Minute : après la Une, l'article
14 novembre 2013
Il est en ligne. Les lecteurs pourront juger ainsi du "racisme" et découvrir que ce n'est qu'une grosse ficelle politico-médiatique, chère à la gauche, pour détourner l'attention. Mais les Français ne sont plus dupes. Extrait :
"Imaginez donc ! Les députés de gauche et du centre (lequel serait-il paraît-il en train de se rapprocher de la droite) se sont levés pour l’applaudir dans l’hémicycle, ovationnant, dans un curieux élan compassionnel, celle qui n’avait d’autre mérite que d’avoir été insultée. Si telle est la règle, Jean-Marie Le Pen devait avoir droit à une standing ovation permanente… L’émotion ne fut bien sûr pas moins grande – elle fut inexistante – lorsque Nicolas Sarkozy, dans un montage photographique très proche de celui dont le garde des Sceaux a fait l’objet, a été comparé à un singe, ou quand Jean-Marie Le Pen fut, lui, carrément dessiné en orang-outang (voir les images). Il est vrai que Sarkozy comme Le Pen sont blancs et de droite, et qu’à ce double titre, ils ont droit à moins d’égards. [...]
Christiane Taubira a donc saisi l’aubaine et s’est rendue intouchable pour un bon moment – ce qui est toujours rassurant en période de rumeurs sur un remaniement ministériel – selon le principe qui veut que lorsqu’un ministre issu d’une « minorité visible » est viré, c’est en raison de sa couleur de peau – sur le thème : « C’est bon, on a montré qu’on n’était pas racistes, on peut le virer » –, alors que quand un ministre blanc prend la porte, c’est parce qu’il était décidément trop nul."