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Immanquable 5: Farida Belghoul à Asnières

Un lecteur de notre brève d'hier nous a transmis le lien: nous jugeons très utile d'en mettre le contenu en ligne.

C'est magistral, notamment sur la France, Fille aînée de l'Eglise (6è minute et au-delà). D'aucuns regrettent que nos évêques ne parlent pas de la France comme cette musulmane.

  D'autres videos sur le site de la "journée de retrait de l'école" (JRE).

A toutes fins utiles, suite à plusieurs interrogations de lecteurs, nous rappelons que les parties de phrase en bleu souligné amènent sur des liens qui donnent des détails sur les sujets évoqués.


Belgique : les défenseurs de l'euthanasie des enfants de plus en plus isolés

Le projet de loi étendant l'euthanasie aux mineurs fait des remous en Belgique et au-delà : 

D'abord monseigneur Léonard qui lance une veillée de prière et de jeûne le 6 février prochain : 

"L’archevêque de Malines-Bruxelles ainsi que ses trois auxiliaires appellent tous les hommes et femmes de bonne volonté à se réunir dans un ultime sursaut citoyen, à l’heure précise où notre pays risque d’élargir sa loi sur l’ à de jeunes enfants malades et sans défense.

« Nous osons donc dire à nos concitoyens, en payant de notre personne: « Il n’est pas trop tard, mais il est temps! » Secouons notre propre conscience et aussi, avec respect, celle de nos frères et sœurs en humanité. L’histoire ne sert jamais deux fois les mêmes plats ni les mêmes circonstances. C’est donc aujourd’hui qu’il faut agir. Nous comptons sur vous! »

« Concrètement, nous voulons, outre l’appel au jeûne, organiser une  veillée de prière dans quelques lieux emblématiques et géographiquement centraux de l’archidiocèse (la Basilique nationale de Koekelberg à Bruxelles, la Collégiale Saint-Pierre de Leuven et la Basilique de Basse-Wavre), mais en demandant avec insistance aux doyens et aux recteurs de sanctuaires moins centraux, d’organiser, eux aussi, une veillée de prière dans leur église décanale ou leur sanctuaire, selon leurs possibilités". 

Bizarrement, ceci n'est pas du goût des athées et des laïcistes qui s'en prennent violemment au prélat, témoignant paradoxalement qu'ils croient, en la redoutant, à la force de la prière : 

"Alors que de nombreuses personnalités avaient applaudi lors de l’appel au jeûne et à la prière du pape François pour la Syrie, l’initiative de Mgr Léonard pour la protection des enfants malades passe moins bien dans certains milieux athées.

Le président du Centre d’Action Laïque, l’ancien sénateur socialiste Pierre Galand, s’est vivement attaqué à la liberté de conscience et de religion des citoyens catholiques. L’article 19 de la Constitution belge protège pourtant « la liberté des cultes, celle de leur exercice public, ainsi que la liberté de manifester ses opinions en toute matière« . Selon les propos de Pierre Galand, recueillis par la RTBF  "il est inacceptable qu’une personnalité tente de s’ingérer dans le débat politique". Une tentative de confiscation du débat qui s’éloigne gravement des valeurs démocratiques telles que défendues par le CAL.

 La présidente du lobby de l’ tombe quand à elle dans un amalgame entre la Belgique et la France :

En France, #BeatriceBourges jeûne, en Begique l’#archevêqueLéonard lance une journée de jeûne et de prière contre l’euthanasie.C contagieux?

— Jacqueline Herremans (@herremans_) 30 Janvier 2014

Dans une longue tribune sans contradicteur à la RTBF, Mme Herremans a dénoncé une « terrible pression » de l’Eglise catholique, qui utilise « des armes qui ne sont pas celles du débat démocratique" [la prière n'est pas une arme du débat démocratique. Intéressant. NDL].

- Enfin, c'est le conseil de l'Europe qui s'en prend vertement à la Belgique en rappelant les principes du respect de la vie :

"La Belgique a été vivement critiquée par le Conseil de l'Europe : suite au vote belge concernant l'euthanasie pour les mineurs, sans aucune limite d’âge, l’assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a réaffirmé l’interdiction absolue de mettre fin intentionnellement à la vie de personnes en fin de vie ou mourantes. Au Conseil de l’Europe, une déclaration écrite est une sorte de pétition qui n’engage pas toute l’assemblée mais qui reste néanmoins un document officiel destiné à alerter un pays sur une situation grave en matière de droits de l’homme ou d’éthique. 

58 parlementaires, issus des principaux groupes politiques européens, accusent leurs confrères belges de vouloir remettre en cause les bases d’une société civilisée. Dans une déclaration particulièrement critique, ils affirment que ce vote du Sénat belge trahit certains des enfants les plus vulnérables de la Belgique, en acceptant l’idée que leur vie n’a plus aucune valeur et suppose à tort que les enfants sont capables de donner un consentement approprié et éclairé à l’euthanasie. Ce vote, peut-on lire aussi, favorise la croyance inacceptable qu’une vie peut ne pas être digne d’être vécue, mettant en cause la base même d’une société civilisée". 


Théorie du genre à l’école : le livret de la Fondation Lejeune

FlLu ici

"A l’heure où la théorie du genre fait polémique à l’école, la Fondation Jérôme Lejeune informe les parents et jeunes des lycées qu’elle met à leur disposition un livret gratuit « Théorie du genre et SVT : décryptage des manuels de 1ère ». Ce document a été édité en 2012 pour faire face à l’introduction d’éléments non scientifiques dans les manuels de SVT en classe de Première. 

Avec ce livret, dans la lignée de son Manuel de bioéthique édité depuis 2006, la Fondation Jérôme Lejeune propose aux jeunes une enquête argumentée et étayée sur le contenu et le sens du chapitre « Devenir femme ou homme » introduit dans certains manuels de SVT. L’éclairage est apporté par une analyse visant à faire la part des choses entre ce qui relève de la « science de la vie » légitime dans un manuel de SVT, et ce qui n’en relève pas. Le livret de la Fondation étudie les faits scientifiques et non-scientifiques évoqués dans les manuels, les met en parallèle avec les exercices et commentaires et s’intéresse aux illustrations et à leurs légendes" (suite ici).


