus si nécessaire."


Le "G2S" analyse le nouveau Livre Blanc de la Défense Nationale

Dans leur lettre d'information du G2S, les généraux à la retraite, analysent le nouveau livre blanc de la défense sorti il y a six mois. Ce document demande à être lu entièrement. Seuls des morceaux choisis de l'éditorial du président de cette association, le général FAUGERE, sont repris ci-dessous. Pour avoir accès à cette analyse, il faut aller sur cet autre lien.

Dans l'éditorial nous pouvons lire:

"Beaucoup de critiques ont été émises sur ce LB souvent pertinentes et parfois aussi nourries d’arrière-pensées plus ou moins partisanes. Mais, peu en fait, ont été commises par une voix militaire autorisée. L’analyse sous l’angle capacitaire, notamment, reste à faire. C‘est modestement notre ambition dans ces pages organisées sous forme de tableaux qui ont tenté d’en relever les éléments positifs et les dispositions plus négatives. Ce travail restera imparfait et, certainement, pourrait-il être enrichi, et même contredit, par d’autres analyses plus autorisées…

Nous aurions bien voulu avoir une vision plus positive de ce Livre blanc dont l’écriture n’était pas une nécessité absolue au regard de son prédécesseur de 2008 et de l’évolution de la situation stratégique internationale. Car, il ne semble pas que dans l’intervalle des cinq années écoulées, nous ayons été les témoins de ruptures stratégiques… Le, ou les, « printemps arabes » n‘en possèdent pas les caractéristiques, car, somme toute, ils étaient prévisibles comme toute évolution peut l’être. A tout le moins, ces évènements du sud méditerranéen demeurent un facteur aggravant de l’instabilité mondiale dont on ne peut pas dire que ce LB en ait tiré les conséquences militaires qui s’imposaient.

Ce Livre blanc, après une brillante analyse de la situation géopolitique mondiale, des risques et des menaces qui pèsent sur nos fragiles démocraties, se livre dans des développements successifs à des descriptions comptables des armées ou mêlent différentes considérations sur la politique du personnel qui n’ont pas leur place dans un document de cette nature. Car elles relèvent de la seule responsabilité du ministre de la défense dans l’organisation de son ministère et celle des armées. D’autant que toutes les dispositions retenues dans ces domaines relèvent du contingent et prennent donc le risque d’être contredites ou démenties dès… l’année prochaine.

C’est ainsi qu’il est traité du nombre de chars et d’avions de combat, du nombre d’hommes à disposer à droite ou à gauche pour telle ou telle mission dans différents contrats opérationnels, du recrutement direct ou indirect des cadres, de la concertation dans les armées, de la gouvernance souhaitée au sein du ministère, et de bien d’autres aspects encore, toutes choses, finalement, qui n’ont pas à être exposées sur la place publique, encore moins quand elle est internationale…  

Pour finir, le chapitre sur les ressources humaines, semble le plus important, au fond, avec le rééquilibrage du personnel civil au détriment du personnel militaire, notamment sur les postes de responsabilité, l’évolution de la nature du recrutement des militaires, les intentions sur la formation et la nouvelle gouvernance, laquelle pourrait conduire à la dénaturation de l’état militaire tel qu’il était compris jusqu’à maintenant."

La dernière fois que les socialistes ont sacrifiés les armées, cela s'est fini par la débâcle de 1940 et le vote des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, par une assemblée nationale (chambre des députés et Sénat) bien à gauche, suite à l'élection du Front Populaire de 1936. Car, même si l'incompétence crasse de la gauche (déjà!) avait aboutit à stopper l'expérience, dès 1938, en ramenant le centre droit au pouvoir, ce sont bien des députés et sénateurs majoritairement à gauche qui votèrent ces pleins pouvoirs. Allez comprendre la logique de leur raisonnement ? C'est sûrement cela être de gauche!

Est-ce que l'an II de la Hollandie sera aussi l'année marquant la fin de cette expérience?


Le département de François Hollande a le plus bénéficié d’un fonds d’aide

Un texte voté en décembre 2012 crée un fonds exceptionnel de soutien aux départements en difficulté. Or, selon un document interne du ministère de la Décentralisation, le principal bénéficiaire de ce fonds d'aide n’est autre que la Corrèze, l’ancien fief de François Hollande, qui a empoché à lui seul 12,3 M€, 15% de l’enveloppe globale. Suivi (hors DOM-TOM) du Tarn (PS, 9 millions), de la Nièvre (PS), des Ardennes (UMP), du Gers (PS) et du Lot-et-Garonne (PS, chacun 4 M€).


Pétition pour avoir le droit de tenir un autre discours sur l'avortement

Aux ministres Touraine & Vallaud-Belkacem : après les affaires Médiator et pilules 3G, ne faites plus de négationnisme sur l’avortement et arrêtez de museler vos opposants !

Les sites qui, comme ivg.net,  apportent des bémols sont, eux, qualifiés de « biaisés » parce qu’ils osent inciter les femmes à réfléchir aux conséquences psychologiques de cet acte. Curieusement, aucune voix politique ou médiatique ne se fait entendre pour protester contre cet abus de pouvoir scandaleux.

