Retour de bâton pour le Théâtre de la Ville
30 septembre 2013
En octobre 2011, le Théâtre de la Ville à Paris s'était fait remarquer en produisant le spectacle blasphématoire et scatologique Sur le concept du visage du Fils de Dieu de Romeo Castellucci.
Aujourd'hui, un rapport de la Chambre régionale des comptes d’Île-de-France met en cause la gestion, depuis 2006, de ce fleuron de la politique culturelle parisienne. Sont reprochés : des primes « illégales » versées à l’ancien directeur, Gérard Violette, lors de son départ à la retraite en 2006 (98 056 € d’indemnités ainsi que 75 000 € à titre exceptionnel) ; le choix de son remplaçant, Emmanuel Demarcy-Motta, effectué arbitrairement, sans concurrence ; le fait que ce dernier ait pris, en 2012, la tête du Festival d’Automne, en plus de son poste de directeur du Théâtre de la Ville, bien que son contrat lui interdise de diriger une autre institution culturelle.
Ce théâtre dépend à 80 % des subventions de la Ville, à hauteur de 10 millions et demi d'euros.
et encore...ce Théâtre a un public, même si c'est un public bobo,et les spectacles sont parfois bons (surtout les concerts de Musique de Chambre ou de Musiques du Monde)Mais que dire de ces dizaines de spectacles ineptes, de ces one-man-show,de ces comédies sans consistance subventionnées à 100% et dont la seule finalité semble être de donner des avantages sociaux et des retraites et des indemnités à de faux acteurs et faux metteurs en scène
Rédigé par : bébert | 30 septembre 2013 à 16:58
"fleuron de la politique culturelle parisienne" ??!!! Rien que çà...
Rédigé par : ckk | 30 septembre 2013 à 17:12
Info intéressante.
Rédigé par : Celui qui aime le théâtre intello | 30 septembre 2013 à 17:33
C'est bien, mais malheureusement une remise en cause sans sanction ne suffit pas ; il faudrait une procédure judiciaire (contre le théâtre - personne morale - ET les personnes physique)
les rapports des cours des comptes n'étant pas contraignants, ne sont jamais suivis d'effets, et finissent dans des cartons ;
république, quand tu nous tiens !
Rédigé par : Guillaume-Marie | 30 septembre 2013 à 17:37
La culture n'a pas de prix, surtout pour ceux qui en vivent grassement.
Rédigé par : Stephe | 01 octobre 2013 à 00:13
Plus c'est nul et pourri ,mieux c'est subventionné ! et tant pis si ca sert à remplir les poches de pistonnés hypocrites avec l'argent des travailleurs qui eux sont persécutés , menacés , s'ils refusaient légitimement de payer des impots qui servent à tous ces profiteurs véreux et inutiles !
Rédigé par : MagikBus | 01 octobre 2013 à 11:32