C’est arrivé un 7 janvier …
07 janvier 2014
Puisque l'Etat socialiste veut nous couper de nos racines et qu'Otto de Habsbourg-Lorraine a écrit :
« Celui qui ne sait pas d'où il vient ne peut savoir où il va car il ne sait pas où il est. En ce sens, le passé est la rampe de lancement vers l'avenir »
Et puisque selon ce qu'à écrit Joseph de Maistre :
"Chaque Nation, comme chaque individu, a reçu une mission qu'elle doit accomplir. Celle de la France est d'exécuter les gestes de Dieu, "Gesta Dei per Francos".
Alors rappelons-nous :
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le 7 janvier : est la Noël, selon le calendrier julien (Noël russe), depuis 1901 jusqu'en 2100.
Le Salon Beige souhaite un Joyeux Noel à nos frères Orthodoxes !
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le 7 janvier 1558 : François de Guise reconquiert Calais, dernière possession anglaise en territoire français.
Les troupes de François de Guise reprennent Calais aux anglais qui l'occupait depuis deux cent ans. Ce dernier bastion anglais tombe aux mains du duc de Guise qui la restitue au Roi de France, Henri II. Le gouverneur de la ville Lord Wentworth se et cela va permettre au à Henri II de conclure le traité de Cateau-Cambrésis.
C'est un exploit militaire du duc François de Guise, dit le Balafré, nommé en catastrophe lieutenant général du royaume quelques mois plus tôt, après la défaite du connétable Anne de Montmorency à Saint-Quentin face aux Espagnols.
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le 7 janvier 1715 : l'archevêque François Fénelon meurt à Cambrai.
Archevêque de Cambrai, Fénelon fut surnommé à ce titre le «Cygne de Cambrai» par opposition à Bossuet, l'«Aigle de Meaux». Précepteur du duc de Bourgogne, petit-fils et héritier du roi Louis XIV, il écrivit pour lui Télémaque (1699). Cet essai sur l'art de gouverner annonce l'esprit des Lumières du siècle suivant.
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le 7 janvier 1765 : diffusion de la bulle papale Apostolicum pascendi.
Clément XIII, pape élu en 1758, diffuse la bulle papale "Apostolicum pascendi", afin de défendre les intérêts des jésuites, qui étaient interdits dans plusieurs pays d'Europe. Dans ce texte, Clément XIII indique qu'il juge calomnieuses les critiques faites à l'encontre de la Compagnie de Jésus. Jusqu'à sa mort en 1769, il ne céda jamais aux pressions et accorda toujours sa confiance aux fils de Saint Ignace.
Clément XIII, par cette Bulle proteste contre la décision de Louis XV d'expulser la Compagnie de Jésus.
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le 7 janvier 1800 : Benjamin Constant intervient au Tribunat.
Dans un discours qui le fait apparaître comme le leader de l'opposition, il dénonce :
« le régime de servitude et de silence qui se prépare ».
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le 7 janvier 1844 : naissance de Bernadette Soubirous, petite bergère française à qui la sainte Vierge est apparue plusieurs fois, dont la première le 11 février 1858.
Bernadette naît le 7 Janvier 1844 au Moulin de Boly près de Lourdes.
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le 7 janvier 1873 : naissance de l'écrivain Charles Péguy.
Naissance à Orléans de l'écrivain mystique et idéaliste français Charles Péguy. D'extraction paysanne, étudiant boursier de Normale Sup, il est d'abord très proche des socialistes de Jaurès, mais il rejette par la suite les idées pacifistes.
Intransigeant et d'une prose toujours engagée et polémique, créateur des "Cahiers de la Quinzaine" (1900), revue où sont débattues les grandes questions de l'époque. En juin 1912, le fils de Péguy, Pierre, tombe gravement malade. Péguy fait un vœu et va en pèlerinage à Chartres.