Plus récemment, les gynécologues Israël Nisand et Brigitte Letombe ainsi que la psychanalyste Sophie Marinopoulos ont publié en mars 2012 une tribune dans Libération pour  rappeler que bien qu’ils soient défenseurs de l’IVG dès la « première heure », ils ne voulaient pas laisser dire n’importe quoi ! Ils fustigent littéralement la tendance actuelle qui voudrait faire croire que le recours à l’IVG n’aurait aucune incidence sur la vie des femmes :

"Nous ne pouvons pas laisser dire que les femmes qui y ont recours ne sont pas marquées, d’une façon ou d’une autre, par cette expérience. Nous voyons chaque jour dans nos consultations des femmes qui nous disent leur souffrance psychologique et leur mal-être parfois de nombreuses années après, alors qu’elles auraient pu «cocher» lors d’un sondage que «tout allait bien». La souffrance ne se coche pas, elle se parle ! Sauf à ne considérer les femmes que dans le registre physique, sauf à omettre leur vie psychique, on ne peut pas écrire que l’accouchement présente un plus grand risque que l’IVG.

Cette posture, qui date de la médicalisation de l’IVG en France, revient à dire que l’avortement n’a aucune conséquence dans la vie d’une femme. Certes elles ne meurent plus ; certes les cases à cocher ne montrent plus de complications, mais tous les cliniciens qui rencontrent des femmes savent qu’il s’agit là d’un vrai négationnisme : il s’agit de dénier le fait qu’une IVG peut marquer douloureusement une vie. Nous n’avons jamais rencontré de femmes pour qui l’avortement a constitué «un événement fondateur de leur vie d’adulte» et nous ne voyons pas quelle étude statistique permet d’affirmer cette énormité. (…) La santé ne se réduit pas au corps mais concerne aussi la santé psychique qui échappe si souvent aux froides analyses statistiques.

Nous, cliniciens favorables aux droits des femmes à interrompre une grossesse et à avoir une sexualité sans risque de grossesse non voulue, nous n’acceptons pas pour autant la banalisation de l’IVG. (…) Nous proposons de ne plus ignorer les difficultés psychiques des femmes qui ont subi une IVG et de tout faire pour prévenir cet événement d’autant plus indésirable qu’il se produit tôt dans la vie des femmes, épargnant toujours les garçons si peu initiés à leur vraie responsabilité.

Demandons à Mmes Vallaud-Belkacem & Touraine:

  • D’avoir au moins une position neutre en matière d’IVG,
  • De prendre en compte  comme le demande le Pr Nisand, la « souffrance psychologique » des femmes  et ne plus «banaliser l’IVG »,
  • D’avoir une position responsable et volontariste dans la prévention de l’IVG,
  • D’arrêter de nier les dangers médicaux et psychologiques de l’IVG,
  • De promouvoir des enquêtes médicales sérieuses sur les conséquences de l’IVG.

Pétition à signer ici.


Proposition de loi pour garantir la liberté de conscience des maires

2 parlementaires s'apprêtent à déposer cette semaine une proposition de loi sur la liberté de conscience des maires opposés à la célébration de mariage entre deux personnes de même sexe.

Or, un sondage de l'institut Ifop sur la question : «Seriez-vous favorable à la création d'une clause de liberté de conscience pour les maires et leurs adjoints?», 54 % des Français répondent oui.


Camping (pas) pour tous = police (pas) pour tous

Quand il ne s'agit pas de la manif pour tous ou du "camping pour tous", l'action de la police n'est pas la même : le DAL, lui, a le droit d'installer ses tentes au coeur de Paris.

'Des familles de mal-logés et des militants de l'association Droit au logement (DAL), sont installés depuis samedi place de la République à Paris où ils ont annoncé leur intention de camper sous des bâches une semaine pour protester contre le projet de loi Duflot."


Récit de la folle journée où la Syrie échappa aux frappes françaises...

... et où Barack Obama, dans un retournement magistral de veste, fit perdre la face à François Hollande :

"Les frappes sont pour ce soir." Le samedi 31 août, au matin, les plus hauts responsables français, civils et militaires, sont convaincus que le président de la République va déclencher le bombardement punitif de la Syrie la nuit suivante. Plus étonnant encore : François Hollande lui-même le croit aussi. Et cette incroyable méprise va durer jusqu'à la fin de l'après-midi. Entre-temps, pendant une dizaine d'heures, la machine de l'Etat aura été mise en branle pour effectuer ces frappes franco-américaines, les "vendre" à l'opinion et en gérer les conséquences diplomatiques."

La suite ici.

Dans la nuit de vendredi à samedi, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution contraignant la Syrie à détruire son arsenal d'armes chimiques avant un an, mais sans sanctions automatiques à la clé. L'occasion, pour l'ambassadeur de Damas, de moquer l'amateurisme de la diplomatie française.


Et paf pour Hollande! Les chiffres du chômage en août étaient faux

Simplement grotesque

"Pôle emploi vient de faire savoir que les chiffres du chômage pour le mois d'août étaient faux. Ce ne sont pas 50.000 chômeurs de moins qu'il fallait comptabliser.