En marge de la manif pour Tous à Lyon

On me communique :

- catholiques et musulmans vendront ensemble des crêpes place Bellecour pour la Chandeleur.

- messes à Lyon à l'église Saint-Georges (quai Fulchiron) : à 8h30, 10h30 (grand'messe), 18h (messe lue) et 19h (messe chantée). Eglise à 5mn à pied de la place Bellecour, à 15 mn à pied de la gare Perrache.

- messe à 19h00 à Saint-Nizier.


Béatrice Bourges portera plainte contre Frédéric Haziza

Jeudi 30 janvier, le journaliste de La Chaîne Parlementaire Frédéric Haziza est venu souhaiter la mort de Béatrice Bourges devant l'Assemblée Nationale place Édouard Herriot.

Béatrice Bourges, en jeûne pour la France depuis 5 jours, a annoncé qu'elle portera plainte. Elle donnera à ce sujet une conférence de presse samedi à 11h place Édouard Herriot.

RDV Place Édouard Herriot le samedi 1er février à 11h.


Au CM2, vos enfants auront droit à "serviettes et tampons, préservatifs, pilules"

Découvrez cette horreur appelée "éducation à la sexualité" dans la rubrique documents pédagogiques sur le site de l'académie de Grenoble qui s'applique de la grande section de maternelle au CM2, classe de l'apprentissage de la contraception comme chacun sait. Si, vous ne rêvez pas... On y lit pêle-mêle : 

Grande section : 

  • Nommer les parties du corps et notamment les OGE (organes génitaux extérieurs)
  • Découvrir les 5 sens et le plaisir qu'ils suscitent.

Ou encore au CM2 : 

  • Connaissance des organes génitaux externes et internes masculins et féminins
  • Réflexion sur la sexualité humaine (...)
  • Evoquer la contraception.

Prenez soin de télécharger ce document en pdf sans délai avant qu'il ne soit dit qu'il n'a jamais existé. 


Aux instituteurs : "Vous êtes l’auxiliaire et, à certains égards, le suppléant du père de famille"

Mais ça c'était avant, quand Jules Ferry, certes contestable par ailleurs, écrivait aux instituteurs en 1883 : 

"J'ai dit que votre rôle en matière d'éducation morale est très limité. Vous n'avez à enseigner à proprement parler rien de nouveau, rien qui ne vous soit familier comme à tous les honnêtes gens. Et quand on vous parle de mission et d'apostolat, vous n'allez pas vous y méprendre : vous n'êtes point l'apôtre d'un nouvel évangile ; le législateur n'a voulu faire de vous ni un philosophe, ni un théologien improvisé. Il ne vous demande rien qu'on ne puisse demander à tout homme de cœur et de sens. Il est impossible que vous voyiez chaque jour tous ces enfants qui se pressent autour de vous, écoutant vos leçons, observant votre conduite, s'inspirant de vos exemples, à l'âge où l'esprit s'éveille, où le cœur s'ouvre, où la mémoire s'enrichit, sans que l'idée vous vienne aussitôt de profiter de cette docilité, de cette confiance, pour leur transmettre, avec les connaissances scolaires proprement dites, les principes mêmes de la morale, j'entends simplement de cette bonne et antique morale que nous avons reçue de nos pères et que nous nous honorons tous de suivre dans les relations de la vie sans nous mettre en peine d'en discuter les bases philosophiques.

Vous êtes l'auxiliaire et, à certains égards, le suppléant du père de famille ; parlez donc à son enfant comme vous voudriez que l'on parlât au vôtre ; avec force et autorité, toutes les fois qu'il s'agit d'une vérité incontestée, d'un précepte de la morale commune ; avec la plus grande réserve, dès que vous risquez d'effleurer un sentiment religieux dont vous n'êtes pas juge.

Si parfois vous étiez embarrassé pour savoir jusqu'où il vous est permis d'aller dans votre enseignement moral, voici une règle pratique à laquelle vous pourrez vous tenir : avant de proposer à vos élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s'il se trouve, à votre connaissance, un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu'il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire ; sinon, parlez hardiment, car ce que vous allez communiquer à l'enfant, ce n'est pas votre propre sagesse, c'est la sagesse du genre humain, c'est une de ces idées d'ordre universel que plusieurs siècles de civilisation ont fait entrer dans le patrimoine de l'humanité. Si étroit que vous semble, peut-être, un cercle d'action ainsi tracé, faites-vous un devoir d'honneur de n'en jamais sortir, restez en deçà de cette limite plutôt que de vous exposer à la franchir : vous ne toucherez jamais avec trop de scrupule à cette chose délicate et sacrée, qui est la conscience de l'enfant.

Mais une fois que vous vous êtes ainsi loyalement enfermé dans l'humble et sûre région de la morale usuelle, que vous demande-t-on ? Des discours ? Des dissertations savantes ? De brillants exposés, un docte enseignement ? Non, la famille et la société vous demandent de les aider à bien élever leurs enfants, à en faire des honnêtes gens. C'est dire qu'elles attendent de vous non des paroles, mais des actes, non pas un enseignement de plus à inscrire au programme, mais un service tout pratique que vous pourrez rendre au pays plutôt encore comme homme que comme professeur".


1er février : rosaire pour la vie à Notre-Dame de Paris

Les rosaires pour la vie sont organisés et proposés à tous ceux qui sont attachés à la cause de la vie. Par référence au message de la Vierge Marie à Fatima, ils ont lieu tous les premiers samedis du mois dans la plupart des Cathédrales de France. Ils font partie des actions menées en faveur de la vie, en opposition à la « culture de mort »( avortement, euthanasie, etc...) dénoncée constamment par les papes.

A Paris, le rosaire pour la vie est médité tous les premiers samedis du mois à la Cathédrale Notre-Dame, à 16 heures 15 .