« Mon vieux, écrit-il à Lotte, j'ai senti que c'était grave... J'ai fait un pèlerinage à Chartres... J'ai fait 144 km en trois jours... On voit le clocher de Chartres à 17 km sur la plaine... Dès que je l'ai vu, ça a été une extase. Je ne sentais plus rien, ni la fatigue, ni mes pieds. Toutes mes impuretés sont tombées d'un seul coup, j'étais un autre homme. J'ai prié une heure dans la cathédrale le samedi soir; j'ai prié une heure le dimanche matin avant la grand-messe... J'ai prié comme je n'avais jamais prié, j'ai pu prier pour mes ennemis... Mon gosse est sauvé, je les ai donnés tous trois à Notre-Dame. Moi, je ne peux pas m'occuper de tout... Mes petits ne sont pas baptisés. A la Sainte Vierge de s'en occuper. »
Désormais sa foi est assurée, mais il n'a pas pleinement retrouvé le repos. Il n'était pas marié religieusement, sa femme et ses enfants n'étaient pas baptisés, et lui-même ne s'approchait pas des sacrements et n'allait pas à la messe.
À ses amis qui insistent pour le décider à faire un pas en avant, il confie: « Je prie sans cesse et, malgré cela, je suis horriblement malheureux. »
Sa femme entendait ne pas se faire baptiser et refusait de le suivre dans son évolution religieuse. Or, Péguy ne veut pas se sauver seul. « Il faut se sauver ensemble, il faut arriver ensemble chez le bon Dieu. Il faut se présenter ensemble, il ne faut pas arriver à trouver le Bon Dieu les uns sans les autres. Il faudra revenir tous ensemble dans la maison de Notre Père. »
Tout au long des rues de Paris, il récite des Ave Maria : « Derrière la flotte des Pater, je vois la deuxième flotte, l'innombrable flotte des Ave Maria... Et tous ces Ave Maria, et toutes ces prières de la Vierge, sont de blanches caravelles humblement couchées, sous les voiles, au ras de l'eau. »
La femme de Péguy acceptera le baptême, un an après la mort de son ami Lotte. Trois semaines avant, le 19 août 1914, Péguy assiste à la messe. La veille de sa mort, le 4 septembre, il dépose des fleurs au pied d'une statue de la Vierge, dans une petite chapelle de Montmélian. Le lendemain, frappé d'une balle au front, il donne sa vie pour la France.
Tiré de- La Médaille Miraculeuse, N°65
Fervent patriote, il est tué, dans les premières heures de la guerre, sur le front, à Villeroy, le 5 septembre 1914.
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le 7 janvier 1894 : naissance de Saint Maximilien Kolbe, prêtre polonais, martyr dans les camps de concentrations.
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le 7 janvier 1918 : loi instituant les chèques postaux en France.
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le 7 janvier 1956 : la pile atomique de Marcoule est mise en route, 1ère centrale nucléaire française).
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le 7 janvier 1957 : le Général Massu et ses paras arrivent à Alger pour y maintenir l'ordre.
Le gouvernement de Guy Mollet, révolté par les attentats du Milk Bar et de la Cafétéria, confie au général Jacques Massu les pleins pouvoirs de police sur le Grand Alger (800.000 habitants dont une moitié de musulmans). C'est le début de la bataille d'Alger.
Assisté des colonels Marcel Bigeard, Roger Trinquier et Yves Godard, le général commande les 6.000 hommes de la dixième division parachutiste. Il a mission de mettre fin au terrorisme dans l'agglomération et va s'acquitter de sa tâche en peu de temps.
Même si tous les moyens ne sont pas justifiables, les médias et la gauche vont couvrir d'opprobres les soldats français qui luttaient pour restaurer la sécurité. Ces meutes aboyantes tairont le fait que le donneur d'ordres est le ministre de l'intérieur, un certain François Mitterrand. On ne les entendra pas non plus se scandaliser quand des dizaines de milliers de Français originaires du nord comme du sud de la Méditerranée seront massacrés, assassinés, réduits à l'état d'esclaves, après les accords d'Evian signés par ceux que les parachutistes combattaient dans Alger.
Notre pays a une dette envers tous ses enfants dont la politique parisienne a fait des martyrs.
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le 7 janvier 1965 : la France convertit 150 millions de dollars en or.
Qui a dit qu' « un Etat n'avait pas d'amis, que des intérêts » ? Pour une fois, l'amitié qui unit la France aux Etats-Unis ne s'est pas faite aux dépens de la première mais des seconds.
À noter que ce qui a été fait en 56 à Alger devra être refait en métropole dans toutes les grosses villes par l'armée dans les années à venir.
La police et la gendarmerie s'étant totalement discréditées ces derniers mois, l'armée reste pour le moment la seule alternative crédible.
En 56, c'était la loi qui paralysait les flics... Aujourd'hui, c'est simplement leur manque d'honneur. Quelle chute en 50 ans !