 "On peut estimer que l'impact à la baisse de ce dysfonctionnement sur le nombre d'inscrits en catégories ABC est compris dans une fourchette de 32 000 à 41 000, dont 21 000 à 28 000 en catégorie A. Ainsi, en l'absence de ce dysfonctionnement, on peut estimer que le nombre de demandeurs d'emploi en catégories ABC aurait connu en août 2013 une diminution comprise entre 22 000 et 31 000 (soit entre -0,4 % et -0,6 %) ; pour la catégorie A, la diminution aurait été comprise entre 22 000 et 29 000 (soit entre -0,7 % et -0,9 %)" explique le communiqué paru ce jour. 

Tant chez SRF que chez Pôle emploi on se renvoie la faute. dans le communiqué de Pôle emploi, il est expliqué que l'opérateur a été victime "d'une grave défaillance dans l'acheminement d'une partie des messages de relance (SMS et messages vocaux) aux demandeurs d'emploi lors de la campagne d'actualisation du mois d'août». 


Retour de bâton pour le Théâtre de la Ville

En octobre 2011, le Théâtre de la Ville à Paris s'était fait remarquer en produisant le spectacle blasphématoire et scatologique Sur le concept du visage du Fils de Dieu de Romeo Castellucci.

Aujourd'hui, un rapport de la Chambre régionale des comptes d’Île-de-France met en cause la gestion, depuis 2006, de ce fleuron de la politique culturelle parisienne. Sont reprochés : des primes « illégales » versées à l’ancien directeur, Gérard Violette, lors de son départ à la retraite en 2006 (98 056 € d’indemnités ainsi que 75 000 € à titre exceptionnel) ; le choix de son remplaçant, Emmanuel Demarcy-Motta, effectué arbitrairement, sans concurrence ; le fait que ce dernier ait pris, en 2012, la tête du Festival d’Automne, en plus de son poste de directeur du Théâtre de la Ville, bien que son contrat lui interdise de diriger une autre institution culturelle.

Ce théâtre dépend à 80 % des subventions de la Ville, à hauteur de 10 millions et demi d'euros.


Christianophobie : le Vatican menace d'aller en justice contre une exposition

L'exposition Trialogo, ouverte mercredi 25 septembre dans une galerie de Rome, devait présenter des photos, sur lesquelles on peut voir deux hommes ou deux femmes s'embrasser dans des églises. Elles ont été prises pour la plupart dans des lieux de culte à Rome.

À la veille du vernissage, le Vatican a adressé une lettre à l'artiste le menaçant d'une action en justice si l'exposition était maintenue. Le Saint-Siège a justifié cet envoi par le caractère offensant des photos, qui pourraient «nuire au sentiment religieux des fidèles».

«La Constitution italienne protège le sentiment religieux d'une personne et la fonction des lieux de culte. C'est pour cela que ces photos ne conviennent pas et offensent la spiritualité du lieu.»

Les clichés ont été recouverts dans la galerie.


La mission du jour

Matignon annonce :

"Le Premier ministre a réuni ce jour les ministres concernés par la question des exceptions au repos dominical dans les commerces.

Le gouvernement rappelle que le repos dominical est un principe essentiel en termes à la fois de protection des salariés et de cohésion sociale.

Pour autant, l’existence du travail dominical est une réalité. La législation et la réglementation applicables comportent des dérogations pour permettre certaines activités le dimanche. Elles sont nécessairement de natures diverses car répondant à des besoins différents (temporaires ou permanents, généraux ou territoriaux…). Une part de complexité est donc inévitable. Mais ces dérogations ont été rendues confuses par les interventions réglementaires et législatives de la majorité précédente.

[...] Le gouvernement souhaite que la question des exceptions à ce principe général soit examinée pour clarifier le cadre juridique. C’est pourquoi le Premier ministre a décidé de confier une mission sur cette question à M. Jean-Paul Bailly. Il devra examiner les faiblesses du dispositif actuel, éclairer les enjeux de l’ouverture de certains commerces le dimanche et faire des propositions au gouvernement. [...]"


Le Pape crée un conseil de cardinaux

Voici le chirographe (en date du 28 septembre) par lequel le Saint-Père institue un Conseil de Cardinaux :

"Parmi les suggestions émises au cours des Congrégations Générales cardinalices ayant précédé le Conclave, figurait l'intérêt de constituer un groupe restreint de membres de l’épiscopat, provenant des différentes parties du monde, que le Saint-Père puisse consulter, individuellement ou collectivement, sur des questions particulières. Une fois élu au siège romain, j'ai eu l'occasion de réfléchir plusieurs fois à ce sujet, retenant qu'une telle initiative serait d'une aide considérable pour exercer le ministère pastoral de Successeur de Pierre que les frères Cardinaux ont voulu me confier. Pour cette raison, le 13 avril dernier, j'ai annoncé la constitution d'un tel groupe, en indiquant les noms de ceux qui étaient appelés à en faire partie. Après une mure réflexion, je considère opportun qu'un tel groupe soit institué par le présent Chirographe en Conseil de Cardinaux, ayant pour devoir de m'aider dans le gouvernement de l’Eglise universelle et d'étudier un projet de révision de la Constitution apostolique Pastor Bonus sur la Curie Romaine. Celui-ci sera composé des personnes précédemment indiquées, lesquelles pourront être sollicitées, soit en Conseil, soit individuellement, sur les questions que je retiendrai dignes d'attention. Le dit Conseil, dont je me réserve le droit de modifier le nombre des composants de la façon qui me semblera la plus adéquate, sera une expression supplémentaire de la communion épiscopale et de l'aide au munus petrinum que l'épiscopat dispersé de par le monde peut offrir".