Prochains rosaires 1er février, 1er mars, 5 avril, 3 mai, 7 juin


Jour de Colère appelle à manifester dimanche

JDC à été un énorme succès grâce à vous tous. les organisateurs ont besoin de vous pour assumer les charges qui ont permis cette manifestation historique.

Chèques à adresser à l'ordre de CFM-JDC, 3 rue de l'arrivée 75015 Paris.

La direction de JDC vous donne RDV dimanche à Paris et à Lyon, avec LMPT, et très bientôt pour de nouvelles actions, car le combat continue tant que ce gouvernement d'idéologues incompétents et nocifs est en place. ONLRJ


Manif pour Tous à Paris de l'Ecole Militaire à Denfert-Rochereau

Un accord vient d’être trouvé avec la préfecture de police concernant le parcours.

Pour le départ du cortège, les manifestants sont invités à rejoindre dès 13h la place de l’Ecole Militaire. La tête de cortège s’élancera par l’avenue Bosquet pour arriver sur la Place Denfert-Rochereau où un podium sera installé.

Un dispositif audio et vidéo sera mis en place autour de la place afin de permettre au plus grand nombre de suivre les interventions et l’animation prévue sur le podium à partir de 15h.

La Manif Pour Tous rappelle le sujet de ses manifestations de dimanche : parce qu’elle défend le droit de l’enfant à avoir un père et une mère, et sa famille, elle dira NON à la PMA pour les couples de femmes, NON à la légalisation des mères porteuses (GPA), NON à l’enseignement du genre à l’école (NON à l’ABCD de l’égalité) et NON aux autres projets anti-familles du gouvernement.

Comme pour les précédentes mobilisations de La Manif Pour Tous, c’est dans un bon état d’esprit que les familles se préparent à faire entendre leurs voix dans le calme et la détermination.

La Manif Pour Tous dénonce en effet les manœuvres du gouvernement : que ce soit hier matin sur RTL au micro de Jean-Michel Apathie ou hier soir sur France 3 dans un débat avec la présidente de La Manif Pour Tous, Dominique Bertinotti, Ministre déléguée à la famille, a confirmé que la PMA pour les couples de femmes est bel et bien à l’ordre du jour. Car si cette mesure, qui conduit à la fabrication d’enfants privés de leurs pères, ne doit pas figurer dans le projet de loi Famille, Dominique Bertinotti n’a pas fermé la porte au soutien du gouvernement à un amendement sur le sujet. Or, des députés ont d’ores et déjà annoncé qu’ils déposeraient un amendement en ce sens. Dominique Bertinotti a par ailleurs rappelé que sur cette question de la PMA, le gouvernement suivra la recommandation du CCNE (Comité consultatif national d’éthique) dont la composition a été profondément modifiée en septembre dernier par le Président de la République lui-même.

La Manif Pour Tous de dimanche est donc l’occasion de dire au gouvernement que nous ne sommes pas dupes sur ses projets concernant la PMA, et demain les mères porteuses, nouvel esclavage du 21e siècle dont les femmes démunies commencent déjà à être les victimes.


Polémique sur les propos du sénateur Rossignol : "l'enfant n'appartient pas à ses parents"

Alors que la polémique enfle autour des propos de la sénatrice PS Laurence Rossignol ("l'enfant n'appartient pas à ses parents"), et l'enseignement du genre, il est important de lire cet article, et de rappeler que c'est bien Vincent Peillon qui, avec sa Charte de la Laïcité puis l'ABCD de l'égalité, a remis au goût du jour une conception totale de l'emprise de l'Etat sur l'individu, notamment par l'école :

"Faire l'exégèse de ce principe républicain, donner la version ministérielle de la laïcité dans l'Education nationale : voilà le but [de la Charte]. Or, cette volonté doit être rapprochée des lignes que Peillon a fixées à son ministère. Il n'est pas fortuit que cette charte arrive au moment où une moitié d'académie teste un dispositif pour éradiquer les "présupposés" sexués dans l'éducation et permettre la mise en place de l'enseignement du gender, non plus comme théorie mais comme principe de base de l'ensemble des matières enseignées. Après cette charte, rien ni personne ne pourrait contester cette pédagogie "gender" car " aucun élève ne peut invoquer une conviction religieuse ou politique pour contester à un enseignant le droit de traiter une question au programme." (article 12).

Dès lors, les propos du Ministre aux recteurs en  janvier dernier sonne bizarrement :

"le gouvernement s'est engagé à "s'appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités".

 Encore plus si on se rappelle ses propos sur la morale laïque il y a tout juste un an :

"il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel".

Rien ne nous est caché. Le Ministère de l'Education nationale veut des élèves coupés de leur identité, pour leur donner une nouvelle mentalité, sans reconnaître à autrui un rôle dans l'éducation.

Cette idée de former un nouvel homme en lui dictant l'idéologie à suivre par l'école n'est pas nouvelle, elle est même bicentenaire ! En effet,  les révolutionnaires français ont voulu très vite avoir à disposition la jeunesse pour l'enrôler. C'est Lepelletier Saint-Fargeau, président de l'Assemblée constituante puis député montagnard à la Convention, qui l'exprime le mieux :

"A cinq ans, la patrie recevra l'enfant des mains de la nature; à douze elle le rendra à la Société. . . . Dans l'institution publique la totalité de l'existence de l'enfant nous appartient !" (dans son Plan d'éducation nationale)

La "totalité de l'existence" inclut la conscience. C'est bien cela qu'il faut contrôler et enrôler. Ce n'est donc pas seulement l'islam qui est visé, ni même le seul catholicisme honni du ministre Peillon, mais bien tout être voulant affirmer et développer sa conscience librement, sans suivre automatiquement les sermons ministériels. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette charte n'est pas neutre ; c'est même tout le contraire.


Gender : la rumeur se niche même dans la loi

Certains ministres prétendent que le gender à l'école, cela n'existe pas. Pourtant que trouve-t-on dans

"l’examen, ouvert à la presse, du projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République" de mars 2013 ?