Rédigé par : PK | 07 janvier 2014 à 09:34
- 7 janvier 1944 : Assassinat ou exécution par le SD allemand d'Eugène Deloncle pour rapprochement avec les Alliés.
Rédigé par : Spartacus | 07 janvier 2014 à 10:10
A propos de l'anniversaire de la naissance de Charles Péguy (7 janvier 1873):
Je voudrais préciser qu'autrefois avait lieu un pèlerinage à la chapelle de Montmélian (dont vous parlez et où Péguy se recueillit la veille de sa mort) qui était proche de l'ancien séminaire.
Cette chapelle, sur la commune de Saint-Witz, a malheureusement été détruite pour, semble-t-il, des raisons alléguées de sécurité vers 1990...
Rédigé par : pmc | 07 janvier 2014 à 11:02
le 7 janvier 1965 : la France convertit 150 millions de dollars en or.
Qui a dit qu' « un Etat n'avait pas d'amis, que des intérêts » ? Pour une fois, l'amitié qui unit la France aux Etats-Unis ne s'est pas faite aux dépens de la première mais des seconds.
Il faut attendre la suite pour comprendre . En 1967, de Gaulle parle d'un retour à l'étalon-or. En 1968, ce sont les évènements que l'on connait. En 1969 de Gaulle affaibli par ce qui s'est passé, quitte le pouvoir à la suite d'un échec électoral. En 1971, Nixon décide de la non-convertibilité du dollar. Et en 1973, Pompidou, de la banque Rotschild, mais si franchouillard et si rassurant que personne ne se méfie, décide que l'état français n'empruntera plus à la banque de France à taux zéro, mais aux banques et au prix du marché. Les conditions étaient en place pour que la France soit à terme durablement muselée.
Rédigé par : Lagardère | 07 janvier 2014 à 12:11
Un peu rapide, le commentaire sur le traité du Cateau-Cambrésis.
Si François de Guise prend Calais en huit jours, grâce à l'appui de 30 canons aux ordres de Jean d'Estrées, grand-maître de l'artillerie, la suite pour la France est moins évidente. Calais est une victoire entre deux défaites, celle de Saint-Quentin le 10 août 1557 et celle de Gravelines le 13 juillet 1558 (le maréchal de Thermes y est battu par les Espagnols). Henri II se résout au désavantageux traité du Cateau-Cambrésis, qui met fin aux guerres d'Italie : la France conserve les Trois-Evêchés (Metz, Toul, Verdun), mais perd la Savoie, ses places du Piémont, le Charolais, le Bugey et la Bresse. Henri IV puis Louis XIII en récupérèrent une partie.
Meilleur général français de son temps, François de Guise fut assassiné par Potrot de Méré, un fanatique protestant, en 1563. Son fils Henri, lui aussi blessé au visage, hérita du même surnom, le Balafré. (mais il paraît que lui aussi
Rédigé par : Florian 78 | 07 janvier 2014 à 13:28
L'expulsion des jésuites est une des pires décisions de l'histoire de France : outre qu'elle a fait chuté le niveau de l'enseignement, elle a permis une "laicisation" de l'enseignement, au profit des antichrétiens, elle a largement préparé la Révolution. En Espagne et dans les colonies espagnoles, ce fut aussi une catastrophe, notamment pour les Indiens, et cela prépara l'indépendance sous tutelle maçonnique au XIXe siècle. Si la descendance de Louis XV a perdu le trône, ce n'est pas pour rien malheureusement pour la France et le Monde.
Rédigé par : P.R. | 07 janvier 2014 à 20:20
"Joyeux Noël à nos frères orthodoxes" !!!
Voilà des souhaits qui ne correspondent pas à la réalité...
La date du 7 janvier selon le calendrier grégorien, qui est celle du 25 décembre selon le calendrier julien n'est pas la "Noël orthodoxe", mais la Noël de tous les chrétiens de rite oriental qu'ils soient catholiques ou orthodoxes qui suivent le calendrier julien : c'est à dire les Russes (catholiques et orthodoxes), les Serbes (catholiques et orthodoxes) et les moines Athonites.
Pour les orthodoxes de rite byzantin qui suivent le calendrier grégorien la Noël a été célébrée comme pour les latins le 25 décembre de ce calendrier grégorien.
Rédigé par : Frère Maximilien-Marie | 08 janvier 2014 à 16:56