Menace sur la liberté de conscience des médecins
07 novembre 2013
Le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) remet jeudi au gouvernement ses propositions pour un meilleur accès des femmes à l'avortement, afin que l'avortement devienne "un peu plus un droit comme un autre". Le HCEfh doit émettre une trentaine de recommandations. Il suggère par exemple la suppression de la notion de "détresse" du code de la santé publique, texte qui autorise l'avortement pour "la femme enceinte que son état place dans une situation de détresse", et du délai obligatoire de réflexion d'une semaine entre les deux premières consultations avec un médecin avant un avortement.
Le rapport proposeaussi l'autorisation de pratiquer l'avortement par aspiration sous anesthésie locale en centre de santé ou maisons médicales.
Ce matin sur Europe 1, il a aussi été question de supprimer la clause de conscience qui permet actuellement aux médecins de refuser de pratiquer un avortement.
N'oubliez pas le 19 janvier 2014 : c'est la Marche pour la vie.
De toute façon, la notion de détresse comme le délai de réflexion, ils n'hésitent déjà pas à s’asseoir dessus (surtout quand l'avortement semble "urgent" - traduire un peu limite au niveau des délais légaux)...
Enfin comme toujours ça va dans le même sens mortifère, à quand une information sur les possibilités d'aides de l'Etat pour celles qui voudraient garder leur enfant, et cette option proposée dans tous les plannings familiaux?
Rédigé par : Aa | 07 novembre 2013 à 10:17
ce gouvernement n'est ferme que sur les projets diaboliques , le corps médical est un ennemi pour ce gouvernement : deux mesures à venir l'obligation du tiers payant qui supprime un dernier espace de liberté et la prise en main de la caisse de retraite CARMF qui a des réserves (inadmissible POUR LES MARXISTES !)malgré les compensations versées à d'autres régimes de retraite.
Rédigé par : cad | 07 novembre 2013 à 10:35
Il est urgent de rappeler que "dépénalisation" n'est pas synonyme de "création d'un droit nouveau".
Et que dans l'avortement, il y a quatre personnes à respecter:
-une personne en devenir, la plus faible, celle à qui certains ne reconnaissent même pas le statut d'être humain en devenir
-un homme, sans qui la situation n'existerait pas
-une femme, sur qui actuellement tout repose
-un auxiliaire médical.
Par comparaison: une dépénalisation des conséquences du recours à la "légitime défense" n'instaurerait nullement un "droit" à la légitime défense.
Revenir au texte de la loi Veil: la loi de 1975 "dépénalise l'avortement dans certaines conditions" (http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Veil_du_17_janvier_1975_sur_l%27interruption_volontaire_de_grossesse); il faudrait une nouvelle loi pour créer un DROIT à l'IVG. Et là, il faudra batailler ferme pour indiquer que cela se ferait au détriment de DROITS d'autres personnes.
Chacun de ces quatre ont des droits, qu'il est indispensable que la loi reconnaisse.
Rédigé par : C.B. | 07 novembre 2013 à 11:52
L'avortement, un "droit" comme les autres ?
La paire d'homos, un "couple" comme les autres ?
Et la femme, une "guenon" comme les autres ?
Pourquoi pas cette dernière proposition, madame Taubira et consorts ? Allez jusqu'au bout de votre logique égalitariste totalement INHUMAINE...
Rédigé par : Fleur | 07 novembre 2013 à 11:59
Cela fait bien longtemps que les fonctionnaires de la SECU (sans aucune formation médicale) dictent au médecins, y compris en venant les voir en leurs cabinet et en proférant des menaces diverses, comment il faut traiter les malades dans tel et tel cas, pour que la SECU fasse des économies. ET j'entends les malades étonnés de l'ordonnance de leur médecin, étonnés de n'être pas soignés: les médecins suivent seulement les consignes de la SECU pour garder leur travail...comme tout salarié.. Ne parlons plus de la médecine libérale!
Rédigé par : creoff | 07 novembre 2013 à 12:37
"Le rapport proposeaussi l'autorisation de pratiquer l'avortement par aspiration sous anesthésie locale en centre de santé ou maisons médicales."
Comme cela après avoir tué l'enfant on laissera mourir la mère en cas de complications !
Rédigé par : JEJ | 07 novembre 2013 à 14:59
Le jour de ma soutenance de thèse de doctorat, j’ai prêté serment de ne pas attenter à la vie humaine. Un serment est sacré : changer une loi ne peut m’en délier.
Dr LEZY
Rédigé par : LEZY | 07 novembre 2013 à 15:27
Moi qui croyait que la liberté de conscience était un droit républicain et constitutionnel : on nous aurait menti ? On nous aurait trompé ?
Rédigé par : cabret | 07 novembre 2013 à 18:30
J'ai envoyé plusieurs commentaires à EUROPE 1.Tous ont été censurés.Il ne s'agissait pourtant pas de propos racistes.Il s'agit une fois de plus d'un véritable endoctrinement pour les esprits faibles.Restons forts et réagissons à chaque fois que c'est possible .C'est trop grave.
Rédigé par : docteur MATROT | 07 novembre 2013 à 18:44
J'ai envoyé plusieurs commentaires sur le site d'Europe 1.Tous ont été censurés .C'est un véritable endoctrinement pour les faibles .Restons forts et réagissons à toutes les occasions sans découragement.
Rédigé par : docteur MATROT | 07 novembre 2013 à 19:26
On se doutait qu'Europe 1 était une chaine moisie, une confirmation de plus mais cela fait bien longtemps que je ne suis plus un de ses auditeurs !
La liste des radios et médias pourris s'allonge !
Rédigé par : cabret | 08 novembre 2013 à 07:42