Le travail dominical ne profitera qu'aux grandes surfaces

Wallerand de Saint-Just, candidat du Front National à la mairie de Paris, dénonce la polémique autour du travail dominical :

"Si l’ouverture de magasins le dimanche doit être autorisée, ce ne peut être au bénéfice de la « grande distribution ». Or, c’est ce qui se passe : seules les très grandes surfaces entendent forcer la main des pouvoirs publics et, avec cynisme, violer la loi et les décisions des tribunaux.

Si, un jour, la « grande distribution » se conduit de manière loyale à l’égard des producteurs, des intermédiaires et des consommateurs, des autorisations pourront lui être données.

Entre temps, il faut saisir l’occasion pour mettre à plat le système de distribution français, faire voler en éclat le monopole et la dictature des grands groupes et privilégier à nouveau le commerce à taille humaine.

En vérité, si des autorisations d’ouvrir le dimanche doivent être données, c’est au commerce indépendant, aux petites et moyennes surfaces qu’elles doivent être accordées."


Le Diable essaye de provoquer une guerre interne au Vatican

C'est en substance ce qu'a dit le Saint-Père samedi aux gendarmes du Vatican : 

"Le Diable essaye de provoquer une guerre interne au Vatican, une sorte de guerre civile et spirituelle. C’est ce que pense le pape François. Il l’a affirmé samedi matin devant les gendarmes du Vatican. Le Souverain Pontife célébrait une messe à leur intention, dans les jardins du Vatican à la veille de la fête liturgique du saint patron de la Gendarmerie, l’Archange Michel. Cette guerre on ne la combat pas avec les armes que nous connaissons, mais avec les langues.
Le pape François a lancé un appel pressant à ne pas dire du mal les uns des autres, à ne pas tendre l’oreille aux médisances. Il a exhorté les gendarmes à intervenir s’ils entendent des commérages. Il faut – a-t-il dit – leur dire d’arrêter et leur demander de sortir de l’enceinte du Vatican. Car c’est par les bavardages que le mal s’infiltre pour répandre son venin et détruire l’unité. Il faut défendre le Vatican contre la zizanie, cette contagion contre laquelle personne n’est immunisé. C’est donc contre un adversaire plus sournois qu’il invite les gendarmes du Vatican à agir.

Sur le ton de la plaisanterie, le pape Bergoglio a noté que Napoléon ne reviendra plus, qu’il est peu vraisemblable qu’un armée vienne s’emparer du Vatican. La guerre qui se livre aujourd’hui dans le petit Etat est tout autre : c’est la guerre des ténèbres contre la lumière ; de la nuit contre le jour. Il ne s’agit plus de défendre les portes et les fenêtres de l’Etat, mais plutôt les portes des cœurs de ceux qui y travaillent où la tentation peut entrer comme partout ailleurs.
Cette année la fête de la Gendarmerie Vaticane s’est déroulée sous une forme discrète, sans parade militaire, vendredi soir, en présence de huit cardinaux, dont le Secrétaire d’Etat sortant, et du ministre italien de la Justice. Dans son discours, le commandant Domenico Giani a évoqué l’impact du style pastoral du pape François sur le service quotidien de la gendarmerie".


L'Allemagne a maintenu le repos dominical, sans préjudice économique

Communiqué de Franck Margain :

"Cette semaine, la question du travail le dimanche est revenue dans le champs médiatique. Encore une fois. Et d'une manière assez agressive. 14 magasins Castorama et Leroy Merlin ont ouvert ce dimanche 29 septembre, en Île-de-France, bravant la loi de la République, et même les décisions de justice, pour imposer leur loi : celle de l'argent. Je regrette cet acte, d'autant plus qu'il s'accompagne en réalité de cynisme. On a vu des employés être mis en avant, revendiquant la possibilité de travailler le dimanche pour améliorer leur pouvoir d'achat. Ainsi ces employés sous-payés sont poussés à demander eux-mêmes la fin des lois qui les protègent : voila le cynisme. Le travail le dimanche est non seulement inefficace pour relancer l'économie - l'exemple de notre voisin Allemand le prouve : il possède la plus forte croissance en Europe, le taux de chômage le plus bas, un niveau de vie par habitant parmi les plus élevés d'Europe alors qu'il ferme ses magasins le samedi à 18:00 - mais il est en plus nuisible socialement. Je défends ce jour de repos hebdomadaire, commun à toute la société, parce que j'affirme qu'il y a une vie en dehors du commerce. Les ouvertures du dimanche comme le propose la loi "Mallié" doivent rester des exceptions. A Paris, les zones touristiques doivent être étendues et permettre un compromis entre la survie des marchés de frais, petits commerces de bouche et le rythme des touristes. Le dimanche est le jour du repos, de la famille, de la foi, de la culture, du sport, pas du supermarché."

