Laïcité à l’école : la charte liberticide de Peillon
03 septembre 2013
Lu dans Aleteia: Bruno Dournazac dénonce derrière cette charte une « grave » intention du ministre d’aller contre la liberté religieuse, les droits de la conscience et la liberté des parents.
« Le verrouillage de la révolte des consciences s’installe (…) Peillon veut se servir de la jeunesse pour changer les mentalités » met en garde le chroniqueur Bruno Dournazac sur le site Ichtus au lendemain de l’annonce par le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, de la publication d’une Charte de la laïcité dans tous les établissements scolaires publics d'ici à la fin septembre.
Pour lui, la mobilisation s’impose :
La manœuvre est habile et discrète. Au nom de la laïcité, Peillon veut instaurer une charte pour les 55 000 établissements français qui »rappellera les principes de la laïcité » (Valeurs actuelles ).
« Chacun est libre de ses opinions. Mais pas de contester un enseignement ou de manquer un cours » au nom notamment de préceptes religieux annonce Vincent Peillon. Il reçoit le soutien de Luc Chatel, le bien connu ministre qui avait découvert les programmes de SVT introduisant l’idéologie du genre à l’école à la rentrée 2011.
Le verrouillage de la révolte des consciences s’installe. L’enseignement catholique ne devrait pas pouvoir accepter cette charte car qui définit les programmes et le contenu de l’enseignement ?
Peillon verrouille son dispositif. Il veut se servir de la jeunesse pour changer les mentalités. Encore faut-il que la jeunesse soit soumise à l’endoctrinement organisé et donc que les parents ne puissent pas le contester et le refuser.
Le ministre oppose la laïcité à la liberté religieuse. Il faut dénoncer, refuser ce mouvement de retour en arrière. Il ne s’agit plus de laïcité positive protectrice et respectueuse des consciences mais d’une laïcité anti-religieuse. Les islamophobes applaudissent à cette laïcité sensée protéger l’école du fondamentalisme musulman et pensent que l’Ecole de la République va réussir à arracher les enfants aux déterminismes sociaux, culturels et religieux. On sait que la laïcité n’a jamais dans aucun pays limité le développement de l’Islam. Il faut se réapproprier la leçon de Ratisbonne. C’est le dialogue et la raison qui peuvent fonder le « vivre ensemble » et non pas l’interdit et le silence.
Mais le ministre s’oppose plus fondamentalement à l’autorité des parents premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, aux droits de la raison et à la liberté de conscience dans les actes.
Le plus grave n’est il pas ce « notamment de préceptes religieux ». Notamment veut dire qu’au nom de la raison et du bon sens, sans même en appeler à une « révélation spirituelle », il ne serait pas possible de « contester un enseignement ou de manquer un cours ».
Pour Vincent Peillon, l’enseignement de l’éducation nationale s’impose au citoyen plus impérativement que la loi naturelle et la conscience. Encore et toujours la tentation totalitaire de Créon de dire le bien et le mal. Antigone doit mourir.
On voit les conséquences. Par la loi, par décret ou par son administration maître des programmes, le ministre prétend introduire la lutte contre toutes les inégalités au cœur de l’enseignement. Cette lutte, nous sommes prévenus passe selon le gouvernement, par la lutte contre les stéréotypes qui font des garçons et des filles et par l’enseignement de l’identité de genre et les secours de la ligne Azur sur internet animée par LGBT ! (Après le Planning Familial financé et déployé avec l’aide de l’Etat et de l’argent public les associations LGBT continuent avec les méthodes décrites par Pierre Simon dans son livre publié en 1979 et retiré de la vente « De la vie avant toute chose »).
LMPT appelle à créer des comités de vigilance dans chaque école. Mais avec cette charte, le dispositif se met en place pour qu’il soit interdit par exemple de ne pas envoyer ses enfants à un cours qui enseignerait que le mariage est légitime entre deux personnes de même sexe. Nous savons que l’opposition au mariage unisexe se fonde sur la nature et la raison et non sur un « droit révélé ».
Pas question de religion dans cette affaire. Le « notamment » du ministre veut interdire aux parents le droit d’agir et d’exercer leur responsabilité naturelle. Que dire de l’objection professionnelle de conscience d’un professeur qui ne voudrait pas enseigner les idéologies des programmes officiels….. Le système totalitaire de la pensé unique se met en place.
La charte Peillon est liberticide. Mobilisation générale pour dénoncer le piège de cette charte !
La manœuvre est habile et discrète. Au nom de la laïcité, Peillon veut instaurer une charte pour les 55 000 établissements français qui »rappellera les principes de la laïcité » (Valeurs actuelles ).