Ceci :

"Cet amendement a pour objet l’intégration dans la formation dispensée dans les écoles élémentaires d’une éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la déconstruction des stéréotypes sexués. Il s’agit de substituer à des catégories telles que le « sexe » ou la « différence sexuelle », qui renvoient à la biologie, le concept de « genre », qui montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites."


Agression d'Albéric Dumont, coordinateur de LMPT

DA la sortie de son rendez-vous de plusieurs heures avec la préfecture de police afin de déterminer le parcours de la manifestation de dimanche, parcours qui n'a toujours pas trouvé de point d'arrivée, Albéric Dumont a été agressé par 15 militants antifas, que Manuel Valls n'a jamais inquiétés.

Il a porté plainte et ses agresseurs ont été interpellés. Il n'est pas blessé et reste plus déterminé que jamais.


C’est arrivé un 31 janvier…

« Pour comprendre l'Histoire, comme pour comprendre un paysage, il faut choisir le point de vue; et il n'en est de meilleur que le sommet. » (Paul Claudel)

« Chaque Nation, comme chaque individu, a reçu une mission qu'elle doit accomplir. Celle de la France est d'exécuter la Geste de Dieu, "Gesta Dei per Francos". » (Joseph de Maistre)

Enfin Otto de Habsbourg-Lorraine affirme pour toute personne :

« Celui qui ne sait pas d'où il vient ne peut savoir où il va car il ne sait pas où il est. En ce sens, le passé est la rampe de lancement vers l'avenir »

Alors rappelons-nous :

  • le 31 janvier 1246 : mariage entre Béatrice de Provence, comtesse de Provence et Charles Ier d'Anjou, le frère de Louis IX.

Par ce mariage avec la fille de Raymond-Bérenger IV de Provence, Charles devient comte de Provence (jusqu'en 1285), et fait un séjour à Nice.

  • le 31 janvier 1504 : la France cède Naples à l'Aragon.
  • le 31 janvier 1557 : fin de la trêve de Vaucelles.

Le 31 janvier 1557, alors qu'elle était programmée pour durer cinq ans, la trêve de Vaucelles, scellant la fin des hostilités entre la France et l'Espagne, est rompue. Elle avait été signée seulement cinq mois auparavant. Le pape Paul IV, relance le conflit en excommuniant Charles Quint et son fils Philippe II d'Espagne. Parallèlement, il promet le royaume de Naples aux Français. Une armée royale, conduite par le duc de Guise, s'y rend. Mais les combats s'enlisent. Pendant ce temps, le pape Paul IV trouve un terrain d'entente avec Philippe II d'Espagne.

  • le 31 janvier 1606 : Guy Fawkes, un catholique qui avait voulu faire sauter le Parlement anglais, est exécuté.
  • le 31 janvier 1793 : Nice est annexée. Danton réclame l'annexion de la Belgique.
  • le 31 janvier 1793 : l'Angleterre déclare la guerre à la France.

« L'Angleterre vaincue en 1783, était restée dans l'expectative en 1792. Le traité de commerce de 1786 n'avait pas désarmé son hostilité à notre égard. Constatant la dégradation intérieure de sa vieille rivale, elle encouragea simultanément l'anarchie et la terreur jacobine et les soulèvements contre elles, méritant une fois de plus le surnom de « perfide Albion ».

Rapide survol : en 1709 à une conférence de La Haye, les ministres anglais avaient dit : « La France est trop concentrée, trop riche en ressources. Il faut lui faire tant de saignées, d'ouvertures et de diversions et l'affaiblir tellement qu'à peine le Roi puisse-t-il se faire entendre dans son Royaume »(*) En 1793, « le club des Jacobins reçoit ses impulsions par des agents anglais et prussiens, qui ont pris à tâche de travailler ce malheureux pays en dessous », écrit Grimm à Catherine II. Les agents anglais Clarkson et Oswald sont inscrits au club des Jacobins.

Il ne faut donc pas s'étonner : le 31 janvier 1793, l'Angleterre déclare la guerre à la France et forme la 1ère coalition. Ce n'est pas une guerre ordinaire si l'on peut employer ce terme, « mais une guerre d'extermination » déclare Pitt dans son discours aux Communes.

Tiré de : Les Catholiques et la révolution française de Renée Casin (Ed Résiac page 81 à 83)

(*) Cité par Albert Sorel : L'Europe et la Révolution française, tome III page382. Marquis de Courcy , La coalition de 1701.

  • le 31 janvier 1794 : massacre de Mouchamps, « œuvre » des colonnes infernales.

La colonne infernale du général Cordelier arrivée à Mouchamps met le feu au château et pendant l'incendie du château, massacre 200 personnes, au Parc Soubise, sur la commune de Mouchamps, "en haine de la religion".

A la fin des années 50, une plaque commémorative a été posée et bénie par monseigneur Cazaux, alors évêque de Luçon, en souvenir des martyrs qui furent tués ici pour que règne la république en France.

La colonne infernale Lachenay qui se dirige vers les Essarts, traverse Le Boupère, commune pourtant réputée patriote, et y tue deux cents habitants ; brûle le bourg et les fermes des environs ; puis fait de même à Rochetrejoux. Elle atteint alors Mouchamps. Les troupes bleues atteignent la cour du Parc-Soubise. Lachenay donne l'ordre d'incendier le château, d'aligner deux cents personnes capturées en cours de route, et de les fusiller.