Membre du PCD et ancien candidat à la primaire UMP à Paris, Franck Margain a rejoint l'équipe de NKM, laquelle milite pour... le travail du dimanche.


La ville de Sentilly récompensée pour la rénovation de son église

SenLà où il y a une volonté, il y a un chemin

"La ville de Sentilly a reçu ce samedi le prix départemental des rubans du patrimoine pour la rénovation de son église du XIe siècle.

La Ville de Sentilly a reçu ce samedi le prix départemental des rubans du patrimoine pour la rénovation de son église du XIe siècle. Le prix a été remis lors de l’assemblée générale de la Fédération du bâtiment de l’Orne.

« Les travaux de restauration des murs extérieurs de l’église et de la toiture ont été menés de mars a septembre 2012, commente Isabelle Besnier, la maire de la commune. Ils ont été rendus possibles grâce au concours de sept co-financeurs. »


L'idéologie du genre sous couvert de "lutte contre les stéréotypes"

Jean-Marc Ayraut affirme dans un entretien à La Croix :

"De quoi parle-t-on ? S’il s’agit de faire reculer les stéréotypes, je pense que tout le monde sera d’accord. En effet, il reste énormément de progrès à faire en matière d’égalité entre les hommes et les femmes. Ces dernières ont des salaires moins élevés, des progressions de carrière moindres et elles sont moins nombreuses à occuper des postes à responsabilités, y compris dans la haute fonction publique. En revanche, il n’est pas question d’introduire je ne sais quelle idéologie à l’école ! Il n’est pas question d’un temps d’enseignement sur la théorie du genre, pas plus dans les programmes scolaires que dans la formation des enseignants. Le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, a été clair là-dessus. L’objectif, c’est la lutte contre les stéréotypes, et cela passe par l’école. Je pense par exemple au partage équilibré des tâches familiales entre les parents."

Personne n'a dit que l'Education nationale allait imposer l'enseignement d'une idéologie, mais que cette idéologie s'insinue dans les méthodes pédagogiques et dans l'enseignement.

Il y a un an, le 7 septembre 2012, 2 ministres du gouvernement Ayrault visitaient une crèche à Saint-Ouen appliquant ainsi cette idéologie du genre :

"En Converse roses et chemise de bûcheron, Darius, 2 ans, savonne méticuleusement un poupon en plastique dans une baignoire d’enfant. À quelques mètres, des petites filles jouent avec des voitures. Bienvenue à la crèche Bourdarias, à Saint-Ouen : depuis 2009, l’équipe se mobilise pour lutter contre les stéréotypes de genre qui assignent les enfants à des rôles différents en fonction de leur sexe. « On encourage les filles à manier le marteau à l’atelier bricolage, et les garçons à s’exprimer à l’atelier émotions », explique David, un des éducateurs. Dans la bibliothèque, les histoires pour la sieste s’intitulent par exemple : Le Papa qui avait dix enfants. 


Cette expérience pilote intéresse le gouvernement : le 7 septembre, la crèche a reçu la visite de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, et de Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille. Elles ont affirmé clairement leur désir de multiplier ce type de dispositif. « C’était mon premier projet en arrivant à ce ministère », a expliqué Najat Vallaud-Belkacem. « Cette démarche doit devenir un réflexe naturel dans l’ensemble des crèches », a souligné Dominique Bertinotti."


François Hollande est inquiet

De quoi ? De la courbe du chômage ? De la montée de l'insécurité ? De la crise économique persistante ? De la montée des tensions internationales ? Du terrorisme ? Du délitement de la famille ? Du nombre important de suicides ?...

Non, François Hollande est inquiet du score du FN aux prochains scrutins.


Sites pro-avortement : halte aux mensonges

Communiqué de Choisir la vie :

"Elles l'avaient annoncé...c'est chose faite ! Mesdames les ministres Touraine et Vallaud-Belkacem ont annoncé vendredi la mise en ligne du nouveau site gouvernemental visant, sous couvert d'information, à assurer toujours plus la promotion de l'avortement et tenter de contrer "les sites anti-ivg militants", de plus en plus présents sur Internet.

Ceux-là mêmes qui dénonçaient l'absence d'exhaustivité de l'information fournie par les sites anti-IVG et leur partialité passent pourtant, volontairement, sous silence la réalité de l'avortement. Ainsi, nulle mention de foetus et d'embryon mais simple évocation d'un "oeuf" expulsé aussi banalement par l'IVG que les menstruations...!

De la même manière, où est le prétendu "choix" de celles qui se désignent comme "pro-choix" sur ce site qui omet volontairement de présenter les alternatives à l'avortement, les maisons d'accueil pour femmes enceintes en difficultés...?

Choisir la vie, qui chaque jour soutient et entend les femmes enceintes en difficultés au travers de son antenne d'écoute téléphonique, dénonce les manoeuvres dolosives du gouvernement qui visent, une fois de plus à instaurer une pensée unique et à promouvoir la culture de mort. Elle invite chacun à faire connaître toujours plus les antennes d'écoute, maisons d'accueil et  sites internet qui délivrent des informations vraies et offrent de vraies alternatives à l'avortement."