« Chacun est libre de ses opinions. Mais pas de contester un enseignement ou de manquer un cours » au nom notamment de préceptes religieux annonce Vincent Peillon. Il reçoit le soutien de Luc Chatel, le bien connu ministre qui avait découvert les programmes de SVT introduisant l’idéologie du genre à l’école à la rentrée 2011.
Le verrouillage de la révolte des consciences s’installe. L’enseignement catholique ne devrait pas pouvoir accepter cette charte car qui définit les programmes et le contenu de l’enseignement ?
Peillon verrouille son dispositif. Il veut se servir de la jeunesse pour changer les mentalités. Encore faut-il que la jeunesse soit soumise à l’endoctrinement organisé et donc que les parents ne puissent pas le contester et le refuser.
Le ministre oppose la laïcité à la liberté religieuse. Il faut dénoncer, refuser ce mouvement de retour en arrière. Il ne s’agit plus de laïcité positive protectrice et respectueuse des consciences mais d’une laïcité anti-religieuse. Les islamophobes applaudissent à cette laïcité sensée protéger l’école du fondamentalisme musulman et pensent que l’Ecole de la République va réussir à arracher les enfants aux déterminismes sociaux, culturels et religieux. On sait que la laïcité n’a jamais dans aucun pays limité le développement de l’Islam. Il faut se réapproprier la leçon de Ratisbonne. C’est le dialogue et la raison qui peuvent fonder le « vivre ensemble » et non pas l’interdit et le silence.
Mais le ministre s’oppose plus fondamentalement à l’autorité des parents premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, aux droits de la raison et à la liberté de conscience dans les actes.
Le plus grave n’est il pas ce « notamment de préceptes religieux ». Notamment veut dire qu’au nom de la raison et du bon sens, sans même en appeler à une « révélation spirituelle », il ne serait pas possible de « contester un enseignement ou de manquer un cours ».
Pour Vincent Peillon, l’enseignement de l’éducation nationale s’impose au citoyen plus impérativement que la loi naturelle et la conscience. Encore et toujours la tentation totalitaire de Créon de dire le bien et le mal. Antigone doit mourir.
On voit les conséquences. Par la loi, par décret ou par son administration maître des programmes, le ministre prétend introduire la lutte contre toutes les inégalités au cœur de l’enseignement. Cette lutte, nous sommes prévenus passe selon le gouvernement, par la lutte contre les stéréotypes qui font des garçons et des filles et par l’enseignement de l’identité de genre et les secours de la ligne Azur sur internet animée par LGBT ! (Après le Planning Familial financé et déployé avec l’aide de l’Etat et de l’argent public les associations LGBT continuent avec les méthodes décrites par Pierre Simon dans son livre publié en 1979 et retiré de la vente « De la vie avant toute chose »).
LMPT appelle à créer des comités de vigilance dans chaque école. Mais avec cette charte, le dispositif se met en place pour qu’il soit interdit par exemple de ne pas envoyer ses enfants à un cours qui enseignerait que le mariage est légitime entre deux personnes de même sexe. Nous savons que l’opposition au mariage unisexe se fonde sur la nature et la raison et non sur un « droit révélé ».
Pas question de religion dans cette affaire. Le « notamment » du ministre veut interdire aux parents le droit d’agir et d’exercer leur responsabilité naturelle. Que dire de l’objection professionnelle de conscience d’un professeur qui ne voudrait pas enseigner les idéologies des programmes officiels….. Le système totalitaire de la pensé unique se met en place.
La charte Peillon est liberticide. Mobilisation générale pour dénoncer le piège de cette charte !
entièrement d'accord.
cependant, auriez-vous un lien vers des documents et arguments "spécial parents"
autant je peux discuter avec certains enseignants autant je préfèrerai éviter le bras de fer violent,
qui laisserait mes enfants seuls face à leur instit, et, dans mon coin, assez seuls au milieu de leurs copains de classe.
et également :
ma fille de 10 ans commence à savoir discuter et argumenter,
mais mon petit d'à peine 3 ans, un peu bégayeur, aura, je pense,, bien du mal à résister....
de l'aide, please !
y aurait-il des documents sur un genre d'objection de conscience sur ce sujet là directement ???
Rédigé par : ccnc | 03 septembre 2013 à 11:21
Quand redescend-on dans la rue en masse pour dénoncer ces manœuvres? Il ne faut laisser aucun répits à ce gouvernement...