Le témoignage d'un jeune garçon de 8 ans, Pierre Mérit, est parvenu jusqu'à nous :

« Nous étions mon frère et moi, à pêcher des verdons sur les bords du Lay, quand nous fûmes saisis par des soldats. On nous mena au milieu d'une troupe de pauvres gens de tout âge, marchant deux à deux, comme des moutons. Je reconnus beaucoup de mes parents et de mes amis […] Arrivé dans la cour du Parc, je vis des bleus mettre le feu au château. Pendant que le château brûlait, les soldats nous placèrent sur deux rangs, et tirèrent sur tout le monde à bout portant. Ma cousine tomba près de moi ; et quand il ne resta plus que deux ou trois enfants qui avaient été manqués, le chef cria : "C'est assez !" Alors j'ai été sauvé. »

Le comte de Chabot décida, à son retour d'exil, de conserver les ruines du château du Parc-Soubise en l'état, pour se souvenir de ce jour funeste. Seule la toiture a été refaite, afin de préserver les vieux murs et les boiseries. Ce château avait vu passer dans ses murs, Henri de Navarre, futur Henri IV, roi de France.

Lire la suite "C’est arrivé un 31 janvier…" »


Les Français ont plus confiance en la famille qu'en l'Etat

D'Yves de Kerdrel :

"[...] Le meilleur espace où la solidarité prend corps, se développe et s’accroît en période de crise, c’est bien sûr la famille. Les socialistes ont beau vouloir tirer un trait sur l’expression “gérer en bon père de famille”, les Français, eux, continuent à accorder plus de confiance à leurs proches qu’à une Sécurité sociale en faillite, à des systèmes de retraite en capilotade ou à un État moribond. Il est donc temps de comprendre que si l’État est LE problème, la famille faite d’un père et d’une mère reste LA solution. Pour reconstruire la société, restaurer les valeurs de notre pays et redonner aux Français confiance en eux."


Manuel Valls, le faux dur

Portrait au vitriol de Valeurs Actuelles :

V"Il combat Dieudonné mais pas les délinquants. Les automobilistes mais pas les gangs de l’Est. Les Veilleurs mais pas les Femen. En vingt mois au ministère de l’Intérieur, Manuel Valls a plus soigné sa popularité que renforcé la sécurité des Français. Portrait-vérité d’un tigre de papier passé maître dans l’art de la dissimulation. [..]"


Gender à l'école : les AFC déposent un recours devant le Conseil d'Etat

Extrait du communiqué des AFC :

"De quoi parle-t-on ? Le 30 novembre dernier, la ministre des Droits des femmes déclarait « ce qui est à la racine des inégalités, c'est un certain nombre de stéréotypes, de constructions qui enferment chaque sexe dans un rôle préétabli ». Pour « lutter » contre ces « inégalités », le ministère de l’Education nationale a donc décidé  de mobiliser au sein des établissements scolaires pour « l’égalité entre les filles et les garçons à l’école », avec entre autres un nouveau programme intitulé « ABCD de l’égalité ».

Dans ce contexte, qui suscite de nombreuses questions de la part des pères et mères, les AFC tiennent à rappeler que ces derniers sont les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants. Pour les soutenir dans leur mission, les AFC se mobilisent depuis plusieurs semaines pour promouvoir une vision unitive de toute la personne humaine corps/cœur/âme, à travers la diffusion d’un tract présentant à la fois la perspective de genre, ses enjeux et des propositions. Elles multiplient les conférences locales sur le sujet pour décrypter le « genre » et ses implications éducatives, conférences suivies d’une intervention pour aider les parents dans l’éducation affective et sexuelle de leurs enfants.

Enfin, elles ont initié un recours devant le Conseil d’Etat contre la décision prise de soutenir le programme mentionné ci-dessus, au nom même des raisons qui justifient la confiance que les pères et mères mettent leur confiance dans l’école : laïcité, intérêt général…  Etre convoqué par le chef d’établissement ne suffira pas à restaurer cette confiance."


Rapport Lunacek sur le gender : écrivez aux eurodéputés

Le Parlement européen se prononcera sur le rapport Lunacek lors de la session plénière du 3 au 6 février. Ce projet de résolution repose sur l’idéologie du genre. Il incite les États membres de l’UE à adopter des législations favorables au changement de sexe à l’état civil, à la dénaturation du mariage, à l'adoption d'enfants par les personnes de même sexe. Interpellez vos députés européens sur ce sujet !

EPour trouver vos eurodéputés, c'est par ici.


La région Pays de la Loire verse 467 000€ pour les idéologues du gender

Communiqué de Sandra Bureau, conseillère régionale MPF du Pays de la Loire :

S"Lors de la session consacrée au budget de la Région, alors que de nombreux parents s’inquiètent de l’enseignement de la théorie du genre à l’école, Sandra Bureau est intervenue sur les choix politiques de la Région et notamment son soutien financier conséquent (467 000€ !) à une équipe de chercheurs sur le thème du genre. Elle estime que cette théorie déconstruit les modèles familiaux, brouille les repères éducatifs et déstabilise notamment les plus jeunes. Elle regrette que défendre ce modèle familial en France, basé sur l’altérité sexuelle, devient suspect, pour certains intolérable, voire extrémiste, comme l’a souligné le président Jacques Auxiette de façon choquante et irrespectueuse. Elle sait désormais ce que c’est que d’être dans une minorité persécutée. Si avoir un point de vue, des convictions et des valeurs, c’est de l’extrémisme, alors tout le monde est extrémiste en France."


LMPT : des places en car depuis l'Alsace pour les plus rapides

20 € la place en car aller/retour.

Nombre de places limitées : Premier Arrivé, Premier Servi !

Devant l’affluence des inscriptions, un nouveau bus vient d'être oirganisé. Il reste des places aux départs d’Haguenau (5h) et de Brumath (5h30). Pour vous inscrire ou parrainer des places.

Cette opération est possible grâce à de généreux donateurs. Qu’ils en soient vivement remerciés !


Jacques Bompard : "j'ai combattu le bon combat"

De Jacques Bompard sur Boulevard Voltaire :

B"En tant que catholique, mais surtout en tant qu’homme de bonne volonté, je me suis engagé à défendre la vie quel qu’en soit le prix, quelles qu’en soient les critiques.