Pour un site qui propose d'aider vraiment les mères, cliquez ici.


Inauguration d'une statue de Jeanne d'Arc près de Domrémy

Dimanche 29 septembre, a été inaugurée la statue de Jeanne d’Arc à ND de Bermont, à proximité de Domrémy, sous la houlette de l’association « Avec Jeanne » présidée par Eric Letty, entouré de l’abbé Guillaume de Tanouarn, Alain Bournazel et Anne Brassié. Ce projet avait été confié au sculpteur Boris Lejeune, qui a réalisé un chef d’œuvre. L’inauguration s’est faite en présence de membres de l’association Avec Jeanne, de M. Alain Olivier, président de l’association ND de Bermont, d’élus locaux et de nombreux habitants de la région.

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Boris Lejeune devant son oeuvre :

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Cardinal Raï : "Le printemps arabe s’est transformé en massacres et destructions"

Le Conseil des patriarches catholiques d’Orient s'est rassemblé vendredi dans le but de préparer un memorandum qui sera remis au pape François lors de l’entretien qu’il leur accordera en novembre prochain conjointement aux représentants de l'Eglise orthodoxe. Participaient :

  • le patriarche maronite le cardinal Béchara Raï,
  • le patriarche grec-catholique Grégoire III Lahham,
  • le patriarche des chaldéens, Mgr Louis Raphaël Sako,
  • le patriarche des syriaques-catholiques, Mgr Aghnatios Youssef Younane,
  • le patriarche des arméniens-catholiques, Nercès Bedros IXX,
  • les évêques Boulos Sayyah, Hanna Alouane, Roland Aboujadoudé, Michel Kassarji et Chlimon Wardouni,
  • le secrétaire général de ce Conseil, l’abbé Khalil Alouane.

CbbLe cardinal  Bechara Boutros Raï, Patriarche d’Antioche des Maronites, qui accueillait cette réunion, a pris la parole

"Le cardinal Raï a rappelé l’Exhortation apostolique remise par le pape aux patriarches d’Orient, à la suite du synode consacré au Moyen-Orient. « Cette exhortation a été adoptée dans une intuition divine, car nous nous souvenons tous comment la fin de ce synode a coïncidé avec le début du printemps arabe, a déclaré Mgr Raï. Malheureusement, ce printemps s’est transformé en hiver, en fer et en feu, en tueries et en destructions, alors que les peuples aspiraient à une vie nouvelle et à des réformes dans l’univers de la globalisation. »

Mgr Raï a encore affirmé qu’aujourd’hui plus que jamais, « cette région a besoin de l’Évangile de Jésus, celui de la paix, de la vérité, de la fraternité et de la justice, car si le monde perd cet Évangile, il connaîtra une situation de destruction, comme celle que nous vivons aujourd’hui ». Le patriarche Raï a ajouté que « nous portons tous dans nos cœurs l’Irak, la Syrie, l’Égypte et le Liban ». « Nous nous unissons, et c’est main dans la main que nous préparons notre rencontre avec le pape François qui aura lieu en novembre et à laquelle se joindront les représentants de l’Église orthodoxe, a indiqué Mgr Raï. Nous réitérons aujourd’hui notre foi dans cette région et dans la coexistence de tous ses fils. »

De son côté, le patriarche Sako a remercié le cardinal Raï pour son discours tout en appelant à une action commune chrétienne pour préserver la présence chrétienne dans cette région. Il a ajouté que face à ce qui se passe, « les condamnations et les protestations ne suffisent plus ». « Il faut faire en sorte que les chrétiens puissent rester sur cette terre dont ils sont originaires, a-t-il déclaré. Il faut agir vite, car le volcan risque d’entraîner tout dans son éruption. » Le patriarche Sako a encore réclamé la formation d’une équipe qui serait chargée du dialogue avec les parties musulmanes, sunnites et chiites, et avec les parties politiques, insistant sur le fait que « le sauvetage viendra de l’intérieur non de l’étranger ». Il a appelé aussi les chrétiens à ne pas songer à l’exode, mais au contraire à construire les ponts, grâce à leur ouverture et à leur esprit de dialogue".


Le Point Gaydwin

Dans un long post, Philippe Arino montre ce qui rapproche homosexualité et nazisme et écrit :