Rédigé par : Raphaël | 03 septembre 2013 à 11:25
Lire pour comprendre :
"A nous la France"
Isaac Blümchen
http://www.uuurgh.net/DRUMfranjui/IsaacBlumchen.pdf
Et ensuite du même auteur :
"Le Droit de la Race supérieure"
http://fr.scribd.com/doc/22601126/Le-Droit-de-la-Race-superieure
Rédigé par : Jo | 03 septembre 2013 à 11:31
Bruno Dournazac fait bien de rappeler le rôle de Chatel (UMP/UMPS), dans l'introduction de la "théorie du genre" à l'école.
Cela prouve encore une fois qu'il n'y a plus ni droite ni gauche - contexte totalement dépassé ! -, mais des gens d'en-haut et d'autres d'en-bas : ceux qui aiment la Vérité et ceux qui servent le Prince du mensonge.
Preuve (encore une !) que nous sommes bien rentrés dans les derniers combats eschatologiques de la fin des Temps, car il s'est installé petit à petit dans la paysage politique un nouveau paradigme (une nouvelle façon de voir le monde), dans lequel il n'y a que deux camps qui dépassent tous les autres clivages : celui de l'Antéchrist (le "dragon rouge feu") contre celui de la Vierge Marie (la "Femme couronnée d'étoiles").
Rédigé par : Fleur | 03 septembre 2013 à 11:31
Vincent Paillon nous oblige à expliquer à nos enfants que, non, l'institutrice n'a pas toujours raison, et que, lorsqu'elle se trouve contredire les parents, c'est à nous, les parents, qu'il faut faire confiance.
C'est malheureux, mais j'ai dû commencer cette leçon dès le CE1.
Le nombre croissant de fautes d'orthographe dans la "production d'écrits" (sic) des institutrices fournit d'ailleurs aux enfants une bonne illustration de cette nouvelle maxime!
Rédigé par : René Clémenti | 03 septembre 2013 à 11:38
Monsieur Peillon voudrait-il supprimer la religion catholique?Ca c'est déjà vu,non?Sans résultat durable d'ailleurs.Merci pour votre site.
Rédigé par : Vandekerckhove | 03 septembre 2013 à 11:47
Extrait d'un article sur www.contrepoints.org
En 1937 Adolf Hitler a déclaré : “La jeunesse d’aujourd’hui est déjà le peuple de demain. Pour cette raison nous nous sommes fixé la tâche d'inculquer à la jeunesse l’esprit de cette communauté socialiste à un âge précoce, à un âge où l’humain n’est pas encore perverti et donc intact. Ce Reich existe, et se construit un avenir, sur sa jeunesse. Et ce nouveau Reich ne donnera sa jeunesse à personne, mais va prendre les jeunes et leur donner son propre enseignement et sa propre éducation.”
Rédigé par : Dudul | 03 septembre 2013 à 12:05
Personnellement, je ne trouves pas la "charte" Peillon - encore en rédaction ? - liberticide ou/et arbitraire.
Je pense qu'on fait ici, et pourtant M. Peillon n'est pas ma tasse de thé, un mauvais procès au Ministre...Ou du moins, on le lui fait pour de mauvaises raisons. Pour moi, c'est charte n'est rien de plus qu'une opération de comm, pour promouvoir le Ministre. Lequel ne doit pas connaître l'existence du "règlement" intérieur des établissements scolaire ni l'existence de la DDHC.
S'il y a intention "politique", je pense plus que c'est en réaction à certaines violences commises à l'endroit des enseignants, après que ceux ci aient présenté un cours déplaisant à certains élèves. On se rappelle tous le professeur tabassé pour avoir expliqué que l'Algérie est un pays qui a été sous protectorat français et l'est encore officieusement.
Il y a aussi, sans doute, volonté d'éviter l'absence d'élèves ou de justifications (en gros, s'il a eu une mauvaise note, c'est parce qu'il a fait le ramadan et que le professeur n'a pas décalé le contrôle des connaissances pour tenir compte de cette raison religieuse) pour cause de ramadan ou départ pour "le bled".
S'il y avait quelque chose à dire, je crois que c'est la formulation qui est mal choisie.
« Chacun est libre de ses opinions. Mais pas de contester un enseignement ou de manquer un cours »
Le terme "contester" est ici problématique. De mon point de vue (et celui de mon épouse, qui est enseignante) l'Education Nationale a voulu protéger la liberté pédagogique des enseignants, en proscrivant la faculté qu'aurait un parent à justifier l'absence de son enfant pour cause de "je n'aime pas le cours", à plus forte raison si le parent (ou son enfant) s'oppose à cet enseignement par la violence.