Monseigneur Pontier, président de la Conférence des évêques de France, n’a pas oublié de rappeler dans son message de Noël : « Je pense à ce projet de modification de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse qui, loin de permettre aux femmes en détresse d’être laissées moins seules devant leur responsabilité face à la vie naissante, sont quasiment incitées à ne poser aucune question quant à l’élimination de l’être qu’elles portent en leur chair. »

Au même moment, le pape François rappelait devant un parterre d’ambassadeurs accrédités par le Saint-Siège : « La seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait horreur. »

Des critiques, il y en a eu. Je n’ai pas été épargné par les articles méprisants de petits plumitifs. Qu’importe que l’on me considère comme un épouvantail de la politique ou comme un marginal car, malgré les critiques, je suis fier de défendre la vie face aux pulsions destructrices d’un gouvernement socialiste qui, pour cacher ses échecs économiques, préfère se rabattre sur un projet assassin qui a pour but de bâtir une civilisation autour de l’élimination des petits enfants.

À ce titre, j’ai combattu dans l’hémicycle pour défendre les droits des enfants à naître, pour défendre la situation des femmes transformées en objet de consommation par notre société matérialiste. Défendre le droit à la vie des enfants, c’est défendre les femmes, c’est défendre la famille, c’est défendre les seules valeurs qui peuvent assurer à notre société de continuer à s’inscrire dans le temps long de l’Histoire.

J’ai déposé trente-deux amendements sur ce projet de loi « visant à l’égalité entre les femmes et les hommes ». Dans le même temps, j’ai voté l’amendement proposé courageusement par mon collègue Jean-Frédéric Poisson, et cosigné par quatorze autres députés, visant à dérembourser l’avortement puisque les socialistes lui ôtaient son caractère de détresse. Malheureusement, dans l’hémicycle nous étions bien peu à défendre les enfants à naître. Quand j’ai abordé la racine du problème, c’est-à-dire que l’avortement consiste à tuer un enfant à naître – car nul ne peut contester sérieusement qu’ils sont tués dans d’atroces souffrances, parfois déchiquetés –, il n’y avait plus personne.

Lorsque la loi Veil a été votée, une grande partie des parlementaires avaient protesté énergiquement. Trente-neuf ans après, la loi Belkacem vient d’être votée à une immense majorité et je me suis senti bien seul pour défendre les plus faibles. Mais je suis persuadé que ce combat n’est pas perdu. L’espérance est un trésor et rien au monde ne saurait ravir cette petite étoile qui scintille dans le cœur de la jeunesse de France qui, éveillée l’an dernier, continue de grandir malgré la haine, le mensonge et le combat de chaque jour que nous imposent nos adversaires.

Comme le dit saint Paul dans son épître à Timothée : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. » Bien loin de s’achever, notre course commence. Le combat est rude mais nous triompherons car notre espérance est inébranlable."


De nombreux cars depuis le Maine et Loire

Les 8 cars en provenance du Maine & Loire sont pleins.

Aujourd’hui un 9e car, non prévu à l'origine, est plein aux 2/3.

2 autres cars vont donc être prévus :

  • Angers Place André Leroy / place La Rochefoucault à 7h30 pour un départ à 8H00 précise
  • Le Lion d’Angers parking du co-voiturage à 7h45 pour une départ à 8H00 précise
  • Saumur voir avec [email protected]
  • Cholet place du 8 mai 1945 (place des Halles) à 6h20 pour un départ à 6h30 précises
  • Un ramassage est prévu au péage de Durtal

Inscriptions.


Le 1er journal de TV Libertés

TTV Libertés a commencé à émettre ce soir depuis ses studios du Val-de-Marne. Cette chaîne est une télévision connectée : elle émet sur Internet et vous pouvez la recevoir aussi bien sur votre ordinateur, tablette ou smartphone. TV Libertés se distingue de la concurrence en étant ouvertement pour la défense et la promotion de la culture et de l’esprit français au cœur des nations européennes.

Au cours de la phase de lancement, TV Libertés assurera en soirée deux programmes quotidiens sur Internet. Chaque jour, rendez-vous à 19 heures pour un journal, qui comportera la présentation des nouvelles de l’actualité, des reportages de terrain et des interviews de personnalités.

Au journal succèdera à 20 heures une émission thématique, consacrée selon le jour à l’histoire, à la culture, à l’économie, à la vie des médias, à la vie religieuse ou aux faits de société.

L'initiateur de ce projet est Philippe Milliau, assisté de Martial Bild. L'équipe est composée notamment de Jean-Yves Le Gallou, Bernard Lugan, Philippe Conrad, Yvan Blot, Robert Ménard, Arnaud Soyez, Jean-Baptiste Giraud, Anne Brassié, Gabrielle Cluzel... TV Libertés compte dans son équipe Robert Ménard, fondateur et ancien président de Reporters sans frontières, qui animera l’émission « Ménard sans Interdit », où il recevra des personnalités des mondes politique, médiatique et culturel dans des entretiens sans concession.




Les idéologues du gender nous prennent pour des terroristes

Député PS de l’Hérault, Christian Assaf a demandé au ministère de l’Intérieur qu’il poursuive ceux qui sont à l’origine de la contre-attaque contre l'idéologie du gender à l’école primaire. Sans jamais prouver en quoi il s'agirait d'une rumeur, il appelle à faire taire ceux qui ont osé... dire la vérité. Le choix des termes est explicite :

  • une attaque massive (expression répétée dans l'entretien. Arme de destruction massive ?)
  • attaques nauséabondes
  • milieux conservateurs et ultra religieux
  • attaquer la voute de la République qu’est l’école (la République est donc une église...)
  • le précipité des haines
  • C’est la République qui est attaquée (décidément - expression récurrente)
  • La droite s’est assise à la table du diable

J-3 : L'Aube à Paris pour la Manif Pour Tous. Il est encore temps de s'inscrire

Devant l'affluence, LMPT 10 affrète un 4ème car pour se rendre à Paris le dimanche 2 février. Il reste donc des places, inscription possible jusqu'au dernier moment, n'hésitez pas ! 