"[...] Maintenant, en ce qui concerne l’homosexualité attribuée à Hitler et aux Nazis, je ne pense pas qu’elle soit une invention délirante. Par exemple, rien que si nous regardons la ville de Berlin en 1933, nous y dénombrons 130 bars homosexuels, … c’est-à-dire plus qu’aujourd’hui à Paris ! En Allemagne, les idées d’extrême droite et l’idéal homosexuel se marièrent très bien : pensons à Adolf Brand (qui fonda la revue homosexuelle Der Eigene), à la Communauté des Spéciaux (Gemeinschaft der Eigene), à l’Association masculine allemande (Männerbund) marquée par une esthétique-idéologie homo-érotique, à Hans Blüher qui projette la création d’une société fondée sur un État viril. Dans les camps de concentration et d’extermination nazis, l’activité homosexuelle a bien existé. « Au camp de Gross-Raming, les kapos étaient à 90% des invertis. » (Christian Bernadac, Des Jours sans fin, 1976) ; « Quand quelqu’un va s’attaquer à l’homosexualité sous l’Occupation, on va bien rigoler ! J’ai commencé à travailler sur l’homosexualité à Ravensbrück… Je peux vous dire… C’est une époque où il n’y a plus de frontières. Tout est décuplé. » (Marie-Jo Bonnet, en conclusion de sa conférence « Violette Morris, histoire d’une scandaleuse » du 10 octobre 2011 au Centre LGBT de Paris ; l’historienne lesbienne n’en revenait toujours pas de découvrir le nombre de confluences entre homosexualité et nazisme, même si elle ne s’est trahie qu’à la fin, car elle se gardait bien de faire le lien !) ; etc. Le résistant alsacien Aimé Spitz interné au camp alsacien du Struthof puis à Dachau assure que « les chefs de bloc et autres kapos étaient presque tous devenus homosexuels au cours de leur détention. » (Aimé Spitz cité dans Jean Le Bitoux, Les Oubliés de la mémoire (2002), p. 93)

La recrudescence de la pratique homosexuelle côté allemand pendant la Seconde Guerre mondiale est confirmée par de nombreux sociologues et historiens : « Heinrich Himmler (1900-1945), le chef de la Gestapo, recrutait exclusivement ses subordonnés dans les milieux homosexuels. » (Jean-Louis Chardans, Histoire et anthologie de l’homosexualité (1970), p. 212) ; « Quant aux généraux homosexuels de l’armée allemande, de l’époque hitlérienne, leurs noms sont sur les lèvres de tous… Goering, Himmler, Reohm, et même Hitler. » (idem, p. 217) ; « Si l’Occupation avait radicalement supprimé la progression de la drogue en France, elle y avait en revanche développé l’homosexualité. Assez répandue outre-Rhin, la pédérastie s’étendit à la suite du passage des soldats allemands dans notre pays. [...] » (Jean-Luc, 27 ans, homosexuel, dans l’essai Histoire et anthologie de l’homosexualité (1970) de Jean-Louis Chardans, p. 86) ; etc.

Comme je l’ai écrit dans le petit « condensé » de cet article, et comme je le développe dans la partie sur les dictateurs homosexuels du code « Homosexuels psychorigides » du Dictionnaire des Codes homosexuels, l’hypothèse de l’homosexualité du Führer n’est pas non plus à écarter. Elle est une réalité déjà iconographique, comme on a pu le voir dans la première partie de mon exposé (et vous savez l’importance que j’attache à cette phrase faite maison qui soutient qu’« il n’y a pas de cliché sans feu »). Par exemple, en 1933, la revue Fantasio présentait déjà Hitler comme une folle perdue. L’historien italien Eugenio Dollmann aborde également l’homosexualité d’Hitler dans Roma Nazista (1949). Pour ma part, j’ai fait l’effort de lire les deux pavés de la biographie (2000) rédigée par l’historien Ian Kershaw – un ouvrage complètement neutre sur la question de l’homosexualité du Führer – ; il ne fait aucun doute en effet que la vie d’Hitler comporte de nombreuses coïncidences de l’homosexualité relevées dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels : mère possessive, père tyrannique, profond isolement amical, vocation artistique contrariée (Hitler est recalé de l’École des Beaux-Arts), haine de son propre corps (il ne se mettait jamais en maillot de bain), passion pour le cinéma (il avait sa salle de projection privée) et les mythologies anachroniques (Wagner, Bavière, militarisme, etc.), anti-catholicisme féroce, sensiblerie nostalgique et confusion de l’art avec la vie (Herman Broch, dans son essai Création littéraire et connaissance (1966), assure qu’Hitler était un fervent partisan du kitsch), goût pour les corps athlétiques et les statues, aucune appétence pour les femmes (le mariage in extremis avec Eva Braun n’a été qu’une couverture), etc. « En ce qui concerne Hitler, il est quand même de nombreux témoignages qui concordent pour assurer que les femmes ne l’intéressaient guère, comme le prouverait l’absence dans sa vie de la moindre aventure amoureuse qui ait eu un développement complet. » (Jean Boisson, Le Triangle rose (1988), p. 19)


Frigide Barjot rejoint Nicolas Dupont-Aignan [Démenti]

Lu sur le JDD :

"L'ex-égérie des opposants au Mariage pour tous sera, samedi, l'invitée vedette du congrès de Debout la République, le mouvement du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. Outre Barjot, le député de l'Essonne attend 2.000 personnes. Cette semaine, il publiera (Fayard), un livre dans lequel il promet de dévoiler le "scandale de l'escroquerie à la TVA qui coûte à la France 10 milliards"."

Sur Twitter, Frigide Barjot dément cette information :

"Je démens formellement cette information. NDA m'invite à m'exprimer sur l'Avenir du Mouvement pour Tous, nuance !"