Dire "l'élève n'a pas le droit (et ses parents itou) de justifier son absence ou son opposition à un enseignement pour des raisons privées."
En choisissant une telle formulation, on préserve la liberté (pour l'élève et ses parents) d'opinion. Oui, l'élève devra assister à tous ses cours. Oui, il ne pourra pas justifier son absence ou son opposition à tel ou tel cours, par des raisons privées "notamment religieuses" (si l'on veut préciser les choses)
Mais, pendant le cours, l'élève pourra (de manière respectueuse) s'exprimer et (pourquoi pas) demander à son enseignant un débat sur la thématique étudiée...Dès lors qu'il apparait, via l'argumentation de l'élève, que l'enseignement présente quelques lacunes ou/et est trop partial.
Et de même, les parents de l'élève pourront demander à l'enseignant, sans remettre sa liberté pédagogique, quelles raisons l'ont poussé à privilégier l'étude de tel "aspect" d'une thématique et s'il serait possible de combler les éventuelles lacunes, lors d'un exposé en classe (par ex).
Rédigé par : seb | 03 septembre 2013 à 13:01
il faut l'accueillir à chaque déplacement, partout toujours jusqu'à ce qu'il tombe lui et ses collaborateurs franc mac anti français
Rédigé par : nissa | 03 septembre 2013 à 14:06
En plus , hier à la télé ,Peillon pronait la guerre contrela Syrie !
On se demande de quoi se mele des ministres de la Santé et de l'Education en France à proner la guerre contre des nations légitimes ailleurs .
Les guerres sanguinaires sont devenues des certificats de bonne santé et preuve d'excellence en éducation civilisée quand c'est proné par les infaillibles moralisateurs umps ?
Les memes rabachent sans cesse qu'hitler était un mécréant qu'il fallait abattre car trop va-t-en guerre contre d'autres nations .
Hollande aimerait-il que des nations étrangères décident arbitrairement au nom du Bien ,de nous débarasser d'un va-t-en guerre ,Hollande, qui en est déjà à exiger deux guerres (Mali, Syrie)en un an de squatteur provisoire à l'Elysée ?
Rédigé par : MagikBus | 03 septembre 2013 à 15:04
Nos dirigeants de gauche comme de droite se sont avérés totalement incapables de s'appuyer sur le programme de l'éducation nationale pour reformater les esprits de tous les caïds,les dealers,les petits malfrats qui s'approprient des territoires perdus pour la République.Mais ce problème n'est pas une priorité,il est urgent d'obéir au très puissant lobby LGBT et de déstructurer la société en prenant le contrôle du cerveau de nos enfants par la force si necessaire
Rédigé par : Maria | 03 septembre 2013 à 15:26
« Peillon veut se servir de la jeunesse pour changer les mentalités »
La Saint-Barthélemy revient au galop..
A ma droite...les cathophiles...
A ma gauche...les cathophobes...
Et au milieu...
Monsieur Peillon...dit le "cornu"
agitant l'équerre et le compas...
avec sur la tête le tricorne du Godf...
"nous les pédo-éducateurs,
au nom de la pédo-liberté ,
et de la pédo-égalité,
ordonnons la pédo-fraternité,
De la maternelle à la terminale,
De l’université à l’universalité,
Nous prenons en main
Du ventre géniteur,
Au soupir euthanasié,
La destiné des genres. »
Allo…docteur… c’est grave ?
Pouvez-vous changer le logiciel ?
Si non… pédo-psychiatrie…H24 ..7J/7…avec camisole de force !
Rédigé par : jacky.a | 03 septembre 2013 à 19:56
Réagissons ! C'est impératif mais COMMENT ?
Rédigé par : YvS | 03 septembre 2013 à 21:24
Peillon est un Franc-maçon enragé, un jour viendra où ses propres enfants rougiront de lui, surtout face aux regards des autres; ils trinqueront, mais pas à sa santé, mais à leur détriment.
Rédigé par : lève-toi | 03 septembre 2013 à 22:05
En Allemagne les parents vont en prison, l'Etat arrache l'enfant à sa famille par totalitarisme idéologique, par autoritarisme pour imposer l'obéissance civile, les allemands subissent les pires des injustices. Comment en arrive-t'on à tant de déshumanisation ?
Rédigé par : Manonsol | 03 septembre 2013 à 22:20
Excellente idée que de créer de comité de vigilance dans les écoles. Tous les parents doivent se mobiliser pour la liberté religieuse et de conscience menacée par ce gouvernement liberticide.
Rédigé par : P.R. | 03 septembre 2013 à 23:29