Tarif unique : 5€ A/R (20€ pour les familles de 4 personnes et +)

Réservation en ligne - Contact et renseignements : [email protected]

Cars aux départ de :

ARCIS S/AUBE:         9h50 RV place de l'Hôtel de Ville - retour vers 22h10

BAR S/AUBE:           9h00 RV sur le parking Leclerc, avenue Gl Leclerc - retour vers23h00

MAILLY LE CAMP:    9h30 RV au parking de Maximarché - retour vers 22h30

MESNIL ST LOUP:     10h15 RV à l'église - retour vers 20h45

NOGENT S/SEINE:    11h00 RV place de l'église - retour vers 21h00

ROMILLY :               10h30 RV bibliothèque RN19 - retour vers 21h30

TROYES:                 9h45 RV au Parc des Expositions - retour vers 21h15


Les femmes en colère appellent à soutenir Béatrice Bourges

Reçu du collectif des Femmes en colère :

"Le collectif des Femmes en colère vous appelle tous à manifester votre soutien à Béatrice Bourges. Pour défendre l'âme de nos enfants elle met en danger sa vie en jeûnant près de l'Assemblée nationale. Pour obtenir le départ de François Hollande de la présidence elle fait le choix de la non violence absolue.

Tous les jours, dans toutes les manifestations, portons une écharpe ou un brassard blanc. Nous devons choisir : rester en l'état et accepter des lois iniques ou nous manifester à ses côtés."


Clause de conscience des maires : la circulaire de Valls est-elle juste ?

L'article n'est pas récent mais il est intéressant et il ne me semble pas l'avoir vu circuler :

"Le Ministre de l’Intérieur cherche à étouffer dans l’œuf toute tentative des maires d’évoquer une clause de conscience pour refuser de « marier » des couples homosexuelles. Mais le peut-il vraiment ?

Pour ce faire, il a adressé aux préfets le 13 juin 2013 la circulaire INTK1300195C, disponible ici. Cette circulaire indique les diverses sanctions encourues, selon le Ministre, par ce qu’il faut bien appeler les objecteurs de conscience. Et, pour ce faire, le ministre fait feu de tout bois.

Mais en y regardant de près, il n’est pas certain que tout ce que dit ce monsieur, Ministre de l’Intérieur à titre provisoire, soit tout à fait légal…

Un maître des requêtes au Conseil d’Etat a publié dans La Semaine Juridique, Edition Générale, n° 27 du 1er Juillet 2013, un article intitulé « Refus de célébrer un mariage entre personnes de même sexe : une circulaire et des doutes » qui analyse cette circulaire.

Il est faux d’affirmer que les maires s’exposent à des sanctions pénales
La circulaire indique que le refus de célébrer un mariage expose son auteur à des poursuites pénales. L’article indiqué est le 432-1 du Code pénal. Il punit « le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique, agissant dans l'exercice de ses fonctions, de prendre des mesures destinées à faire échec à l'exécution de la loi […] ».

Le problème, c’est que selon la jurisprudence, cet article n’est pas applicable dans ce cas. En effet, l'officier d'état civil qui s'oppose à la célébration du « mariage » ne prend pas une « mesure positive ». Pour dire les choses simplement, il ne fait rien. Il fait preuve d’inertie. Or  la « mesure positive » est le seul cas répréhensible au terme de cet article. La jurisprudence de la Cour de Cassation est très claire sur ce point :  « [l']inertie ne peut être assimilée aux mesures positives d'abus d'autorité sanctionnées par la loi » (Cass. crim., 19 févr. 2003, n° 02-84.058). 

La circulaire fait référence aux articles 225-1 et 432-7 du même code. Ces articles sanctionnent les personnes dépositaires de l'autorité publique se rendant coupables du délit de discrimination en opérant une distinction entre personnes physiques à raison de leur sexe ou de leur orientation ou identité sexuelle. L’application de ces articles aux couples homosexuelles est tout à fait discutable. En effet, il ne s’agit pas d’une discrimination envers une personne mais une distinction entre deux situations : à savoir une situation de différence sexuelle (couple homme-femme) et une situation d'identité sexuelle (couple de même sexe).

Arguties juridiques ? Peut-être. Pourtant, la distinction est objective : elle est fonction d'une différence sexuelle au sein du couple ; elle n’est pas fonction de l'orientation sexuelle de l'un ou l'autre des candidats au mariage. Or, une telle distinction n'entre pas dans les cas de sanctions prévus par les articles 225-1 et 432-7. Ils sont donc invoqués à tort par M. Valls. L’attaque pour cause de discrimination n’est donc pas fondée juridiquement.

La liberté de conscience reste garantie par la Constitution et la Convention européenne des droits de l’homme
Enfin, il faut rappeler que la question du respect de la liberté de conscience des maires n’a pas été examinée par le Conseil Constitutionnel dans sa décision du 17 mai 2013. La liberté de conscience reste donc entière : d’abord selon le principe de liberté de conscience énoncé par notre Constitution ; ensuite selon l'article 9 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Cet article dit que : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience ». Le §2 liste les restrictions à ce principe. Aucune de ces restrictions ne s’applique au cas présent. 

Une manoeuvre d'intimidation de plus
Ainsi, il apparaît clairement que cette circulaire n’est qu’une manœuvre d’intimidation de plus de la part du pouvoir. Elle ne s'adresse pas aux opposants manifestants pacifiques. Elle vise ceux de nos élus qui restent dépositaires de notre confiance. Il faut le leur faire savoir et continuer à les soutenir dans leur volonté de ne pas se laisser faire. Contrairement à ce qu'affirme M. Valls, ils ont encore le droit pour eux."


La Marche pour la vie, version américaine

Famille chrétienne a effectué un reportage sur la Marche pour la vie qui s'est déroulée aux Etats-Unis, le 22 janvier. Extraits :

"Depuis plus de quarante ans, et bientôt trois générations, l’Américain ne lâche rien. A Washington DC, en milieu de semaine scolaire, tandis que le mercure affichait moins vingt degrés et que les smartphones dysfonctionnaient, une foule jeune et enthousiaste a ainsi massivement convergé vers le Capitole, bravant le froid polaire pour défendre la vie. Cette rencontre avec la jeunesse américaine, au cœur d’un évènement de référence solidement inscrit dans le calendrier, conduit à tirer trois principales leçons.