Un nouveau bienheureux, Miroslav Bulešić, prêtre croate martyr sous la persécution communiste

MbDe Jure Bogdan, postulateur :

"Martyrisé avec cruauté uniquement pour avoir assuré son ministère sacerdotal, le jeune curé Miroslav Bulešić (1920-1947), sera béatifié samedi 28 septembre, à Pula en Croatie par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, représentant le Pape François.

Fils de Miho (Michel) et Lucija, Miroslav Bulešić naquit dans un petit village d’Istrie, Čabrunići, dans la paroisse de Svetvinčenat (Saint-Vincent), le 13 mai 1920. Il fréquenta l’école élémentaire à Juršići (1926–1930), où son professeur de religion (catéchiste) fut le zélé père Ivan Pavić. Après le lycée, Bulešić décida de suivre des études de philosophie et de théologie et de se préparer au sacerdoce. Comme curé, il tenta de connaître en personne ses paroissiens pour les conduire à la Messe dominicale. Cette activité était observée de près par les ennemis de l’Eglise dans les files de la Résistance. Ils n’appréciaient pas du tout que le curé ait plus d’influence qu’eux sur ses paroissiens.

A partir du 19 août 1947, il fut confié au père Miroslav Bulešić la tâche d’administrer la confirmation à Pazin. Les responsables du séminaire ne savaient rien des désordres et des agressions organisés par les communistes. Au début, autour de Pazin, la confirmation fut donnée sans difficulté, mais bien vite il y eut des barrages sur les routes pour bloquer les confirmands, afin qu’ils ne puissent pas rejoindre leurs paroisses respectives. Les militants communistes attaquaient les prêtres et les enfants et se moquaient d’eux publiquement. C’est dans ce climat que  Bulešić arriva à Lanišće le 23 août 1947 et y passa la nuit avec l’intention d’administrer la confirmation le lendemain. Quand il arriva au presbytère avec l’envoyé de l’évêque de Trieste, il confirma  sept autres filles et garçons en plus qui, à cause des troubles et des barrages, n’étaient pas parvenus à arriver à temps à l’église. Peu après fit irruption dans la maison un groupe de communistes, qui s’acharnèrent en particulier et avec plus de violence sur le jeune père Miroslav, en le frappant sans pitié, partout où ils le purent. Plusieurs témoins regardaient impuissants de l’extérieur ce qui était en train de se passer. Le père Miroslav était couvert de sang. Par deux fois, ils l’ont entendu s’exclamer : « Jésus, accueille mon âme ». Puis son assassin lui trancha la gorge avec un couteau. Le sang du martyr recouvrit les murs et le sol. Il était environ 11h00 le 24 août  1947".

Du Saint-Père aujourd'hui lors de l'Angelus :

"Avec joie nous nous souvenons qu’hier, en Croatie, Miroslav Bulešić, prêtre diocésain mort martyr en 1947 a été proclamé bienheureux. Louons le Seigneur, qui donne à ceux qui sont désarmés la force du témoignage extrême".


Ils voulaient supprimer des fêtes chrétiennes en douce

Lu dans Valeurs Actuelles :

"« J’en veux vraiment à Challenges !», s’est exclamée Dounia Bouzar, vendredi matin sur RTL, alors qu’elle était interrogée sur sa proposition de supprimer deux fêtes chrétiennes du calendrier pour les « remplacer par Yom Kippour et l’Aïd ».

La veille, le magazine Challenges avait fait paraître une interview de Mme Bouzar, alors qu’elle avait été nommée, quelques jours auparavant par Matignon, à l’Observatoire de la laïcité, en qualité d’anthropologue et d’ancien membre du Conseil français du culte musulman (CFCM). En fin d’interview, elle explique que « la France a montré l’exemple de la laïcité au monde »  et qu’elle « doit donc continuer à montrer la voie », d’autant qu’aujourd’hui, « le clergé n’est plus hostile » à une réforme du calendrier. [...]

Invitée le lendemain matin au micro d’Yves Calvi, Dounia Bouzar ne dément pas l’information, mais accuse le journaliste d’avoir présenté une « réflexion » comme une « proposition ». Elle lui reproche surtout d’avoir titré son papier  « La France doit remplacer deux fêtes chrétiennes par Yom Kippour et l’Aïd », ce qui a pour effet de « diviser les Français » et de « faire le jeu des discours extrémistes » dans une France devenue très réactive sur toutes les questions qui ont très à son identité."

Signez notre pétition sur le sujet.


Là où Taubira passe, l'insécurité croît

En avril, Christiane Taubira inaugurait une prison "modèle" à Condé-sur-Sarthe.

5 mois après, rien ne va plus dans cette prison :

"Ca devient l'incroyable quotidien des gardiens de prison. A nouveau, deux d'entre eux se sont retrouvés ce mercredi matin 25 septembre aux urgences de l'hôpital d'Alençon. Ils ont été frappés au visage, ce mercredi matin 25 septembre, par un détenu du centre pénitentiaire d'Alençon/Condé-sur-Sarthe. A la fin de sa promenade réglementaire, celui-ci a refusé d'être fouillé avant de rentrer dans sa cellule, et il s'en est pris aux 2 gardiens."