First of all : cocorico. Au pays du patriotisme exacerbé, nous avons goûté avec gourmandise à la douce popularité d’être français. Car dans l’élan de la « french mobilization against same-sex marriage », les petits Français  sont reconnus et même admirés. L’année dernière, la voix française a porté et ici, notre Manif pour tous est décryptée et étudiée de très près. [...]

La seconde leçon tient à la ferveur de la mobilisation. En milieu de semaine, sous un froid glacial, plusieurs centaines de milliers de jeunes ont envahi le National Mall, cette célèbre avenue de verdure devant le Capitole. La mobilisation émanait moins des familles -  jour de semaine oblige - que des mouvements, communautés et institutions éducatrices catholiques. Deux jours avant l’évènement, plusieurs centaines d’étudiants à l’Université jésuite de Georgetown s’étaient rassemblés pour un séminaire de formation autour de la mémoire du cardinal O’Connor, précurseur de l’engagement pro-life.

La veille de la marche, nous nous sommes retrouvés auprès de plus de quinze-mille jeunes unis avec ferveur dans l’imposante basilique de l’Immaculée Conception, au nord de Washington, haut lieu du catholicisme américain pour une messe longue et solennelle, suivie d’une soirée de confessions, de témoignages, et une nuit d’adoration. Pour tous, l’enracinement spirituel fonde et féconde l’engagement temporel. Dans son homélie, le Cardinal O’Malley, emblématique archevêque capucin de Boston, et membre du fameux G8 conseillant le pape François, rappela l’impérieuse mission d’annoncer … simplement la réalité du commencement de toute vie humaine, en exhortant à œuvrer au service de la vérité, par la solidarité et l’exercice de la charité. [...]

Les élèves des high schools et collèges catholiques étaient mobilisés, arborant  leurs drapeaux, polos et emblèmes. We had a dream : a french dream ? Comme si demain, les principales écoles catholiques françaises, animées par des congrégations religieuses jeunes et toniques, conduisaient leurs milliers d’élèves dans les cortèges. Une sorte de gigantesque « Frat » autour du témoignage publique du respect de la vie. [...]

La troisième leçon est celle de l’unité. [...] Les orateurs ont enterré tout discours revendicateur ou nerveux en exprimant, avec une détermination fervente et sereine, l’urgence de dire la réalité, de proclamer et montrer, parfois avec crudité, que l’avortement détruit des vies humaines. Aux États-Unis, la question n’est pas de rassembler large, à travers un positionnement apolitique et aconfessionnel mais davantage de témoigner, inlassablement, sur le temps long, dans l’unité d’une diversité assumée mais toujours patriotique. [...]

Le leadership unitaire s’est également exprimé à travers un discours religieux très libre et décomplexé. Les fidèles perçoivent, au-delà des exhortations pastorales, que leurs pasteurs et toute la Conférence épiscopale, cardinaux et évêques, sont mobilisés en première ligne à leurs côtés. Et ceux-ci en témoignent sans scrupule ni réserve. Au lancement du rassemblement, les autorités religieuses bénirent la mobilisation et prièrent pour la nation, laissant ensuite la parole aux élus pro-life, républicains comme démocrates, qui témoignèrent paisiblement, des espoirs de victoires. [...]"


L'identité des universités catholiques

Ce matin, le Saint-Père a reçu les dirigeants de la Notre Dame University (USA), qui vient d'ouvrir une antenne à Rome. Il leur a notamment déclaré :

"[Il est] nécessaire qu'au sein des universités catholiques soit donné un témoignage incisif de l'enseignement moral de l'Eglise, mais aussi du droit à défendre cet enseignement notamment diffusé par le Magistère au moyen de ses institutions. J'espère que l'Université Notre Dame continuera d'offrir cet important témoignage, qui est un des aspects fondamentaux de son identité catholique, notamment face aux tentatives de la diluer d'où qu'elles viennent".


La présidente du Mur des Cons aux prises avec la délinquance

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"La présidente du Syndicat de la Magistrature et du Mur des Cons, Françoise Martres, s’est fait voler son portefeuille mardi dans le métro parisien.

Au lieu de prendre le parti du voleur et donc de s’en féliciter, selon l’idéologie de son syndicat, elle s’est rendue au commissariat, se plaindre à ces salauds de policiers qui pourchassent les pauvres voleurs victimes de la société fasciste.

Le portefeuille avait déjà été retrouvé dans une poubelle. Il y manquait ses trois cartes bancaires, dont une au nom du syndicat, et bien sûr de l’argent liquide dont, par pudeur et discrétion, on ne nous parle pas."


Jacques Bompard interpelle Manuel Gaz sur la persécution contre Béatrice Bourges

Question écrite du député :

"M. Jacques Bompard attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le traitement inqualifiable des forces de l'ordre dont fait l'objet Béatrice Bourges. Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français, a entamé une grève de la faim devant l'Assemblée Nationale. Depuis lundi, elle fait l'objet d'un harcèlement policier outrancier et contraire à toutes les règles de droit. Les brimades des forces de l'ordre, l'impossibilité de circuler librement, droit garanti par la constitution, l'arrestation arbitraire de toutes les personnes lui parlant ou tentant de le faire, ou des malheureux passants qui passent par là, n'est qu'une illustration des abus commis par les forces de l'ordre aux alentours du Palais Bourbon. Les policiers interrogés sont incapables de donner un motif légal lorsqu'ils arrêtent quelqu'un et entravent, ainsi, la liberté de circuler des Français. Jacques Bompard demande à M. le ministre de l'intérieur de faire cesser ces déploiement intempestifs et grotesques de forces de l'ordre autour du Palais Bourbon, alors qu'elles seraient bien plus utiles dans certaines banlieues où règnent l'insécurité, le crime organisé et la violence."